Post de Gilles Cargueray

Alain Gillet - L'EXPOSITION Présentation série : « LES GRANDES DAMES » : La région des Landes est une immense plaine située dans le sud-ouest de la France. Ce territoire abrite aujourd'hui la plus grande forêt d'Europe, constituée essentiellement de pins plantés au milieu du 19ème siècle sous l'impulsion de Napoléon III. Bien avant, les Landes étaient un immense pays marécageux, très plat, où la végétation était essentiellement constituée d'herbes et de broussailles. Dans ce paysage, vivaient essentiellement des bergers, et afin de se frayer plus aisément un chemin parmi la végétation, d'éviter de se mouiller les pieds dans les marais mais surtout pour pouvoir surveiller de loin leurs troupeaux de moutons, les bergers utilisèrent les échasses. La pratique des échasses d’un point de vue utilitaire par les bergers a disparu progressivement entre le milieu du 19ème et le début du 20ème siècle. Mais dans le même temps, les bergers ont commencé à utiliser les échasses pour des jeux et ils se sont aussi mêlés aux danses des autres villageois. Ainsi est apparu en 1889 le premier groupe de danseurs sur échasses. Cette tradition folklorique perdure encore aujourd’hui, et c’est l’origine des photos de la série « Les Grandes Dames ». J’ai souhaité développer cette idée de Grandes Dames élancées comme des échassiers, mais en prenant un soin particulier à l’esthétisme et au graphisme. Elles sont mises en situation dans des univers parfois réels, et parfois totalement abstraits. Curieusement, le dimorphisme de leur corps, donne à ces Grandes Dames une élégance étrange et rare. La disproportion de leurs jambes, leur confère une singularité, certes irréelle, mais attachante et émouvante. Ces tableaux se regardent sans prétention, juste avec un brin de naïveté, un soupçon d’humour, et peut-être un peu de poésie. Et surtout si un jour vous croisez une « Grande Dame », dites-lui qu’elle est belle ! https://urlz.fr/qCU1

#festivalskokutanart | 4é édition #seriephotographique Parachronisme : Franchesca Bel Doit-on voir, dans la série de photos de Franchesca Bel, une sorte de sémaphore temporelle, ayant convoqué la postériorité dans l’instant ? Sans doute est-ce sa facilité. Tel Proust – pour reprendre les mots de Colette – « pourchassant un temps révolu », notre photographe se plonge dans le vertige de ce qui doit advenir, avec une intelligence qui surplombe l’intuition, à travers une présence sensible du hic et nunc, qui suscite l’imagination sans fin de celui qui contemplerait ses photos. Il s’agit d’une sorte d’accident involontaire, qui se pense, comme dirait Gilles Deleuze, non de façon délibérée, mais à travers la rencontre d’un signe esthétique, une rencontre qui nous inquiète (Jacques Darriulat). C’est une prise en compte de la sensibilité qui laisse à la traine l’entendement. D’ailleurs, l’artiste n’est en rien platonicienne. Le heurt temporel qu’elle crée n’occasionne ni unité, ni cosmos cohérent et harmonieux, traits chers à « l’Idée » de Platon. La mécanique du « parachronisme » de Franchesca Bel tient à l’esthétique et fait fi de la structure. Le monde qui en découle est fragmenté, dispersé. Ses sujets, dont les incarnations sont aléatoires et imprévisibles, en sont l’illustration. « Parachronisme » est également l’expérience d’un moment d’éternité, qui saisit le temps toujours fugitif, donnant à la photographie, dans une dimension plus large, cette superbe qui est d’inventer, sur des surfaces sensibles, des fragments de la vie qui figent le temps. Franchesca Bel réussit à créer des brèves complicités « entre la prévoyance et le hasard » (John Stuart Mill). Franchesca Bel est née à Pointe-Noire, en République du Congo. Elle vit et travaille à Paris, France #festivalkokutanart #impactclimatique #environnementdurable #urgences #urgenceclimatique #mondedurable #impact #environnement #photographie #Brazzaville #Congo

🌊Quand la nature reprend ses droits, elle nous rappelle notre humilité. Mauves-sur-Loire, la Loire s'est invitée là où elle n'était pas attendue. Sur cette photo, l'eau recouvre presque entièrement un panneau au milieu d'un paysage débordant. Ce cliché est plus qu'une image, c'est une invitation à réfléchir sur ce que nous pouvons, ou ne pouvons pas, contrôler, la Loire s'étale librement, témoignant de la puissance brute et indomptable de la nature. 📸 En tant que photographe, capturer des instants uniques comme celui-ci me rappelle chaque jour l'importance de la créativité et du regard dans mon métier. Aux entreprises, aux professionnels en quête de sens et de beauté, cette photo, comme mes autres créations, est disponible en tirage d'art, numérotée, signée et encadrée. Elle peut aussi être une porte d'entrée vers des projets qui racontent votre histoire, votre environnement, ou vos émotions. 👉 Faites appel à moi pour vos reportages ou événements professionnels, et laissez-moi transformer vos instants en œuvres uniques. Parce qu'une image bien pensée vaut mille mots. #Photographie #Art #Nature #Entreprises #Créativité

Les fonds de négatifs photographiques peuvent sembler répétitifs et moins palpitants que les tirages du point de vue du travail de conservation-restauration... Moi je les adore car on y trouve souvent des éléments matériels assez variés, qui me parlent beaucoup et qui apportent des éléments de connaissance sur la production des images photographiques. C'est ce que j'appelle la dimension archéologique du patrimoine photographique. Par exemple, ici, dans la même pochette d'origine que le négatif sur verre, on trouve une feuille de papier cristal savamment découpée pour servir de masque de tirage. Le négatif comportant des zones de densité très différentes (voûtes sombres et ouvertures donnant sur les lumières du dehors), il est nécessaire de donner plus de lumière aux zones très denses au moment du tirage sur papier, sinon elles apparaîtront totalement blanches, ce qui ne sera pas harmonieux. Il peut donc être intéressant de conserver ce type d'élément ou au moins de documenter sa présence dans le fonds, pour évoquer la pratique de tirage, qui varie beaucoup d'un photographe à un autre. Au-delà des images qu'ils transportent, les objets photographiques recèlent ainsi bien d'autres informations !

🎨 PROCHAINE EXPOSITION ▲ Montagne Multiple - Expériences cartographiques Du 19 octobre au 1er décembre 2024 à l'Abbadiale - Maison des Arts, Arras en Lavedan (65) ▪️ En savoir plus https://lnkd.in/dS_YB3fJ https://lnkd.in/dVjSHb_e ▪️ Introduction "Les cartes géographiques, traditionnellement utilisées pour la navigation et la compréhension du monde, occupent une place de choix dans le domaine de l’art. De nombreux artistes contemporains les intègrent dans leurs œuvres pour explorer des thèmes variés tels que l’identité, le territoire et la mémoire. Certains artistes utilisent des cartes anciennes pour évoquer des récits historiques oubliés, tandis que d’autres créent des cartes fictives pour imaginer des mondes alternatifs. La cartographie artistique permet une approche subjective de l’espace, transformant des lieux géographiques en expériences personnelles et émotionnelles. Les cartes peuvent être réinterprétées, déconstruites ou même réinventées, offrant ainsi une nouvelle perspective sur les territoires et les frontières. Elles deviennent des supports pour questionner les notions de pouvoir, de possession et de déplacement. En intégrant les cartes dans leurs œuvres, Eela Laitinen et Chloé Mossessian invitent le spectateur à réfléchir sur sa propre relation avec le monde. Leurs cartes géographiques, transformées en objets d’art, deviennent des médiums pour raconter des histoires, poser des questions et provoquer des réflexions profondes sur notre place dans le territoire."

Quand les flaques recueillent des fragments de beauté Mesdames et Messieurs, promeneurs de pavés mouillés et rêveurs de reflets, J’ai capturé cette image un matin où le pavé rouennais semblait tout droit sorti d’un rêve. Une lumière dorée, une terrasse qui s’éveille doucement, et ces flaques, gardiennes silencieuses d’un instant suspendu. Pour paraphraser les mots d’Andrée Chedid : “Écoute la lumière, la lumière qui éclaire, la lumière qui aveugle, la lumière qui apaise. Elle est ta force, ta trêve, ton éveil.” Et c’est bien cela que les reflets nous offrent : une trêve lumineuse dans le tumulte de la ville. Plus loin, elle ajoutait encore : “J’ai ramassé dans ma vie des fragments de beauté…” Cette photo est un de ces fragments : un dialogue fugace entre la lumière et la matière, une esquisse éphémère que la ville a offerte et que mon objectif a su recueillir. Les reflets, ces miroirs de fortune, nous rappellent que la beauté n’est jamais figée. Elle naît d’une rencontre, d’une alchimie, d’un regard porté au bon moment. Chaque flaque a son histoire, et celle-ci conte l’harmonie d’un matin rouennais, entre l’Antico Caffè et la lumière d’hiver. Alors, chers lecteurs, laissez-moi vous poser une question : quels fragments de beauté avez-vous ramassés dans votre propre vie ? Une lumière fugace ? Un sourire ? Un instant qui, comme cette flaque, a brillé avant de disparaître ? Ainsi soit-il. #RefletsDeRouen #FragmentsDeBeauté #AndréeChedid #PhotographieUrbaine #InspirationPoétique #ArtDeRue #photographedeRouen Ville de Rouen Rouen Tourisme

Que vous évoque ce décor ? Les manoirs abandonnés du jour au lendemain, bien souvent pour des causes mystérieuses, dégagent pour la plupart des ambiances uniques, pesantes avec leurs décors usés par le temps et les traces de vie ayant brutalement cessé. 📸 En explorant ces endroits rarement intactes équipé de mon matériel, je cherche à retranscrire à travers mes photographies ce que l’ont peut ressentir lors de la découverte du passé que renferment ces lieux pour saisir leur beauté malgré leur sombre histoire. L’exploration urbaine, ou urbex, est une pratique dangereuse mais peut être transformée en une expérience enrichissante lorsque maîtrisée. Elle reste envisageable sous autorisation du propriétaire du lieu. #urbex #photographie #videaste

Un grand merci à Jean-Marc MANIFICAT pour son article à l'issue de l'exposition "Gerland expose ses talents" organisée par le Conseil de quartier de Lyon Gerland, La mairie de Lyon 7 et l'École normale supérieure de Lyon où s'est déroulée cette exposition. Je présentais trois projets : "Les mains des pavillons", que vous découvrirez très bientôt sur ce fil, "Seconde chance" qui est issue d'un travail de revalorisation de légumes et fruits jeté dans l'oubli après les marché, avec une dérivation sur la renaissance de personnes ayant pu avoir des soucis et méritant tous une seconde chance, et enfin "Le marinier", une chanson avec photos et vidéos exprimant le lien très fort entre le marinier et son bateau, en exposition prochainement à La fête des mariniers à Lyon, début Juin 2024. Mon style photographique s'adapte au message que je souhaite transmettre. Je recherche la créativité tout en préservant la puissance d'une image simple. Je jongle entre douceur et énergie, accordant une attention particulière aux regards et aux expressions des personnes que je photographie. La posture est pour moi un langage à part entière, révélant l'affection que j'ai pour le mouvement et l'expérience acquise dans mon domaine. Mon objectif est de créer des images uniques qui racontent une histoire, une personnalité. Je recherche l'harmonie entre la lumière, les émotions et les mouvements pour capturer l'essence même de l'humain. N'hésitez pas à me contacter pour discuter de vos projets photographiques. #photographe #portrait #émotion #mouvement #lumière #personnalité

L'existence des peintures rupestres représentant des images d’animaux est souvent interprétée selon une logique utilitaire : mus par des croyances superstitieuses, nos ancêtres auraient peint pour attirer le gibier et favoriser leurs intérêts matériels, convaincus qu’ils obtiendraient ainsi ce qu’ils recherchaient. Ce n'est pas l'avis de l'écrivain et critique d’art John Berger, pour qui ces images attestent d'une connaissance intime des animaux et d'un respect fraternel . Il observe une "présence humaine dans chaque image d’animal : chaque créature ici présente est à l’aise dans l’homme, une formulation étrange, mais indiscutable." Cet art dit traditionnel ou "normal" est un moyen de communication, dont le but fondamental est de transmettre des expériences qui élargissent la liberté et la capacité humaines. Aussi, selon cette conception, qui prévaut dans la culture orientale et jusqu’à la Renaissance en occident, l’artiste n’est pas un type d’homme particulier, car la " beauté est une cognition, c’est-à-dire une forme de connaissance du réel, de sa véritable essence." Dans ces peintures rupestres, l'artiste est anonyme. Il nous transmet son regard et les animaux sont des médiateurs, permettant d'exprimer et de réaliser l’expérience la plus profondément humaine de l'existence. L'artiste cesse d’être de son espèce pour être l’image qu’il peint. Témoignant d'une finalité profonde, dans laquelle éthique et esthétique se rejoignent, ces œuvres nous incitent à rencontrer la Nature en nous et à nous relier au vivant, en " nous montrant la voie vers un mode de communication ouvert vers l’avenir, une empathie pour les êtres vivants et à venir. " Une invitation à penser et à ressentir notre relation avec la Nature, à reconnaître et à établir des liens intimes entre nos "mondes" intérieur et extérieur alors que l'histoire humaine récente a creusé un clivage profond qui nous assèche .

Je vous présente cette illustration intitulée ‘Profondeur Marine’. Elle a été inspirée par la beauté et le mystère des profondeurs océaniques. #ArtNumérique #Illustrateur #LeamsiArt #Illustration #Océan