The Shift Project

🎓 Enseignants du supérieur : contribuez à intégrer les enjeux écologiques dans toutes les disciplines ! La Fondation UVED, en charge du Pôle national de ressources pédagogiques TEDS (Transitions Écologiques et Développement Soutenable), lance un appel à projets pour enrichir l’offre pédagogique sur les enjeux écologiques dans l’enseignement supérieur. Recommandé par le rapport Jouzel-Abbadie, cet effort vise à compléter le Socle commun TEDS (1er cycle) par des déclinaisons disciplinaires, afin que toutes les formations puissent intégrer ces enjeux de manière pertinente et contextualisée. Qui peut participer ? Tous les enseignants et enseignants-chercheurs du supérieur, toutes disciplines confondues. Quelles ressources sont attendues ? ▪Travaux dirigés (TD) ▪Travaux pratiques (TP) ▪Exercices pédagogiques activant les étudiants ▪Toute ressource favorisant la mise en activité est bienvenue ! 👉 Pour candidater, c’est par ici : https://swll.to/3EpSF79 Pourquoi c’est important ? Selon les travaux de The Shift Project, l’absence de ressources pédagogiques est un frein majeur à l’intégration des enjeux écologiques dans l’enseignement supérieur. Grâce à la mutualisation portée par UVED, nous pouvons accélérer l’intégration des enjeux écologiques dans tous les cursus, au service d’une transformation en profondeur de l’enseignement supérieur. 📨 Envie de contribuer à cette transition ? Relayez l'info !

🐄 The Shift Project au SOMMET DE L’ÉLEVAGE : « L’élevage va avoir sa part à faire si on parle de décarbonation », expliquent Jean-Marc Jancovici et Laure Le Quéré. 🔍 Dans un contexte où la neutralité carbone devient un impératif et où nos dépendances nous mettent de plus en plus en difficulté, l’agriculture - et en particulier l’élevage - doit évoluer. Une baisse des effectifs est nécessaire (quoique plus modérée que la tendance actuelle), mais surtout une redirection vers des systèmes plus résilients, notamment les systèmes herbagés, moins dépendants des énergies fossiles et des engrais. L’élevage herbager peut jouer un rôle clé dans la réduction de l’empreinte carbone grâce à des pratiques agroécologiques (pâturage, alimentation adaptée, gestion des sols, circulation des nutriments). La transition nécessite une mobilisation collective des filières : producteurs, industrie, distributeurs, chercheurs, structures de conseil, collectivités. L’équation est compliquée par les contraintes économiques fortes du secteur, mais l’inaction n’est plus une option. ⚙️ Pour y contribuer, plusieurs leviers sont à activer : • l’amélioration de l’autonomie alimentaire des exploitations • la valorisation du carbone dans les sols • l’accompagnement des agriculteurs dans l’adaptation et la formation • une révision en profondeur du cadre économique qui bloque le système 📣 Pour les acteurs du monde agricole, il est urgent de dépasser une opposition mécanique à l’indispensable évolution du système agricole, pour plutôt réfléchir et promouvoir des solutions pour s’engager dans une direction pérenne pour ses acteurs à moyen et long terme. La compétitivité ne pourra passer que par la résilience. Merci à France 3 Auvergne Rhône-Alpes pour leur article : https://lnkd.in/e_K2bTrG

Vous avez suivi les travaux du Shift sur l’agriculture ? Vous attendez impatiemment la suite, sur l’aval des filières ? Nous travaillons en ce moment-même la question avec « Manger en 2050 » !   « Manger en 2050 » vise à proposer le deuxième chapitre de notre réflexion, afin de documenter les contraintes, dépendances et risques qui pèsent sur le système alimentaire et ses acteurs. Il s’agira d’identifier les leviers de transformation pour y répondre, explorer des trajectoires possibles, et bien sûr proposer des recommandations pour s’engager sur la voie d’une alimentation durable et résiliente aux chocs. Le tout en associant les acteurs économiques à chaque étape pour identifier avec eux les vulnérabilités de leurs chaines de valeur, et les perspectives qui s’offrent à eux.   🤝 Déjà soutenu par plusieurs acteurs phares du secteur, et avec l’aide de notre campagne de financement participatif menée cette année, The Shift Project recherche encore des partenaires pour pouvoir lancer ce projet ambitieux en janvier 2026.   Si vous-même êtes intéressés ou si vous connaissez des organisations qui pourraient nous soutenir, n’hésitez pas à nous contacter ! ✉️ : [email protected] Retrouvez l'actualité de nos travaux sur l'agriculture et l'alimentation sur notre site web : https://lnkd.in/ekvp36h8

Comment l'IA va-t-elle transformer nos organisations ? Dézoomons un instant et regardons d'abord comment elle va transformer notre environnement : « L’arrivée de l’IA a entraîné la création de grands data centers. À l’échelle mondiale, l’enjeu est climatique. D’ici 2035, les émissions de gaz à effet de serre des centres de données seront équivalentes à deux fois celles de la France, tous secteurs confondus ». C'est ainsi que Marlène de BANK, co-autrice de notre rapport "IA, données, calculs : quelles infrastructures dans un monde décarboné ?", a posé le constat lors de la table-ronde "IA & RSE", la semaine dernière à PRODURABLE. À l'échelle française, l'enjeu est également énergétique : les centres de données représentent environ 2 % de la consommation totale d'électricité, une consommation qui pourrait quadrupler à 2035. Cette croissance - non planifiée - de la demande, représente un risque de conflit d'usage pour l'électricité, et une réelle mise en danger de la transition énergétique, notamment pour les secteurs dont la décarbonation complète ne pourra passer que par l'électrification (chauffage, transports…). 🏢 Et le rôle des entreprises dans tout ça ? On y vient. Le Shift Project recommande de planifier et de plafonner la trajectoire énergie-carbone du secteur numérique et de la filière centres de données. À l'échelle des entreprises, cela implique : ▪️Une stratégie IA compatible avec la trajectoire carbone globale de l'organisation, rendue possible par les leviers de conception (optimisation, altération voire abandon de fonctionnalités) et de déploiement (restreint et ciblé plutôt que large et indifférencié). ▪️Une prise de décision honnête : abandonner les solutions d’IA ne pouvant être rendues compatibles avec la contrainte carbone. ▪️ De conserver les ressources (humaines, financières) allouées aux enjeux climat, plutôt que de les reporter vers l'IA. 🎙 D'autres prises de parole entendues lors de cette table-ronde : « Le lien humain soigne, en santé il a un effet thérapeutique. L’IA améliore, transforme ou remplace beaucoup de postes, mais seulement sur le plan de l’intelligence analytique. Nous devons redéfinir et valoriser la valeur de l’humain sur le plan émotionnel, créatif, pratique et décisionnel. Nous entrons dans une ère socratique où l’art de poser la bonne question sera essentiel » - Muriel Pénicaud, Administratrice d'entreprises & ancienne Ministre du Travail « Mon rêve serait que les dirigeants ne se demandent pas ce que l’IA peut faire, mais ce qu’elle doit faire. C’est une question d’intentionnalité » - Laurent Félix, Directeur général France /Vice-président d’Ekimetrics Merci à PRODURABLE pour leur accueil 🙌 Pour consulter nos travaux sur l'IA, c'est par ici : https://lnkd.in/eM4QYMjG

📢 Élus municipaux : donnez votre avis à l'occasion de notre Grande Consultation ! Avec Les Shifters, nous lançons une "Grande Consultation des Maires et des élus municipaux" afin de recueillir la voix de milliers d’élus sur les enjeux climatiques et énergétiques de leur territoire. 💡 Chaque contribution est précieuse, pour s’assurer de l’alignement du travail du Shift Project et des Shifters avec la réalité vécue sur le terrain ! Exclusivement adressé aux maires et aux élus municipaux, ce questionnaire d'environ 20min permettra de mieux comprendre votre perception des enjeux, les motivations qui vous poussent à agir ou au contraire les freins qui vous en empêchent, ainsi que vos besoins pour aller plus loin. Les résultats de cette grande consultation permettront d’enrichir l’action des Shifters pendant la campagne des élections municipales de 2026 afin de mettre au cœur des débats les questions climatiques et énergétiques. Ils permettront aussi de nourrir les travaux du Shift Project auprès des élus locaux. La publication des résultats est prévue en février 2026. 👉 Participez à la grande consultation : https://lnkd.in/eTcDk4xc 📨 Ou bien relayez la aux élus de votre commune grâce à ce kit de diffusion : https://lnkd.in/eBA4k5C8 Cette consultation est réalisée en partenariat avec l’éditeur d’étude Le Sphinx.

🌍💊 Pourquoi s’intéresser à la décarbonation des industries pharmaceutiques ? (1/12) 1️⃣ Un secteur essentiel Pour se soigner, nous consommons en moyenne 41 boîtes de médicaments par an [1]. La production de ces produits repose sur de multiples étapes, réparties dans différents pays et intégrées à une chaîne mondialisée, ce qui soulève des enjeux majeurs de résilience. En France, ces industries jouent un rôle économique majeur, avec près de 100 000 emplois directs et indirects et 271 sites de production [2]. 👉 Anticiper la décarbonation, c’est protéger à la fois le système de santé et la résilience des chaînes de valeur. 2️⃣ Une industrie très carbonée Derrière chaque boîte de médicaments, il y a une histoire d’énergie, de matières, et… d’émissions de CO₂. Le secteur pharmaceutique est la principale source d’émissions du système de santé français [3]. À l’échelle mondiale, il représente près de 1% des émissions de GES [4].  👉 Ces industries doivent donc faire leur part dans la baisse des émissions de gaz à effet de serre de notre système de santé. 3️⃣ Des chaînes de valeur très dépendantes des énergies fossiles Il faut : - Du gaz et charbon pour produire la vapeur industrielle et l’électricité : Rien que pour la production des principes actifs, la consommation électrique est équivalente à celle de 210 000 foyers français par an. - Du pétrole pour le transport et comme matière première. Exemple frappant : la production d’1 kg de paracétamol nécessite 1,3 kg de pétrole en intrant. 4️⃣ Une production vulnérable au changement climatique Les chaînes d’approvisionnement sont longues et mondialisées. Entre 60 et 80% des principes actifs des médicaments consommés en France sont produits en Inde et en Chine. Les événements climatiques extrêmes les fragilisent régulièrement. Mais, pas besoin d'aller aussi loin. En France, les risques sont bien présents : 87% des sites de production pharmaceutiques sont par exemple exposés au phénomène de retrait-gonflement des argiles (les cercles rouges sur la carte par opposition aux cercles blancs). 5️⃣ Une consommation pouvant fortement évoluer  Si rien n’est fait, les émissions du secteur pourraient augmenter avec : - Le vieillissement de la population, - L’explosion des maladies chroniques, - Le développement des biothérapies et médicaments innovants particulièrement énergivores. 6️⃣ Un besoin de comprendre comment agir  Pour définir les bons leviers de réduction de carbone, il est nécessaire de bien diagnostiquer les causes. 💡C’est pour ces raisons qu’à The Shift Project Project, nous avons publié un rapport, en partenariat avec la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, le HCAAM et MGEN visant à établir un diagnostic précis des émissions GES pour définir des leviers de décarbonation concrets et adaptés aux industries des médicaments [6]. 📅 Dans les prochains jours, je publierai un ensemble de post visant à résumer ce rapport.

🏆 Comprendre2050.fr remporte le prix "Professionnalisation du grand public" à PRODURABLE ! Il y a plus d’un an, des experts de The Shift Project, de l’ADEME et de l'Association négaWatt se réunissaient avec des journalistes avec un objectif : construire ensemble un outil pour vulgariser les scénarios de transition. Nous publions des milliers de pages de rapports, tous décrivant les avenirs possibles de la société française, en se basant sur des données physiques, techniques et statistiques, et en projetant les conséquences des décisions prises sur l'environnement, la consommation de ressources, les modes de vie, etc. 💡 Mais comment rendre accessible ces connaissances au plus grand nombre ? Comment en faire un outil pour éclairer le débat français de manière puissante et nuancée ? C’est pour cette raison que le projet Comprendre 2050 est né ! Le résultat : un site internet didactique, une mine d’or pour comprendre la transition ! Vous y trouvez une centaine de décryptages thématiques qui reflètent une diversité de points de vue sur la transition et mettent en lumière leurs avantages et inconvénients, éclairant les grands choix de société qui nous font face. Que ce soit pour débunker des fake news, analyser l’actualité, guider les investissements de votre entreprise, la prise de décision sur votre territoire, communiquer sur les réseaux sociaux, ou encore pour enrichir des cours ou des formations, ce site est ouvert à tous ! ✨ Merci encore au Groupe AEF info, à PRODURABLE et au jury de Talents for the Planet pour ce prix, fièrement reçu par Pauline Denis, ingénieure et force vive dans la création du site Comprendre2050.fr.

Jean-Marc Jancovici au SOMMET DE L’ÉLEVAGE pour parler élevage herbivore, bas carbone et durable. Jean-Marc Jancovici, Président du Shift Project et Laure Le Quéré, co-autrice de nos travaux sur l'agriculture, étaient présents au Sommet de l’Élevage pour une conférence incontournable sur l’avenir de l’élevage dans un monde sous contraintes. 👇 Vous pouvez dès maintenant visionner le replay de leur intervention : https://lnkd.in/eMV8JTw7 👇 Quelques spoilers, vous trouverez dans cette vidéo : ✅ Un état des lieux : Comment l’élevage herbivore français peut-il s’adapter aux limites planétaires ? Quels atouts, quelles limites ? ✅ Des pistes concrètes : Agroécologie, autonomie des fermes, montée en compétences, mobilisation des filières et des territoires et innovation pour une transition juste. ✅ Une table ronde : Un moment d’échanges constructifs avec les acteurs du monde agricole pour confronter les points de vue et explorer ensemble comment concilier performance économique, production de qualité, emploi rural, vitalité territoriale et respect du vivant dans les élevages. Ces enseignements sont issus de notre rapport "Pour une agriculture bas carbone, résiliente et prospère", publié en 2024 et alimenté de nombreuses concertations avec le monde agricole et les filières, pour comprendre les liens entre alimentation, élevage et transition écologique. 🐄 Tous nos travaux sur l'agriculture ici : https://lnkd.in/eeq9JTJh

“Aujourd’hui, l’IA générative est majoritairement déployée pour des usages très larges et très volumineux. Ces centaines de millions d’utilisations par semaine, par exemple pour les chatbots, viennent gonfler l’impact, et ce malgré les efforts d’efficacité énergétique et carbone du secteur.” À l’horizon 2030, sans évolution majeure dans les dynamiques actuelles, la consommation électrique mondiale des centres de données pourrait atteindre jusqu’à 1500 TWh/an, dont au moins 35% pour l’IA. Les tendances actuelles pourraient également mener la filière des centres de données à doubler ou quadrupler son empreinte carbone. Dans moins de cinq ans, elle pourrait émettre jusqu’à 920 MtCO2e/an, soit l’équivalent de 2 fois les émissions annuelles de la France. L’IA, comme le numérique en général, est un catalyseur : elle accélère le système dans lequel on la place. La déployer de manière généralisée, c’est donc construire une IA qui sera tout autant fossile que l’économie dans laquelle on la place. Tout déploiement doit donc être conditionné à la vérification de sa compatibilité avec la contrainte carbone : trajectoire sectorielle ou territoriale, bilan carbone et objectifs climatiques d’une organisation, etc. Si la solution ne peut être déployée de manière à être compatible avec la double contrainte, alors elle doit être abandonnée, remplacée par des solutions sans IA, voire sans numérique, à l’impact moindre. Découvrez les enseignements de notre rapport “IA, données, calculs, quelles infrastructures dans un monde décarboné ?”, publié la semaine dernière : https://lnkd.in/eM4QYMjG Merci encore au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) pour leur accueil. Vous étiez 200 sur place et plus de 6500 en ligne ! ✨ Vous pouvez dès maintenant visionner le replay complet de cette soirée sur notre chaîne Youtube : https://lnkd.in/ebV-tUHu 

Comment l'IA va-t-elle transformer les organisations et la RSE ? De plus en plus présente dans nos quotidiens, depuis quelques mois, l’intelligence artificielle fait la une des médias car elle fera partie du futur des acteurs publics, des entreprises et des citoyens. Mais elle suscite beaucoup de craintes car son déploiement est à l’origine de la disparition de certains secteurs économiques, d’un bouleversement de l’enseignement et des apprentissages dans les établissements scolaires et universitaires, de création de fausses informations et d’une augmentation des dépenses énergétiques tant elle est gourmande en data centers. Peut-on créer une IA plus sobre, plus éthique et utile dans la lutte contre le changement climatique et dans l’adaptation à ses conséquences ? Comment va-t-elle nous transformer ? C'est le sujet que discutera Marlène de BANK, co-autrice de notre tout récent rapport "IA, données, calculs : quelles infrastructures dans un monde décarboné ?", le 9 octobre à 12h30 au salon PRODURABLE. 📣 PRODURABLE 2025 revient les 8 & 9 octobre au Palais des Congrès de Paris pour sa 18ᵉ édition, sur le thème 2025 : « Héritages : protéger, restaurer, transmettre ». Pour vous inscrire, c'est par ici : www.produrable.com Et pour lire notre rapport, juste là : https://lnkd.in/eM4QYMjG #PRODURABLE2025 #DéveloppementDurable #RSE #ÉconomieResponsable