KABICH FATIMA-ZAHRAE
…Cependant, le turn-over reste le grand problème et l’obstacle pour la rétention du
personnel :
Le turn-over peut être définit, comme un indicateur qui permet d’évaluer la performance
sociale dans l’entreprise et de vérifier le taux de mouvements des collaborateurs pour une
période donnée. Malgré les efforts que font les entreprises pour la rétention de ses salariés, à
travers les différents domaines de la GRH qu’on a déjà vu dans la première partie, la rotation
du personnel est en progression. Cela est dû à de nombreux éléments qui peuvent démotiver
le personnel et quitte l’entreprise à savoir, un mauvais climat social, stress, manque de
reconnaissance, meilleur offre chez un concurrent, peu de perspective d’évolution…
“ L’art le plus difficile n’est pas de choisir les hommes mais de donner aux hommes qu’on
a choisis toute la valeur qu’ils peuvent l’avoir ” NAPOLEON BONAPARTE.
Cette citation prouve que l’être humain est un capital que l’entreprise doit le gagner et le
garder par la valorisation, la confiance et la reconnaissance choses qui ne sont pas présentes
dans les entreprises, le personnel a besoin de soutien moral plus que le matériel, c’est l’état
psychique du personnel qui fait la différence et qui limite la rotation des postes, celle-ci pose
un problème majeur au niveau financier, (le cout et les frais liés aux recrutement, formation,
le temps d’intégration..), aussi sur l’image de l’entreprise, sur la fidélisation des autres
salariés qui sont encore en poste, car le moral de ceux peut être impacté par les départs de ses
collaborateurs. Donc un taux de turn-over élevé (plus de 15%) signifie que l’entreprise souffre
d’une mauvaise situation sociale et doit faire encore des efforts sur le volet social, ainsi que
les entreprises doivent mettre en place une politique qui vise à promouvoir le bien-être au sein
de l’organisation et le mettre au centre de ses préoccupations, afin de réaliser la rétention et
fidélisation du personnel. Puisque la GRH a pour but de la rétention du personnel, la première
étape vers la réalisation de cet objectif, c’est que les salariés doivent aimer leur travail.
“ Gérer, ce n’est rien d’autre que motiver les autres ” LEE LACOCCA, donc comme LEE
indique, la gestion sert à motiver en premier lieu, à valoriser, car le travail sans amour est
comme l’esclavage. Alors l’entreprise doit accorder plus d’importance à la motivation et la
rentabilité du capital humain pour qu’elle soit plus productive, avantageuse et attractive, plus
elle va améliorer d son image et se différencier de ses concurrents.