Ifri - Institut français des relations internationales

[🎧 À écouter] Après la guerre #Israël / #Hezbollah : où va le #Liban ? 🇱🇧 Épisode 33 du #podcast "Le monde selon l'Ifri", avec Joseph Maïla, professeur de géopolitique à l'ESSEC Business School, ancien directeur du pôle Religions et de la Prospective au Ministère des Affaires étrangères français, et auteur d’un article à paraître dans Politique étrangère : "Liban 2025 : à la croisée des guerres". Dans cet épisode présenté par Marc Hecker, directeur adjoint de l'Ifri, Joseph Maïla analyse les sources des crises au Liban avant le 7 octobre 2023 : paralysie politique, effondrement socio-économique, explosion du port de Beyrouth en 2020 et poids des réfugiés syriens et palestiniens. Suite à la défaite militaire du Hezbollah, comment la scène politique libanaise se recompose-t-elle ? Quels facteurs et acteurs pourraient favoriser une stabilisation du Liban, ou, au contraire, un accroissement des tensions ? https://lnkd.in/eTNBQTA4

[🇷🇺 🌍 Carte des compagnies russes en #Afrique] Les sanctions économiques occidentales contre la Russie ont impacté les relations économiques russo-africaines de manière contradictoire. Elles ont réduit les investissements des grandes entreprises extractives russes sur le continent et ont contraint le commerce russo-africain à la clandestinité économique. Dans le même temps, elles ont permis à Moscou d’accroître ses ventes de produits pétroliers raffinés et, surtout, n’ont pas conduit à une rupture du dialogue sur la coopération économique. Le maintien du dialogue est certes abusivement présenté par Moscou comme une preuve de l’inefficacité des sanctions économiques, mais il est riche d’enseignements sur le comportement des pays tiers, qui permettent au Kremlin de faire illusion. Les sanctions économiques contre un pays comme la Russie ne suffisent pas ; elles doivent être accompagnées d’un discours politique auprès des pays tiers, discours qui fait gravement défaut. Pour aller plus loin, lire le Briefing de l'Ifri, par Thierry Vircoulon : « Les effets contradictoires des sanctions occidentales sur les relations économiques russo-africaines. » https://lnkd.in/eFvycctR Carte par Aurélie Boissière (AB Carto).

[🔎 Briefings] 🇷🇺 🌍 Comment la #Russie maintient-elle des liens économiques avec l’#Afrique malgré les sanctions occidentales ? thierry vircoulon livre une analyse des investissements, du commerce et des stratégies de contournement déployées par Moscou. ⤵️ https://lnkd.in/eFvycctR

[🔎 À lire] Entretien de Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri et de la World Policy Conference, avec JeanDominique Merchet dans l'Opinion. Thierry de Montbrial y examine les transformations structurelles de l’ordre international et les représentations qui les accompagnent. Une contribution précieuse à la réflexion sur les dynamiques géostratégiques en cours. ⤵️ https://lnkd.in/dY6JZ4g6

Ce matin, à l’Ifri, le Secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset, accompagné de ses collaboratrices Natacha De Roeck et Julie Meylan, nous a fait l’honneur de sa visite. Il a participé à un échange avec Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, et Marc Hecker, directeur adjoint de l’Ifri, autour de trois thématiques de première importance pour le continent européen : la démocratie, la sécurité et la justice.

[🇸🇩 SOUDAN] Depuis le début du conflit, tant l’armée régulière que les forces rebelles ont consolidé leur puissance grâce à des sources de revenus internes et externes. Elles tirent profit de réseaux économiques importants et d’une économie politique depuis longtemps fondée sur le clientélisme. Le contrôle des zones d’exploitation aurifère, des infrastructures pétrolières ainsi que la taxation des flux commerciaux sont devenus des enjeux stratégiques pour le financement des opérations militaires. Les forces en présence bénéficient également du soutien de partenaires étrangers, notamment d’Afrique, de Turquie et du Moyen-Orient. Lire le briefing de Ernst Jan Hogendoorn sur le site de l'Ifri (en anglais) ⤵️  https://lnkd.in/e-_ukcWr

L’essor des salves automatisées et l’asymétrie des coûts attaque/défense posent un défi stratégique aux armées européennes, leur imposant de repenser leur arsenal : mixer effecteurs low cost et armes complexes, avec un effort budgétaire renforcé. Découvrez cette nouvelle "Note de l’Ifri", rédigée par Adrien Gorremans. ⤵️ https://lnkd.in/ehpi59ix

Forger l’unité en ère d’incertitude : quel rôle pour la Communauté politique européenne (CPE) ? Alors que l’Albanie a accueilli le 16 mai le 6ᵉ sommet de la Communauté politique européenne (CPE), l’Europe toute entière connaît un temps d’incertitude profond. La guerre d’Ukraine se poursuit, la menace russe reste prégnante, les États-Unis amorcent un virage inquiétant, et l’architecture de sécurité européenne est à réinventer. À l'occasion d'une conférence organisée ce matin à l'Ifri en partenariat Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe (CFA), les intervenants ont rappelé que la CPE représente un format unique et flexible, permettant un dialogue direct entre les chefs d'État et de gouvernement européens sur des questions cruciales comme la guerre en Ukraine et la sécurité régionale, sans être une organisation institutionnalisée. Ils mettent en avant la capacité de la CPE à promouvoir des synergies et à servir de laboratoire politique, bien qu'elle ne soit pas conçue pour être un acteur militaire ou une alternative à l'élargissement de l'UE ou à l'OTAN. Le succès du récent sommet de Tirana est cité comme un indicateur positif de sa vitalité, malgré les défis liés à sa communication et à l'assurance d'une continuité entre les sommets. Dans cet extrait, Tomi Frashëri, président du groupe de travail pour la CPE, au Bureau du Premier ministre d’Albanie à Tirana, livre sa vision des quatre aspects clés de la Communauté politique européenne. 📽️ Visionner le replay intégral de la conférence sur la chaîne YouTube de l'Ifri : https://lnkd.in/eZ92uekm

[🔎 Notes de l'Ifri] Le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) est le seul groupe armé de l’Est congolais à être considéré comme une organisation terroriste appartenant à la nébuleuse islamiste d’Afrique de l’Est. Au cours des dix dernières années, les ADF ont connu beaucoup de mutations, notamment de par les recrutements des combattants locaux et étrangers, leur rapprochement avec l’organisation État islamique, la diversification de leurs sources de financements et leurs modes opératoires. Ces changements organisationnels et tactiques leur ont permis de contourner les opérations militaires des armées ougandaise et congolaise, et de continuer leurs violences contre les communautés dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Enfin, l’utilisation par les ADF des combattants des diverses nationalités, la formation d’un réseau régional et la volonté de convertir les chrétiens à l’islam suscitent la crainte de la régionalisation de la violence et de l’implantation d’un islam radical et violent à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le groupe armé des ADF fait peser une menace régionale et appelle donc une réponse à l’échelle régionale. La nouvelle note de Justin MWETAMINWA pour le Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri passe au crible l'écosystème idéologique, opérationnel et sociopolitique de cette organisation terroriste. https://lnkd.in/eihQw6iV

Après le retrait de la Lituanie de la Convention d’interdiction des armes à sous-munitions (Oslo), la Finlande, les trois pays baltes et la Pologne ont annoncé se retirer de la Convention d’interdiction des mines antipersonnel (Ottawa) afin de mieux protéger leurs frontières d’une future potentielle agression russe. • Ces armes ont été proscrites par la majorité des États européens au début du XXIe siècle. Leur retour est le symptôme d’une dégradation du contexte stratégique et de la crédibilité des garanties de sécurité atlantiques. • Pour les États du flanc Est, armes à sous-munitions et mines antipersonnel présentent un intérêt opérationnel certain pour faire face à un adversaire numériquement très supérieur. • Sans recourir à ces armes, la #France et les alliés de l’#OTAN doivent eux aussi interroger la remontée en puissance de leur propre puissance de feu, considérablement amoindrie par trois décennies de dividendes de la paix et de priorité donnée à la guerre contre le terrorisme. 🔎 Décryptage dans ce nouveau Briefing de Léo Péria-Peigné, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri : « Armes à sous-munitions et mines antipersonnel. La maîtrise des armements face aux menaces existentielles. » ⤵️ https://lnkd.in/eUZj8ESg