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Administration publique

Lutte contre les violences faites aux femmes et toutes les formes d'exploitation et de traite des êtres humains

À propos

La mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof) a quatre fonctions principales : - La diffusion d'une culture commune de la protection des femmes au travers d'outils de formation et de sensibilisation sur la prévention, le repérage des violences faites aux femmes et aux enfants co-victimes et leur accompagnement sur https://arretonslesviolences.gouv.fr ainsi que la consolidation d’un plan national de formation des professionnels sur les violences faites aux femmes ; - Le rôle d’observatoire national des violences faites aux femmes à travers la mission de rassembler, analyser et diffuser les informations et données relatives aux violences faites aux femmes ; - L'animation locale de la politique de protection des femmes victimes de violences et l'aide au déploiement d'observatoires territoriaux des violences faites aux femmes ; - La coordination nationale de la lutte contre l'exploitation et la traite des êtres humains et le suivi de l'exécution du plan national de lutte contre l'exploitation et la traite des êtres humains 2024-2027

Secteur
Administration publique
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris
Type
Administration publique
Fondée en
2013

Lieux

Employés chez Miprof

Nouvelles

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    💙 Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains 📣 Le 16 octobre, la Miprof et le Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris) organisaient une journée de mobilisation pour renforcer la lutte contre l’exploitation et la traite des êtres humains 📊 Ouverte par Vanessa Bousardo et Roxana Maracineanu, cette journée a permis de présenter l’état des lieux 2024 du phénomène de la traite des êtres humains dans notre pays à partir des données collectées auprès des associations et des données administratives 📅 Alors que la France doit transposer la directive 2024 de l’UE pour inclure de nouvelles finalités de la traite dans notre droit et créer de nouvelles circonstances aggravantes, de nombreuses voix ont souhaité que le travail législatif à venir permette d’autres améliorations nécessaires : 🔹l’infraction de traite reste peu mobilisée tant au stade des poursuites que des condamnations alors que les associations et avocat.e.s considèrent que tous les éléments constitutifs sont réunis, 🛡️ La qualification pénale de traite est protectrice pour les victimes car créatrice de droits, elle est aussi un signal fort envoyé aux exploiteurs. « C’est une infraction qui viole les droits humains, il faut faire prendre conscience de la gravité des faits. La traite ce n’est pas simplement du proxénétisme » 🔹l’écriture actuelle de l’infraction doit être améliorée « en prenant mieux en compte la question de la vulnérabilité des victimes, notamment administrative et économique », 🔹la PPL transpartisane déposée à l’Assemblée nationale en mai 2025 doit pouvoir répondre à cet objectif 🗣️ Les expert.e.s ont unanimement plaidé pour le respect inconditionnel du principe de non poursuite / non sanction des victimes mises en cause dans des situations d’exploitation. Alors que le Conseil de l'Europe exhorte la France à créer une disposition spécifique dans notre droit, la création d'un statut de « victime présumée » dans le MNIOP a été soulevée comme la nécessité de former aux mécanismes d’emprise 🆘 S’agissant de la lutte contre l’exploitation sexuelle des mineur.e.s, fléau qui explose sur tous nos territoires, il a été rappelé que : 🔺les clients doivent être poursuivis en parallèle des proxénètes, 🔺la circonstance aggravante du recours à la prostitution sur mineur.e.s ne devrait plus être mobilisée dès lors que la loi de 2021 criminalise tout acte sexuel tarifé d’un majeur avec un.e mineur.e de moins de 15 ans, 🔺la formation au psychotrauma est indispensable pour mieux comprendre et protéger les victimes d’exploitation, en particulier sexuelle, qui ont été en quasi-totalité exposées à des violences antérieures. « Parents, école, il faut sortir du déni, l’exploitation sexuelle des filles existe partout et touche toutes les catégories sociales », 🔺le renforcement des moyens d’enquête est indispensable comme le soutien au travail social, notamment en ruralité et en outre-mer 🙏 La Miprof remercie les intervenant.e.s pour leur expertise précieuse

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    💙 Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains 📣 Le 16 octobre, la Miprof et le Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris) organisaient une journée de mobilisation pour renforcer la lutte contre l’exploitation et la traite des êtres humains 📊 Ouverte par Vanessa Bousardo et Roxana Maracineanu, cette journée a permis de présenter l’état des lieux 2024 du phénomène de la traite des êtres humains dans notre pays à partir des données collectées auprès des associations et des données administratives 📅 Alors que la France doit transposer la directive 2024 de l’UE pour inclure de nouvelles finalités de la traite dans notre droit et créer de nouvelles circonstances aggravantes, de nombreuses voix ont souhaité que le travail législatif à venir permette d’autres améliorations nécessaires : 🔹l’infraction de traite reste peu mobilisée tant au stade des poursuites que des condamnations alors que les associations et avocat.e.s considèrent que tous les éléments constitutifs sont réunis, 🛡️ La qualification pénale de traite est protectrice pour les victimes car créatrice de droits, elle est aussi un signal fort envoyé aux exploiteurs. « C’est une infraction qui viole les droits humains, il faut faire prendre conscience de la gravité des faits. La traite ce n’est pas simplement du proxénétisme » 🔹l’écriture actuelle de l’infraction doit être améliorée « en prenant mieux en compte la question de la vulnérabilité des victimes, notamment administrative et économique », 🔹la PPL transpartisane déposée à l’Assemblée nationale en mai 2025 doit pouvoir répondre à cet objectif 🗣️ Les expert.e.s ont unanimement plaidé pour le respect inconditionnel du principe de non poursuite / non sanction des victimes mises en cause dans des situations d’exploitation. Alors que le Conseil de l'Europe exhorte la France à créer une disposition spécifique dans notre droit, la création d'un statut de « victime présumée » dans le MNIOP a été soulevée comme la nécessité de former aux mécanismes d’emprise 🆘 S’agissant de la lutte contre l’exploitation sexuelle des mineur.e.s, fléau qui explose sur tous nos territoires, il a été rappelé que : 🔺les clients doivent être poursuivis en parallèle des proxénètes, 🔺la circonstance aggravante du recours à la prostitution sur mineur.e.s ne devrait plus être mobilisée dès lors que la loi de 2021 criminalise tout acte sexuel tarifé d’un majeur avec un.e mineur.e de moins de 15 ans, 🔺la formation au psychotrauma est indispensable pour mieux comprendre et protéger les victimes d’exploitation, en particulier sexuelle, qui ont été en quasi-totalité exposées à des violences antérieures. « Parents, école, il faut sortir du déni, l’exploitation sexuelle des filles existe partout et touche toutes les catégories sociales », 🔺le renforcement des moyens d’enquête est indispensable comme le soutien au travail social, notamment en ruralité et en outre-mer 🙏 La Miprof remercie les intervenant.e.s pour leur expertise précieuse

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    Cofunder & Director Da&DA NGO - Manager Europe Direct Antilles Guyane - Feminist activist

    🎗 Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains – 18 octobre 2025 🎗 À l’occasion de la Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains, je tiens à remercier la Miprof et le Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris) pour l’organisation du séminaire du 16 octobre à la Maison Barreau à Paris, un moment riche en échanges, en analyses et en engagement collectif. 🙏 Merci également pour la voix donnée aux territoires ultramarins, et pour le focus consacré à la prostitution des mineur·es, une réalité préoccupante qui exige une attention et une action renforcées. Dans nos territoires, cette réalité s’enracine dans des contextes marqués par : -une histoire coloniale qui a façonné les rapports entre les femmes et les hommes ; -une forte proportion de familles monoparentales (plus de 50 %), source de fragilités économiques et sociales ; -un manque d’infrastructures, notamment de transports publics, qui accroît la vulnérabilité des jeunes filles ; -la prévalence des violences intrafamiliales, dont l’inceste, encore trop souvent passé sous silence ; -une influence musicale qui, parfois, véhicule des paroles misogynes et hypersexualisées, contribuant à la banalisation de la violence et de l’exploitation; -une insuffisance de formation et d’effectifs parmi les professionnel·les de terrain, y compris au sein des forces de l’ordre. Ces spécificités appellent des réponses adaptées, ancrées dans les territoires, construites avec celles et ceux qui y œuvrent chaque jour — associations, professionnel·les, institutions et citoyen·nes engagé·es. Continuons à porter ensemble une voix forte pour que chaque enfant et chaque jeune, où qu’il vive, soit protégé, écouté et accompagné. Roxana Maracineanu Miprof Préfet de la Martinique Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) Vanessa CATAYÉE Vaïté Corin Cécile Mantel #TraiteDesEtresHumains #ProstitutionDesMineurs #OutreMer #Miprof #BarreauDeParis #EgalitéFemmesHommes #DroitsHumains #ViolencesIntraFamiliales #ProtectionDesVictimes #JournéeEuropéenne

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    ‼️ 18 octobre, Journée européenne de la lutte contre la #traitedesêtreshumains ! 📣 Chaque année cette journée contribue à visibiliser le phénomène et sensibiliser les citoyens européens. 📝 Ce jeudi, la Miprof, en partenariat avec le Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris), dédiait une journée entière à la présentation de chiffres et données relatives à la problématique et à l'échange de pratiques et connaissances entre professionnels. 📈 L'enquête annuelle sur le profil des victimes accompagnées par les associations, coordonnée par la Miprof auprès des associations, fait état de 7.285 victimes repérées en France, en 2024. Une augmentation de +20%, qui peut également être synonyme d'une meilleure identification par les acteurs de premières lignes ! La traite à des fins d'#exploitationparletravail reste la 2ème forme d'exploitation en France, ayant concerné 13% des victimes. Pour la première fois, l'enquête apporte également des éléments concernant les secteurs économiques concernés. Le CCEM remercie la Miprof pour cet ajout essentiel à la compréhension du phénomène. 🔎 Également présents le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) et SSER ont présenté les données administratives, apportant une vision complémentaires, où l'exploitation par le travail représente un contentieux bien plus important (35,5 %). Néanmoins, les 2 enquêtes ne peuvent être strictement comparées, un grand nombre de victimes ne pouvant ou ne souhaitant pas dénoncer les faits et les temporalités d'analyse n'étant pas les mêmes.    👥 Enfin, la Direction générale du travail (DGT) a présenté les chiffres de l' #inspectiondutravail ; cette dernière rapporte environ 460 victimes identifiées par ses services. 🌐 Au même moment notre partenaire La Strada International organisait un webinaire dédié à la transposition de la nouvelle directive européenne sur la traite des êtres humains ! 👉 Lire les rapports de la Miprof et du SSMSI & SSER : https://lnkd.in/evXzaHs7 👉 Suivre la campagne de La Strada : https://lnkd.in/eVaybFDC

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    🚨 Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains : 18 octobre 2025 Les services statistiques du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Justice ont publié le 14 octobre dernier, les données administratives 2024 relatives à l’exploitation et à la traite des êtres humains. En voici les données principales :   🛑 2 127 victimes ont été enregistrées par les forces de sécurité intérieure en 2024 (traite des êtres humains, proxénétisme, exploitation par le travail, exploitation de la mendicité) 🔺 63 % sont des femmes 🔺 21 % sont des victimes de traite des êtres humains au sens de l’infraction pénale stricte (parmi elles, 14 % sont mineures) 🔺 47 % sont des victimes de proxénétisme (1 002 victimes) 🔺 46 % sont françaises 🔺 23 % sont mineures   🛑 2 106 mis en cause ont été enregistrés par les forces de sécurité intérieure en 2024 🔺 74 % sont des hommes 🔺 11 % le sont pour traite des êtres humains stricte 🔺 74 % le sont pour proxénétisme 🔺 72% sont de nationalité française   🛑 2 567 mis en cause ont été orientés par les parquets en 2024 pour au moins une infraction de traite ou d’exploitation 🔺 7 % pour TEH stricte 🔺 77 % pour proxénétisme 🔺 15 % pour exploitation par le travail 🔺 1 % pour exploitation de la mendicité (0,6 %) 🔺 11 % des mis en cause étaient non poursuivables (dont 84 % pour infraction insuffisamment caractérisée)   🛑 2 200 des mis en cause ont fait l’objet de poursuites 🔺 64 % ont fait l’objet d’une instruction 🔺 17 % ont fait l’objet d’une comparution immédiate   🛑  945 auteurs condamnés définitivement en 2023 🔺 67 % sont français 🔺 78 % sont des hommes 🔺 Pour 97 % des condamnations, l’infraction principale relevait de la traite des êtres humains stricte ou d’une autre infraction d’exploitation de personnes 📰 Retrouvez la publication intégrale du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), Ministère de l'Intérieur : https://lnkd.in/etM_UV_T et du SSER Ministère de la Justice : https://lnkd.in/ePeGzvzG 🗞️ Pour retrouver l'enquête de la Miprof sur les victimes d'exploitation et de traite des êtres humains accompagnées par les associations en 2024, rdv sur https://lnkd.in/eeSHNEvA Gonzalez-Demichel Christine, Pascal Chevalier, Roxana Maracineanu

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    📢 𝟏𝟖 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 : 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 ℹ️ Afin de rendre hommage aux victimes de traite des êtres humains, l'UE a proclamé le 18 octobre journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains. A cette occasion, tous les Etats membres de l'UE organisent des évènements en lien avec le sujet. 📅 C'est à cette occasion en France, que la Miprof a présenté son rapport annuel sur le profil des victimes accompagnées par les associations en 2024, au cours d'une journée évènement coorganisé par le Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris) Le réseau de partenaires du Dispositif national Ac.Sé, ainsi que plusieurs services de l'Association ALC (Agir pour le Lien social et la Citoyenneté), qui repèrent et accompagnent des victimes de traite des êtres humains et d'exploitation au quotidien, ont participé activement à l'enquête menée par la Miprof et nous les remercions pour leur engagement sans faille 💖 🗝️ 𝐷𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑐𝑙𝑒𝑓𝑠 🔴 𝟕 𝟐𝟖𝟓 victimes ont été 𝒓𝒆𝒑𝒆́𝒓𝒆́𝒆𝒔 par les associations en 2024 🔴 𝟒 𝟖𝟐𝟑 d’entre elles ont été individuellement 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆́𝒆𝒔 📈 C'est également à l'occasion de cette journée que le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) et le Service statistique du Ministère de la Justice (SSER) ont présenté leur étude conjointe sur les victimes de la traite et de l'exploitation des êtres humains en France en 2024, permettant de présenter un état des lieux statistique précis et complet. 👉🏾 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 : 📖 𝑹𝒂𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑴𝒊𝒑𝒓𝒐𝒇 : https://lnkd.in/eEAZ6Kms 📖 𝑬𝒕𝒖𝒅𝒆 𝑺𝑺𝑴𝑺𝑰 / 𝑺𝑺𝑬𝑹 : https://lnkd.in/etM_UV_T

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    📢 A l'occasion de la Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains, le Pôle Juridique de l'ACPE s'est rendu à l'événement organisé par la Miprof à la Maison du Barreau de Paris. En France, la traite des êtres humains demeure une infraction très peu poursuivie. Dans la majorité des dossiers d’exploitation sexuelle, la qualification retenue est celle de proxénétisme, plus connue et plus simple à manier. Les auteurs de proxénétisme ne sont pas les seuls responsables : les clients jouent un réel rôle dans l’exploitation sexuelle des victimes. Malgré un arsenal législatif permettant leur sanction (allant jusqu'à la qualification criminelle de viol pour le recours à la prostitution de mineurs de moins de 15 ans), ils demeurent le plus souvent absents des procédures, faute de poursuites. Qualifier les faits de “traite des êtres humains”, c’est reconnaître toute l’ampleur du système d’exploitation : 👉 La privation de liberté 👉 Les mécanismes d’emprise 👉 Les multiples acteurs qui profitent de la vulnérabilité des victimes. La reconnaissance du statut de victime de traite des êtres humains ouvre des droits auxquels ne peuvent pas nécessairement prétendre les victimes de proxénétisme. Me Véronique BOULAY, avocate au barreau de Paris : "Pourquoi faudrait-il retenir la traite si on a les autres infractions ? Pour les victimes, pour leur permettre de se reconstruire et d’avoir une meilleure indemnisation à la hauteur de la gravité des faits et pour les auteurs, si ça n’impacte pas le quantum, cela impacte la vision de l’infraction, le proxénétisme est banalisé aujourd’hui. Ils ont commis une infraction qui viole les droits de l'homme, peut-être que cela leur ferait prendre conscience de la gravité de ce qu’ils ont fait." 🔎 La directive européenne 2024/1712/EU relative à l’infraction de traite des êtres humains doit être transposée en droit français d’ici juillet 2026. La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) appelle le législateur à aller plus loin : mieux protéger les victimes, renforcer la responsabilité des donneurs d’ordre et surtout garantir le principe de non-sanction des victimes de traite lorsqu’elles ont commis des infractions sous contrainte. #TraitedesÊtresHumains #TEH #ExploitationSexuelle #Proxénétisme #Miprof #ACPE

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    L'Ofpra a eu le plaisir d'accueillir la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof). Cette intervention a permis à nos équipes de s'immerger dans la politique publique de lutte contre la traite des êtres humains (TEH) aux niveaux français, européen et international. Cette action s'inscrit directement dans le cadre du 3e plan national de lutte contre la traite des êtres humains, auquel l'Ofpra participe activement. Elle est cruciale pour renforcer notre expertise et garantir la protection des victimes de la traite.

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    🚨 Résultats de l'enquête annuelle sur les victimes d’exploitation et de traite des êtres humains accompagnées par les associations A l’occasion de la journée-événement organisée par la Miprof et le Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris) ce jeudi 16 octobre, la Miprof dévoile les résultats de son enquête auprès de 44 associations sur les victimes d’exploitation et de traite des êtres humains accompagnées en 2024 🗝️ Données clefs 🔴 7 285 victimes ont été repérées par les associations en 2024 🔴 66 % d’entre elles ont été individuellement accompagnées, soit 4 823 victimes   👉 Parmi ces 4 823 victimes accompagnées en 2024   🔹 86 % étaient victimes d’exploitation sexuelle 🔹 11% étaient victimes d’exploitation par le travail 🔹 2% étaient victimes de traite à des fins d’exploitation d’activité criminelle ou délictuelle 🔹 1% était victimes de mendicité forcée   🔷 89 % étaient des femmes (toutes finalités de traite et d’exploitation confondues). Les femmes représentent, à elles seules, 94 % du total des victimes d’exploitation sexuelle accompagnées en 2024   🔷 52% des victimes majeures accompagnées étaient mineures au début de l’exploitation et 14% de l’ensemble des victime accompagnées étaient encore mineures en 2024. Parmi les victimes mineures, 76 % ont été victimes d’exploitation sexuelle, 29% d’exploitation par le travail et 10 % d’exploitation d’activité criminelle ou délictuelle   🔷 79 % du total des victimes ont été exploitées au moins en partie en France (dont 30 % exclusivement sur le territoire national)   🔷 31 % des victimes ont été exploitées par un·e membre de leur famille. Parmi elles, 44 % ont été exploitées par leur conjoint   🔷 71 % des victimes accompagnées ont été rencontrées sur le terrain par les associations (maraudes numériques et physiques, permanences ou recommandations d’associations tierces)   🔷 75 % des victimes ont été exploitées dans le cadre d’un réseau   🔷 20% des victimes (toutes finalités d’exploitation confondues) présentaient une situation d’addiction (alcool, drogues, protoxyde d’azote et/ou médicaments), jusqu’à 83% pour les victimes d’exploitation sexuelle et 90 % pour les victimes d’exploitation d’activité criminelle ou délictuelle   🔷 Parmi les victimes d’exploitation par le travail : 🔹 90 % des victimes d’exploitation domestique étaient hébergées directement chez l’exploiteur·se 🔹 26 % des victimes d’exploitation par le travail en entreprise étaient exploitées dans le secteur du bâtiment, 🔹 25 % dans celui de l’agriculture/viticulture/pêche, 🔹 22 % dans le secteur du commerce de proximité, 🔹 18 % dans l’hôtellerie/cafés/restauration, 🔹 8 % des victimes l’étaient par de la prestation de travail à domicile 🔎 Retrouvez l'enquête intégrale 👇 https://lnkd.in/eEAZ6Kms #TEH #TraiteDesEtresHumains

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    🗓 18 octobre | Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains. À cette occasion, le Ministère réaffirme l’engagement de l’ensemble du système d’inspection du travail dans la lutte contre toute forme d’exploitation par le travail. En 2024 : 📁 65 dossiers traités par l’inspection du travail 👥 459 victimes accompagnées Pour renforcer cette action, l’inspection du travail poursuit sa professionnalisation à travers : 🔹la mise en place de formations dédiées, dans les cursus initiaux et continus ; 🔹la création d’un réseau régional de référents “traite des êtres humains”, en appui aux équipes de terrain ; 🔹l’organisation de journées de sensibilisation et de séminaires spécialisés ; 🔹le déploiement d’outils internes pour améliorer la prise en charge des victimes. Ces avancées s’inscrivent dans une dynamique partenariale au sein du Plan national 2024-2027, piloté par la Miprof. En savoir plus 👉https://swll.to/fjppr

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