Apeyron Environnement

Ça ne sert à rien de trier les biodéchets, ils finissent remélangés aux autres. Voilà la tête que j’ai faite quand une amie m’a dit ça la semaine dernière. Une fois nos déchets vidés dans la poubelle, on ne voit pas ce qui se passe ensuite Alors on imagine… Et parfois, on se trompe. Dire que ça ne sert à rien de trier, parce que tout finit au même endroit, c’est : → Soit être de mauvaise foi → Soit être mal informé (ou les deux en même temps 😉) Le vrai problème, c’est le manque d’information. Et pour y remédier, pas besoin d’attendre une campagne de sensibilisation. En parler autour de soi, simplement, concrètement, c’est déjà changer la donne. Chez Apeyron Environnement, on ne se contente pas de trier : on suit précisément le parcours des biodéchets de nos clients. Parce que non, tout ne finit pas au même endroit. Et non, trier n’est pas une perte de temps.

Je paie pour pouvoir faire mon travail. C’est absurde. Dans le secteur des déchets, on est payés pour traiter les ordures. Mais avec les biodéchets, c’est l’inverse : cela nous coûte entre 70 et 200 €/tonne pour les valoriser ! Pourtant, ces biodéchets servent à produire du compost ou du biogaz – des ressources clés pour notre transition écologique. Le problème ? Ce n’est pas le biodéchet. C’est la filière qui n’est pas encore structurée. Aujourd’hui, le compost et le digestat sont trop peu utilisés en agriculture, les installations de méthanisation sont trop peu nombreuses ou trop loin. 📌 Il y a quelques années, l’huile usagée était donnée gratuitement. Aujourd’hui, elle est rachetée 350 €/tonne. Notre vision chez Apeyron Environnement : les biodéchets suivront le même chemin. Quand leur valeur sera reconnue, ils ne coûteront plus aux professionnels… mais seront achetés à leur juste prix. Ce n’est qu’une question de temps. ⏳

J’ai trouvé l’endroit où je me sens à ma place En Algérie, là où j'ai grandi, j’ai vu beaucoup de ressources gâchées… Puis j'ai voyagé, travaillé. Cuba, Corée du Sud… là, rien ne se perdait vraiment. Les bouteilles plastiques, les sachets… tout avait une seconde vie. Ce n'était pas de l'écologie militante. C'était du bon sens. Et j'ai compris que cette logique allait bien au-delà des plastiques du quotidien. Partout autour de nous, il y a des ressources qui attendent d’être exploitées. Je me rends compte que c’est là que je me sens à ma place : en mineur urbain. A la différence d’un mineur classique qui creuse la Terre pour extraire du neuf, Il creuse la ville pour valoriser l’existant. Il cherche la valeur dans ce que l’on jette, dans ce que l’on oublie. Et croyez-moi, nos villes sont de véritables mines d’or sous-exploitées : 👉 Les déchets électroniques peuvent contenir 40 à 50 x plus de métaux précieux que les gisements naturels. 👉 Les eaux usées renferment des calories exploitables et des matières organiques précieuses pour l’agriculture. 👉 Même les terres excavées lors des chantiers, souvent considérées comme des déchets, peuvent être revalorisées (ex : le chantier du Grand Paris Express va générer 45 M de tonnes de déblais en 10 ans) Imaginez le potentiel. Alors, quand nos villes débordent de ressources, je préfère me concentrer sur la revalorisation de celles-ci, que sur l’épuisement de notre planète.

La richesse peut être une bénédiction… ou une malédiction. Nauru, une petite île isolée du Pacifique, a vécu en accéléré ce que le monde entier pourrait bien expérimenter à grande échelle. Au départ, c’était un paradis tropical. Mais les mines de phosphate, surnommé "l'or blanc", ont malheureusement tout changé. En 1968, l’État prend en main l’exploitation de ses ressources naturelles. Pendant 30 ans, l'île vit une période d'excès : - 2e PIB par habitant du monde - Une richesse démesurée : voitures de luxe, voyages, villas... - Une surconsommation sans précédent. Mais à la fin des années 90, le rêve s’effondre. 📉 → L’île est devenue l’un des pays les plus pauvres du monde. → L'État est en faillite, endetté jusqu'au cou, obligé de louer son territoire. → L’épuisement des ressources laisse l'île stérile (80 % de sa surface a été détruite par l'exploitation). → 95 % de la population est obèse Le problème n’était pas le minage, mais la gestion des richesses. Nauru n’a pas compris qu’on ne possède pas les ressources : on les emprunte à la Terre et on doit lui rendre ce qu’on prélève. Ce scénario, c’est un avertissement à l’échelle globale. Surconsommer aujourd’hui, c’est hypothéquer demain. Chez Apeyron Environnement, nous sommes aussi des mineurs… mais d’un nouveau genre. 😉

Pourquoi continuer d’utiliser des engrais de synthèse ? Les biodéchets contiennent les nutriments essentiels à la vie : N, P, K (ou azote, phosphore, potassium) Pourtant, pour cultiver nos fruits et légumes, nous continuons d’utiliser des engrais de synthèse. Et je ne comprends pas pourquoi. Ces engrais contiennent les mêmes nutriments, mais… - Extraits à l’autre bout du monde, dans des réserves limitées - Transportés à grand frais écologique et économique Et pour couronner le tout : la fabrication des engrais nécessite du gaz, en particulier pour produire les engrais azotés, qui sont les plus couramment utilisés dans l'agriculture. Alors pourquoi ne pas utiliser directement nos biodéchets compostés pour fertiliser nos sols ? 👉 Composter, c’est boucler la boucle C’est : - Transformer nos ressources locales en une solution durable - Revitaliser les sols en leur redonnant vie - Stocker du carbone (un levier pour lutter contre le changement climatique) - Rendre nos cultures plus résilientes face à l’épuisement des ressources. Bref. Trions nos biodéchets !

La loi AGEC est une avancée considérable, mais je me rends compte qu’il manque une pièce au puzzle… Début 2024, moins de 30% des Français bénéficiaient d’une solution de tri à la source des biodéchets, 1 an après, ce taux est monté à 40 %. Oui, on avance ! Mais tous les jours, je me rends compte qu’il manque un élément fondamental : Une loi claire et des moyens financiers ne suffisent pas à faire aboutir la mise en place de ce tri, 👉 L’engagement des citoyens est indispensable. En effet, près de 40 % des Français se disent trop peu informés sur le tri des biodéchets : une campagne nationale de sensibilisation est jugée nécessaire (Le Monde - 30/12/2024). De plus, l’enjeu est d’autant plus important aujourd’hui, dans un contexte qui se complexifie (tensions croissantes, contexte de crises…) et qui pousse au désengagement voir au “backlash écologique”. Alors, avec Apeyron Environnement, nous accompagnons nos clients dans la mise en place du tri, par : - Une formation sur site des équipes - La sensibilisation des usagers - La sensibilisation du public Et ça change tout ! Bilan : - Une meilleure compréhension de l’intérêt écologique et économique - Une disparition des fausses croyances (”c’est compliqué”, “ca sent mauvais”, “ca attire les rats”…) - Une augmentation de l’engagement et de l’acceptabilité

Après 10 ans dans l’industrie automobile, j’ai tout plaqué pour faire du compost. J’ai travaillé en tant que contrôleur de gestion puis responsable logistique, Et j’adorais mon métier : au rez-de-chaussée la fonderie, le claquement des presses, la chaleur des fours… et à l’étage, les cliquetis de clavier dans une ambiance studieuse. Alors après la Corée du Sud : peut-être le Japon, la Thaïlande, une voiture (neuve) de fonction et une belle augmentation ? Cette vie, c’était - la suite logique - du reste de ma vie. Mais je me suis rendu compte que - la suite logique - ça ne me convenait pas. Ca ne me convenait plus. Alors après un déclic sur l’urgence de m’investir dans l’écologie, j’ai franchi le pas. J’ai créé Apeyron Environnement. Créer une boîte, c’est une longue route semée d’embûches… 👉 Mais aujourd’hui, Apeyron Environnement fête ses 2 ans ! Cette entreprise, je l’ai longtemps rêvée, Grâce à elle : - J’investis mon temps et mon énergie au service de ce en quoi je crois → préserver notre plus beau cadeau 🌍 - Je réponds à un besoin → le tri à la source des biodéchets ♻️ - Je retrouve mon rôle d’entrepreneur → rêver, créer, organiser, rencontrer - Je construis un collectif autour de valeurs qui nous rassemblent : l’excellence, la transparence, l’épanouissement 2 ans que chaque jour est unique 2 ans que je joue au 10 contre 1 (10 galères pour 1 bonne nouvelle) 2 ans que je vois une idée, une envie, une pulsion de vie que j’avais écoutée… se transformer et devenir une entreprise engagée et prospère. Alors oui, ce n’est pas tous les jours facile, Mais si c’était à refaire, je le referai…encore plus tôt !