Journée Internationale des Femmes de Science : portrait de Léa, Lead Analyst SOC chez I-TRACING
Aujourd’hui vendredi 11 février marque la Journée Internationale des Femmes et des Filles de Science. Adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU en 2016, cette journée marque les initiatives destinées à promouvoir les métiers et carrières possibles dans les différents domaines des sciences.
Retour sur 3 parcours inspirants de femmes scientifiques :
· Ada Lovelace : d’origine britannique, elle est la première personne à avoir réalisé un programme informatique destiné à exécuter une action sur une machine analytique, un des ancêtres de l’ordinateur. Elle est donc considérée comme la première développeuse du monde, bien avant l’arrivée de nos langages de programmation préférés !
· Hedy Lamarr : née au 20ème siècle à Vienne, cette actrice et productrice de cinéma naturalisée américaine est également à l’origine d’une co-invention majeure dans les télécommunications, toujours utilisée de nos jours. Leur réalisation s’appuie sur la méthode de l’étalement de spectre par saut de fréquence, et permet de coder des transmissions radios, méthode qui sera ensuite reprise par l’armée mais aussi pour le positionnement des satellites !
· Katherine Johnson : cette physicienne, mathématicienne et ingénieure spatiale américaine a notamment travaillé au sein de la NASA. Parmi ses missions, des calculs cruciaux pour le bon déroulé de certaines missions spatiales, comme les trajectoires, fenêtres de lancement et calculs de navigation astronomiques, qu'elle vérifiait d'ailleurs souvent à la main !
Chez I-TRACING aussi, nous avons des parcours inspirants, des femmes passionnées par leur science.
Léa fait partie de ces femmes, voici son parcours :
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Léa, j’ai 29 ans. Cela fait maintenant presque 3 ans et demi que j’ai quitté mon Sud natal pour la Région Parisienne et que j’ai rejoint I-TRACING dans le pôle SOC (Security Operations Center). J’ai toujours voulu faire de la sécurité informatique, et ce depuis mes premières années de collège. Ma rencontre avec l’informatique s’est faite avec l’ordinateur familial, et surtout l’accès à internet même si nous étions encore bien loin du très haut débit. J’étais fascinée par les capacités de détection de l’antivirus et je voulais savoir comment il fonctionnait. Je crois que mon engouement pour la sécurité informatique a débuté à ce moment-là, et je savais déjà que je voulais travailler dans ce secteur même si je n’y connaissais encore rien. J’ai toujours voulu être « du côté des gentils » en ce qui concerne la sécurité et je dois dire que le film « Hackers » de 1995 que j’ai eu l’occasion de visionner presque une dizaine d’années plus tard, (qui a aujourd’hui pris un sacré coup de vieux), et représentait d'une façon assez décalée de la réalité même pour cette époque-là, le monde des pirates informatiques, a certainement joué un petit rôle lui aussi dans mon choix de carrière. Quoi de plus cool qu’un groupe de gentils hackers qui s’associent pour « sauver le monde » à coup de disquettes ?
Comment en es-tu venue à faire du SOC ?
Arrivant au lycée j’ai hésité pendant un temps à partir étudier la physique puis j’ai finalement choisi d’aller à l’université pour faire une licence générale en informatique puis un master en cybersécurité. C’est durant la 16ème Nuit du Hack, à laquelle j’ai participé pendant mon stage de fin d’études, que j’ai eu l’occasion de rencontrer I-TRACING et de débuter quelques mois plus tard ma carrière professionnelle en tant qu’Analyste SOC. J’avais déjà eu l’occasion de voir ce qu’était un SOC d’un point de vue fonctionnel pendant mon stage, et j’avais désormais envie de rentrer dans le vif du sujet, auprès d’un pure player expert sur le marché.
Ce que tu aimes dans ton métier de Lead Analyst ?
Ce que j’aime avec le métier d’Analyste c’est qu’il n’y a pas de tâches répétitives, il y a un côté imprévisible, on ne sait jamais quelle alerte va se déclencher et s’il y aura vraiment quelque chose derrière ou non. L’analyse en elle-même est très intéressante, plus particulièrement en cas de véritable comportement suspect ou malveillant, essayer de remonter tout le cheminement d’une attaque et en découvrir l’origine, comprendre ce qui a été fait, dans quel but. Mais le travail d’analyste ne se limite pas à ça, il y a aussi un aspect humain à prendre en compte. Pouvoir échanger avec les utilisateurs et parfois les sensibiliser aux bonnes pratiques de sécurité est gratifiant. Travailler conjointement avec les autres équipes pour améliorer et augmenter continuellement les capacités de détection et de remédiation, c’est apporter sa pierre à l’édifice pour rendre l’environnement client plus résilient. J’ai eu l’opportunité il y a quelques mois d’évoluer vers un poste de Lead Analyst sur le périmètre client sur lequel je travaille depuis quelques temps déjà.
Outre le fait de prendre plus de responsabilités et de devenir référente de l’activité auprès du client, la dimension humaine a également changé. J’échange beaucoup plus avec les différentes équipes et coordonne certaines activités.
Tes perspectives d’évolution ?
La cybersécurité est un domaine en constante évolution et dont les besoins ne cessent de croître et d’évoluer. Je me vois bien continuer à évoluer dans ce métier pour asseoir mon expertise sur les sujets associés, et qui sait peut-être prendre plus de responsabilités par la suite. L’avantage chez I-TRACING c’est que je peux décider d’évoluer au sein de mon pôle mais aussi pourquoi pas changer de métier, partir à l’international… A moi de décider ce que je veux faire !
Penses-tu que la cyber est une science ?
On peut considérer que la cybersécurité, en tant que branche de l’informatique, est une science à part entière. Par exemple le fait de comprendre et d’expliquer les attaques passées permet d’en tirer des prévisions sur les attaques à venir. Cela permet aussi de définir quelles mesures fonctionnelles prendre pour s’en prémunir en fonction des tendances. Mais au-delà de ça, pour moi c’est surtout un générateur de métiers passionnants que tout le monde devrait avoir la chance de faire un jour et un terrain de jeu formidable pour qui souhaite comprendre les enjeux du monde numérique dans lequel nous vivons.
#February11
Sources : ONU, Wikipédia