#Hommage | « La justice française ne sera plus une justice qui tue. » Il y a quarante-quatre ans, le 17 septembre 1981, Robert Badinter prononçait ces mots devant l’Assemblée nationale, quelques heures avant qu’elle ne vote l’abolition de la peine de mort. Ces mots sont aujourd’hui affichés autour de son portrait à l’entrée du Panthéon, où l’ancien garde des sceaux a été transféré jeudi 9 octobre. A cette occasion et pour lui rendre hommage, #LaPoste émet un collector de 4 timbres disponibles en bureaux de poste ou sur laposte.fr
Un hommage à la hauteur d’un homme qui a su incarner la conscience du droit. Robert Badinter n’a pas seulement aboli la peine de mort ; il a rappelé que la justice n’existe que si elle échappe à la vengeance. Sa vision dépassait le cadre juridique : elle portait une exigence morale et républicaine, celle d’un État fort par sa lucidité et non par sa brutalité. Dans un monde où la tentation du simplisme revient souvent sous couvert d’efficacité, il est salutaire de se souvenir que le courage politique, c’est aussi celui de dire non — non à la facilité, non à la haine, non à l’irréversibilité. Un héritage de dignité et de raison, dont notre époque aurait tout intérêt à se souvenir. #Justice #Badinter #République #Hommage #Droit #Éthique #ARKENConsulting