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Extraits Des Problèmes Classiques-Reduction Des Endomorphismes

L'article présente plusieurs exercices sur la théorie des endomorphismes et des matrices. Les exercices abordent des notions comme les valeurs et vecteurs propres, la diagonalisation, la décomposition de Dunford et les endomorphismes nilpotents.

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Nabil Hafyene
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Extraits Des Problèmes Classiques-Reduction Des Endomorphismes

L'article présente plusieurs exercices sur la théorie des endomorphismes et des matrices. Les exercices abordent des notions comme les valeurs et vecteurs propres, la diagonalisation, la décomposition de Dunford et les endomorphismes nilpotents.

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Ex 1 : Soit A ∈ Mn (C) tel que ∀k ∈ N∗ , T r(Ak ) = 0.

On se propose de démontrer par absurde que Sp(A) = {0}. On suppose alors que Sp(A) 6= {0}.
1) Justifier que A admet au moins une valeur propore non nulle dans C.
On note alors λ1 , . . . , λr les valeurs propres non nulles deux à deux distinctes de A.
2) Montrer qu’il existe m1 , . . . , mr ∈ N∗ tels que


 m1 λ1 + . . . + mr λr = 0,
 m1 λ2 + . . . + mr λ2 = 0,

1 r
..


 .,
m1 λr1 + . . . + mr λrr = 0

3) Donner l’expression du déterminant




λ1 λ2 . . . λr
λ21 λ22 . . . λ2r
V = .. .

.. ..

. . .
λr1 ... λrr

4) En déduire que Sp(A) = {0}.

Ex 2 : Soit E un K-ev de dimension finie n ∈ N∗ , f ∈ L(E) diagonalisable de valeurs


propres deux à deux distinctes λ1 , . . . , λr . Pour 1 ≤ i ≤ r, soit ni = dim Eλi (f ) et soit g ∈ L(E)
quelquonque. L
1) A t-on E = ri=1 Eλi (f ). On note B une base de E adaptée à cette décomposition.
2) Montrer que f ◦ g = g ◦ f si et ssi pout tout 1 ≤ i ≤ r, Eλi (f ) est stable par g.
3) Montrer que f ◦ g = g ◦ f si et ssi MB (f ) = diag(A1 , . . . , Ar ) avec Ai ∈ Mni (K), ∀1 ≤ i ≤ r.
4) En déduire la dimension de C(f ) = {g ∈ L(E), f ◦ g = g ◦ f }.

Ex 3 : Soit E un K-ev de dimension finie n ∈ N∗ , f ∈ L(E) diagonalisable ayant n valeurs


propres deux à deux distinctes λ1 , . . . , λn .
Pour tout 1 ≤ i ≤ n, soit xi un vecteur propre de f associé λi .
1) Montrer que le polynôme minimal Pf de f est égal à χf .
2) Justifier que B = (x1 , . . . , xn ) est une base de E.
3) Soit g ∈ L(E) tel que f ◦ g = g ◦ f .
Montrer que pour tout 1 ≤ i ≤ n, il existe βi ∈ K tel que g(xi ) = βi xi .
En déduire que g est digonalisabe et qu’il existe Q ∈ Kn−1 [X] tel que g = Q(f ).

Ex 4 : Soit E un K-ev de dimension finie n ∈ N∗ et f ∈ L(E). On suppose qu’il existe e ∈ E


tel que B = (e, f (e), . . . , f n−1 (e)) soit une base de E.
n−1
1) Montrer qu’il existe a0 , . . . , an−1 ∈ K tel que f n (e) = ak f k (e).
P
k=0
n−1
On pose alors Q le polynôme Q = X n − ak X k .
P
k=0
2) a) Montrer que le polynôme minimal Pf de f est égal à Q et déduire que χf = Q

1
b) Etablir que f est diagonalisable si et ssi Q est scindé sur K à racines simples.
3) Donner A = MB (f ) en fontion des ai et établir que dim Ker(f − λidE ) est toujours ≤ 1.
4) Retrouver avec calcul que χf = Q.

Ex 5 : Soit E un C-ev de dimension finie N ∈ N∗ et f ∈ L(E). On note λ1 , . . . , λr les


valeurs
Q propres distinctes de f et m1 , . . . , mr leurs multiplicités respectivement. On a ainsi
χf = ri=1 (X − λi )mi . On note aussi Fi = Ker(f − λi idE )mi pour tout 1 ≤ i ≤ r.

1) Montrer que, pour tout 1 ≤ i ≤ r, Fi est stable par f et justifier qu’on a E = ri=1 Fi .
L
On pose dans la suite, pour 1 ≤ i ≤ r, fi l’endomorphisme induit par f sur Fi
et ni : Fi → Fi , x 7→ f (x) − λi x.
2) Soit 1 ≤ i ≤ r. Montrer que ni est nilpotent et exprimer fi en fonction ni .
3) Soit n l’endomorphisme de E défini par ∀1 ≤ i ≤ r, n(x) = ni (x) pour x ∈ Fi .
Montrer que n est nilpotent.
4) Soit d l’endomorphisme de E défini par ∀1 L≤ i ≤ r, d(x) = λi x pour x ∈ Fi .
En considérant une base de E adaptée à E = ri=1 Fi , montrer que d est diagonalisable.
5) Etablir que f = d + n et n ◦ d = d ◦ n (Décomposition de Dunford).

Ex 6 : Soit A ∈ M3 (R) \ {0} vérifiant A3 = −A.

1) Montrer l’équation X 2 = −I3 n’admet pas des solutions dans M3 (R).


2) Montrer que SpR (A) = {0}. La matrice est-elle diagonalisable sur R.
3) On considère l’endomorphisme f de R3 canoniquement associé à A.
a) Donner Sp(f ).
b) Montrer que R3 = Ker(f ) Ker(f 2 + idE ) et justifier que dim Ker(f 2 + idE ) ≤ 2.
L
c) Montrer qu’il existe a ∈ Ker(f 2 + idE ) \ {0} et que (a, f (a))est une basede Ker(f 2 + idE ).
0 0 0
d) Déduire qu’on a (*) : A est semblable dans M3 (R) à M =  0 0 −1 .
0 1 0
4) On veut retrouver (*) sans uiliser 3).
a) Montrer que A est diagonalisable sur C et que SpC (A) = {0, i, −i}.
b) Soit V ∈ C3 non nul tel que AV = iV et X = V + V̄ . Montrer que (X, AX) est une famille
libre de R3 . Conclure.

Ex 7 : On fixe n > 0 et on pose Bn la base cononique de Rn [X]. Soit ϕ l’endomorphisme de


Rn [X] défini par ϕ(P ) = P 00 − 2XP 0 .

1) Donner la matrice A de l’endomorphisme ϕ dans Bn .


2) Montrer que ∀0 ≤ k ≤ n, il existe unique Pk ∈ Rn [X] unitaire vérifiant ϕ(Pk ) = −2kPk .
3) Donner P0 .
Soit 1 ≤ k ≤ n. En identifiant le coefficient de X rk où rk = deg(Pk ), montrer que deg(Pk ) = k.
4) Montrer que Pk0 = kPk−1 pour tout 1 ≤ k ≤ n.
Retrouver que deg(Pk ) = k.
5) On pose Qk (X) = Pk (−X) pour tout 0 ≤ k ≤ n. Montrer que Qk (X) = (−1)k Pk (X).

2
3

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