📍À la Maison du Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris) en amont de la Journée européenne de la lutte contre la #traite des #êtres #humains Nos équipes sont ravies d’avoir pu contribuer à l’#enquête sur les victimes d’exploitation et des traites des êtres humains menée par la Miprof auprès de 44 associations, dont les résultats étaient présentés ce jour par Romain Feuille, chargé de mission en charge de la TEH à la Miprof, et Clara Sherratt, chargée de mission lutte contre la TEH au sein de Hors la rue. La publication est disponible ici 👉 https://lnkd.in/eEAZ6Kms 🔑 L’enquête en 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗲́𝘀 🔑 : 🔴 7 285 victimes ont été repérées par les associations en 2024, dont 𝟰𝟴𝟮𝟯 𝗼𝗻𝘁 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲́ 𝗱’𝘂𝗻 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗻𝗱𝗶𝘃𝗶𝗱𝘂𝗲𝗹, soit 66 %; 👉 Parmi ces 4823 victimes, 𝟴𝟲 % sont victimes d’ #exploitationsexuelle avec, parmi ces dernières, une prévalence des femmes/filles à 94%. ⚠️ Si en 2024, 14% étaient mineurs (essentiellement victimes d’exploitation sexuelle à 76%) contre 86% de victimes majeures, il convient de noter que 52% des victimes majeures étaient mineures au début de la situation d’exploitation (criminelle, délictuelle et/ou sexuelle). 👉 𝟰𝟵% des victimes accompagnées par les associations le sont depuis plus de 18 mois et souvent depuis plusieurs années (à Solenciel nous sommes sur une moyenne de 24 mois) 👉 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝟮𝟲% 𝗱𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗺𝗲𝘀, 𝗶𝗹 𝗮 𝗳𝗮𝗹𝗹𝘂 𝟲 𝗮̀ 𝟭𝟮 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀-𝗰𝗶 𝗻𝗲 𝘀𝗲 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 “𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗺𝗲𝘀”. Ces deux derniers points illustrent une #action associative qui s’inscrit nécessairement sur le temps long. Il est essentiel pour nos associations de pouvoir se concentrer sur leur réelle valeur ajoutée : l’identification des besoins et l’accompagnement à la reconstruction. Roxana Maracineanu, Secrétaire générale de la Miprof, le souligne très justement : 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿𝘀 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰𝘀 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲𝗿 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝘀𝗮𝘃𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗶𝗻, 𝗮𝘃𝗲𝗰/𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗼̂𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗮𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗺𝗲𝘀, 𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀, 𝗻’𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱’𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲. ( 👋 Aurore Bergé ) Nous ne demandons qu'à préserver notre capacité à accompagner les victimes sans que des verrous administratifs 🔏 📑 ou systémiques ne s’ajoutent aux multiples vulnérabilités car comme le rappelle, Vanessa Bousardo, vice-bâtonnière de Paris, il ne faut pas oublier ce qui est au coeur de cette lutte : la #dignité #humaine. Guillaume Gouffier Valente Dominique Vérien, Pascale Pin, Veronique Boulay Cécile Riou-Batista Julien Morino-Ros Rodolphe Baron
🚨 Résultats de l'enquête annuelle sur les victimes d’exploitation et de traite des êtres humains accompagnées par les associations A l’occasion de la journée-événement organisée par la Miprof et le Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris) ce jeudi 16 octobre, la Miprof dévoile les résultats de son enquête auprès de 44 associations sur les victimes d’exploitation et de traite des êtres humains accompagnées en 2024 🗝️ Données clefs 🔴 7 285 victimes ont été repérées par les associations en 2024 🔴 66 % d’entre elles ont été individuellement accompagnées, soit 4 823 victimes 👉 Parmi ces 4 823 victimes accompagnées en 2024 🔹 86 % étaient victimes d’exploitation sexuelle 🔹 11% étaient victimes d’exploitation par le travail 🔹 2% étaient victimes de traite à des fins d’exploitation d’activité criminelle ou délictuelle 🔹 1% était victimes de mendicité forcée 🔷 89 % étaient des femmes (toutes finalités de traite et d’exploitation confondues). Les femmes représentent, à elles seules, 94 % du total des victimes d’exploitation sexuelle accompagnées en 2024 🔷 52% des victimes majeures accompagnées étaient mineures au début de l’exploitation et 14% de l’ensemble des victime accompagnées étaient encore mineures en 2024. Parmi les victimes mineures, 76 % ont été victimes d’exploitation sexuelle, 29% d’exploitation par le travail et 10 % d’exploitation d’activité criminelle ou délictuelle 🔷 79 % du total des victimes ont été exploitées au moins en partie en France (dont 30 % exclusivement sur le territoire national) 🔷 31 % des victimes ont été exploitées par un·e membre de leur famille. Parmi elles, 44 % ont été exploitées par leur conjoint 🔷 71 % des victimes accompagnées ont été rencontrées sur le terrain par les associations (maraudes numériques et physiques, permanences ou recommandations d’associations tierces) 🔷 75 % des victimes ont été exploitées dans le cadre d’un réseau 🔷 20% des victimes (toutes finalités d’exploitation confondues) présentaient une situation d’addiction (alcool, drogues, protoxyde d’azote et/ou médicaments), jusqu’à 83% pour les victimes d’exploitation sexuelle et 90 % pour les victimes d’exploitation d’activité criminelle ou délictuelle 🔷 Parmi les victimes d’exploitation par le travail : 🔹 90 % des victimes d’exploitation domestique étaient hébergées directement chez l’exploiteur·se 🔹 26 % des victimes d’exploitation par le travail en entreprise étaient exploitées dans le secteur du bâtiment, 🔹 25 % dans celui de l’agriculture/viticulture/pêche, 🔹 22 % dans le secteur du commerce de proximité, 🔹 18 % dans l’hôtellerie/cafés/restauration, 🔹 8 % des victimes l’étaient par de la prestation de travail à domicile 🔎 Retrouvez l'enquête intégrale 👇 https://lnkd.in/eEAZ6Kms #TEH #TraiteDesEtresHumains