Congres Francais de Psychiatrie

Il vient de paraitre chez Editions érès et vous pouvez le gagner jusqu'à lundi 20 octobre après-midi sur le compte Instagram du CFP @congresfrancaisdepsychiatrie L’exposition aux écrans soulève, depuis des années, de vraies inquiétudes chez les professionnels de l’enfance, souvent noyés dans un flot d’avis contradictoires qui ne les aident pas à se forger une opinion éclairée. Les auteures ont entrepris de réaliser une revue de la littérature scientifique internationale récente sur la manière dont les écrans agissent sur nos enfants, en s’intéressant plus particulièrement à deux périodes sensibles de leur développement, la toute petite enfance et l’adolescence. Depuis 2021, la technologie numérique a évolué et s’est installée dans tous les foyers. Les études concernent désormais de nombreux enfants et intègrent précisément les différents médias connectés (télévision, smartphone, tablette…) en détaillant les caractéristiques de chacun. Trois mécanismes clés — le rôle des interactions, la sensorialité et la régulation émotionnelle — permettent de saisir les effets des écrans sur les jeunes, notamment les impacts sur le développement qui varient selon l’âge, le temps d’exposition et la nature des contenus. En s’appuyant sur des données comparées et synthétiques, cet ouvrage offre un cadre clair pour comprendre, agir et prévenir. Il s’adresse aux parents et aux professionnels, désireux d’accompagner les enfants et leur famille dans un monde où se passer complètement des écrans n’est plus envisageable. N. Garret-Gloanec est pédopsychiatre, elle est membre expert du Haut conseil de santé publique, Commission spécialisée Santé des enfants et des jeunes. Elle a été cheffe de service de pédopsychiatrie au CHU de Nantes jusqu’en 2017. Elle a créé le Centre Nantais de la parentalité et du développement en 2001. A-S. Pernel est pédopsychiatre, cheffe de service au Centre de santé mentale Angevin. Membre du CA de la Société de l’information psychiatrique. Elle a été secrétaire générale de la Fédération française de psychiatrie. #psylibrairie #cfp2025 #enfantsetados #écrans #pédopsychiatrie

🗺️Répartition des internes de psychiatrie sur les territoires 🏙️🏞️: “Une enquête qui vise à établir un état des lieux (…) les règles qui ont été établies localement pour maintenir les équilibres, les difficultés éventuelles rencontrées” ✍🏻⌨️Nous avons jusqu’au 31 octobre pour répondre à cette enquête !

Notre prochain congrès aura lieu à Lyon dans les très beaux locaux de l'Université Catholique de Lyon 😀 Participez au programme ! Proposez une session thématique : - un thème - un.e président.e - 3 orateurs/oratrices Déposez votre résumé avant le 19 décembre ! Toutes les informations : https://lnkd.in/eDSmA-fy

UNE LIGNE ÉDITORIALE PEUT CHANGER LE COURS D'UNE VIE Le suicide – et particulièrement celui d’un enfant - suscite une émotion légitime. Mais l’émotion collective ne doit pas faire obstacle à la prudence journalistique. Car les mots, les images, les titres ne sont pas neutres. Ils peuvent, dans certains contextes, devenir des déclencheurs pour des personnes vulnérables. Aujourd’hui plus que jamais, le respect de l’éthique journalistique n’est pas une contrainte, c’est un acte de prévention. UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE Les études sont formelles : une médiatisation détaillée, émotionnelle et répétée d’un suicide augmente le risque de passages à l’acte. C’est l’effet Werther. Quand un suicide est très médiatisé, surtout s’il concerne une personne connue ou un jeune, il peut donc influencer d’autres personnes en détresse qui s’identifient à la victime. Cela peut les amener à envisager le passage à l’acte, voire à reproduire le geste. C’est pourquoi l’OMS a édité des recommandations en faveur d’un traitement médiatique responsable. LES PIÈGES DE LA MÉDIATISATION ÉMOTIONNELLE Nous comprenons pleinement la nécessité d’informer le public, de rendre compte des événements qui marquent notre société et d’alerter sur des problématiques graves. Mais dans le cas d’un suicide d’enfant, le choc collectif entraîne souvent : • une recherche rapide de causes ou de fautifs (école, harcèlement, réseaux sociaux…) • une couverture très émotionnelle (témoignages familiaux, de proches mineurs, de photos, d’extraits de la lettre d’adieu, moyen létal…) • un décryptage de données chiffrées peu robustes • une surmédiatisation immédiate sans attendre les conclusions officielles LA RESPONSABILITÉ DES JOURNALISTES Dans les heures ou jours qui suivent un tel drame, l’émotion collective peut favoriser un emballement médiatique immaîtrisable. C’est précisément dans ces moments que le rôle des médias est crucial : non seulement pour informer, mais pour protéger. En effet, les journalistes et les influenceurs sont les premiers vecteurs d’information pour des jeunes qui cherchent des repères. Les recommandations de l’OMS proposent une approche alternative  du traitement médiatique d’un suicide :  • rappel des ressources d’aide • mise en avant des signaux qui doivent alerter • valorisation de la possibilité d’en parler, d’être entendu et aidé UN RETOUR À L'ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE Dans ce type de situation, le temps médiatique devrait se caler sur un temps éthique : celui du respect des personnes endeuillées, de la sécurité psychique des personnes, de la confirmation des faits et du recul nécessaire pour traiter un sujet aussi complexe. À nouveau, il ne s’agit pas de ne rien dire, mais de mieux dire. L’attention du public ne se joue pas seulement dans les premières heures. Un sujet traité avec rigueur et précaution aura davantage d’impact et de crédibilité auprès des publics. En cela, la responsabilité de discernement du.de la xn--rdacteur-b1a.trice en chef est centrale et déterminante.