🌊 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐌𝐚𝐫𝐭𝐢𝐧-𝐕𝐞́𝐬𝐮𝐛𝐢𝐞, 𝐜𝐢𝐧𝐪 𝐚𝐧𝐬 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐞̂𝐭𝐞 𝐀𝐥𝐞𝐱 : 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐬𝐚𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐦𝐞 𝐂𝐚𝐭 𝐍𝐚𝐭 ! Il y a cinq ans, la tempête Alex frappait de plein fouet l’arrière-pays niçois, bouleversant durablement la vie des habitants de Saint-Martin-Vésubie. Pour les assureurs, cet événement illustre à quel point les catastrophes naturelles ont pris une ampleur inédite sous l’effet du dérèglement climatique. 🎙️ Comme l’a rappelé Florence Lustman, présidente de France Assureurs, dans Challenges la semaine dernière : "Nous avons changé d’échelle. À ses débuts dans les années 1980, le coût des événements naturels était d’environ 1,5 milliard d’euros par an. Entre 2020 et 2023, nous sommes à 6 milliards en moyenne." 5 ans après, la profession a le sentiment du travail accompli : « 13 690 sinistres ont été recensés dans l’arrière-pays niçois, cela représente 206 millions d’euros » détaille Florence Lustman. Les dossiers en contentieux sont « au nombre d’une poignée seulement ». La catastrophe qu’a vécue Saint-Martin-Vésubie démontre l’importance stratégique du régime d’assurance des catastrophes naturelles, un partenariat public/privé très protecteur financé par les assureurs et garanti par l’État par le biais de la CCR (Caisse centrale de réassurance), mais dont la facture s’alourdit dangereusement avec le dérèglement climatique. « Pour préserver ce régime unique au monde qui est un trésor pour les Français, il faut absolument repenser le système. L’État, qui fixe les éléments financiers du régime, a déjà porté de 12 à 20 % la surprime des multirisques habitation mais au-delà, la prévention et l’adaptation au dérèglement climatique sont fondamentales » selon Florence Lustman. Comme l’a prouvé cette terrible catastrophe, un dialogue renforcé entre les acteurs publics et privés est la clé d’une protection durable de nos concitoyens face aux catastrophes naturelles .
🌀 Dans l’arrière-pays niçois, la commune de Saint-Martin-Vésubie, dévastée par la tempête Alex il y a cinq ans, se reconstruit encore. Pour les assureurs, cet événement climatique exceptionnel illustre la nécessité de faire évoluer le régime des catastrophes naturelles, dont le poids ne cesse de s’alourdir dans leurs comptes. 💸 La facture d’Alex s’est par exemple élevée à 13,8 millions d’euros pour MAIF. Pour AXA, c’est quasiment six fois plus. « 80 millions d’euros, soit 30 % du total », souligne Guillaume Borie, DG d'Axa France. « Nous avons changé d’échelle, insiste Florence Lustman, présidente de France Assureurs. À ses débuts dans les années 1980, le coût des événements naturels était d’environ 1,5 milliard d’euros par an. Entre 2020 et 2023, nous sommes à 6 milliards en moyenne. » ➡️ https://lnkd.in/ewYBQGSE