Table des matières
11 Oscillateurs électrocinétiques 2
11.1 Exercices d’application 2
11.1.1 OQS : naissance des oscillations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
11.1.2 OQS : Effets de la saturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
11.1.3 OR : Multivibrateur astable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
11.2 Problèmes 3
11.2.1 Oscillateur à résistance négative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
11.2.2 Générateur de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
11.2.3 Oscillateur de Hartley. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
11.3 Annales 5
11.3.1 Conditionnement des signaux par oscillateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
11.3.2 Modulation de largeur d’impulsions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
11.3.3 Capteur de proximité capacitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
11 Oscillateurs électrocinétiques
11.1 Exercices d’application
11.1.1 OQS : naissance des oscillations
On considère le circuit bouclé ci-dessous, dans lequel l’ALI est idéal :
iI+
+
is
R0 ε B∞ I
I −
i−
u1 (t) R L C u2 (t)
u3 (t)
R2
R1
On cherche à créer un oscilateur quasi-sinusoïdal, à partir du bruit de fonctionnement de la masse.
1. Dans quel régime doit-on placer l’ALI pour obtenir une croissance des oscillations pour un oscillateur
quasi-sinusoïdal ?
2. Établir l’équation différentielle qui relie u1 (t) et u2 (t) à travers le filtre R k L k C.
3. En supposant un régime linéaire de fonctionnement de l’ALI, établir le lien entre u3 (t) et u2 (t).
4. En déduire l’équation différentielle vérifiée par u2 (t) dans la phase de fonctionnement linéaire et
donner alors le critère de démarrage spontané des oscillations.
11.1.2 OQS : Effets de la saturation
On reprend l’exercice précédent pour lequel, en régime linéaire on a établit les relations suivantes,
toujours valables :
d 2 u2 du2 du1
R0 RLC + L (R0 + R) + R0 Ru2 = RL (11.1)
dt 2 dt dt
V+ = u2 (11.2)
R1
V− = u3 (11.3)
R1 + R2
1. On suppose que les oscillations croissantes du régime linéaire atteigne la saturation positive à
l’instant t = 0, en déduire l’équation différentielle vérifiée par u2 (t). Que peut-on dire de celle
vérifiée par u2 (t) lorsque la saturation négative sera atteinte ?
2. En prenant des valeurs classiques pour les impédances, quel type de régime obtient-on ? En déduire
la période de cette phase.
11.1.3 OR : Multivibrateur astable
On étudie le circuit donné ci-dessous :
11. Oscillateurs électrocinétiques 11.2. Problèmes
C
R2
R
iI−
− R1
is iI+
ε B∞ I +
is
I + ALI1 ε B∞ I
u1 i+ I − ALI2
u2 i− u3
1. Établir l’équation différentielle reliant la tension u1 (t) à u2 (t).
2. Dans quel régime de fonctionnement se trouve l’ALI2 ? On suppose que le condensateur est déchargé
et que u3 (t = 0) = +Vsat . En déduire la loi horaire u2 (t). Jusqu’à quel instant t1 est-elle valable ?
3. En déduire l’évolution ultérieure, puis la période de la tension u2 (t).
11.2 Problèmes
11.2.1 Oscillateur à résistance négative
Soit les circuit électriques ci-dessous dans lesquels fonctionne un ALI idéal. Les dipôles sont tous
idéaux.
R R
I i− I i−
• − • −
is is
ε B∞ • ε B∞ •
r
+ +
i+ i+
ue L
• us • us
R2 R2
R1 R1
C
Fig. 11.1 Fig. 11.2
1. Rappeler les hypothèses associées à un ALI idéal, tracer sa caractéristique, et nommer les diverses
zones de fonctionnement.
2. On s’intéresse au circuit de la figure 11.1. Pour un régime quelconque, établir le lien entre, d’une
part V − , I et us , et d’autre part V + et us .
3. En régime linéaire, en déduire une relation entre ue et I.
4. En régime linéaire, la tension us est liée à V + . À partir de quelle valeur de I le système bascule-t-il
en saturation à +Vsat ? En déduire une relation entre ue , I et Vsat .
5. De même, À partir de quelle valeur de I le système bascule-t-il en saturation à −Vsat ? En déduire
une relation entre ue , I et Vsat .
6. Tracer la caractéristique statique ue en fonction de I en précisant les zones correspondant au
fonctionnement en régime linéaire, en saturation positive et négative. Montrer que dans un intervalle
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.2. Problèmes
donné de ue , ce circuit se comporte comme un dipôle de résistance négative RN que vous exprimerez
en fonction de R1 , R2 et/ou R.
7. On considère maintenant le montage de la figure 11.2. Établir l’équation différentielle régissant
l’évolution de I(t) en régime linéaire et en régime de saturation.
8. Discuter de la stabilité des régimes étudiés.
9. Quelle(s) est (sont) la (les) condition(s) sur R (et autres) permettant d’obtenir des oscillations
quasi-sinusoïdales ? Même question pour des oscillations sinusoïdales.
11.2.2 Générateur de fonctions
Soit le circuit électrique de la figure 11.3, dans lequel les ALI sont idéaux.
C
R2
R1
A i+ ALI 1
• • + R
ε1
is1 B i− ALI 2
B∞ • • −
is2
− ε2 B∞ • •
ue i− u1 +
i+ us
Fig. 11.3 – Générateur de fonctions
1. Tracer la caractéristique d’un ALI idéal, en précisant les zones qui représentent ses régimes de
fonctionnement.
2. Dans quel régime de fonctionnement va se placer l’ALI 1 ? Justifier.
u
3. En supposant que l’ALI 2 fonctionne en régime linéaire, établir la fonction de transfert H 2 = u1s .
En déduire l’équation différentielle qui relie us et u1 .
4. L’ALI 1 fonctionne en régime de saturation. En supposant que u1 = +Vsat , déterminer la valeur de
ue permettant une bascule de u1 à −Vsat .
5. En supposant que us (t = 0) = 0, au bout de combien de temps us (t) va-t-il atteindre ce critère ?
6. En supposant maintenant que u1 = −Vsat , déterminer la valeur de ue permettant une bascule de
u1 à +Vsat .
7. Au bout de combien de temps us (t) va-t-il atteindre ce critère ?
8. En déduire l’allure du signal us (t) ainsi que sa période.
11.2.3 Oscillateur de Hartley
On considère le circuit ci-dessous dans lequel l’ALI est idéal et fonctionne en régime linéaire.
filtre de Hartley
iI+
+ is
R1 L1 ε i− B∞ I
I −
αR2
C L2
R2
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.3. Annales
1. Parmi les propositions suivantes, identifier la forme de la fonction de transfert du filtre de Hartley.
2
ω
H0 j Qω
ω
H0 −H0 ω0
H1 = 2 H2 = 0
2 H3 = 2
1+ j Qω
ω
0
− ω
ω0 1+ j Qω
ω
0
− ω
ω0 1 + j Qω
ω
0
− ω
ω0
2. Déterminer les caractéristiques ω0 , H0 et Q à l’aide des graphes ci-dessous :
0 100
−5
−20
50
ϕ en degree
−6
−40
GdB
GdB
0
−7
−60
−50
−8
−80
−9 −100
100 101 102 103 104 105 106 940 960 980 1,000 1,020 1,040 1,060 100 101 102 103 104 105 106
f en Hz f en Hz f en Hz
3. Déterminer α pour qu’il y ait des oscillations quasi-sinusoïdales.
4. Étudier le démarrage des oscillations : condition d’apparition et évolution de l’amplitude au cours
du temps.
11.3 Annales
11.3.1 Conditionnement des signaux par oscillateurs [2015 PT]
On considère le montage électronique de la figure 11.4, pour lequel l’ALI utilisé est supposé idéal
et est alimenté au moyen d’une alimentation symétrique ±Vcc = ±12 V et sa tension de saturation est
VSAT = 11 V.
Fig. 11.4 – Montage envisagé pour l’extraction d’informations issue d’un capteur
Le bloc 1 réalise un filtre de fonction de transfert complexe
u2
H= u1 = A0
1+jQ(x− x1 )
avec A0 = 0, 1 ; Q = 25 ; x = ω
ω0 ; log(25) ' 1, 4.
Étude du bloc 1
1. Donner les équations des deux asymptotes hautes et basses fréquences du gain en décibels de ce
filtre.
2. Représenter le diagramme de Bode (en amplitude uniquement) donnant ce gain en décibels en
fonction de log(x).
3. Préciser la nature de ce filtre.
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.3. Annales
4. Exprimer, à partir du schéma du bloc 1 , la fonction de transfert H en fonction de ω et des valeurs
caractéristiques des composants de ce bloc 1 . Par identification, donner les expressions littérales
de ω0 et de Q en fonction des valeurs caractéristiques des composants.
Étude du bloc ALI
u3
5. Déterminer l’expression littérale de la fonction de transfert complexe G = u2 .
6. On pose K = kGk. Exprimer K en fonction de R1 et R2 .
Système bouclé
7. On ferme l’interrupteur, réalisant ainsi un système bouclé. Déduire des questions précédentes l’équa-
tion différentielle vérifiée par u3
8. A partir de cette équation :
(a) trouver une condition liant A0 , K, Q pour que s’établissent des oscillations quasi sinusoïdales,
(b) déterminer alors la fréquence f0 de ces oscillations,
9. Toujours à partir de l’équation différentielle de u3 , montrer que la naissance d’oscillations impose
des conditions sur le produit A0 .K et les expliciter.
10. On choisit les composants de manière à obtenir l’équation différentielle suivante :
d 2 u3 du3
− 104 + 9.108 u3 = 0
dt2 dt
(a) Donner l’expression numérique de u3 en fonction de t sans chercher à calculer les constantes
dépendant des conditions initiales.
(b) Montrer que l’on obtient des oscillations dont l’amplitude A varie temporellement.
(c) Exprimer et représenter A en fonction de t.
(d) Dans la pratique, on obtient une stabilisation de l’amplitude à une valeur Amax ; expliquer
pourquoi et expliciterAmax .
(e) Compte tenu de ce qui précède, représenter l’allure de u3 (t).
On utilise le dispositif complet pour suivre les déplacements x de la partie mobile d’un capteur ca-
pacitif dont la capacité est donnée par la loi C = C0 1 − xl , avec C0 = 10 µF et l = 10 mm. Ce capteur
forme le condensateur du bloc 1 . Les composants choisis sont tels que le montage oscille à une fréquence
1
fosc liée à la capacité C par la relation : fosc = √DC , avec D = 1 H− 2 . A la position de référence du
capteur (x = 0), la fréquence d’oscillation est for .
11. Montrer que pour un petit déplacement x (x l), la fréquence d’oscillation peut se mettre sous la
forme fosc ' ax + b, et expliciter a et b en fonction des données.
12. On note ∆f = fosc − for la variation de fréquence liée à un déplacement. La plus petite variation
détectable est ∆fmin = 3 Hz ; quel est le plut petit déplacement détectable ?
11.3.2 Modulation de largeur d’impulsions [2016 PT]
Les composants semi-conducteurs sont très répandus dans l’électronique moderne. Ce problème pro-
pose d’étudier [. . . ] la réalisation, à l’aide d’ALI d’une Modulation de Largeur d’Impulsion (MLI).
Modulation de largeur d’impulsion : réalisation analogique
On considère le montage de la figure A.2 mettant en jeu un ALI supposé idéal auquel on applique :
– Un signal modulant ue (t),
– Une tension « dent de scie » uscie (t) de période T dont l’allure temporelle est représentée figure A.3.
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.3. Annales
1. Rappeler les caractéristiques d’un ALI idéal.
2. L’ALI fonctionne-t-il en régime linéaire ou en régime saturé ? Quelle fonction réalise un tel montage ?
La tension uscie (t) est une tension dite « dent de scie » (cf figure A.3). On note T la période de cette
tension et Umax la tension maximale atteinte par uscie (t).
3. Déterminer la pente a des rampes de la tensionuscie (t) en fonction de T et Umax .
4. On considère un signal modulant continu : ue (t) = U0 . Déterminer les durées τ+ et τ− , correspondant
respectivement aux temps passés en saturation haute et en saturation basse durant une période T
en fonction de U0 , Umax et T . Représenter graphiquement le signal umod (t) en sortie de l’ALI entre
t = 0 et t = 3T .
5. Que se passe-t-il si U0 > Umax ?
6. On considère maintenant comme signal modulant ue (t) un signal sinusoïdal de période Te = 5T ,
de valeur basse 0 et de valeur haute Umax (atteinte pour t = 0). On prendra fe = T1e = 1 kHz, la
fréquence du signal modulant.
(a) Donner l’équation horaire de ue (t).
(b) Représenter le spectre de ue (t).
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.3. Annales
(c) On a représenté en 11.5, le signal ue (t) sur une période. Représenter sur le même graphique les
signaux uscie (t) et umod (t). On note Vsat la tension de saturation positive de l’ALI. On prendra
pour le tracé graphique : Vsat = Umax2 .
(d) On réalise expérimentalement la modulation de largeur d’impulsion. Pour savoir comment ob-
tenir le signal modulant à partir du signal modulé (démodulation), on observe le spectre du
signal. Celui-ci est donné figure A.4 – l’échelle des amplitudes est arbitraire. Proposer, en le
justifiant, le type de filtre permettant de démoduler le signal umod (t).
Réalisation d’un signal « dent de scie »
Le principe de cette modulation est basé sur l’utilisation d’un signal dent de scie. On se propose ici
d’étudier une façon de créer un tel signal. On considère le montage suivant (les ALI sont supposés idéaux) :
7. Rappeler les ordres de grandeurs des impédances d’entrée et de sortie réelles d’un ALI.
8. Expliquer brièvement pourquoi on peut commencer par étudier les deux étages 1 et 2 représentés
sur le schéma séparément.
9. On considère l’étage 1. On admet que :
– Quand le signal ue (t) est positif, la diode D2 est assimilable à un interrupteur ouvert et la
diode D1 à un fil,
– Quand le signal ue (t) est négatif, la diode D2 est assimilable à un fil et la diode D1 à un
interrupteur ouvert.
(a) Déterminer l’équation différentielle qui relie us (t) et ue (t) quand ue (t) est positive. Comment
appelle-t-on un tel montage ?
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.3. Annales
(b) Déterminer l’équation différentielle qui relie us (t) et ue (t) quand ue (t) est négative.
10. On considère maintenant l’étage 2 :
(a) Expliquer pourquoi on sait que l’ALI de l’étage 2 va fonctionner en régime de saturation.
(b) On suppose que la sortie est en saturation haute et ue = Vsat . Déterminer les gammes de
valeurs possibles pour us .
(c) On suppose que la sortie est en saturation basse et ue = −Vsat . Déterminer les gammes de
valeurs possibles pour us .
(d) Représenter la caractéristique de transfert ue (us ). Comment appelle-t-on un tel montage ?
On considère maintenant le montage entier. Il n’y a pas de « tension d’entrée » et la tension de sortie
est la tension us (t).
11. On suppose que, à t = 0, l’étage 2 vient de basculer en saturation haute ue = Vsat .
(a) Déterminer us (t = 0) puis l’équation littérale horaire de us (t) pour t > 0.
(b) Déterminer la date t1 à laquelle l’étage 2 va basculer en saturation basse. On note ∆thaut la
durée pendant laquelle l’étage 2 est en saturation haute. Expliciter littéralement ∆thaut .
12. A t = t1 , l’étage 2 vient donc de basculer en saturation basse.
(a) Déterminer l’expression littérale de us (t) pour t > t1 .
(b) Déterminer la date t2 à laquelle l’étage 2 va basculer à nouveau en saturation haute. On note
∆tbas la durée pendant laquelle l’étage 2 est en saturation basse. Déterminer littéralement
∆tbas et la période T du signal us (t).
13. Représenter sur le graphique figure 11.6 fourni, les signaux us (t) et ue (t) en supposant ∆tbas =
19∆thaut .
14. On veut créer un signal dent de scie de fréquence f = 1 MHz. On choisit C = 10 pF. De plus, pour
que le signal ressemble le plus au signal dent de scie de la figure A.2, on fixe ∆tbas = 19∆thaut .
Déterminer les valeurs de R1 et R2 en fonction de C et f . Faire l’application numérique.
Fig. 11.5 – Chronogramme du signal ue (t) sur une Fig. 11.6 – Chronogramme à compléter : on fera ap-
période paraître les grandeurs ∆thaut et ∆tbas
11.3.3 Capteur de proximité capacitif [2013 E3A PSI]
Comme le montre la figure 11.7 ci-dessous, la tête de mesure de ce capteur est formée d’un conducteur
cylindrique (A) et d’une enveloppe métallique coaxiale (B) réalisant un condensateur de capacité fixe Ce :
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.3. Annales
Fig. 11.7 Fig. 11.8
Le but de la mesure est de détecter la distance z entre la tête de mesure et la cible. Lorsque la cible
métallique s’approche de l’extrémité des conducteurs (A) et (B), ceux-ci constituent avec elle deux autres
condensateurs :
– L’un, de capacité C(z), a pour armatures le disque externe du conducteur central cylindrique (A)
de diamètre 2r et z est la distance qui le sépare de la cible ;
– L’autre est un condensateur parasite, de capacité Cp (z), formé par l’enveloppe extérieure (B) du
capteur et la cible.
Le schéma électrique équivalent du capteur est représenté sur la figure 11.8.
1. Déterminer la capacité CAB de la tête de mesure en fonction de Ce , C(z) et Cp (z).
2. Proposer une opération technique simple permettant de s’affranchir de la capacité parasite Cp (z)
(ce qui sera le cas dans la suite du problème : Cp → +∞).
Le capteur fonctionne pour une distance cible-tête de mesure z variant d’une faible quantité ∆z à
partir d’une valeur de référence z0 : z = z0 + ∆z (avec l’approximation ∆z/z0 1). On montre alors que
∆z
CAB = C0 1 − k
z0
Conditionnement du capteur
A la tension électrique v(t) = V0 cos(ωt + φ) peut être associée, en notation complexe, le signal
analytique v(t) = V 0 exp (jωt) où V 0 = V0 exp(jφ) désigne l’amplitude complexe du signal et j le complexe
tel que j2 = −1.
Les amplificateurs opérationnels sont supposés idéaux et en fonctionnement linéaire.
Le capteur de capacité CAB est inséré dans un circuit de mesure comportant deux blocs : un bloc
amplificateur (figure 11.9) et un bloc de filtrage (figure 11.10).
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.3. Annales
Fig. 11.9 Fig. 11.10
V2
3. Exprimer les fonctions de transfert (ou transmittances) en boucle ouverte H 1 (jω) = V1 et H 2 (jω) =
V4
V3 en supposant chacun des blocs alimenté par une tension sinusoïdale. Préciser la nature du filtre
de fonction de transfert H 2 (jω).
La borne de sortie de l’ALI est reliée à l’entrée du filtre et la borne de sortie du filtre est reliée à la
borne non inverseuse de l’ALI, de sorte que : v1 = v4 et v2 = v3 = vs .
4. Quelle est l’expression de la fonction de transfert H(jω) = H 1 (jω) × H 2 (jω) en régime sinusoïdal ?
En déduire l’équation différentielle à laquelle obéit la tension vs (t) pour un régime quelconque. Pour
quelle valeur de R2 , en fonction de R1 , C et CAB , des oscillations sinusoïdales stables peuvent-elles
s’établir ? Quelle est alors la pulsation ω0 de ces oscillations ?
Fixons C = C0 et R = R1 et supposons de ∆z = 0. Dès que la tête du capteur se déplace par rapport
à la cible, la capacité CAB varie. On suppose par la suite que la résistance R2 garde la valeur obtenue
pour ∆z = 0 et C est fixée à C0 .
5. Réécrire, pour un faible déplacement de la cible (∆z/z0 1), l’équation différentielle vérifiée par
vs (t) en faisant apparaître les paramètres k, C0 , R et ∆z/z0 . Comment évolue alors vs (t) pour un
faible déplacement ∆z positif ou négatif de la cible ?
La condition d’oscillation n’est plus vérifiée à chaque instant par une résistance R2 fixe car cette
condition s’écrit en fonction de la capacité CAB variable ; la résistance R2 est remplacée par un montage
approprié assurant les oscillations. Ce montage ne sera pas étudié ici. [...] On montre alors que, pour une
valeur adaptée de R2 , les oscillations obtenues vérifient :
k ∆z
ωOSC ' ω0 1+
2 z0
Conditionnement du signal
La tension v2 (t) = V0 sin(ωt) est injectée dans une série de trois montages élémentaires A, B et C ne
comportant que des composants idéaux (figure 11.11).
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11. Oscillateurs électrocinétiques 11.3. Annales
Fig. 11.11
6. Écrire les tensions e+ et e− mesurées par rapport à la masse de potentiel nul, respectivement aux
entrée non inverseuse et inverseuse de l’ALI en fonction des composants de l’étage A et des tensions
V
v2 et v5 ; en déduire la transmittance TA (jω) = V 5 . Comparer les amplitudes V5 et V2 puis exprimer
2
le déphasage φ de v5 par rapport à v2 . Préciser la fonction de cet étage.
E représente une tension continue délivrée par un générateur.
7. Préciser le rôle joué par le bloc B. Exprimer la tension instantanée v6 (t) en sortie de ce bloc, en
fonction de l’amplitude V0 , du déphasage φ, de la tension E, de la pulsation ω et de t.
Relation utilisable : 2 sin(a) sin(b) = cos(a − b) − cos(a + b).
V
8. Déterminer la fonction de transfert T C (jω) = VSC . En déduire le rôle de l’étage C ainsi que sa
6
pulsation caractéristique ωC . Montrer que, par un choix judicieux de ωC , la tension de sortie VSC
est continue et « image » de cos(φ).
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