Féminine, Environnementale, Accessoire ?
PS du 1-1-2020 : voilà ce qui manquait à mon article de 2019 - rattrapé par l'actualité.

Féminine, Environnementale, Accessoire ?

3 enseignements remarquables d’une enquête sur les Millenials et la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)

CGI a commandé en début d’année 2019 à SPRINT, le Junior Entreprise de IMT-BS, une enquête quantitative et qualitative sur les Millenials et la RSE – afin d’en présenter les résultats lors de la remise des prix Challenges Citoyens aux étudiant.e.s proposant des projets d’innovation dans les domaines de la Solidarité, du Handicap, de l’Environnement, de l’Education et de la Santé/Prévention. De cette étude, qui a mobilisé un échantillon de 300 étudiant.e.s d’écoles de commerce et d’ingénieurs à Paris et en Région, j’en ai tiré trois enseignements qui m’ont paru remarquables.

  • C’est une préoccupation bien plus importante chez les femmes que chez les hommes

Curieusement – et c’est un écart significatif, 75% des femmes avaient entendu parler de la RSE contre 60% des hommes. Dans la même lignée, 25% d’entre elles étaient d’ores et déjà impliquées dans un projet de cette nature – contre 15% des hommes. Et de façon plus marquante encore, 66% avaient un tel projet, contre seulement la moitié des hommes.

La différence est statistiquement écrasante dans un échantillon constitué à parts égales d’hommes et de femmes. Voilà qui pourrait inspirer deux commentaires : à la fois que cette préoccupation n’a donc pas atteint le genre dominant de notre société – mais donc aussi la promesse qu’en rétablissant à l’avenir un plus grand équilibre de genre, on permettra d’atteindre des objectifs de responsabilité sociale et environnementale plus élevés.

  • Les problématiques sociales sont prédominantes aujourd’hui, mais les aspirations et les projets sont davantage qu’hier tournés vers des problématiques environnementales.

Classiquement, qu’il s’agisse de l’implication dans un projet associatif ou un projet d’entreprise, les étudiant.e.s sont concentré.e.s aujourd’hui à près de 90% sur des thématiques sociales : solidarité, inclusion, handicap, humanitaire, éducation et culture, sport. En revanche, dans les intentions d’engagement, on note un rééquilibrage vers les problématiques environnementales – et de santé et prévention.

Ce mouvement est sans aucun doute à rapprocher de la prise de conscience générale de l’état de notre planète par les jeunes générations, qui se traduit par nombre de manifestations et de mouvements.

  • Si presque tous étudiant.e.s pensent que les entreprises doivent se doter d’une politique sociale et environnementale, seule une petite minorité considère ce critère comme important au moment de leur choix d’entreprise.

Le nombre de sympathisants de la cause RSE est très élevé, même si on peut être surpris aujourd’hui qu’il existe encore 10% des étudiant.e.s à penser que ces préoccupations soient peu importantes. Au-delà des bonnes intentions, force est de constater que seuls 6% des étudiant.e.s vont prendre en considération ce critère dans le choix d’une entreprise pour leur premier emploi, loin derrière – dans l’ordre d’importance : l’intérêt du poste, le salaire et les possibilités d’évolution.

La bonne nouvelle toutefois, c’est que ces critères font quasiment jeu égal avec celui de donner du sens – qui pourrait démontrer une certaine continuité entre les aspirations initiales et la manière de les réaliser dans le cadre professionnel.

Florent-Etienne Lorme-Bernet

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6 ans

Merci à @CGI pour sa confiance, nous espérons pouvoir continuer à collaborer ensemble longtemps!

Vraiment, je félicite la JE de Institut Mines-Télécom Business School pour ce travail de fond sur une population de millenials qu’ils connaissent par coeur!!

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