Quels enjeux liés à la Transition se cachent derrière la création d’Imafriches et en quoi sommes-nous légitimes pour y répondre ?

« Tout d’abord, il est important de rappeler que le sujet des friches n’est pas nouveau. Cette problématique existe depuis une quarantaine d’années, suite aux restructurations des activités historiques, telles que la sidérurgie ou encore le textile, en lien notamment avec la mondialisation.

Pendant longtemps, ces friches ont été perçues comme un problème à ne pas regarder de trop près. Bien que certaines régions, comme les Hauts-de-France s’y soient engagées plus tôt que les autres, dans un objectif de réparation, en développant des outils palliant aux problèmes de pollution et de déstructuration du paysage.

En parallèle, depuis le début des années 80, la consommation de parcelles agricoles avec l’artificialisation des terres s’est intensifiée. Cet étalement urbain a fini par déclencher une prise de conscience essentielle qui a changé la donne : la ressource de terres non artificialisées est une denrée précieuse à conserver.

La législation est donc venue contraindre les acteurs publics et privés, à travers l’objectif « Zéro artificialisation nette », dont un des leviers est la réhabilitation des friches.

En s’y intéressant davantage, on s’est aperçu que ces sites étaient fréquemment d’anciennes usines en plein centre-ville, souvent bien situées. Il y a donc eu progressivement une évolution positive du discours. Les problèmes de pollution et environnementaux à solutionner sont devenues des opportunités pour accueillir des projets.

Dans ce contexte, Imafriches accompagne les industriels de la Transition Sociale et Environnementale qui se développent et recherchent des surfaces.

La reconversion d’une friche repose en grande partie sur un dialogue territorial de qualité. C’est pourquoi, nous nous déplaçons dans toute la France, au contact des différentes parties prenantes pour concevoir des solutions aux côtés des acteurs privés et publics d’un projet.

• D’un côté, il existe de nombreux intervenants spécialisés dans la dépollution. Ils sauront analyser la situation réglementaire et environnementale d’un site et seront capables de proposer les actions à engager pour traiter les problèmes détectés.
• Et de l’autre, nous avons le monde des promoteurs, des investisseurs ou encore des agences qui connaissent le marché et les besoins des territoires. Ces derniers préfèreront les terrains agricoles, car ils ne sont pas à l’aise sur les friches, par manque de maîtrise des risques sous-jacents.

Imafriches est à la croisée des chemins : nous avons, à la fois la compétence réglementaire et environnementale pour accompagner le propriétaire du site ou la maîtrise d’ouvrage sur les actions de dépollution à engager. Et de l’autre, nous sommes en mesure d’instaurer un dialogue territorial avec les parties prenantes pour trouver une nouvelle vocation au site, à travers une analyse de marché et une appréciation de la faisabilité et de la rentabilité du projet.

Nous prenons également en compte la dimension sociale du sujet. Certains sites industriels ont marqué l’histoire d’un territoire, et les habitants peuvent y être attaché. Nous sommes là pour continuer à faire vivre le site par l’écriture d’un nouveau chapitre. En corrélant le respect du patrimoine social et culturel aux enjeux de création d’emploi, nous développons des projets de reconversion rentables mais aussi porteurs de sens.

Dans le cadre de la relocalisation des activités de production en France, les friches vont d’ailleurs constituer un lieu d’accueil stratégique afin de recréer de l’emploi au cœur des territoires. Vous comprendrez donc la pertinence de notre écosystème, composés d’acteurs experts et complémentaires sur la Transition Sociale et Environnementale, avec pour ambition la création de boucles vertueuses.

👉 Vous souhaitez solliciter Imafriches pour accompagner votre projet ou du foncier délaissé ? N’hésitez pas à venir nous en parler ici !