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Cholestérol Utile Ou Nocif

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2

Avertissement de l’éditeur :
Chacun ayant sa constitution propre, ses antécédents familiaux, ses conditions
de vie et de travail…, l’éditeur dégage toute responsabilité pour l’application de
traitements généraux, sans discernement, soit avec des potions de votre
composition, soit en-dehors de tout avis de votre médecin ou naturopathe
traitant.
Plusieurs médicaments ne peuvent être délivrés que sur prescription médicale,
dans les pharmacies ou par les laboratoires figurant à titre indicatif en fin
d’ouvrage.

Tous droits de reproduction, traduction ou adaptation réservés pour tous pays.


© Guy Trédaniel éditeur, 2014
ISBN : 978-2-8132-1085-2
www.editions-tredaniel.com
[email protected]

3
4
Du même auteur :
Stress dépression & Troubles du comportement, Guy Trédaniel Éditeur, 2013
Les intolérances alimentaires, Guy Trédaniel Éditeur, 2012
100 ordonnances naturelles pour 100 maladies courantes, Guy Trédaniel Éditeur, 2010
Les pathologies de la thyroïde, Éditions du Dauphin, 2010
Mémoire d’un médecin aux pieds nus, Éditions Albin Michel, 2009
Les huiles essentielles face à la grippe A, Éditions du Dauphin, 2009
Le secret des peuples sans cancer, Éditions du Dauphin, 2009
100 maladies du xxie siècle, solutions naturelles, Éditions Testez, 2008
Le guide de l’aromathérapie, Éditions France Loisirs, 2008
L’Éthnomédecine, une alliance entre science et tradition, Jouvence et Biocontact, 2006
Ensemble, sauvons notre planète, collectif, Guy Trédaniel Éditeur, 2005
Aroma-stress, Éditions Albin Michel, 2005
Aroma-famille, Éditions Albin Michel, 2005
Aroma-allergies, Éditions Albin Michel, 2005
Aroma-minceur, Éditions Albin Michel, 2004
Prévenir et vaincre le cancer, Guy Trédaniel Éditeur, 2004
Les antibiotiques naturels, Éditions Sully, 2003
Au diable arthrose et arthrite, Éditions Robert jauze, 2003
Les huiles essentielles, médecine d’avenir, Éditions du Dauphin, 2002
Au diable la vieillesse, Éditions du Dauphin, 1999
Les secrets du régime Crétois, Éditions du Dauphin, 1999

www.docteurwillem.fr

5
AVANT-PROPOS
Tout bien portant est un malade qui s’ignore ! Ce mot du Dr Knock,
1
devenu célébrissime , est aujourd’hui remplacé par : tout bien portant
est quelqu’un qui n’a pas eu de dépistage, indique le Dr Sauveur
2
Boukris . Et il continue son argumentaire en précisant que des
centaines de milliers de Français consultent à l’hôpital ou en cabinet
pour faire établir un bilan médical, radiologique ou biologique. Inquiets
et prudents, ils pensent qu’il vaut mieux prévenir que guérir et comptent
ainsi éviter une maladie silencieuse.

C’est ce que nous sommes quelques-uns à dénoncer depuis des


années : la médecine marketing des laboratoires pharmaceutiques,
pratiquée par nombre de médecins – relayée par nombre de
pharmaciens –, défendue dans la presse généraliste à coups de
contrats publicitaires juteux, vendue aux malades comme aux bien
portants avec des arguments jouant sur la peur… ceci afin de
médicaliser nos vies, de pratiquer davantage d’examens biologiques,
de radiographies et de faire consommer toujours plus de médicaments.
L’objectif commercial est alors de nous transformer en malades
virtuels, puis en clients captifs. Une surmédicalisation qui est en train
de faire couler notre système de santé publique.
3
Il n’est donc pas étonnant qu’une étude (parmi bien d’autres) nous
indique que l’industrie pharmaceutique se porte plutôt bien : la marge
bénéficiaire moyenne est de 31 % sur ses produits (les médicaments) ;
ses profits (hors norme, en ces temps de crise économique) devraient
continuer à augmenter dans les années à venir ; le coût de production
des produits vendus représente en moyenne 23,4 %, donc moins d’un
quart du chiffre d’affaires. En clair :
– l’industrie pharmaceutique vend ses produits quatre fois plus cher

6
que leur coût de production ;
– les coûts de recherche et développement (R & D) atteignent
seulement 16,08 % du chiffre d’affaires : l’industrie ne dépense pas
autant qu’elle le dit en ce domaine ;
– la recherche fondamentale tient une place de moins en moins
importante depuis les années 70 et 80, ce coût étant constitué pour
l’essentiel de dépenses en essais cliniques ;
– le poste de dépenses/investissements le plus important, est le SGA :
Selling, General and Administration (vente, frais généraux et
administration), de loin supérieur à celui de la R & D et à celui de la
fabrication. On peut donc constater que cette industrie dépense plus
pour nous faire acheter ses produits (notamment en marketing,
communication et publicité) et rémunérer ses dirigeants que pour
produire et chercher de nouveaux médicaments ;
– on remarque dans cette industrie une augmentation des résultats
financiers, année après année, et ce malgré la crise que toutes ces
entreprises traversent avec, semble-t-il, beaucoup de facilité ;
– le nombre des salariés de cette industrie, employés dans les secteurs
du marketing et de la vente est le double, voire parfois le triple de
ceux affectés à la recherche-développement (17 % de R & D : 15,5 %
de recherches cliniques, y compris la recherche et la rémunération de
médecins et de cohortes de malades ; et… 1,5 % en recherche
fondamentale !).

Voilà qui donne à réfléchir sur notre système de santé et l’influence


qu’exerce le lobbying de l’industrie pharmaceutique. Résultat de
l’efficacité marketing : de plus en plus de patients prennent des
traitements à vie, alors même qu’ils ne sont pas malades. Il suffit de
diminuer les normes de glycémie ou de tension pour créer de toute
pièce des cohortes de diabétiques et d’hypertendus, qui consommeront
4
des médicaments à vie. J’ai déjà dit par ailleurs comment cette même
industrie fait des affaires juteuses avec des médicaments anti-

7
Alzheimer qui n’apportent pas d’améliorations cliniques significatives,
et engloutissent chaque année des centaines de millions d’euros de
dépenses pour l’Assurance maladie.

DES CHIFFRES VARIABLES


AU COURS DU TEMPS

À une certaine époque, le taux acceptable de cholestérol était de


2,60 g par litre de sang. Puis, on ne sait trop pourquoi, les éminents
spécialistes et autres Dr Knock informés/mandatés par l’industrie
pharmaceutique l’ont fait descendre à 2 g/l, nous indiquant au passage
qu’on avait surestimé le taux normal. Mais, d’un point de vue
comptable, l’industrie pharmaceutique avait surtout sous-estimé le
marché des consommateurs possibles d’hypocholestérolémiants et
donc gravement sous-estimé les revenus qui en découlent ; ils ont
doublé, en passant de 2,60 g à 2 g/l. Dans le même temps, les
pathologies dont on dit qu’elles sont liées à l’hypercholestérolémie ont-
elles diminué dans les mêmes proportions ? Non ! Clairement : non !
La limite de cholestérol total à ne pas dépasser avant médicalisation
est très sujette à caution dans le monde médical : entre 2 g et 3 g de
cholestérol total par litre de sang, avec une grande variabilité suivant
l’appréciation des praticiens, et les facteurs personnels, les
antécédents médicaux… En France, la norme est généralement un
taux de cholestérol inférieur à 2 g/l : un taux de mauvais cholestérol
LDL inférieur à 1,6 g/l ; un taux de bon cholestérol HDL supérieur à
0,35 g/l. Philippe Even (dont j’ai déjà indiqué le livre) avance que
seules les personnes présentant un taux de cholestérol total de plus de
3 g/l de sang devraient prendre des médicaments à base de statines,
comme le Tahor® ou le Crestor®, par exemple.

Remercions au passage cet éminent confrère qui, par sa parole,


permet de valider ce que moi et quelques autres soutenons depuis

8
5
tellement d’années. J’affirme ainsi, avec le Dr Uffe Ravnskov , suédois
6
et porte-parole de THINCS , The International Network of Cholesterol
Skeptics (réseau international des sceptiques du cholestérol), que :
– non, le cholestérol n’est pas un poison mortel. C’est une substance
indispensable aux cellules de tous les mammifères. On ne devrait pas
parler de bon ou de mauvais cholestérol. Le stress, l’activité physique
et les variations du poids peuvent modifier le taux de cholestérol dans
le sang. Un niveau élevé de cholestérol n’est pas dangereux en soi ; il
peut être le reflet d’un mauvais état de santé, mais il peut aussi être
tout à fait bénin ;
– de nombreuses études ont montré que des personnes avec un taux
de cholestérol bas ont autant d’athérosclérose que celles dont le
cholestérol est élevé ;
– trop de graisse animale et de cholestérol ne favorisent ni
l’athérosclérose ni les infarctus. Plus d’une vingtaine d’études
cliniques ont montré que les personnes qui ont eu un infarctus
n’avaient pas consommé plus de graisse que les autres ;
– seuls certains médicaments diminuent efficacement le cholestérol,
mais ni la mortalité cardiovasculaire ni la mortalité totale n’ont été
améliorées avec des médicaments dont le seul effet est de réduire le
cholestérol.

La plupart de ces faits ont été publiés dans des journaux scientifiques
et des livres depuis des dizaines d’années. On trouvera bien d’autres
exemples, études et révélations sur le site Internet très justement
7
intitulé : La Grande Supercherie du cholestérol . Un site destiné à
présenter les ouvrages scientifiques et articles de presse parus depuis
bien des années, et dénonçant « le plus grand scandale de l’histoire de
la médecine : l’escroquerie du cholestérol. Une supercherie à l’échelle
mondiale dont le chiffre d’affaires est astronomique ».

9
INTRODUCTION
La médecine dispose aujourd’hui d’excellents médicaments pour
diminuer le taux de mauvais cholestérol LDL : les statines. L’ennui,
pour l’industrie pharmaceutique qui fabrique et vend ces médicaments,
c’est que les données scientifiques indiquent que diminuer le
cholestérol ne sert pratiquement à rien – sauf quelques cas extrêmes
–,
car il est dans la très grande majorité des cas totalement innocent de
tous les vices qu’on lui attribue. Un taux de mauvais cholestérol LDL
élevé est seulement révélateur d’un mode de vie déséquilibré ou
délétère. Et alors, le cholestérol n’est qu’un témoin, un symptôme…
Qu’il soit clair dès le début de ce livre que pour moi, diminuer le taux
de mauvais cholestérol LDL avec un médicament, sans modifier le
mode de vie, ne réduit pas le risque d’infarctus et n’augmente pas
l’espérance de vie. Et je m’associe aux propos suivants : « Pire, les
traitements anticholestérol, y compris les statines, ont des effets
secondaires sévères et souvent torpides et un cholestérol bas est
8
associé à une diminution de l’espérance de vie. »

RÔLE DU CHOLESTÉROL

Au niveau des membranes cellulaires, le cholestérol tient un rôle


structural. Il s’insinue à l’intérieur de la bicouche lipidique entre les
molécules de phospholipides. Il stabilise les membranes en évitant une
excessive fluidité. Il renforce les parois des cellules contre les
agressions extérieures et les rend plus souples. Il constitue en quelque
sorte l’armature de la membrane cellulaire. Rôle comparable à celui
que joue la cellulose dans les membranes du règne végétal. Le
cholestérol est nécessaire pour obtenir une bonne fluidité

10
physiologique. Sans la présence de molécules de cholestérol
intercalées entre des phospholipides, les membranes cellulaires, riches
en acides gras polyinsaturés, seraient beaucoup trop fluides, voire
complètement liquides. L’organisme peut alors agir sur le métabolisme
du cholestérol (synthèse, transport, élimination) et donc réguler la
fluidité de ses membranes en contrôlant les apports cellulaires de
cholestérol. En revanche, quand la membrane est rigide (à cause de la
présence d’acides gras saturés), le cholestérol n’a plus la place
suffisante pour s’intercaler entre les phospholipides : il va donc
retourner dans la circulation sanguine, s’oxyder, et favoriser la création
de plaques d’athérome.

On peut également dire que le cholestérol est un agent essentiel pour


le bon fonctionnement des différents éléments du corps. Cette forme
de graisse est fournie à l’organisme par les aliments ; elle est aussi
produite en grande partie par le foie. Le cholestérol est transporté vers
les différentes cellules du corps par des lipoprotéines à faible densité
appelées LDL ; l’excès de cholestérol est ramené au foie par des
lipoprotéines à haute densité appelées HDL pour que cette graisse soit
transformée et éliminée. Le problème de cholestérol apparaît alors
lorsque ces LDL (lipoprotéines à faible densité) sont en excès ou
fonctionnent mal. C’est ce qui cause alors l’augmentation du taux de
cholestérol dans le sang, qui se transforme en plaques et bouche les
artères.
On comprend ainsi qu’une thérapeutique médicamenteuse basée sur
le contrôle de la production cellulaire du cholestérol ne sert à rien si par
ailleurs on n’agit pas sur le véritable agent régulateur, la fluidité
membranaire. Si donc l’excès de mauvais cholestérol LDL augmente le
risque d’apparition de maladies cardiovasculaires comme l’infarctus du
myocarde ou l’accident vasculaire cérébral, nous verrons dans ce livre
qu’il est parfaitement possible d’atténuer et de normaliser le taux de
cholestérol avec des solutions naturelles. C’est la bonne nouvelle à
diffuser auprès des quelque 30 % de Français qui auraient un taux de

11
cholestérol total trop élevé.

Le cholestérol est la plus noble, la plus belle


et la plus indispensable de nos molécules.
« […] Elle a joué et joue encore un rôle essentiel dans l’évolution de la vie sur terre
et dans la protection de nos cellules contre l’oxygène, qui tend à les brûler.
Aujourd’hui, elle assure la robustesse des membranes de nos milliers de milliards de
cellules, en particulier musculaires, cardiaques et nerveuses. Elle permet la stabilité
des récepteurs hormonaux, immunologiques et neurologiques. Sans cholestérol pas
de récepteurs, pas de signaux, pas de communication entre les cellules. Le
cholestérol est aussi un transporteur de graisses, mais il n’est pas une graisse. Il est
aussi à la source de la cortisone, l’hormone du stress, de toutes les hormones
sexuelles mâles et femelles, de la vitamine D, qui protège notre squelette. En outre,
c’est la molécule la plus difficile à fabriquer avec 36 étapes chimiques successives :
de l’orfèvrerie […]. »9

LES CAUSES
D’UNE HYPERCHOLESTÉROLÉMIE

MAUVAISES HABITUDES ALIMENTAIRES

La juste consommation de graisses est importante dans l’apport


nutritionnel de l’organisme pour fournir l’énergie nécessaire à son bon
fonctionnement. En revanche, un excès de graisse favorise les dépôts
et l’apparition d’athérosclérose. On différencie les graisses saturées et
les graisses insaturées. Les graisses saturées sont surtout présentes
dans les graisses d’origine animale et font augmenter le taux de
mauvais cholestérol LDL. Ce qui n’est pas le cas des graisses
insaturées présentes dans les graisses végétales. Ces dernières sont
pauvres en mauvais cholestérol LDL, et riches en bon cholestérol HDL
(voir le chapitre Alimentation, p. 67).

12
SURPOIDS
Lorsque surpoids et obésité ne relèvent pas d’une cause génétique
ou purement médicale, ils sont généralement la conséquence d’apports
d’énergie supérieurs aux dépenses : trop de calories, de sucres, de
graisses… que l’organisme ne peut pas brûler. Il s’agit d’un problème
de plus en plus fréquent à travers le monde, car les gens sont de plus
en plus sédentaires (font trop peu d’exercice) et s’alimentent de moins
en moins sainement.

CAUSES HÉRÉDITAIRE OU GÉNÉTIQUE

Le corps sécrète naturellement trop de cholestérol, le taux est trop


élevé à cause de cette production dite endogène excessive ; on parle
alors d’hyperlipidémie familiale. Cela est dû à la transmission d’un gène
altéré. Celui-ci peut être transmis par un des parents ou les deux. Si le
gène est transmis par un des parents seulement, le taux de cholestérol
peut-être 2 à 3 fois plus élevé que la normale. En revanche, lorsque la
transmission de l’hyperlipidémie familiale est causée par les deux
parents, le taux de cholestérol peut être 6 fois supérieur à la normale !

ET AUSSI…

Tabagisme et consommation d’alcool excessive.


Stress permanent et mauvaise hygiène de vie.
Certaines maladies (maladies rénales ou thyroïdiennes, hypertension,
diabète…).

LE BON TAUX DE CHOLESTÉROL

Les patients (donc ces malades qui s’ignorent !) sont bombardés

13
d’informations sur le bon et le mauvais cholestérol. Il faut absolument
mesurer et traquer ce que certains discours anxiogènes appellent le
tueur silencieux. Comment résister aux bonnes intentions des éminents
spécialistes pour protéger santé et longévité ? Pourtant, et surtout
enfin, d’autres éminents spécialistes font maintenant entendre leurs
voix, de plus en plus critiques vis-à-vis de ce qui ressemble à une vaste
manipulation.

En simplifiant, on peut différencier l’hypercholestérolémie simple et


celle associée à une augmentation des triglycérides sanguins. Voici les
valeurs plasmatiques (sanguines) considérées actuellement comme
normales :
– cholestérol total : 2 g/litre ;
– triglycérides : 1,5 à 2 g/litre.

Souvenons-nous que le cholestérol sanguin est couplé à des


protéines de transport qui assurent son transfert entre les différents
organes et tissus du corps, car cette molécule vitale pour l’organisme
est absolument nécessaire au maintien de l’intégrité des membranes
cellulaires et au bon fonctionnement du métabolisme (biosynthèse des
hormones corticostéroïdes et des hormones mâles et femelles…).

Souvenons-nous que les biochimistes différencient plusieurs types de


lipoprotéines associées au cholestérol plasmatique d’après leur poids :
– HDL : hight density lipoprotein ;
– LDL : low density lipoprotein ;
– VLDL : very low density lipoprotein, en général associée à 4/5 de
triglycérides et 1/5 de cholestérol.
Il apparaît que le LDL et, dans une moindre mesure le VLDL, favorisent
le dépôt du cholestérol et d’autres lipides sur les parois artérielles : on
parle alors d’athérome ou de manifestation athérogène. Au contraire,
le HDL serait peu athérogène ; il est même admis qu’il serait

14
protecteur contre ce phénomène.
Les valeurs considérées actuellement comme normales, pour un
cholestérol total d’environ 2 g/l, sont :
– bon HDL 0,45 g/l pour l’homme et 0,55 g/l pour la femme ;
– mauvais LDL 1,30 à 1,60 g/l.
Le rapport cholestérol total/HDL ou indice d’athérogénécité doit être
inférieur à 4,5.10

Les statines, utiles contre l’excès de cholestérol,


sont trop prescrites1.
[…] Tel est l’avertissement de la Haute Autorité de Santé, qui a procédé en 2010 à
l’analyse critique de très nombreuses études. Elle en a retenu 91 (soit
170 000 patients). Conclusion : « Un certain mésusage des statines en France : un
recours abusif aux statines en prévention primaire – en regard notamment des effets
secondaires possibles de ces molécules – chez des personnes qui ne sont pas à haut
risque, en même temps qu’un défaut de prescription de statines chez des patients qui
le justifieraient ». Il est donc certain que, parmi les millions de patients prenant des
statines dans notre pays (cinq, selon le professeur Even, sept, selon le docteur de
Lorgeril), un bon nombre devrait modifier leur hygiène de vie plutôt que de se reposer
sur un traitement. Pourtant, il ne faut pas jeter aussi brutalement le discrédit sur ces
médicaments susceptibles de sauver des malades. Mais un usage raisonnable n’est ni
le fort des Français ni celui de certains de leurs médecins […]. »

LES MÉDICAMENTS
POUR TRAITER L’HYPERCHOLESTÉROLÉMIE

Les cinq millions de Français qui souffrent d’excès de cholestérol


sont-ils traités pour rien par leur médecin ? Cet excès de graisse dans
le sang entraîne-t-il des pathologies dont les conséquences sont
artificiellement exagérées par les laboratoires pharmaceutiques dans le
but de vendre des quantités très importantes de médicaments ?

Je réponds à nouveau très clairement : oui !

15
Aujourd’hui, nombre de maladies – comme le cholestérol ou la
maladie d’Alzheimer dont j’ai déjà parlé… – génèrent un business
important qui permet à l’industrie pharmaceutique d’encaisser des
millions d’euros en vendant abondamment des médicaments plus ou
moins utiles et plus ou moins dangereux. Il est maintenant très clair
que le cholestérol est diabolisé à dessein par les médecins qui y voient
la source de nombreuses maladies cardiovasculaires. Or, à nouveau : il
n’y a pas de mauvais cholestérol. On exagère son impact. Il n’est pas
la cause des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires
cérébraux. C’est en revanche l’excès, au-dessus de 3 g – et seulement
dans ce cas – qui peut justifier la prescription d’un médicament
anticholestérolémiant ; en dessous, cela n’a pas de sens. Comme
11
l’affirme le professeur Philippe Even , les quelque 500 essais cliniques
sur les statines et autres médicaments anticholestérol publiés depuis
1994 sont très peu concluants. Ce n’est que la force de l’habitude, la
confiance quasi religieuse dans le dogme établi et les manœuvres,
voire les pressions du lobby pharmaceutique qui conduisent les
médecins à trop prescrire.

Dans l’idéal, le médecin met généralement en place un traitement


médicamenteux (parfois enrichi de compléments alimentaires riches en
oméga-3) quand il s’est assuré que le problème n’est pas d’origine
génétique, et surtout seulement au bout de trois mois pendant lesquels
la personne a suivi un régime alimentaire strict et sans obtention de
résultats.
Le foie est l’organe clé dans la régulation de la cholestérolémie. Il
assure sa synthèse à partir de molécules simples (acétyl-coenzyme A)
et aussi son excrétion : les sels biliaires (nécessaires à la bonne
digestion des graisses) sont produits par le foie et excrétés par les
voies biliaires vers l’intestin (duodénum). Ils contiennent beaucoup de
cholestérol et ne sont que partiellement réabsorbés au niveau
intestinal, une bonne partie de ces sels s’évacue dans les matières

16
fécales.

FIBRATES, STATINES AND CO…

Les médicaments qui doivent alors réduire le taux de cholestérol sont


les hypolipémiants : ils diminuent le taux de lipides sanguins
(cholestérol et triglycérides). Il existe deux sortes de médicaments
hypolipémiants : les fibrates et les statines.
12
Les fibrates , plus anciens que les statines, sont utilisés plutôt pour
une augmentation des triglycérides, avec un excès ou non de
cholestérol. Ils limitent la capture du cholestérol et diminuent ainsi le
taux de cholestérol dans le sang.
Les médicaments s’appellent : Béfizal®, Fegenor®, Fénofibrate®,
Lipanor®, Lipanthyl®, Lipur®, Sécalip®…
13
Les statines (inhibiteurs de l’enzyme HMGCoA réductase) agissent
en diminuant le taux de mauvais cholestérol (LDL) en inhibant la
production de cholestérol dans l’organisme. En bloquant l’enzyme dans
le foie, ils sont censés réduire de 30 % le taux de cholestérol.
Les médicaments s’appellent : Crestor®, Elisor®, Fractal®, Lescol®,
Lodales®, Tahor®, Vasten®, Zocor®… On peut aussi les citer par famille
chimique : Atorvastatine (Tahor®) – Fluvastatine (Fractal®, Lescol®) –
Pravastatine (Elisor® et Vasten®) – Simvastalène (Lodalès® et Zocor®)

Et moins communs que les deux premiers :


– Inegy : association fixe d’une statine (Zocor®) avec un inhibiteur de
l’absorption intestinale du cholestérol (Ezetrol®).
– Les inhibiteurs de l’absorption intestinale : Ezetrol® (molécule :
ézétimibe)…
– La résine chélatrice des acides biliaires : Questran® (colestyramine).

17
UN PEU DE TECHNIQUE

L’action des statines bloque l’utilisation de l’acétyl-CoA indispensable


pour la synthèse du cholestérol ; ce faisant, ce mécanisme ralentit le
cycle de Krebs au départ de la chaîne respiratoire. Rappelons que le
cycle de Krebs est constitué d’une série de réactions cellulaires qui se
déroulent au sein de la mitochondrie, un organite présent dans toute
cellule, qui joue un rôle fondamental dans la respiration cellulaire en
produisant une molécule énergétique universelle : l’ATP (adénosine
triphosphate). C’est l’ATP qui fournit à la cellule l’énergie indispensable
pour le maintien des grandes fonctions vitales de l’organisme.
Ainsi, l’inhibiteur de l’HMG-CoA produit une accumulation de
précurseurs du cholestérol de type pyrophosphate dont la structure est
voisine de celle des pesticides organophosphorés. L’excès du
mécanisme de phosphorylation oxydative entraîne un excès de
fonctionnement de la chaîne respiratoire mitochondriale.
L’accumulation de ces molécules étrangères (à base de phosphore)
contraint en effet l’organisme à consommer plus d’oxygène (et donc à
accélérer la phosphorylation oxydative) pour les éliminer. Ce surrégime
de la chaîne respiratoire couplé à l’intensification de la production de
radicaux libres oxygénés va bientôt s’épuiser sous le flot ininterrompu
de ces molécules étrangères ; il s’ensuit alors un ralentissement
métabolique général dont celui des protéines et enzymes
membranaires, c’est-à-dire des canaux ioniques calcium, magnésium
puis potassium. Le blocage des canaux potassium par inhibition de
l’enzyme ATPase induit une accumulation d’ATP (et donc de
phosphore) ; l’excès d’ATP et de phosphore bloque les transporteurs
protéiques membranaires à ATP.

C’est un cercle vicieux !

Par ailleurs, les statines contribuent à faire baisser le taux de la


coenzyme Q10 dans l’organisme, une substance indispensable à

18
l’équilibre de l’ensemble des fonctions cardiaques. Ce facteur qui
permet à l’enzyme d’entrer en action est aussi un antioxydant
liposoluble qui joue un rôle majeur dans la protection des LDL
cholestérol (ou mauvais cholestérol) contre la peroxydation lipidique
touchant les acides gras polyinsaturés (AGPI) constitués d’oméga-3 et
d’oméga-6 qui sont des éléments stabilisants des membranes
cellulaires.

L’ubiquinol, la forme bioactive de la coenzyme Q10, aide à lutter


contre le vieillissement cellulaire et les pathologies associées. Elle
soutient le métabolisme musculaire et cardiaque et lutte contre les
effets secondaires des statines et des bêtabloquants.

C’est sur la cascade enzymatique de la biosynthèse du cholestérol


que se greffe la voie de synthèse des coenzymes Q10. Cette voie
métabolique est globalement sous l’influence d’une enzyme, la HMG-
CoA réductase, dont l’activité est stimulée par l’insuline et la thyroxine :
c’est ainsi que la synthèse physiologique du cholestérol relève de
l’intégrité de la thyroïde, du pancréas, du foie et de la muqueuse
intestinale.

Ainsi, la CoQ10 est déterminante dans la qualité des phospholipides


membranaires et ainsi dans l’intégrité des membranes cellulaires. Elle
représente la toute première ligne de défense des LDL lors d’une
oxydation et, ce faisant, elle devient un élément protecteur contre le
14
processus d’athérogénèse . On peut donc affirmer que toute carence
en CoQ10 est délétère non seulement pour la chaîne respiratoire
mitochondriale, mais également pour les phospholipides et la
membrane cellulaire.

Contre toute attente, les statines – et en partie les fibrates – favorisent


l’athéromatose et l’oxydation. Certes, elles font baisser le taux de
cholestérol sanguin, mais au prix d’une inflammation supplémentaire

19
des parois vasculaires.

Surtout, les hypolipémiants causent d’autres effets dévastateurs :


– ils inhibent la synthèse des hormones stéroïdes : les hormones
sexuelles et le cortisol. De ce fait, les hypolipémiants induisent donc
fort logiquement impuissance, troubles immunitaires et stress
oxydant ;
– ils perturbent la biosynthèse de la vitamine D, indispensable à
l’absorption intestinale du calcium, du magnésium, du phosphore…
Ce sont donc des équivalents inhibiteurs calciques : ils induisent
déminéralisation et blocage de la transmission de l’influx nerveux
avec des dérèglements neurologiques (neuropathies périphériques,
faiblesse musculaire, perte de mémoire, impuissance…).

Or, c’est le calcium qui assure la perméabilité des membranes et


permet, conjointement avec le magnésium, le potassium et le
15
phosphatidylinositol , la transmission de l’influx nerveux et donc le
maintien de la vie cellulaire. On peut alors s’interroger sur l’impact à
long terme des médicaments inhibiteurs calciques sur le métabolisme
cellulaire.

UTILITÉ ET EFFETS DÉLÉTÈRES

Les statines peuvent générer une destruction progressive des cellules


du foie (cytolyse hépatique avec élévation des aminotransférases).
Elles induisent des dommages à l’ADN mitochondrial. Ainsi se pose la
question de l’utilité et de l’effet délétère de cette classe de
médicaments sur le métabolisme cellulaire. Les consommateurs de
statines au long cours ignorent cette litanie d’effets secondaires
correspondant à un bouleversement métabolique. Souvent, ils se
plaignent seulement de crampes musculaires, parfois avec fonte
musculaire, correspondant à une destruction des cellules des muscles

20
striés et une fatigabilité qui restreint les capacités physiques.

Le problème c’est que, là comme ailleurs, les médicaments


hypocholestérolémiants sont parmi les plus vendus… même s’ils ne
sont pas aussi utiles que le disent les laboratoires pharmaceutiques. Et
ils coûtent environ 1 milliard d’euros à la Sécurité sociale. Or, le
meilleur traitement anticholestérol consiste bel et bien en une meilleure
alimentation, parfois enrichie – quand c’est utile ! – de quelques
compléments alimentaires judicieusement choisis. En se nourrissant
mieux, il est démontré qu’on peut faire baisser – si nécessaire – son
taux de cholestérol de 10 à 30 % ! Excusez du peu… ! Une information
à transmettre d’urgence aux quelques 30 à 40 % de Français qui
consomment des statines alors qu’ils n’en ont pas besoin.

C’est tout l’objet de ce livre…

21
LES SOLUTIONS NATURELLES
LES PLUS SIMPLES

Avant de développer les solutions naturelles évidentes (alimentation,


plantes médicinales…), je me permets de rappeler quelques principes
que l’on pourrait qualifier de bon sens. Dans ce chapitre, je propose de
présenter et détailler les solutions et stratégies naturelles les plus
courantes et les plus faciles à mettre en place.

ACTIVITÉ PHYSIQUE ET SPORT

Il est aujourd’hui prouvé que la pratique d’une activité physique


influence très clairement le taux de cholestérol. Associé à une hygiène
de vie équilibrée, le sport permet d’augmenter le taux de bon
cholestérol HDL, diminuer les triglycérides et le taux de lipides dans le
sang. La pratique d’un sport aide à faire baisser la tension artérielle,
dont l’excès est un important facteur de risque. Enfin, en améliorant
l’oxygénation des cellules, l’activité sportive augmente les capacités de
régénération des cellules et d’élimination des déchets, ce qui diminue
d’autant le risque de formation des plaques d’athérome. Cela posé,
personne n’impose à qui que ce soit de devenir du jour au lendemain
un sportif de haut niveau, ni de se forcer au-delà de ses limites, mais
plutôt d’apprendre à se faire plaisir en bougeant.

Plus d’exercice, moins de problèmes cardiovasculaires

Une évidence à rappeler surtout aux patients qui présentent un trop


fort taux de cholestérol. Comme nous tous, mais eux plus que les

22
autres, ils ont besoin d’entretenir leur organisme, et très régulièrement.
C’est ce qui permet de faire monter de manière vraiment significative le
taux de bon cholestérol HDL. Mais pour cela, il faut bien choisir son
sport, car tous ne se valent pas : c’est l’endurance qui est à privilégier.
On évitera les sports qui font travailler des chaînes musculaires
localisées (haltérophilie, musculation…). On se tournera donc vers les
sports qui font intervenir de nombreux muscles, par larges groupes, ce
qui entraîne une accélération du rythme cardiaque et une augmentation
du débit sanguin, ainsi qu’une élévation de l’amplitude du souffle et de
la capacité thoracique. Cet entretien d’une bonne résistance cardiaque
s’obtient plutôt avec la pratique de la marche et de la marche rapide,
du vélo et de la natation, de la course et du jogging, de la randonnée et
du trekking…
Il est conseillé de pratiquer au moins trente minutes, trois fois par
semaine.
Et pour celles et ceux qui seraient particulièrement réfractaires à la
pratique sportive, reste à changer quelques habitudes et réflexes, et
laisser entrer dans leur vie un minimum d’activité physique : échanger
les courts parcours en voiture au profit du vélo ou de la marche,
abandonner l’ascenseur pour l’escalier, faire du jardinage ou du
ménage…

BOIRE
Oui : boire ! Arrêter les éventuels excès d’alcool et boire sainement :
de l’eau.
Et si vous ne savez pas vers laquelle vous tourner, voici deux
stratégies :
– soit vous demandez à votre médecin, en fonction de ce qu’il sait de
votre état de santé personnel : eau minérale, eau de source, eau
thermale… ?
– soit vous vous intéressez aux sources et/ou stations thermales de

23
votre région ou du pays, spécialisées dans le traitement des maladies
métaboliques, notamment l’excès de cholestérol.

La France compte plus d’une centaine de stations thermales.


Chacune propose des qualités particulières tirées de ses eaux. Les
eaux thermales, chaudes ou froides, sont toutes chargées en éléments
minéraux et métalliques qui leur confèrent leur efficacité. Les eaux
actives contre le cholestérol sont généralement froides, contrairement
aux eaux destinées à traiter, par exemple, les pathologies articulaires.
Elles sont le plus souvent sodiques, bicarbonatées, magnésiques,
parfois ferreuses… Les stations spécialisées dans les maladies
métaboliques proposent des cures médicales associant de boire de
l’eau thermale, de recevoir des soins externes (bains, massages,
douches…) et de pratiquer des activités annexes (notamment
physiques). Une cure thermale dure trois semaines. Elle répond à une
prescription médicale. C’est un traitement au cours duquel la
surveillance médicale est constante.

Plusieurs stations thermales françaises traitent


16
l’hypercholestérolémie : Aulus-les-Bains (Midi-Pyrénées 09) ; Boulou
(Le) (Languedoc-Roussillon 66) ; Brides-les-Bains (Rhône-Alpes 73) ;
Capvern-les-Bains (Midi-Pyrénées 65) ; Castera-Verduzan (Midi-
Pyrénées 32) ; Chaldette (La) (Languedoc-Roussillon 48) ; Châtel-
Guyon (Auvergne 63) ; Cilaos (La Réunion 974) ; Contrexéville
(Lorraine 88) ; Eugénie-les-Bains (Aquitaine 40) ; Évian-les-Bains
(Rhône-Alpes 74) ; La Preste – Prats-de-Mollo (Languedoc-Roussillon
66) ; Montrond-les-Bains (Rhône-Alpes 42) ; Plombières-les-Bains
(Lorraine 88) ; Thonon-les-Bains (Rhône-Alpes 74) ; Vals-les-Bains
(Rhône-Alpes 07) ; Vichy (Auvergne 03) ; Vittel (Lorraine 88)…

OPTIMISME

24
Les personnes optimistes auraient moins de cholestérol et de
triglycérides que les autres ; différents résultats de recherches
scientifiques le confirment, par exemple, l’étude de Robert Gramling et
17
de ses collègues , du Centre médical de l’université de Rochester
(États-Unis). Les chercheurs ont suivi pendant 15 ans près de 3 000
personnes âgées de 35 à 75 ans sans antécédents cardiaques. Ils ont
montré que les hommes convaincus d’être au-dessous du risque
moyen d’avoir une maladie cardiovasculaire ont trois fois moins de
risques d’être touchés par une attaque cardiaque. Mais pour être
efficace, l’optimisme doit être tourné vers l’avenir. On a pu ainsi
constater que les optimistes parviennent à mieux gérer le stress,
développent moins de maladies mentales et vivent plus longtemps que
les pessimistes. L’optimisme rend actif, car la pensée positive est un
puissant moteur de motivation.

Des propos confirmés par des chercheurs de la Harvard School of


18
Public Health : les personnes optimistes et qui pensent positif
favorisent par leur état d’esprit un niveau plus faible de triglycérides,
ces composés lipidiques (des graisses) qui apportent de l’énergie à
notre organisme. Quand ces acides gras sont surabondants, ils
augmentent aussi le risque de maladies cardiovasculaires. Les
chercheurs ont constaté que chaque augmentation de 5 points sur
l’échelle de l’optimisme se traduisait par une hausse du bon cholestérol
à hauteur d’un milligramme par décilitre. Cela viendrait de ce que
l’optimiste observe une bonne hygiène de vie, mange équilibré,
surveille son poids…

SOMMEIL DE QUALITÉ

Pour être en forme, il faut bien dormir ! Ce n’est pas toujours si


simple. Car il se produit comme un cercle vicieux entre fatigue et
sommeil : plus on est fatigué, plus on a du mal à dormir, plus on se

25
réveille épuisé le lendemain matin… et ainsi de suite.
Pour mettre au repos le cœur et les artères, rééduquez votre sommeil
car dormir est une nécessité absolue. Comme celle de s’alimenter et
de se mouvoir. De même qu’on ne se nourrit pas n’importe comment, il
faut dormir correctement en respectant certaines lois, notamment nos
propres cycles biologiques, faute de quoi une dysharmonie s’installe au
sein de nos cellules. De la qualité du sommeil dépendent joie de vivre,
jeunesse, vitalité, longévité, bonne immunité. Tous les aspects d’une
harmonieuse vie personnelle, familiale, professionnelle ou sociale sont
tributaires d’un bon sommeil, naturel et réparateur. Parmi les conditions
de la santé, aucune n’est plus formelle que le sommeil qui occupe une
place prépondérante dans notre vie. C’est un bien naturel, mais fragile,
et une conquête laborieuse. Nous passons vingt ans de notre vie à
dormir pour investir de façon décente l’autre partie active éveillée.

Le manque de sommeil soumet l’organisme à un stress permanent


qui accentue tous les problèmes latents. À commencer par les troubles
cardiovasculaires. Le cœur se fatigue, la synthèse matinale du
cholestérol est perturbée…
19
J’arrête là cette plaidoirie et vous renvoie à mon précédent livre dans
lequel je dis tout ce que je crois juste de faire, grâce à des méthodes
naturelles, pour éliminer l’insomnie de sa vie.

TABAC ? STOP !
Voilà un ennemi intime et facteur de risque important pour les
personnes ayant un taux de cholestérol élevé. Car ses composants
augmentent le mauvais cholestérol LDL au détriment du bon HDL et
facilitent la formation des caillots susceptibles de boucher les artères.
Le tabac est riche (!) de pas moins de 4 000 substances toxiques.
Certains de ces poisons offerts par les cigarettes exercent une action
directe sur le sang et le système cardiovasculaire de tous, et surtout

26
des fumeurs sujets à l’hypercholestérolémie. N’évoquons que la
nicotine qui agit directement sur le système nerveux central par
l’augmentation du rythme cardiaque, la hausse de la pression artérielle,
la vasoconstriction… lesquels participent allègrement à l’augmentation
du risque d’obstruction des artères en cas d’excès de cholestérol. En
outre, le tabac accroît directement la synthèse du mauvais cholestérol
LDL et abaisse le bon HDL.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est simple d’arrêter de fumer : il suffit


d’arrêter.
La mauvaise, c’est que ce n’est pas forcément facile.

Bien des aides peuvent soutenir les efforts. Toutefois, dans un


premier temps, le plus important reste la motivation : une personne qui
ne désire pas au fond d’elle-même s’arrêter vraiment de fumer aura
beaucoup plus de mal.
Ensuite, on pourra se tourner vers :
– l’acupuncture qui donne de bons résultats : une aiguille
judicieusement placée permet de diminuer l’envie de fumer et
d’atténuer les symptômes de manque ;
– les plantes peuvent aider au sevrage en accélérant l’élimination des
toxines et en calmant la tension nerveuse : ginseng, millepertuis,
20
valériane… ;
– la psychothérapie, pour mettre à jour pourquoi l’on fume, découvrir ce
que le tabac vient cautériser ou combler dans sa propre vie, et par
quel autre type de plaisir peut-on le remplacer…
– des groupes de soutien psychologique du type Fumeurs anonymes,
Nicotine anonyme, ou dans des centres antitabac de la région…

Car cholestérol et tabac ne font vraiment pas bon ménage : le risque


d’infarctus du myocarde est multiplié par 2,5 chez les fumeurs
réguliers, et celui d’hémiplégie par 3.

27
En revanche :
– au bout de 8 heures sans tabac, le taux de monoxyde de carbone et
de nicotine dans le sang a déjà baissé de moitié. L’oxygène reprend
donc rapidement le dessus sur les substances nuisibles et
recommence son travail d’alimentation des cellules ;
– après 48 heures, la nicotine et l’oxyde de carbone ont été éliminés du
sang ;
– après 3 ans (quand même 3 ans !), le surplus de risque
cardiovasculaire a complètement disparu.

28
STRESS ET CHOLESTÉROL :
DES ENNEMIS INTIMES !
21

Je propose ici un passage plus important consacré au stress, car on


ne fait pas assez souvent le lien entre un taux déséquilibré en
cholestérol et l’organisme d’une personne stressée. Nous savons
aujourd’hui que durant les périodes de stress, des messagers
chimiques sont relâchés dans l’organisme pour préparer le corps à une
réponse de lutte ou de fuite devant le stress. Ces changements
hormonaux peuvent augmenter le niveau de cholestérol total. Le stress
peut aussi avoir un effet indirect puissant sur le niveau de cholestérol,
car il pousse souvent au développement de mauvaises habitudes de
vie.

Le stress apporte des réponses émotionnelles et biologiques de


l’organisme à une agression quelconque. Cette agression génère des
émotions qui peuvent déstabiliser la souplesse et la vivacité de notre
psychisme, notre fluidité mentale habituelle, donc notre comportement
dans la vie quotidienne. Le stress peut être un ami (il motive, il stimule)
ou un ennemi (il envahit, il détruit). Tout est question de l’usage qui en
est fait, ou la façon dont il est vécu ; car c’est un phénomène naturel
auquel les cellules sont habituées depuis très longtemps dans notre
espèce, et depuis la naissance pour chaque individu.

Soumis à une situation stressante, l’organisme réagit en produisant


des hormones qui modifient et altèrent son fonctionnement. Le but est
pour lui de nous permettre de réagir et/ou de nous adapter à la
situation ; un processus qui remonte aux origines de l’homme, quand
nos ancêtres préhistoriques devaient affronter le danger. À l’époque,

29
c’était se battre ou fuir. Et même si aujourd’hui nos réactions sont un
peu plus nuancées, il reste que face à un stress, nous réagissons
physiologiquement toujours de la même manière : notre cœur bat plus
vite, ce qui provoque un afflux de sang vers les muscles et les organes
sensoriels, nos vaisseaux se contractent, une montée d’hormone
(l’adrénaline) accentue notre vigilance et mobilise notre agressivité,
notre cerveau est nourri en priorité au détriment d’autres organes,
digestifs par exemple… Mais, ce processus n’est plus vraiment adapté
à notre vie moderne : le stress d’aujourd’hui n’est pas le même que
celui d’homo sapiens de la préhistoire. Le stress d’aujourd’hui nous
impose de nous adapter psychologiquement et émotionnellement à des
situations usantes et durables.

Nous sommes inégaux devant le stress. Nous réagissons tous


différemment aux différents agents stressants selon notre caractère,
notre histoire personnelle, nos habitudes comportementales. En
revanche, pour tous, c’est l’excès de stress qui est néfaste. Et en
augmentant la tension artérielle, il provoque une fatigue du cœur,
22
accentue la production de radicaux libres … Bref, en contribuant à
élever le taux de mauvais cholestérol, il montre des effets
particulièrement délétères sur la sphère cardiovasculaire.

Tout ceci reste valable lors de stress heureux, excessifs et/ou


durables ; même s’ils sont positifs, ils n’en sont pas moins parfois
dévastateurs pour l’organisme : une très bonne nouvelle inattendue, un
gain d’argent inespéré, un mariage longtemps désiré… nous apportent
beaucoup de bonheur, certes, mais aussi un bouleversement
émotionnel qui se manifeste dans le corps par les mêmes orages
hormonaux que les stress négatifs. Dans un cas comme dans l’autre, il
est très utile de savoir comment gérer son stress. Car il existe des
parades contre les situations stressantes perturbatrices, permettant à
l’individu de ne pas craquer et à l’organisme de ne pas (trop) souffrir.
Ces stratégies naturelles sont la gestion des émotions par une

30
meilleure adaptation à une situation nouvelle, la digestion de la
situation dite stressante par la reconnaissance du côté illusoire et
factice de l’événement qui a paru agressif et déstabilisant.

CALMER LE STRESS

On trouve beaucoup de produits sur le marché pour traiter et apaiser


le stress.
Bien trop nombreux pour tous les citer ici.

Je vous propose ma propre sélection :


– Quiet-Full® (Laboratoire Phyt-Inov) : une formule antistress sur
23
laquelle je reviendrai plus loin , car elle regroupe tous les ingrédients
indispensables pour restaurer l’équilibre émotionnel : les
oligoéléments (magnésium, lithium, zinc), les vitamines B, les acides
aminés (taurine, arginine), le griffonia (5HTP)…
– Biomag® (Laboratoires Lehning homéopathie) : ce très célèbre
médicament homéopathique, composé au milieu du siècle dernier
(déjà 60 ans !), unit 6 minéraux reconnus dans le traitement des
indications du stress, en dilution décimale pour une action plus
profonde et ciblée. Associé à une bonne hygiène de vie, il aide
l’organisme à réactiver son métabolisme pour retrouver son équilibre.
Magnesia muriatica, Ambra grisea et Kalium phosphoricum agissent
directement sur le stress et les manifestations qui y sont liées,
notamment les troubles du sommeil. Magnesia phosphorica,
Plumbum metallicum et Magnesia bromata agissent sur l’anxiété et
les états de fatigue passagère.
– Biomagnésium® (Laboratoires Pharma Nord) : ce complément
alimentaire permet de contrôler son stress. Grâce à ces 3 formes de
magnésium : acétate de magnésium, carbonate de magnésium et
hydroxyde de magnésium. Cette formule permet à l’organisme de
recevoir tous les bienfaits du magnésium, minéral prédominant dans

31
nos cellules et utile pour la communication entre les neurones.

ACUPUNCTURE
En résumé, pour l’acupuncture (et la médecine traditionnelle chinoise
en général), chez une personne en bonne santé, qui vit dans un
environnement sain, l’énergie circule harmonieusement. Mais, toute
perturbation va provoquer un nœud énergétique pouvant se traduire
par différents troubles. C’est ce qui passe lorsqu’une personne subit un
stress. La perturbation de l’équilibre physique et psychique provoquée
par le stress amène des blocages dans la circulation énergétique. Ces
altérations, si elles sont répétées ou prolongées, entraînent des pleins
et des vides d’énergie causant dysfonctionnements et symptômes.
L’acupuncteur cherche alors à déterminer, par un bilan très approfondi,
le déséquilibre énergétique qui sous-tend le stress. Il tonifie là où il y a
des vides d’énergie, disperse les blocages, renforce un organe et
rééquilibre le yin et le yang.

HOMÉOPATHIE
L’homéopathie reste plus indiquée dans les cas de stress chronique.
Le médecin homéopathe, face à un individu stressé, recherche tout
d’abord à déterminer son type de tempérament et les particularités de
son trouble. Il s’attache à prendre en compte le patient dans son aspect
unique, individuel ainsi que dans son environnement.
Notons que de manière générale :
– Arnica montana est un très bon remède des bleus du corps et des
bleus de l’âme.
D’autres traitements sont généralement indiqués comme :
– Nux vomica et Ignatia en cas de stress intense, par exemple juste
avant un examen ou un entretien d’embauche.

32
D’autres comme :
– Ignatia amara ou Lycopodium sont une aide face à l’inhibition ou la
frustration liée à des situations stressantes.
Devant une agressivité importante du sujet, on préférera :
– Lachesis ou Hyosciamus.
Chaque traitement permet généralement de traiter un symptôme local
gênant, comme :
– Gelsemium sempervirens qui apaise l’anxiété d’anticipation, tout en
traitant le fond.
– Argentum nitricum chez un individu toujours pressé.
– Ambra grisea en cas de timidité extrême.
– Aconit en cas de panique et d’impression de mort imminente.
– Ignatia en présence d’une humeur instable du fait d’une émotion
forte.

Seuls une consultation avec un professionnel homéopathe (médecin)


et un entretien approfondi (état de santé global, antécédents familiaux,
humeurs et même sensibilité à la météo) permettent d’établir votre
profil homéopathique et votre traitement de fond adéquat.

PHYTOTHÉRAPIE
24
On pensera à certaines plantes médicinales .
Une visite courtoise auprès du pharmacien herboriste permettra aussi
de découvrir grâce à lui les différentes tisanes et décoctions proposées
aux stressés qui fabriquent du cholestérol.

AROMATHÉRAPIE ET HUILES
ESSENTIELLES

33
En fonction de la cause du stress vécu et des manifestations
psychiques et physiques qui en découlent, on choisira telle ou telle
huile agissant sur le système nerveux autonome (système sympathique
et parasympathique), comme la marjolaine ou la camomille romaine, ou
au niveau du système nerveux central (cerveau) en agissant de façon
directe par les voies olfactives, par exemple avec la lavande, ou dans
une action plus globale d’harmonisation, avec le néroli… De ce fait, on
orientera l’action sur la nervosité, la fatigue, la tension nerveuse et
musculaire, l’insomnie, la dépression légère…

FORMULATIONS D’AROMATHÉRAPIE
PERSONNELLES

– Stress, anxiété
H.E. Petit grain bigarade (Citrus aurantium ssp aurantium [feuille])
3,5 ml
H.E. Ylang-ylang (Cananga odorata) 0,5 ml
H.E. Bois de Hô (Cinnamomum camphora) 1 ml
3 à 4 gouttes en massage sur le plexus solaire
– Angoisse, phobie, dystonies graves
H.E. Encens ou Oliban (Boswellia carterii) 0,5 ml
H.E. Myrrhe (Commiphora myrrha) 0,5 ml
H.E. Rose de Damas (Rosa Damascena) 0,5 ml
H.E. Marjolaine des jardins (Origanum majorana) 1 ml
H.E. Armoise arborescente (Artemisia arborescens) 0,5 ml
H.E. Camomille noble (Chamaemelum nobile) 1 ml
H.E. Petit grain bigarade (Citrus aurantium ssp aurantium [feuille]) 1 ml
3 à 4 gouttes en massage sur le plexus solaire ou les chakras ou le
long de la colonne vertébrale.

34
FLEURS DE BACH
Les fleurs de Bach peuvent déjà soulager un stress ou une émotion
avec le Rescue®, le remède d’urgence. Et aussi :
– Aspen agira sur la déprime, l’irritabilité ou les idées noires.
– Centaury quand la personne manque de confiance en elle et a besoin
constamment de réconfort. Elle se surmène et présume trop de ses
forces.
– Mimulus pour les impatients et les stressés, parfois débordés par les
craintes de la vie quotidienne.
– Star de Bethléem pour les états émotifs intenses et les grandes
détresses dues à de gros chocs.
– Sweet Chesnut : l’angoisse devient si forte qu’elle en devient
insupportable.
Mettre 2 gouttes de chacun des remèdes dans une tasse d’eau ou de
jus de fruit. À prendre en petites gorgées fréquentes.

TECHNIQUES DE RELAXATION

En complément de la médecine traditionnelle, diverses techniques


s’intéressant au corps, à ses maux tout autant qu’à ses mots,
cherchent à apporter un autre regard sur l’individu et ses troubles. Ces
techniques dites corporelles ou de relaxation privilégient le corps
comme médiation vers l’ensemble de l’organisme. Elles offrent une
approche du corps qui n’est pas uniquement centrée sur ses
symptômes, mais propose une écoute et une action respectant sa
capacité d’autoguérison. Voilà pourquoi je suggère fortement à tous les
stressés de s’intéresser à l’une ou l’autre de ces techniques : hypnose,
relaxation, sophrologie, yoga… en fonction des goûts et des couleurs
de chacun. Détendre le corps pour calmer le mental : voilà peut-être la
plus simple et la plus évidente des définitions de la relaxation. C’est le

35
premier pas, la première approche, le préambule indispensable à
toutes les démarches intérieures. Je vous laisse découvrir par ailleurs
toutes les relaxations disponibles qui ont surtout en commun le but
qu’elles permettent d’atteindre : la détente. Certaines passent par le
25
corps : c’est le training autogène de Schulz , l’eutonie de Gerda
26 27
Alexander , c’est le biofeedback … D’autres passent par la pensée :
c’est la visualisation, c’est la pensée positive, ce sont les techniques
28
d’hypnose dont l’hypnose ericksonienne créée par Milton Erickson…
Toutes finissent par détendre corps et mental, pour unifier l’être qui
s’était un instant éparpillé, atomisé, sous les contraintes de la vie
quotidienne.

RESPIRER : LA MEILLEURE DES RELAXATIONS

Nous respirons sans y penser. Notre poitrine se soulève, l’air pénètre


nos poumons, puis le processus s’inverse et nos poumons se vident.
Mais, la respiration possède ceci de particulier : elle est la seule activité
physique qui puisse être à la fois consciente et inconsciente. Si nous
prenons la peine d’y porter attention, nous pouvons la contrôler. Cette
faculté exceptionnelle fait de la respiration un pont jeté entre notre
psychisme et notre corps. En apprenant à contrôler notre respiration,
nous pouvons agir sur notre équilibre physiologique et psychologique.
C’est tellement simple qu’il serait dommage de s’en priver !
Mais comment bien respirer ? Je suggère…

Pour dynamiser l’organisme (physique et psychique) :


– prenez une inspiration profonde par le nez (3 à 4 secondes) ;
– restez poumons pleins (5 à 7 secondes) ;
– puis relâchez l’air par la bouche et soufflez (3 à 4 secondes) ;
– répétez l’opération une dizaine de fois.
Pour calmer l’organisme (physique et psychique) :

36
– prenez une inspiration profonde par le nez (3 à 4 secondes) ;
– puis, immédiatement, relâchez l’air en soufflant par le nez (3 à 4
secondes) ;
– restez poumons vides (5 à 7 secondes) avant de reprendre une
inspiration profonde ;
– répétez l’opération une dizaine de fois…
… et bien évidemment, cette marche à suivre peut tout à fait se
pratiquer en inhalant une huile essentielle au bouchon ou au flacon,
voire en étant installé(e) confortablement dans une pièce où est diffusé
un complexe d’huiles essentielles. C’est ce que préconise le principe
29
de l’olfactothérapie .

37
ALIMENTATION
La méthode la plus naturelle qui soit est celle qui consiste à modifier
notre alimentation pour diminuer jusqu’à un tiers notre taux de mauvais
cholestérol LDL. Il suffit donc de commencer par regarder ce que nous
mettons dans notre assiette. Et en particulier acides gras et
vitamine E… mais pas que…

LES ACIDES GRAS POLYINSATURÉS (AGPI)


Les acides gras ont un rôle structural primordial au niveau
membranaire. Les acides gras saturés sont linéaires. Des
30
phospholipides composés d’acides gras saturés forment une structure
membranaire dense et rigide. Inversement, les acides gras
polyinsaturés sont courbes et volumineux dans l’espace. Leur présence
au sein des phospholipides augmente l’espace intermoléculaire et
procure à la membrane cellulaire une fluidité physiologique.

Les acides gras de nos membranes sont d’origine alimentaire. En


fonction de la longueur de la chaîne carbonée et de la saturation des
acides gras que nous consommons, nous allons fabriquer des
membranes cellulaires plus ou moins fluides, ce qui peut entraîner un
certain nombre de pathologies.

On les trouve dans de très nombreuses huiles, dont les huiles de :


– arachide (oméga-9, oméga-6) ;
– colza (oméga-9, oméga-6, oméga-3) ;
– coco (oméga-3, oméga-9) ;
– lin (oméga-3) ;

38
– noix (oméga-6, oméga-9, oméga-3) ;
– tournesol (oméga-9, oméga-6) ;
et dans les poissons gras sauvages (oméga-3).

On remarquera que la plupart de ces huiles contiennent les fameux


oméga-9, protecteurs cardiovasculaires, dont le chef de file est l’acide
oléique, acide gras mono-insaturé de l’huile d’olive et présent
également dans les volailles. Mais ces acides gras ne sont pas toujours
biodisponibles. En effet, de nombreux obstacles métaboliques se
dressent sur leur cascade enzymatique : par exemple les margarines,
l’excès de graisses saturées (graisses animales), les médicaments,
l’âge, le stress… et bien sûr la cuisson à haute température et le
rancissement.

Les acides gras EPA et DHA de l’huile de saumon, en s’incorporant


aux phospholipides membranaires, améliorent la mobilité des
récepteurs des lipoprotéines. Les voies d’influx et d’efflux du
cholestérol sont donc facilitées. La prise régulière d’huile de saumon
diminue le taux de mauvais cholestérol L.D.L. et surtout des
triglycérides.

En favorisant la fluidité membranaire, les acides gras polyinsaturés à


longue chaîne des huiles de poisson permettent une plus grande
intégration du cholestérol entre les phospholipides, et une diminution
du cholestérol circulant.

L’effet des huiles de poisson est tout aussi favorable sur le


métabolisme des triglycérides. L’influence bénéfique des huiles de
poisson sur le système cardiovasculaire, en particulier de l’huile de
saumon, est maintenant largement reconnue.

La consommation d’huile de saumon, riche en DHA et EPA, améliore


la déformabilité des hématies et la microcirculation dans les capillaires.

39
S’y ajoute aussi un effet antiagrégant plaquettaire direct.

Les EPA et DHA diminuent la viscosité du sang et induisent une


dilatation des vaisseaux, en favorisant la synthèse de prostacycline 13
(vasodilatateur), au détriment du thromboxane A2 (vasoconstricteur).
Des études récentes réalisées chez des cardiaques ayant subi une
31
dilatation endoluminale des coronaires ont montré que la prise d’huile
32
de saumon empêchait la resténose précoce .

Mieux vaut consommer des graisses végétales


Schématiquement, les bons acides gras se trouvent dans les produits d’origine
végétale ; les mauvais dans les produits d’origine animale. Pour recevoir tous les
bienfaits des bons gras, mieux vaut cuisiner à l’huile, crue de préférence, et varier les
origines : huile de colza, de carthame, de graines de courge, de lin, de maïs, de noix,
de noisette, d’olive, de pépins de raisin, de tournesol… Chacune propose une saveur
particulière et une composition unique, presque personnalisée, en acides gras mono-
insaturés et polyinsaturés, Oméga-3 et Oméga-6. Mieux vaut ne pas trop chauffer les
huiles, car certains acides gras sont très fragiles et s’oxydent à la chaleur. Évitez les
fritures et privilégiez les cuissons à l’étouffée, à la vapeur douce ou à four tiède. Et
évitez aussi certaines graisses végétales dont la consommation régulière entraîne une
hausse du cholestérol total, et tout particulièrement du mauvais HDL. On les trouve en
grande quantité dans les margarines. Bien qu’il s’agisse de graisses d’origine
végétale, celles-ci sont donc (sauf composition spécialement conçue pour lutter contre
le cholestérol) plus nocives que le beurre.

VITAMINE E
L’apport en vitamine E est insuffisant chez la quasi-totalité des
Français. Or, la baisse de la vitamine E dans l’organisme apparaît
comme un risque majeur d’angine de poitrine et d’infarctus, comme un
risque augmenté de certains cancers, de cataracte, de dommages
pulmonaires causés par la pollution, de dommages musculaires
engendrés par l’effort physique, de vieillissement du système

40
immunitaire, de dégénérescence cérébrale… La vitamine E joue un
rôle d’antioxydant, protecteur des graisses ; que celles-ci se trouvent
en circulation dans le sang ou insérées dans les membranes des
cellules.

Or, les graisses oxydées s’accumulent dans les parois artérielles ; et


les acides gras oxydés, dans les membranes cellulaires, peuvent
déclencher une hyperactivité plaquettaire, de l’inflammation, des
réactions allergiques… ou endommager les gènes et contribuer au
processus du vieillissement et/ou à l’initiation de cancers.

La vitamine E protège la surface des LDL contre les attaques


radicalaires, la vitamine C la recycle et les caroténoïdes protègent les
graisses en profondeur. Rappelons qu’outre les vitamines A, C, E, la
CoQ 10 et le lycopène, il existe d’autres antioxydants des lipides,
comme la vitamine B3 (seule vitamine connue pour faire baisser le taux
des mauvais LDL et augmenter celui des bons HDL) et les flavonoïdes
(on sait qu’ils se comportent comme la CoQ10 en protégeant les LDL
33
de l’oxydation). L’étude CHAOS (Cambridge Heart Antioxidant Study)
a obtenu une réduction de 77 % des infarctus non mortels par
l’administration de 400 ou 800 UI de vitamine E chez 2002 patients
ayant subi un premier infarctus.

CINQ FRUITS ET LÉGUMES PAR JOUR


34
:
UN BIENFAIT ILLUSOIRE !
Depuis une dizaine d’années, c’est devenu un leitmotiv : si vous
voulez vous maintenir en bonne santé, mangez chaque jour 5 fruits et
légumes ! Message envoyé urbi et orbi, bien reçu !
Mais que cache-t-il ?
Certes, on peut alors se rassasier de vitamines, de polyphénols, de

41
flavonoïdes et autres antioxydants. Mais, il faut aussi y ajouter des
ingrédients qui ne sont pas invités : la trentaine de pesticides qui
perturbent lourdement nos hormones.

PESTICIDES À TOUS LES ÉTAGES

Avec l’arrivée de l’été, on a tendance à se jeter sur les tomates, à


faire des orgies de crudités et à craquer pour les fruits de saison.
Pauvres en calories, gorgés de fibres et de vitamines, ils sont parés de
toutes les vertus. Mais une enquête publiée l’Association Pesticide
35
Action Europe , s’appuyant sur des données de l’Autorité européenne
de la sécurité sanitaire, montre que non seulement fruits et légumes
contiennent des pesticides, mais que bon nombre de ces pesticides
sont des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils sont néfastes
pour le système hormonal. Cette association a classé les végétaux
contenant les doses les plus élevées de ces polluants. En tête, les
salades, les tomates et les concombres, qui font partie de nos légumes
préférés les plus consommés !
Les plus contaminés en pesticides :
1. laitue 2. tomate 3. concombre
4. pomme 5. poireau 6. pêche
7. fraise 8. poire 9. raisin
10. poivron 11. chou 12 chou-fleur
13. aubergine 14. carotte 15. épinard
16. banane (présence de DDT) 17. pomme de terre 18. petit pois

Rappelons que le pamplemousse bloque les cytochromes, les


derniers réducteurs de la chaîne respiratoire, et de ce fait neutralise les
mitochondries, des organites présents dans chaque cellule, qui jouent
un rôle fondamental dans la respiration cellulaire liée à la synthèse de
l’acide triphosphorique (ATP).
Bon nombre d’études ont mis en avant le lien entre l’exposition aux

42
perturbateurs endocriniens et des maladies chroniques comme la
baisse de la fertilité, certains cancers, des lésions cérébrales, le
diabète, les déséquilibres du taux de cholestérol… Il faut convaincre
les pouvoirs publics d’exclure le maximum de perturbateurs
endocriniens de notre alimentation. La plupart sont autorisés. Or,
même à faible dose, ils peuvent être nuisibles.
L’étude vise aussi à interpeller les professionnels. Les agriculteurs ont
à leur disposition 300 pesticides autorisés, autant dire que les
alternatives néfastes sont nombreuses. Ce n’est pas en en supprimant
40, qu’on va les disculper !
Pensons plus particulièrement aux enfants pour lesquels on recense
une litanie d’effets délétères suite à l’ingestion des végétaux offerts par
la nature.

DES FRUITS ET LÉGUMES ? OUI, MAIS BIO !


Il reste à consommer bio, la seule méthode de production qui garantit
le zéro pesticide et sans OGM. Mais, la perversité ne s’arrête pas à la
pollution environnementale qui devrait être vivement combattue.
Chaque jour, nous absorbons des produits alimentaires frelatés dont on
ignore les effets délétères. Parmi ceux-ci, le phosphore que l’on
retrouve sous forme de sels phosphatés. Pris en excès, ils neutralisent
le calcium si nécessaire à l’organisme. Par ailleurs, le calcium est
indispensable à presque toutes les étapes de la coagulation.

Les tomates sont meilleures pour la santé


quand elles sont bio
36
L’étude scientifique qui démontre cette affirmation indique qu’elles sont plus riches
en vitamine C et en microéléments qui combattent les maladies chroniques. La
principale raison de cette différence vient des conditions de croissance plus difficiles
imposées aux tomates bio, car quand les tomates conventionnelles sont boostées à
grand renfort d’engrais, les tomates bio doivent développer leurs propres ressources
pour se défendre contre les conditions extérieures. Et cette forme de stress se

43
transforme au fil de leur croissance en nutriments dont nous bénéficions ensuite.
Cette étude a donc relevé une concentration en vitamine C en hausse de 57 % et en
phénols deux fois supérieure. Or, les phénols, comme les flavonoïdes antioxydants,
sont en grande partie garants des qualités nutritionnelles des fruits et légumes.

SOURCES OCCULTES D’APPORT ALIMENTAIRE


EN PHOSPHATES

Elles sont issues des procédés agro-industriels. Ce sont :


– l’acide phosphorique utilisé comme acidifiant dans la levure chimique
du boulanger et les boissons gazeuses et autres sodas… ;
– les phosphates utilisés pour l’alimentation du bétail (4 % des
débouchés du phosphore mondial) et dans l’industrie chimique pour la
production d’engrais ;
– les polyphosphates utilisés comme stabilisants dans les aliments
industriels : ils ont un fort pouvoir de rétention de l’eau ; on les
retrouve dans les saucisses destinées à une cuisson dans l’eau
bouillante (les polyphosphates augmentent alors leur association avec
l’eau) ; les fromages fondus, les entremets (les polyphosphates
empêchent la coagulation des protéines du lait lors de la stérilisation) ;
le lait concentré pour empêcher sa gélification ; les fish et chicken
burgers des fast-foods ; les engrais, insecticides et pesticides
organophosphorés dont on sait qu’ils induisent un blocage des
canaux potassium, mécanisme universel de la mort cellulaire…

UN EXEMPLE D’APPORT
PHOSPHOPROTÉIQUE : LE BLÉ

Examinons de près la teneur en phosphore du blé : 406 mg pour


100 g !

44
Si l’on rapporte cette teneur à la quantité de blé ingérée
quotidiennement et à la fréquence d’ingestion, on se rend compte que
le blé et ses dérivés (pain, pâtes alimentaires, viennoiseries,
pâtisseries… très souvent associés aux produits laitiers) représentent
une part importante de l’apport phosphoprotéique de l’alimentation des
pays occidentaux et même de la planète, sans compter l’acide
phosphorique apporté par les conservateurs, les pesticides, la levure
du boulanger, les médicaments…

Et si l’on ajoute qu’environ 80 % des protéines du lait sont des


caséines, c’est-à-dire des phosphoprotéines (elles constituent
l’essentiel des fromages !), on imagine la quantité journalière, voire
plurijournalière de phosphoprotéines consommée par les Français. Le
matraquage publicitaire ou, pire encore, les recommandations
médicales, n’arrangent rien. Rappelons que le rapport Ca/P (calcium-
phosphore) qui assure le bon équilibre phosphocalcique se situe entre
2 à 2,5. Il est de 1,4 pour le lait de vache et 1,26 pour le lait de brebis.
Au total, les aliments riches en phosphoprotéines et plus généralement
tous les corps antigéniques induisent non seulement une moindre
biodisponibilité du calcium, mais également une altération du fameux
attelage immunomodulateur : tryptophane – vit. B3 – calcium – vit. B6,
qui régit l’équilibre immunitaire.

1. PHOSPHOPROTÉINES DÉLÉTÈRES

C’est donc bien la biodisponibilité du calcium qui est en cause.


Or, sans calcium, pas de transmission de l’influx nerveux et donc pas
de vie cellulaire.
La présence de phosphoprotéines présente en outre deux
inconvénients majeurs :
– Elles induisent une malabsorption intestinale avec parfois atrophie
villositaire qui rend la paroi intestinale poreuse et ouvre le passage
aux macromolécules (débris alimentaires, bactéries, virus, minéraux).

45
Le passage des minéraux (calcium, magnésium et potassium), des
vitamines du groupe B, des oligoéléments (silicium, sélénium, zinc,
manganèse) à travers la paroi de l’intestin grêle cause une
déminéralisation et une ostéoporose qu’on ne soupçonne pas.
– Cette malabsorption est aggravée par les médicaments chimiques
37
pris au long cours : les biphosphonates dans l’ostéoporose, les IPP
dans les pathologies gastriques, les statines dans le cholestérol, la
pilule… C’est ainsi que tout le métabolisme est perturbé, et ce
désordre biochimique auquel se trouve confronté l’organisme est à
l’origine de tout un éventail de troubles comportementaux, allant de
l’hyperactivité à l’autisme, en passant par les troubles de la
personnalité et l’épilepsie. L’indifférence, le repli sur soi et l’absence
de langage en sont les conséquences majeures.

2. DES EFFETS ACCENTUÉS PAR LES CASÉINES,


PHOSPHOPROTÉINES DU LAIT

Les caséines bloquent et précipitent les polyphénols dont les


flavonoïdes, antioxydants abondants dans les végétaux (notamment le
thé, le café, le chocolat, les oignons, le brocoli, le curcuma, le céleri, les
fruits…). On sait que les flavonoïdes qui interviennent en protégeant de
l’oxydation les LDL (lipoprotéines de basse densité), riches en
cholestérol, minimisent ainsi le stress oxydant des protéines. Ainsi, à
quoi cela sert-il de consommer cinq fruits et légumes par jour et de
boire du thé vert si l’on ne peut pas profiter de leurs flavonoïdes,
bloqués par les caséines ?

Mieux vaut certainement se tourner vers une alimentation plus


intelligente… tels les deux régimes alimentaires qui suivent…

LE RÉGIME HYPOTOXIQUE
38

DU DR SEIGNALET
46
S’il est habituel de conseiller un régime pauvre en graisses, on
constate que la diététique a peu d’influence sur l’hypercholestérolémie.
Les restrictions les plus draconiennes font seulement baisser le taux de
cholestérol de 10 %. Le régime hypotoxique (ou régime originel) se
révèle beaucoup plus efficace. Il diminue en moyenne le cholestérol de
35 %. C’est dire que le changement nutritionnel peut suffire comme
traitement des hypercholestérolémies modérées et être un complément
utile des médicaments naturels dans les hypercholestérolémies
sévères.

L’échec des régimes restrictifs en lipides et en calories contrastant


avec le bénéfice obtenu avec le régime originel, démontre que
l’hypercholestérolémie n’est pas seulement due à une consommation
de graisses chez des sujets ayant une prédisposition génétique à
accumuler le cholestérol. Il faut ajouter un encrassage des réactions
enzymatiques dans certaines cellules, dès lors que le décrassage mis
en œuvre par le changement nutritionnel parvient à abaisser nettement
le taux de cholestérol sanguin.
La nutrition de type ancestral que propose Seignalet agit sans doute
par deux voies :
– elle diminue les apports en graisses saturées ;
– elle fait entrer le cholestérol sanguin dans les cellules qui vont
l’utiliser pour la synthèse de nombreuses substances : acides biliaires,
hormones stéroïdes.

LE RÉGIME ALIMENTAIRE HYPOTOXIQUE

Il convient de se rapprocher le plus possible du mode nutritionnel


ancestral, sans imposer de restrictions trop draconiennes qui
rebuteraient la personne. Le régime comporte sept directives
essentielles :
– supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin ;

47
– supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés ;
– manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température
inférieure à 110 °C ;
– choisir autant qu’il est possible des aliments produits par l’agriculture
biologique ou de conception bio, proches des produits originels ;
39
– consommer des huiles produites par première pression à froid ;
– prendre des sels magnésiens, des oligoéléments, des vitamines à
40
doses physiologiques et des ferments lactiques (orthoflore ) et une
41
algue exceptionnelle, l’aphanizoménon (Klamath Afalg ) ;
42
– procéder à un décrassage et une ouverture des émonctoires :
43
propolis (appareil digestif) et silydium (appareil hépatovésiculaire).

LE RÉGIME CRÉTOIS : 44

LE BON ANTICHOLESTÉROL

Les chercheurs ont trouvé voilà plusieurs années que le régime


alimentaire méditerranéen, et plus singulièrement crétois, semblait
protéger des soucis cardiovasculaires. Il repose sur des bases simples,
qu’il ne tienne qu’à chacun d’adopter aujourd’hui même ou, a minima,
de s’en rapprocher.

Les conditions de vie étaient-elles importantes ?


Les chercheurs ont décidé de nourrir des cobayes français avec une
alimentation crétoise, sans rien changer à leur environnement ni à leurs
habitudes de vie. Les résultats furent spectaculaires. Dans le groupe
crétois, on notait une amélioration extraordinaire de la santé cardiaque,
et même de la santé tout court puisqu’il y eut 70 à 76 % de décès en
moins par rapport au groupe témoin. Dès lors, les études se sont
multipliées, et l’on peut maintenant proposer un régime crétois simple
et efficace à l’ensemble de la population. À noter : on parle parfois de
régime crétois, parfois de régime méditerranéen. Les deux sont très

48
proches, mais le premier est plus bénéfique encore, bien que plus
draconien : il supprime totalement le lait et les produits laitiers, et
intègre du pourpier (une salade typique) et des noix.

8 RECOMMANDATIONS MAJEURES
DU RÉGIME CRÉTOIS :
1. Huile d’olive et colza
Consommez surtout de ces très bonnes graisses qui protègent le
cœur. J’ai une préférence pour l’huile d’olive. Une évidence, plusieurs
fois répétée dans ce livre : l’huile d’olive de première pression à froid et
bio, sur les salades, les légumes, le pain, le fromage… L’huile d’olive
est l’assaisonnement et le support de cuisson à privilégier, car elle est
très riche en acides gras mono-insaturés. Elle participe activement à la
diminution du cholestérol total, à l’augmentation du bon cholestérol
HDL et favorise la prévention des accidents cardiovasculaires. Elle
contient aussi des antioxydants protecteurs (vitamine E, polyphénols).
2. Fruits et légumes en abondance
À déguster sans limites (autre que la satiété) et évidemment bio : ils
sont riches en vitamines, minéraux et fibres. Mention spéciale pour les
tomates, la meilleure source de lycopène qui lutte contre l’accumulation
de cholestérol sur les parois des artères. C’est dans les tomates cuites
qu’il est le mieux assimilé.
3. Pourpier Portulaca oleracea
Petite plante sauvage aux feuilles épaisses et charnues, le pourpier est
cultivé pour être consommé en salade ou comme accompagnement. Il
est riche en acide linoléique (oméga-3), en vitamine C, E et en bêta-
carotène… et donc très bon pour prévenir les maladies
cardiovasculaires et lutter contre l’attaque des radicaux libres.
4. Légumes secs, et pâtes, couscous, semoule, riz, pain… complets

49
La base de l’alimentation, apportant des glucides lents et des fibres.
5. Vin rouge
Avec modération, selon la formule consacrée et tout à fait opportune, la
consommation de vin est conseillée. Les bienfaits attribués aux tanins
et polyphénols du vin (de puissants antioxydants) concernent
davantage le vin rouge puisque c’est celui qui en contient le plus. Pas
plus d’un ou deux verres par jour.
6. Volaille, viande et œuf
Ce conseil doit être nuancé : certaines viandes rouges sont plus riches
que d’autres en lipides et en cholestérol. Les viandes qui contiennent
plus de 10 % de matières grasses doivent être évitées. De manière
générale, pour faire baisser son cholestérol, il faut plutôt miser sur les
protéines végétales ou sur les poissons que sur les viandes. Ainsi, en
faible quantité, ne choisissez que les volailles et leurs œufs dont vous
avez l’assurance qu’elles ont vécu au plus proche de la nature, comme
en Crète. Et qu’elles ont été nourries sainement, picorant ça et là des
grains de blé ou de maïs, plus riches en oméga-3 qu’en OGM !
7. Perdez les mauvaises habitudes
Pratiquez un peu d’exercice physique, pas de tabac, et de
l’optimisme…
8. Limitez au maximum les graisses saturées
Éliminez les produits alimentaires de l’industrie, bien trop néfastes pour
le système cardiovasculaire : viande grasse, sauces, charcuteries,
pâtisseries industrielles, produits laitiers… Et surtout, bannissez les
matières grasses hydrogénées présentes dans d’innombrables biscuits
et plats préparés industriels : il suffit de lire les étiquettes.
Les recommandations que nous suggère le régime crétois peuvent
s’enrichir de nos produits moins méditerranéens, mais tout aussi
favorables à la santé. C’est ce que nous allons voir maintenant…

50
DES ALIMENTS VRAIMENT FAVORABLES

AIL ALLIUM SATIVUM

Des effets bénéfiques manifestes sur la fluidité sanguine et le taux du


cholestérol sanguin. L’ail réduit l’agrégation plaquettaire et évite la
formation de caillots. À l’origine de ces vertus, la présence de certains
composés soufrés : trisulfure de méthyle, trisulfure d’allyle et ajoène E.
L’ail participe à la diminution de la synthèse des triglycérides
(mauvaises graisses), et à la protection du système cardiovasculaire.
Selon certaines études, la consommation d’une gousse d’ail crue par
jour (soit environ 3 grammes) permettrait d’obtenir une chute
significative (de l’ordre de 20 %) du taux de cholestérol sanguin, et
particulièrement du mauvais cholestérol LDL.

AIRELLE OU BLEUET VACCINIUM


ANGUSTIFOLIUM

L’airelle contient plus d’anthocyanines (antioxydants) que tous les


autres aliments proches, comme la canneberge ou même les fruits
rouges (framboises, fraises, mûres, myrtilles…) ou les agrumes
(pamplemousse notamment…) qui en proposent aussi.

AMANDES PRUNUS AMYGDALUS


45 46
Les études cliniques sont claires : les phytostérols des amandes
aident à la diminution de la concentration de mauvais cholestérol LDL
dans l’organisme, à raison de 34 mg pour 30 g, soit 25 amandes ; une
consommation quotidienne de 30 g d’amandes réduirait ainsi le risque

51
de maladies cardiovasculaires de 45 %. La vitamine E contenue dans
l’amande (7,5 mg de vitamine E pour 25 amandes, soit la moitié de la
recommandation journalière en vitamine E) aiderait également à lutter
contre les maladies cardiovasculaires en empêchant la formation de
caillots dans le sang.

AVOCAT PERSEA AMERICANA

L’avocat est à consommer pour son très bon apport en glutathion, un


très efficace antioxydant. La surprise c’est qu’il n’apporte pas un
gramme de cholestérol ! Il offre au contraire des acides gras insaturés
bénéfiques aux artères. 100 grammes d’avocat fournissent plus de 8 g
d’acide oléique (qui favorise le bon cholestérol HDL), mais aussi 1,8 g
d’acide linoléique, qui facilite la baisse du mauvais cholestérol LDL. En
revanche, attention : comme tous les oléagineux, l’avocat est un fruit
calorique.

CAROTTE
Elle est surtout intéressante pour son bêta-carotène (le pigment
coloré de la carotte) et, dans une moindre mesure, la lutéine et le
zéaxanthine, ses caroténoïdes, antioxydants puissants.

CÉRÉALES
Avoine, son d’avoine, blé (et donc pain ou pâtes…), riz et autres
céréales : qu’elles soient complètes et bio ! C’est l’impératif de
consommation santé, et surtout lors d’épisode d’hypercholestérolémie.
On pensera alors à éliminer de l’alimentation toutes les céréales
raffinées. Riches en fibres solubles, et particulièrement en béta-
glucane (β-glucane), les céréales entières ont vu leurs effets prouvés

52
47
scientifiquement : une trentaine d’études a mis en évidence l’impact
bénéfique des fibres solubles sur le mauvais cholestérol LDL et sur le
cholestérol total.

CERISE
Certes, voilà un fruit qui n’est pas directement anticholestérol. Mais
48
reste que grâce à sa teneur en anthocyanines (350 à 400 mg pour
100 g de fruits), la cerise fait partie des fruits les plus antioxydants et
donc ennemi intime des radicaux libres qui endommagent les cellules
de l’organisme et sont responsables de l’athérosclérose : cette plaque
sur la paroi des artères qui gêne ou bloque la circulation du sang et qui
peut provoquer, à terme, des troubles cardiovasculaires.

CHOCOLAT NOIR THEOBROMA CACAO

Le chocolat n’augmente pas les teneurs en cholestérol sanguin, bien


49
au contraire. Des études cliniques ont montré que la consommation
de cacao augmente les teneurs sanguines en bon cholestérol HDL et
diminue le mauvais cholestérol LDL. De plus, le beurre de cacao utilisé
dans la fabrication du chocolat contient également des acides
stéariques qui ont la capacité de se transformer en acides gras mono-
insaturés dans l’organisme, et donc de faire baisser les teneurs en
mauvais cholestérol dans l’organisme. Les qualités antioxydantes du
chocolat (par la présence en grande quantité de flavonoïdes)
participent à la protection des vaisseaux sanguins en améliorant leur
fonctionnement. Pour tirer le meilleur bénéfice santé du chocolat et de
ses composants (théobromine, caféine, phényléthylamine et
sérotonine), mieux vaut le manger noir (au moins 70 % de cacao), cru,
sans produits laitiers ou édulcorants artificiels.

53
CHOU BRASSICA OLERACEA

Le chou est riche en flavonoïdes et autres antioxydants puissants.


Plusieurs études épidémiologiques ont démontré qu’une consommation
élevée de chou diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de
certains cancers et d’autres maladies chroniques. Une étude a même
démontré qu’une consommation fréquente (plus de 30 fois par mois) de
crucifères (la famille des choux) était associée à une plus faible
concentration sanguine d’homocystéine dans le sang, un acide aminé
constituant un facteur de risque de maladie cardiovasculaire lorsque sa
50
concentration est trop élevée . Préférez alors le chou cru : chou rouge
ou chou vert, émincés en salade, délicieux avec de l’ail et un filet
d’huile d’olive…

51

GOJI LYCIUM BARBARUM

Superfruit antioxydant, la baie de goji est riche en zéaxanthine


(caroténoïdes), en vitamines (dont la vitamine C), en minéraux (6 fois
plus que le pollen) incluant le germanium, très rare dans les aliments,
le calcium, le potassium, le fer… Il renferme aussi des polysaccharides
et des polyphénols. Différentes études ont montré récemment son
utilité majeure pour protéger ou réparer les lésions des cellules du foie,
52
même en cas de dysfonctionnements graves , et plus généralement à
accompagner le système cardiovasculaire.

LÉGUMES À FEUILLES VERTES

Les légumes verts feuillus (comme les épinards, le chou frisé…) sont
très riches en fibres et en caroténoïdes, notamment la lutéine qui a
démontré qu’elle savait participer activement à la réduction du mauvais
cholestérol LDL, et aider à prévenir les maladies cardiovasculaires

54
avec ses vertus anti-inflammatoire et antioxydante puissantes.

LÉGUMINEUSES
Les légumineuses, souvent appelées légumes secs, désignent les
graines comestibles présentes dans les gousses : fèves et haricots
secs (haricots blancs, rouges, noirs, romains, pinto, mungo, adzuki,
soja…) ; lentilles vertes, brunes, noires, rouges… ; pois secs cassés,
entiers, chiches… Les légumineuses sont très pauvres en lipides
(moins de 3 %). Et comme ce sont des végétaux, elles contiennent
uniquement des lipides constitués de bons acides gras, mono ou
polyinsaturés. Leur consommation régulière contribue donc à faire
baisser le taux de cholestérol et à augmenter le bon HDL au détriment
du mauvais LDL. En outre, ces aliments contiennent des stérols
53
végétaux et des fibres.
La consommation de légumineuses est intéressante pour les
personnes sujettes à l’excès de cholestérol et qui n’aiment pas le
poisson, car elles contiennent des protéines végétales qui peuvent
remplacer les protéines animales ; pour cela, associez toujours une
céréale (blé, maïs, riz…) avec une légumineuse (haricots, lentilles, pois
secs…). Ainsi, on est toujours sûr d’absorber les huit acides aminés
essentiels que notre corps ne sait pas synthétiser lui-même. C’est la
base des alimentations traditionnelles et de bon sens pauvres en
produits animaux : blé et pois chiches dans le couscous, riz et lentilles
en Inde, maïs et haricots rouges en Amérique centrale…

LEVURE DE RIZ ROUGE

Cette levure n’est pas issue d’un riz rouge ; en fait, ce nom provient
d’une mauvaise traduction (red yeast rice). En réalité, on devrait dire
levure rouge de riz, car c’est bien la levure qui est rouge, et pas le riz.

55
Revenu à la mode dans le domaine des compléments alimentaires, ce
produit est en fait la source médicamenteuse de statines la plus
ancienne du marché de la pharmacie. La levure de riz rouge est le
produit de la fermentation d’un champignon microscopique, Monascus
Piloeus, élevé sur le riz. Elle contient naturellement neuf monacolines,
des substances proches des statines, qui possèdent la propriété d’agir
comme inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, une enzyme qui régule
la synthèse du cholestérol dans le foie. Parmi ces neuf différentes
variétés de monacolines, il y a la monacoline K, appelée également
lovastatine, qui sert de base pour les traitements classiques contre
54
l’excès de cholestérol dans le sang .
55
On en trouve dans un remarquable produit : le Quitchol .

NOIX JUGLANS SPP. (J. REGIA, J. NIGRA, J. CINERARA)

Riches en oméga-3, les noix apportent aussi de la vitamine E et des


polyphénols aux propriétés antioxydantes, du magnésium, du
potassium et du cuivre qui améliorent la tension artérielle… Nature,
dans la salade, en gâteau ou avec un yaourt au lait de chèvre ou de
brebis bio, 5 à 6 g de noix par jour couvrent presque la totalité de
l’apport nutritionnel conseillé en oméga-3, 20 % pour le magnésium et
10 % pour la vitamine E. Attention à l’excès, car elles sont caloriques.
– Noix de cajou et noix de pécan
Comme l’ensemble des fruits oléagineux, elles protègent des maladies
cardiovasculaires grâce à leurs acides gras mono-insaturés faisant
baisser le mauvais cholestérol LDL. Et aussi grâce à leurs acides gras
polyinsaturés essentiels (acide linoléique et acide linolénique) : 17 %
du total des acides gras dans la noix de cajou, et 25 % dans la noix de
pécan. Ils agissent de façon positive sur les plaquettes sanguines et
favorisent la fluidité du sang.
– Noix du Brésil Bertholletia excelsa
ou noix d’Amazonie ou castanha-do-Pará (en portugais)

56
Une à deux noix par jour suffisent à couvrir l’ensemble des besoins
56
journaliers en sélénium. Une étude scientifique indique que cette
consommation de sélénium améliore la production d’une enzyme qui
permet la production de glutathion dans le corps humain, un puissant
antioxydant. Les chercheurs notent aussi que la consommation de noix
du Brésil permet d’augmenter le taux de bon cholestérol HDL, associé
à un risque réduit de maladies cardiovasculaires.

OIGNONS ALLIUM CEPA

La quercétine de l’oignon, comme tous les flavonoïdes, renforce les


petits vaisseaux sanguins. Ses vertus antioxydantes et anti-
inflammatoires empêchent le mauvais cholestérol LDL de s’attaquer
aux artères. Consommez tous les types d’oignons. Ajoutez-les crus
dans les salades pour profiter au mieux de leurs vertus, et aussi pour
faire baisser la tension artérielle.

ŒUFS
Non, l’œuf de poule n’est pas à proprement parler un aliment
anticholestérol. Toutefois, je le signale dans cette liste tant la question
m’est souvent posée : puis-je manger des œufs ? N’est-ce pas
contradictoire avec mon taux de cholestérol ?

Vous avez droit aux œufs, mais bio, plutôt le matin, à la coque ou dur
et en quantité raisonnable durant la semaine, en fonction du taux de
cholestérol de chacun ; en règle générale, on conseille de ne pas
dépasser deux à trois œufs entiers par semaine dans le cadre d’une
alimentation surveillée. D’abord, parce que le cholestérol alimentaire

57
(du jaune de l’œuf, en l’occurrence : environ 300 mg par œuf) influe
peu sur le cholestérol du sang qui est majoritairement fabriqué par le
foie. Ensuite, parce que l’œuf bio – donc produit correctement et riche
de ses seules qualités nutritives et d’aucun ajout OGM ou chimique –
est un magnifique aliment qui apporte de très bonnes protéines
animales : il contient, dans la meilleure proportion, tous les acides
aminés que notre organisme ne sait pas fabriquer et qui lui sont
indispensables, notamment pour le bon fonctionnement de notre
système immunitaire. Par ailleurs, c’est une bonne source de
phosphore et de lutéine dont on pense qu’elle pourrait aider à prévenir
la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Et enfin, on fera
attention aux jaunes d’œufs cachés ! De nombreux produits
alimentaires industriels contiennent du jaune d’œuf (plats cuisinés,
entremets, gâteaux…). Lisez bien les étiquettes afin de ne pas
surajouter ces œufs à votre consommation.

POISSONS GRAS OU POISSONS BLEUS

L’alose, l’anchois, la bonite, le chinchard, l’espadon, le hareng, le


maquereau, la sardine, le saumon, le thon… autant de poissons très
intéressants pour équilibrer et/ou lutter contre l’excès de cholestérol.
Mais, gardons bien en tête qu’il convient de consommer aujourd’hui
prioritairement le maquereau et la sardine ; car, par exemple, l’espadon
et le thon notamment sont des poissons à protéger, victimes de la
surpêche. La moitié de l’apport calorique des poissons gras provient
des lipides (5 à 12 %) de nature mono et polyinsaturés, riches en
oméga-3 (les poissons blancs n’en contiennent que 1 %), dont le rôle
protecteur face au mauvais cholestérol LDL et aux maladies
cardiovasculaires est désormais clairement avéré. L’acide
éicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA)
fournis par les poissons gras contribuent à protéger des maladies
cardiovasculaires, et offrent une action anti-inflammatoire.

58
Fruits et légumes bio et frais !
Les fruits et légumes frais et bio sont riches en précieux phytostérols57 ou stérols
végétaux qui freinent l’absorption intestinale des graisses. Pour les personnes sujettes
à l’excès de cholestérol (et aussi pour toutes les autres !), ils sont même bien plus que
cela : sources inépuisables de vitamines et minéraux, ils permettent de manger à sa
faim et de varier les saveurs sans risque, car ils ne contiennent pas de lipides ; crus
ou cuits à la vapeur, ils sont très riches en fibres alimentaires qui jouent un rôle très
important dans la gestion du cholestérol sanguin en accélérant le transit intestinal, en
exerçant une influence sur la réabsorption des sels biliaires, lesquels agissent sur la
synthèse du cholestérol par le foie ; ces mêmes fibres piègent les graisses encore
présentes dans le bol alimentaire intestinal et les accompagnent vers la sortie, limitant
ainsi leur taux sanguin…
Fruits et légumes sont colorés par leurs vitamines, sels minéraux, antioxydants… Le
bêta-carotène, par exemple, leur confère une teinte orangée. Les fruits et légumes
orange (melon, abricot, carotte…) sont donc riches en bêta-carotène. Pour être sûr de
manger régulièrement tous les minéraux et vitamines indispensables, il suffit donc de
varier les couleurs des végétaux que l’on consomme : rouge, jaune, vert, violet… De
cette manière, on varie l’apport en nutriment sans avoir à faire ses courses un tableau
détaillé à la main.

POMME
Voilà un des fruits qui fait partie des très bons alliés anticholestérol.
Sa forte teneur en pectine et en fibres solubles permet de réduire
l’absorption des graisses et des lipides par l’organisme. Peu calorique
(environ 80 calories), on en mangera 3 ou 4 par jour pour profiter de
ses vertus antioxydantes qui contribuent à limiter le risque de maladies
cardiovasculaires.

RAISIN
La quercétine du raisin noir, comme tous les flavonoïdes, renforce les

59
petits vaisseaux sanguins. Ses vertus antioxydantes et anti-
inflammatoires empêchent le mauvais cholestérol LDL de s’attaquer
58
aux artères. Plusieurs études indiquent les effets positifs de la
consommation de jus de raisin rouge sur la prévention des maladies
cardiovasculaires, sur l’amélioration de la souplesse de la paroi des
vaisseaux sanguins (fonction endothéliale), sur une diminution de
l’oxydation du mauvais cholestérol LDL… autant de facteurs qui
contribuent à améliorer la santé cardiovasculaire.

SOJA
Il est vrai que le soja propose des protéines végétales qui permettent
de réduire le taux de lipides dans le sang. Une consommation
quotidienne de 25 g minimum de protéines de soja alliée à une
alimentation faible en gras fait baisser le taux de cholestérol de
manière considérable. Pour autant, on veillera à ne consommer que du
soja bio et non OGM, et on vérifiera aussi que la personne n’est pas
allergique au soja.

ÉPICES
Je propose ici de découvrir (succinctement !) les épices que l’on
pourra intégrer favorablement dans un régime anticholestérol quotidien.
Pour ne pas se tromper, il convient de se tourner vers toutes les épices
à la fois stimulantes du système cardiovasculaire et qui proposent des
vertus digestives… c’est-à-dire quasiment toutes ! Ensuite, tout est
affaire de goût pour l’ensemble des saveurs qu’elles proposent. J’en
indique quelques-unes ici qui me paraissent majeures, mais bien
évidemment la liste reste ouverte…

60
CANNELLE CINNAMOMUM
La cannelle facilite la digestion et améliore le fonctionnement du
système cardiovasculaire. La tradition asiatique et la médecine
traditionnelle chinoise lui prêtaient la simple réputation de stimuler la
59
vitalité et de réchauffer l’organisme… jusqu’à ce qu’une étude
pakistanaise (2003) démontre que la prise de 1, 3 ou 6 grammes de
cannelle par jour (selon les personnes et leur propre état de santé)
réduit le glucose du sérum, les triglycérides, le mauvais cholestérol
LDL, et le cholestérol total chez les personnes atteintes du diabète de
type 2. Elle suggère que l’inclusion de la cannelle dans leur régime
alimentaire réduira les facteurs à risque associés aux diabètes et aux
maladies cardiovasculaires. Une étude allemande (2006) a donné des
résultats proches, à raison de 3 g de cannelle durant 4 mois.

CURCUMA CURCUMA LONGA

On utilise également d’autres espèces : C. aromatica, C. domestica,


C. xanthorrhiza…
L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) reconnaît l’efficacité du
curcuma pour traiter des troubles digestifs et protéger la muqueuse
gastrique. Le curcuma, et surtout sa molécule majeure : la curcumine
inhibe la bactérie Helicobacter pylori qui serait responsable des ulcères
gastriques. De plus, le curcuma présente un fort potentiel antioxydant
et anti-inflammatoire ; c’est aussi un puissant dépuratif sanguin qui
favorise le rééquilibrage du cholestérol, surtout lorsque son assimilation
60
est amplifiée en présence du poivre .

GINGEMBRE ZINGIBER OFFICINAL

Le gingembre est très puissant pour la santé en général, et pour la

61
protection cardiovasculaire en particulier, avec plus d’une vingtaine
d’antioxydants différents : il est donc très efficace pour se protéger ou
combattre les radicaux libres, et pour sa capacité à réduire le
cholestérol et prévenir les caillots sanguins qui peuvent provoquer des
accidents vasculaires cérébraux ou des maladies cardiaques… Deux
études en 2005, l’une allemande, l’autre américaine, ont montré que le
gingembre offre un effet antiémétique qui est très efficace pour prévenir
ou stopper les nausées et les vomissements. Toutes ses vertus sont
présentes grâce aux composants actifs du gingembre : les gingérols,
shogaols et zingérones, ses composés phénoliques antioxydants.

PIMENT DE CAYENNE CAPSICUM FRUTESCENS

Ses autres appellations botaniques : C. annuum, C. baccatum,


C. chinense, C pubscens…

C’est la capsaïcine, le composant actif majeur du piment qui lui


confère à la fois tout son… piquant (!) et qui lui permet de stimuler les
sécrétions gastriques, d’améliorer la digestion, de contribuer à abaisser
le taux de cholestérol et de doper la santé du cœur. Les études
indiquent que la bonne dose à consommer est de 2,5 g/jour sur au
moins 5 semaines pour commencer à ressentir ses effets positifs.

POIVRE PIPER NIGRUM

Le poivre noir, moins agressif que le blanc, stimule la circulation


cardiaque et périphérique ; mais, consommé en excès, il attaque les
muqueuses gastriques et intestinales. À consommer donc avec
modération, et mélangé avec du curcuma pour un très bon effet
anticholestérol.

62
SAFRAN CROCUS SATIVUS

On disait jadis que le safran apporte la gaieté. Pour les Orientaux, il


est symbole de sagesse ; c’est la raison pour laquelle les vêtements
des moines bouddhistes sont de cette couleur. Depuis l’Antiquité, de
nombreuses vertus thérapeutiques ont été attribuées au safran :
antispasmodique, sédatif nerveux et gingival, carminatif, dépuratif,
stomachique, emménagogue, stimulant… Car cette épice est très riche
61
en flavonoïdes antioxydants et surtout en phytostérols (phytoène et
62
phytofluène). De plus en plus de recherches confirment aujourd’hui
toutes ses vertus, notamment pour la capacité du safran à améliorer la
circulation sanguine, proposer un effet anti-inflammatoire et
analgésique, ou diminuer le taux de cholestérol et des triglycérides.

63
LES REMÈDES NATURELS
HOMÉOPATHIE
63
La matière homéopathique héritée de Samuel Hahnemann s’est
largement enrichie d’observations cliniques le temps passant. Cette
pratique sur le terrain nous permet aujourd’hui d’orienter nos choix
avec une certaine précision pour associer tel ou tel médicament aux
différents critères physique et/ou psychique immédiatement
observables. Plusieurs variétés de symptômes peuvent relever du
même médicament.

L’homéopathie propose des remèdes qui peuvent aider à réduire de


10 à 15 % les taux de mauvais cholestérol LDL, de triglycérides et de
toutes formes de matières grasses dans le sang. Je donne ici quelques
indications, mais bien évidemment je renvoie aussi le lecteur vers son
médecin homéopathe afin de trouver avec lui le bon médicament qui
correspond parfaitement aux besoins de son organisme. Il est
important de bien se renseigner avant de s’engager dans un traitement
homéopathique. Ensuite, répétons-le, il est essentiel d’adopter une
meilleure hygiène de vie notamment pour les habitudes alimentaires et
la nécessité de pratiquer régulièrement des exercices physiques.

Cela posé, assez peu de médicaments homéopathiques s’adressent


directement à la lutte contre une hypercholestérolémie ; ils permettent
surtout de contrôler la cholestérolémie et le taux de lipides dans le
sang. Comme nous le verrons, le médicament homéopathique
s’adresse plus particulièrement à une personne et à son propre
organisme ; la dimension psychologique personnelle est donc, elle
aussi, importante à prendre en compte.

64
LES QUATRE MÉDICAMENTS ÉVIDENTS

Les posologies sont à définir avec le médecin traitant ou le


pharmacien.
– Cholesterinum 9 CH : pour contrôler la cholestérolémie et le taux de
lipides dans le sang.
– Hépatine 4 CH : pour réguler et soutenir les fonctions du foie.
– Nephrine 4 CH : surtout s’il y a aussi insuffisance rénale.
– Pulmine 4 CH : pour aider à contrôler la cholestérolémie et le taux de
lipides dans le sang.
On pourra rajouter 3 granules matin et soir de :
– Allium sativium 12 CH : pour une personne qui présente des
problèmes de digestion ; elle montre aussi – sans lien particulier – de
forts penchants pour la viande et le beurre.
– Antimonium crudum 7 CH : pour une personne qui a très souvent
faim, forte – parfois jusqu’à l’obésité – dont la masse graisseuse est
installée sur le haut du corps (taille, thorax…), timide et boudeuse,
voire irritable dès qu’on la regarde, sujette à des troubles digestifs qui
peuvent alterner avec des rhumatismes (principalement la goutte) ;
elle présente de plus un fort penchant pour la charcuterie, les mets
lourds et gras.
– Kalium carbonicum 7 CH : pour une personne alourdie par la cellulite,
64
qui présente des œdèmes , et souvent dans l’angle interne des
paupières. Chez ce frileux aux cheveux secs, on remarque aussi une
tendance à la fatigue et aux ballonnements.
– Nux vomica 7 CH : pour une personne à l’appétit exagéré avec
parfois abus d’alcool, d’épices, de café… La matière homéopathique
décrit la personne qui relève de Nux vomica ainsi : c’est souvent un
homme, brun aux joues rouges, âgé d’une quarantaine d’années ou
un peu plus, pris dans les affaires dont il s’occupe très activement ; ce
qui le rend impatient, exigeant, autoritaire… c’est le patron colérique
qui ne supporte ni les vêtements serrés à la taille ni les obstacles, et

65
qui exige que ses directives soient exécutées avant même d’avoir été
ordonnées.
– Sulfur 12 CH : pour une personne qui présente de forts penchants
pour le sucre ; par ailleurs, elle est sujette à transpiration au moindre
effort et ne supporte pas la chaleur.

PHYTOTHÉRAPIE PLANTES
ET COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

L’art de soigner (et de guérir !) avec les simples est la médecine la


plus ancienne et la plus utilisée encore aujourd’hui de par le monde. De
nos jours nommée phytothérapie, elle ne prétend pas traiter toutes les
maladies. Elle peut en revanche se montrer d’une très grande aide tant
pour équilibrer l’ensemble de l’organisme que pour soulager des
symptômes précis. Grâce à la synergie des principes actifs des
plantes, elle permet une action globale sur l’individu et améliore le
terrain. Ainsi, certaines plantes sont-elles très intéressantes lors
d’excès de cholestérol.
Voyez les quelques exemples suivants…

On emploie ces plantes sous différentes présentations :


• incluses dans la cuisine quotidienne (fraîches ou sèches), en infusion,
en décoction ;
• en macérâts glycérinés, en teinture mère, en extraits fluides
hydroalcoolique ;
• en gélules d’extraits secs… À voir avec l’herboriste ou le pharmacien.

AIL ALLIUM SATIVUM

La tradition populaire sait depuis bien longtemps ce qu’ont montré la


majorité des études évaluant l’effet de l’ail sur les facteurs de risque de

66
maladies cardiovasculaires (tension artérielle, cholestérol et glucose
sanguin) : une tendance à faire diminuer les taux de cholestérol et de
triglycérides sanguins. Les recherches en laboratoire – on dit in vitro –
indiquent clairement que l'allicine, un des composants majeurs de l'ail,
inhibe la synthèse du cholestérol ; ce qui signifie donc que la
consommation d'ail fait chuter de façon significative le taux de
cholestérol et de triglycérides. Schématiquement, l'ail lutte contre
l'oxydation des molécules de cholestérols, ce qui permet de prévenir
les maladies cardiovasculaires. L'ail demeure donc un remède naturel
à la portée de tous ceux qui souffrent d'hypercholestérolémie. Et ce
n’est pas un hasard si l’OMS (Organisation mondiale de la Santé)
reconnaît l'usage de l'ail, en complément à un régime alimentaire
équilibré, pour lutter contre l'hyperlipidémie ou pour prévenir
l’épaississement de la paroi des artères (athérosclérose), de même
que pour rétablir une bonne circulation sanguine.

ARTICHAUT CYNARA SCOLYMUS

L'artichaut consommé à table est en fait le bouton floral de la plante.


Les feuilles à usage phytothérapeutique poussent le long de la tige. Si
elles sont également comestibles (blanchies ou cuites), on n'en trouve
65
généralement pas dans le commerce. La cynarine , molécule active de
la plante, présente des propriétés très intéressantes sur la sphère
digestive, car elle augmente la sécrétion de la bile, facilitant ainsi la
digestion. Et elle s’avère aussi utile pour favoriser la réduction du
cholestérol sanguin, participant ainsi à la bonne marche du système
66
cardiovasculaire. Un autre composé de l'artichaut, la lutéoline ,
participe à empêcher la synthèse du cholestérol et prévient la
production du mauvais cholestérol LDL.

BOLDO PEUMUS BOLDUS

67
Le Boldo est un arbuste à feuilles persistantes et à fleurs jaunes ou
blanches. À l’origine, il poussait sur les versants secs et ensoleillés des
régions centrales du Chili ; aujourd’hui, il est cultivé un peu partout
dans le monde pour ses vertus médicinales. Ses feuilles, à l’arôme fort
et boisé, sont utilisées à des fins culinaires, principalement en
Amérique latine. La feuille de boldo contient un alcaloïde : la boldine,
dont la principale qualité pour la santé est d’être cholagogue et donc de
stimuler la sécrétion de la bile, favoriser la digestion, équilibrer le taux
de cholestérol… C’est une des plantes idéales pour faciliter la digestion
de celles et ceux qui ne peuvent pas ou ne savent pas se passer de
repas trop copieux.

BOULEAU BETULA
Arbre bien connu en phytothérapie pour ses nombreuses vertus, le
bouleau offre ses feuilles et bourgeons, son aubier, son écorce ou sa
sève, à des fins préventives et curatives. Pour accompagner une
régulation du cholestérol, on préférera la sève fraîche de bouleau,
véritable élixir contenant potentiellement toutes les vertus
thérapeutiques de la plante. Riche en calcium, manganèse,
magnésium, potassium, sélénium, silicium, phosphore et zinc, la sève
de bouleau (que l'on appelle aussi parfois eau de bouleau) est à
envisager en cure reminéralisante lors de fatigue chronique ou
passagère, ou aux changements de saison. Une cure qui est aussi
drainante, dépurative et détoxinante, et à privilégier lors d’un régime
alimentaire équilibré ou quand l’excès de mauvais cholestérol se
manifeste.

Onagre et bourrache… de l’huile au féminin !


L’organisme d’une femme est rythmé par des cycles réguliers, de la puberté à la
ménopause. Ceux-ci sont liés à la production d’œstrogènes (hormones féminines) qui,
au-delà de leur rôle dans la procréation, protègent le système cardiovasculaire et
augmentent naturellement le taux de bon cholestérol HDL. À la ménopause, la

68
production d’œstrogènes ralentit puis s’arrête ; le taux de mauvais cholestérol LDL a
tendance à remonter. Il est temps alors de penser à deux huiles de plantes, l’onagre
et la bourrache, qui font merveille pour accompagner en douceur la ménopause et
atténuer les effets négatifs du tarissement hormonal sur le système cardiovasculaire.
L’onagre (Equus onager) est une très jolie fleur jaune ou blanche dont les graines
donnent une huile utilisée traditionnellement dans les soins de beauté. Et la bourrache
(Borago officinalis L.) est une plante courante, classée en médecine populaire comme
dépurative et sudorifique. Ses graines donnent aussi une huile fine, largement
employée pour entretenir la peau. Différentes études ont montré que ces deux huiles,
consommées en gélules, permettent de faire baisser significativement le taux de
mauvais cholestérol chez les femmes : jusqu’à 18 % après 12 semaines de traitement.
Ces deux huiles, dans des proportions légèrement différentes, contiennent notamment
de l’acide gammalinoléique, un super acide gras essentiel utilisé par l’organisme pour
fabriquer certaines prostaglandines indispensables à la vie féminine.

CAMOMILLE MATRICARIA RECUTITA,


CHAMOMILLA RECUTITA…
Pensons-y surtout pour ses vertus cholagogues qui aident à
désengorger les voies biliaires et améliorer la digestion des graisses.
Or, comme une partie du cholestérol sanguin est éliminée dans la bile
(et en partie réabsorbé), l’augmentation du flux biliaire permet de faire
baisser légèrement le taux de cholestérol et de lipides sanguins.

CHÉLIDOINE CHELIDONIUM MAJUS

Surtout connue dans la tradition populaire comme herbe aux verrues


(un peu de suc étalé sur la verrue et elle disparaît en quelques jours),
la chélidoine est aussi reconnue pour soutenir une digestion défaillante,
calmer les spasmes digestifs, stimuler la sécrétion de la bile…
Consommée en usage interne, elle est très diurétique, et c’est un
excellent antispasmodique qui soulage rapidement les spasmes

69
musculaires et les crampes gastriques… Si la tradition préconise
également cette plante contre l’insomnie des nerveux ou anxieux, la
chélidoine peut apaiser aussi d’autres maladies telles que l’hépatite
chronique, les calculs biliaires, les cholécystites (inflammation aiguë de
la vésicule biliaire), la jaunisse ainsi que la cirrhose. Elle donne des
résultats satisfaisants sur les problèmes circulatoires. Elle peut
contribuer à dilater les coronaires augmentant ainsi la tension.

CHICORÉE CICHORIUM INTYBUS

La chicorée offre des propriétés proches du pissenlit. Par la présence


67
de principes amers, les lactones sesquiterpéniques , elle tonifie le foie
et l'appareil digestif, stimule l'appétit et favorise la sécrétion biliaire,
contribue à réduire le taux des lipides sanguins (cholestérol et
triglycérides) et agit comme un laxatif doux… Elle est aussi très riche
68
en inuline (près de 60 %) ; celle-ci agit comme prébiotique, c'est-à-dire
qu'elle fournit un milieu favorable au développement de la flore
intestinale.

FENUGREC OU TRIGONELLE FENUGREC


TRIGONELLA FOENUM-GRAECUM
Le fenugrec est une petite plante légumineuse dont on mange les
jeunes feuilles en salade et les graines comme épice. Il compte parmi
les plus anciennes plantes médicinales et culinaires de l'histoire de
l'humanité. Les graines de fenugrec renferment des protéines, une
huile grasse, du galactomannane (une fibre végétale soluble et sans
calorie, qui sert de réserve de sucre lors de la germination), du
69
mucilage, une essence aromatique et encore d’autres éléments actifs .

70
Quelques études de cas et essais cliniques indiquent que cette plante
pourrait contribuer à la régulation du taux de glucose sanguin en cas
de diabète de type 2. Et en ce qui concerne la réduction des lipides
sanguins, on a constaté après la prise de graines de fenugrec une
amélioration du profil sanguin, et une réduction du taux de mauvais
cholestérol LDL et de triglycérides.

FUMETERRE FUMARIA OFFICINALIS

La fumeterre est un excellent régulateur des affections du système


70
hépatovésiculaire. Elle offre de nombreux principes actifs , surtout
dans ses parties aériennes fleuries privilégiées en thérapeutique. En
usage traditionnel, la fumeterre est employée comme dépuratif et
diurétique, mais c'est surtout comme régulateur des sécrétions biliaires
(amphocholérétique) stimulant de la formation et de l'élimination de la
bile qu’elle s’est taillé sa réputation. Une activité santé accompagnée
d'une modification de la composition biliaire, notamment par
71
l'élimination de la bilirubine et du cholestérol.

GERMES DE BLÉ TRITICUM SATIVUM

Le son et le germe du blé contiennent des composés phénoliques qui


proposent une importante activité antioxydante. Les acides
phénoliques et les flavonoïdes sont les principaux composés
phénoliques du blé. Ils contiennent aussi des caroténoïdes, eux aussi
aux propriétés antioxydantes. Et enfin, le blé et les produits à base de
blé contiennent des quantités intéressantes, mais variables, de fibres
alimentaires ; lesquelles maintiennent une bonne fonction intestinale.
Or, nous savons qu’une alimentation riche en fibres contribue à la

71
prévention des maladies cardiovasculaires, améliore significativement
l’équilibre du cholestérol sanguin, de la tension artérielle et de la
glycémie. Enfin, le germe de blé contient des phytostérols qui
diminuent l’absorption du cholestérol par l’intestin ; je rappelle que les
phytostérols et les phytostanols sont des composés qui, chez les
végétaux, s’apparentent à notre cholestérol : ils sont le cholestérol des
végétaux. La bonne nouvelle c’est que les analyses montrent que le
germe de blé occupe la deuxième place quant à son contenu en
phytostérols parmi une vingtaine d’aliments (30 ml [15 g] de germe de
blé fournit 62 mg de phytostérols).

GUGGUL COMMIPHORA WIGHTII


OU COMMIPHORA MUKUL

Le guggul est une substance résineuse blanche ou verte qui exsude


du tronc d’un arbrisseau épineux – l'arbre à myrrhe Mukul – après avoir
sectionné ses branches en hiver. On trouve cet arbre en Inde, au
Pakistan ou au Bangladesh. La gomme de guggul, tirée de cette
substance résineuse, est un remède de la médecine ayurvédique
traditionnelle de l’Inde ; il sert à soigner bien des maux, dont les
troubles digestifs ou encore la « maladie qui résulte d'une mauvaise
alimentation et de la sédentarité ». En Occident, cette maladie se
nomme athérosclérose. Dans le commerce, le guggul est vendu pour
faire baisser le taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang. Les
recherches médicales sur cette plante médicinale ont montré qu’elle
permettait de contribuer à lutter contre le mauvais cholestérol LDL et
que l'extrait de la gomme de guggul permettrait d'être efficace
rapidement dans l'organisme. Si le guggul est nouveau en Occident, il
entre depuis très longtemps (600 ans av. J.-C.) dans la composition de
médicaments ayurvédiques (triphala guggul, sinhanad guggul…) pour
traiter l’obésité.

72
KINKELIBA COMBRETUM MICRANTHUM

Cet arbuste touffu de 2 à 5 m de haut, typique de la savane de l’ouest


africain, pousse communément sur les sols pierreux et secs ;
notamment au Sénégal, en Mauritanie, en Gambie, au Niger… En
phytothérapie traditionnelle africaine, on utilise surtout ses feuilles
ovales, coriaces et épaisses, pour leurs propriétés diurétiques et
cholagogues qui facilitent l’évacuation de la bile ; d’ailleurs, nous
savons que traditionnellement « l'infusion de feuilles est très utilisée par
72
les Soussous et les Malinkés dans les cas de fièvre bilieuse ».
Implantée en Europe au début du XXe siècle, la plante est inscrite à la
73
Pharmacopée française à partir des années trente . Elle est depuis
préconisée pour ses vertus cholagogue et cholérétique (qui
augmentent la sécrétion de la bile et en facilitent l’évacuation) ; pour
soulager les troubles digestifs par insuffisance hépatobiliaire, lithiase
biliaire ; apaiser les ballonnements d’après repas (dyspepsie) ;
accentuer le drainage hépatorénal (utilisé dans l’obésité et dans le
sevrage des opiomanes) ; soigner certaines complications du
paludisme (telle la fièvre bilieuse hémoglobinurique) ; protéger de la
malaria (préventif et curatif)…

KONJAC AMORPHOPHALLUS KONJAC

Le konjac est une plante traditionnellement utilisée dans l’alimentation


japonaise depuis plus de 2 000 ans comme fibre soluble, absorbante et
émolliente : au contact de l'eau, son volume est multiplié par 17. Une
très faible quantité suffit pour obtenir les bienfaits normalement
attribués à ce type de fibres : régularisation du transit intestinal, baisse
des taux de lipides sanguins et meilleur contrôle de la glycémie.

73
Équilibrant de la flore intestinale, elle présente des qualités de
prébiotique. Les auteurs d’une méta-analyse se sont penchés sur 13
74
essais ayant porté sur 531 sujets . Ils concluent que le konjac s’est
révélé efficace pour faire baisser le taux de cholestérol total et de
mauvais cholestérol LDL, ainsi que le taux de triglycérides.

Les algues
Les algues peuplent les mers et les océans depuis trois milliards d’années, peut-être
plus. Elles ne sont pas moins de 25 000 espèces environ : brunes, rouges, vertes ou
bleues, parfois microscopiques quand d’autres mesurent plusieurs mètres. Toutes
renferment la richesse organique et nutritionnelle de l’eau de mer, concentrée jusqu’à
5 000 fois. De nombreuses algues offrent une action santé très favorable à
l’organisme en général, avec un bénéfice particulier sur les maladies
cardiovasculaires, le diabète, l’hypercholestérolémie et l’hypertension ; et ce, grâce
entre autres aux antioxydants, aux fibres et aux phytostérols (cholestérol naturel des
plantes) qu’elles contiennent. Qu’elles se nomment agar-agar, chondrus, corallina,
cystoseria, klamath ou aphanizomenon, laminaria ou laminaire, nori, spiruline,
wakamé… elles sont toutes intéressantes et à inclure dans la cuisine et l’alimentation
quotidienne, ou à prendre conditionnées sous forme de gélules ou d’extrait liquide en
ampoules. Pour ma part, je ne taris pas d’éloge pour l’aphanizomenon ou klamath
(voir p. 167).

75

LEVURE DE RIZ ROUGE

La levure (Monascus purpureus) dont il est ici question est un type de


champignon microscopique cultivé sur du riz. Elle contient un pigment
possédant une teinte rouge prononcée. C’est donc la levure qui est
rouge et non le riz. Les suppléments de levure de riz rouge qui ont fait
l’objet d’essais cliniques probants pour leurs effets
hypocholestérolémiants sont des extraits, fabriqués à partir d’une
souche spécifique de levure (Monascus purpureus Went) et normalisés
de manière à renfermer un certain pourcentage de monacolines ; ces
monacolines sont ni plus ni moins que des statines naturelles, c’est-à-
dire des substances qui inhibent la synthèse du cholestérol. La

74
principale monacoline de la levure de riz rouge (la monacoline K) est
chimiquement identique à la lovastatine, la molécule de synthèse d’un
médicament trop classiquement prescrit (à mon goût !) en cas
d'hypercholestérolémie. À l’origine, ce médicament était d’ailleurs
extrait d’une levure (Monascus ruber).

La levure de riz rouge contient aussi, en petites quantités, des


76
phytostérols , des isoflavones et des gras mono-insaturés. Ces
substances peuvent aussi avoir un effet bénéfique sur les taux de
cholestérol, ce qui entraînerait un effet accru. De très nombreux essais
cliniques ont été effectués pour vérifier l’efficacité de la levure de riz
rouge pour réduire les taux de lipides dans le sang. En 2006, les
auteurs d’une méta-analyse de 93 essais aléatoires (9 625 sujets en
77
tout) ont fait un portrait intéressant de ce supplément ; un portrait
évidemment contesté par les laboratoires pharmaceutiques et certains
grands organes de presse qui en dépendent. Reste que les résultats
sont très intéressants : réduction de 13 à 44 % du taux de cholestérol
total des sujets prenant de la levure de riz rouge ; et réduction de 7 à
44 % du taux de triglycérides. Dans les 2 cas, la levure a fait aussi bien
que les statines et autres médicaments auxquels on l’a comparée. La
levure de riz rouge a fait effet après 4 semaines de traitement et son
bénéfice s’est maintenu durant 24 semaines au cours des essais les
plus longs. La levure de riz rouge est encore un autre produit naturel
très bien toléré.

LIN LINUM USITATISSIMUM

Le lin est cultivé pour ses fibres depuis plus de 10 000 ans. Ses
graines sont aussi utilisées dans diverses pharmacopées depuis lors.
Elles apportent un des trois types d'oméga-3, l’acide gras linolénique
(ALA) : acide gras essentiel de chaîne courte que notre corps
78
transforme en deux autres types d'oméga-3 . À poids égal, la graine de

75
lin contient jusqu'à 800 fois plus de lignanes que d’autres aliments ; les
lignanes (phytœstrogènes) sont de puissants antioxydants qui
contribuent à lutter contre les radicaux libres. On voit donc que
l’addition de son taux élevé en fibres, en oméga-3 et en antioxydants
permet au lin (graines et/ou huile) de contribuer très efficacement à :
réguler les rythmes cardiaques, ce qui diminue directement les risques
de maladies cardiovasculaires ; et réduire les risques de souffrir
d’excès de cholestérol. Certains chercheurs indiquent même que ces
petites graines sont tellement puissantes qu’ils leur accordent plus de
propriétés qu'aux poissons gras contenant pourtant autant d'oméga-3.
Leur goût sucré et leur saveur qui rappelle les noix permettent de les
manger crues, cuites ou encore rôties ; on peut aussi les saupoudrer
dans une salade, sur des légumes et des viandes, voire en rajouter aux
céréales du matin ou dans un yaourt…

MATÉ OU YERBA MATÉ ILEX


PARAGUARIENSIS

Les feuilles de ce grand arbre sud-américain sont torréfiées,


pulvérisées et infusées dans l'eau chaude pour produire une boisson
stimulante, le maté, aux effets semblables à ceux du café ou du thé.
Riches en vitamines (A, B1, B2, C), flavonoïdes, minéraux (phosphore,
calcium, potassium, magnésium, fer) et tanins, les feuilles de yerba
maté contiennent aussi de la matéine, un alcaloïde comparable à la
caféine ou la théine. Le maté est une boisson nutritive, désaltérante,
digestive et surtout stimulante. Elle tonifie le système nerveux central,
le système cardiovasculaire, la thermogénèse (dépense calorique de
l’organisme) et les muscles, réduit la sensation de faim et favorise le
métabolisme des graisses. Les études disponibles indiquent que la
consommation de maté peut aider à baisser le taux de mauvais
cholestérol LDL d'environ 10 % chez les personnes consommant 1 litre

76
de maté chaque jour en 3 prises et à 10 minutes du repas (avant ou
après). Le maté agit sur l'absorption du cholestérol quand, en général,
les médicaments anticholestérol classiques agissent eux sur la
synthèse du cholestérol. Il est tout à fait possible de consommer du
maté et de prendre simultanément des médicaments anticholestérol
79
(pas de risque d'interaction). Parlez-en à votre médecin .

NOPAL OPUNTIA FICUS INDICA

Sous nos contrées, nous connaissons ce cactus sous le nom de


Figuier de Barbarie. Son usage pour la réduction des taux de lipides
sanguins est suggéré par quelques essais cliniques, menés surtout
auprès de patients souffrant d’hypercholestérolémie familiale. Les
résultats indiquent que la consommation quotidienne de nopal (surtout
Opuntia robusta) durant 4 à 8 semaines peut réduire les taux sanguins
de cholestérol total et de mauvais cholestérol LDL, sans toutefois
affecter le taux de bon HDL. Les effets sur les triglycérides varient
selon les études (baisse ou aucun changement). Une étude plus
récente (2007) concerne un groupe de femmes souffrant du syndrome
80
métabolique : on a constaté après expérimentation que le taux de bon
cholestérol HDL augmentait, surtout chez les participantes âgées de 45
ans et plus ; de plus, à la fin de l’essai, soit après 6 semaines, les
symptômes du syndrome métabolique avaient disparu chez 39 % des
femmes du groupe traité, contre seulement 8 % dans le groupe
81
placebo .

OLIVIER OLEA EUROPEA

Hypotenseur, tonique cardiaque et hypocholestérolémiant, l’olivier


contribue à baisser le taux de mauvais cholestérol LDL et à réguler la
tension. Les propriétés hypotensives des feuilles d’olivier ne sont

77
connues que depuis le début du siècle dernier. Diverses études ont
montré que la décoction de feuilles des jeunes rameaux produit une
stabilisation de la tension artérielle. Les feuilles des jeunes rameaux,
les cépées ou rejets, sont plus riches en principes actifs que celles de
l’arbre mature.

Des travaux ont montré que l’action hypoglycémiante de l'acide


82
oléanolique permet d’entraîner une réduction de l'élévation dans le
sérum de glutamique-pyruvic transaminase (G.P.T.), et une action
préventive dans les dommages hépatiques provoqués par le
tétrachlorure de Ca. Plus simplement, la décoction de feuilles de
l’olivier diminue de façon significative le taux de cholestérol, les extraits
hydroalcooliques de feuilles et/ou de bourgeons réduisent
l'hypercholestérolémie et l'hyperlipidémie.

PISSENLIT TARAXACUM OFFICINALIS

Le pissenlit offre des propriétés proches de la chicorée. Pour ses


qualités d’hypocholestérolémiant, dépuratif et fluidifiant sanguin, on
utilise surtout les feuilles et la racine du pissenlit aux effets bénéfiques
sur la digestion et le foie, notamment pour stimuler la production et
l’expulsion de la bile. Apéritif : à consommer avant les repas, son
amertume stimule l’appétit ainsi que les sécrétions salivaires et
gastriques, en plus des fonctions hépatiques. Glycémiorégulateur : son
83
contenu en inuline ainsi que son action sur le foie contribuent à
régulariser le taux de sucre dans le sang (glycémie).
Hypocholestérolémiant : le pissenlit régularise l’émission de cholestérol
par le foie et ses propriétés dissolvantes contribuent à diminuer
l’accumulation de plaques d’athéromes dans le système sanguin.

PRÊLE EQUISETUM ARVENSE

78
La prêle est une des plantes les plus riches en silicium. Cet
oligoélément intervient dans la fabrication du collagène et joue un rôle
important dans le métabolisme osseux. Ce qui fait de la prêle la plante
reminéralisante par excellence, active sur l’ostéoporose et toutes les
formes de déminéralisation ou fragilités osseuses. Toutefois, on sait
moins que la carence en silicium ralentit le fonctionnement de
l’organisme ; car cet oligoélément intervient aussi pour régulariser
divers métabolismes : cholestérol, glycémie, hypertension artérielle,
métabolisme hépatique… dans lesquels le rôle bénéfique du silicium a
été démontré.

RIZ ROUGE

(voir levure de riz rouge)

ROMARIN ROSMARINUS OFFICINALIS

Plante médicinale des voies biliaires, le romarin active la sécrétion et


l’excrétion de la bile ; ce faisant, il favorise le drainage des voies
biliaires et améliore la digestion des graisses. Or, comme une partie du
cholestérol sanguin est éliminée dans la bile (et en partie réabsorbé),
l’augmentation du flux biliaire permet de faire baisser légèrement le
taux de cholestérol et de lipides sanguins.

THÉ CAMELLIA SINENSIS

La consommation d’environ quatre tasses de thé vert par jour


participe grandement à l’amélioration des taux de lipides sanguins et à
la réduction des risques de troubles cardiovasculaires. Ceci est
84
aujourd’hui généralement admis selon les résultats d'une étude
devenue célèbre, menée au Portugal. Il semble que les composés

79
antioxydants présents dans le thé vert seraient à l’origine de ces bons
résultats. Les chercheurs ont pu observer une réduction moyenne de
8,9 % du mauvais cholestérol LDL après quatre semaines de
consommation de thé vert ; alors que le bon cholestérol HLD
augmentait de 4 % en moyenne. En cause, la forte concentration de
flavonoïdes, en particulier les catéchines, contenus dans le thé vert ;
ces puissants antioxydants favorisent à la fois une réduction de la
85
production du cholestérol et une meilleure absorption/élimination .

TILLEUL TILLIA
Une cinquantaine de variétés en fonction des régions : T. europaea,
T. tomentosa, T. cordata, T. platiphyllos, T. sylvestris…

Si les feuilles et fleurs du tilleul (en infusion) apportent calme et


86
sérénité, c’est ici l’aubier de l’arbre qui nous intéresse. Et soyons
clairs : l’aubier de tilleul ne guérit aucune maladie ; en revanche, il est
particulièrement actif dans un grand nombre de troubles de la santé en
favorisant l’équilibre global de l’organisme. Ce draineur général,
hépatotonique à effet antidyspeptique (favorisant la digestion) intervient
spécifiquement sur le foie et la vésicule biliaire pour une meilleure
élimination des toxines organiques et des acides métaboliques
perturbateurs. De plus, il élimine efficacement les excès de graisse
engendrant des problèmes de surpoids et de cholestérol. L’aubier de
tilleul renferme d’innombrables composants organiques ; plus
particulièrement des antioxydants (flavonoïdes, polyphénols…), des
coumarines (qui favorisent le drainage lymphatique et la métabolisation
des protéines), et de la tiliadine (une substance amère cristallisée, qui
lui est propre).

VIGNE ROUGE VITIS VINIFERA

80
Les principaux effets thérapeutiques de la vigne rouge s’appuient sur
différents constituants, dont principalement trois flavonoïdes
antioxydants : la quercétine et ses dérivés, des
oligoproanthocyanidines (OPC), et du resvératrol. Et aussi sur les
polyphénols présents dans la vigne et ses produits (raisin, jus de raisin,
extrait de pépins, vin désalcoolisé…) qui montrent clairement un effet
positif sur plusieurs facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.
La consommation de vigne rouge – feuilles, fruits et pépins – permet
donc d’améliorer la composition des lipides du sang (en réduisant
notamment le taux de mauvais cholestérol LDL) ; de limiter l’agrégation
des plaquettes sanguines ; de diminuer la pression sanguine ; de
réduire le stress oxydatif de l’organisme ; d’augmenter la résistance
des capillaires (veinotonique) et de diminuer leur perméabilité, évitant
ainsi leur éclatement sous la peau ; de stimuler la circulation et faciliter
le retour veineux…

Cinq molécules naturelles…


… que je trouve essentielles pour un régime anticholestérol. J’engage tout un
chacun à les privilégier dans l’alimentation quotidienne :
Magnésium : à privilégier pour tous et toutes, et plus particulièrement lors de
périodes de stress, car le magnésium propose un effet rééquilibrant et protecteur des
systèmes nerveux et cardiovasculaire.
Policosanol87 : ce composé de divers alcools gras1 est généralement extrait de la
matière cireuse de la canne à sucre, ou moins souvent de la cire d’abeille, de l’igname
ou du son de riz. La grande majorité des recherches scientifiques a montré qu’il aide à
diminuer la production de cholestérol par le foie par un mécanisme proche des
statines et présente une efficacité comparable à ces médicaments (baisse de la
cholestérolémie et du mauvais cholestérol LDL).
Quercétine : ce flavonoïde propose des propriétés antioxydantes et anti-
inflammatoires qui luttent efficacement contre le processus dégénératif athéromateux.
Révesratrol : présent dans la peau des raisins rouges, ce polyphénol propose une
action protectrice à la fois antioxydante et vasodilatatrice.
Vitamine C : on oublie trop souvent cette vitamine antioxydante, source de multiples
bienfaits.

81
Pour aller plus loin : www.principes-de-sante.com/article/maladies-cholesterol.html.

GEMMOTHÉRAPIE (BOURGEONS, JEUNES POUSSES ET


RADICELLES) ET/OU MACÉRÂTS (DANS UN MÉLANGE D’EAU,
D’ALCOOL
DE GLYCÉRINE)

La gemmothérapie repose sur le constat que le tissu végétal capable


de créer de nouvelles cellules dans la zone de croissance de la plante
(le méristème) contient toutes les informations de la future plante. C’est
ce que découvrit le Dr Pol Henry (1918-1998), médecin belge qui au
cours des années 60 étudia les bourgeons et les jeunes pousses. Il
montra que les bourgeons proposent un potentiel thérapeutique
inégalable. Un peu plus tard, le médecin phytothérapeute et
homéopathe français, Max Tetau, complète l’approche et la nomme
gemmothérapie (du latin gemmae, qui signifie à la fois bourgeon et
gemme.

Les bourgeons et les jeunes pousses sont plus riches en acides


nucléiques et hormones de croissance, et contiennent plus de
vitamines, minéraux et oligoéléments que n’importe quelle autre partie
arrivée à maturité. Ils en possèdent surtout l’ensemble des propriétés
latentes (le totum) qu’on retrouvera ensuite disséminées dans la plante
mature au cœur de ses racines, feuilles, fleurs et fruits, et même de
son aubier (l’écorce tendre).
La gemmothérapie propose de traiter l’excès et/ou le déséquilibre du
taux de cholestérol avec principalement trois bourgeons que j’indique
ici.
Matin :
Genévrier Juniperus communis L. surculi recentes.

82
Le genévrier est un puissant draineur du foie, dépuratif qui contribue à
l’élimination des déchets organiques tels l’urée, l’acide urique, le
cholestérol…
Bourgeons macérâts glycérinés 1 D – 30 à 50 gouttes le matin dans un
peu d’eau.
Olivier Olea europaea L.
Par son action sur le sang, la jeune pousse d’olivier est recommandée
pour soulager le système circulatoire sanguin : elle permet une baisse
des lipides totaux et surtout du cholestérol (qu’elle détruit), un
rééquilibrage des phospholipides, une fluidification du sang… entre
autres belles vertus.
Bourgeons macérâts glycérinés 1 D – 30 à 50 gouttes le matin dans un
peu d’eau.
Soir :
Tilleul argenté Tilia tomentosa.
Ses bourgeons ont la propriété de régénération des mécanismes
nerveux ayant souffert. La résistance au stress et les circuits de
l’endormissement sont deux exemples de ces mécanismes nerveux
mis à mal. Toutefois, la prise régulière de macérât de bourgeons de
Tilleul argenté contribue aussi à détoxifier l’organisme : principalement
du cholestérol, de l’acide urique… soulageant ainsi le travail du foie.
Bourgeons macérâts glycérinés 1 D – 30 à 50 gouttes le soir dans un
peu d’eau.
Artichaut Cynara scolymus
88
Comme pour la plante (voir p. 114), la cynarine , molécule active de la
plante, est présente dans le bourgeon et propose déjà des propriétés
très intéressantes sur la sphère digestive, car elle augmente la
sécrétion de la bile, facilitant ainsi la digestion. Et elle s’avère aussi
utile pour favoriser la réduction du cholestérol sanguin, participant ainsi
à la bonne marche du système cardiovasculaire. Un autre composé de
89
l'artichaut, la lutéoline , participe à empêcher la synthèse du
cholestérol et prévient la production du mauvais cholestérol LDL.

83
Bourgeons macérâts glycérinés 1 D – 30 à 50 gouttes le soir dans un
peu d’eau.

90

DES CHAMPIGNONS

Les champignons sont aussi très intéressants pour traiter les soucis
cardiovasculaires. Jadis utilisés en médecine, puis oubliés au profit de
molécules et médicaments synthétiques, les champignons proposent
des vertus santé naturelles à redécouvrir aujourd’hui dans le cadre
d’une alimentation saine et équilibrée. Riches en eau, peu caloriques
en raison de leur faible teneur en glucides et en lipides – donc en
cholestérol ! –, ils sont une excellente source de potassium et de
91
riboflavine , sans compter leur richesse en fibres. Au même titre que
les légumes, les champignons regorgent de nutriments, minéraux et
vitamines, dont : cuivre, vitamines du complexe B, phosphore,
potassium, fer, zinc…
Les champignons sont particulièrement intéressants sur deux
domaines thérapeutiques :
– sur le plan de l’immunité, leurs polysaccharides (ou bêta 1,3 et 1,6
glucane) n'attaquent pas directement les cellules cancéreuses, mais
produisent leurs effets anti-tumeur en activant les réponses
immunitaires de l'hôte, en particulier en augmentant l'activité des
macrophages tueurs de cellules cancéreuses ;
– inclus dans le cadre d’une alimentation prévention/protection
cardiovasculaire.

J’ai surtout retenu quatre champignons ; à consommer, comme


toujours, exclusivement bio :

MAÏTAKÉ GRIFOLA FRONDOSA

84
Les études et recherches montrent que ce champignon propose des
vertus thérapeutiques contre la fatigue, l'hypertension, l'obésité, le
diabète, l'excès de cholestérol et les états de cancers. Il est très riche
en bêta 1-6 glucane, un composé polysaccharidique spécifique que les
chercheurs considèrent comme l'un des plus puissants
immunostimulants. Car le bêta 1,6 glucane du maïtaké active
différentes cellules du système immunitaire : lymphocytes T,
macrophages et cellules tueuses ; ces dernières attaquant directement
les cellules cancéreuses qui forment la tumeur.

PLEUROTES PLEUROTUS OSTREATUS


DIT PLEUROTE EN HUÎTRE

Il existe plus d’une trentaine de variétés de pleurotes. La plupart


d’entre elles sont comestibles et plusieurs sont cultivées
commercialement. Le pleurote représente environ 25 % de la
production mondiale de champignons. Le pleurote en coquille (ou en
forme d’huître) est le plus connu. Cet excellent champignon peut très
favorablement accompagner les régimes alimentaires de prévention
92
des maladies cardiovasculaires par sa richesse en fibres, en stérols
végétaux (phytostérols), en protéines, oligoéléments et sa faible valeur
calorique. Les pleurotes contiennent aussi jusqu’à 5 fois plus de
protéines végétales que la plupart des légumes. Différents essais in
situ ont montré que la consommation quotidienne de 4 à 5 g de
pleurote en poudre durant 2 mois, ramène au-dessous de 40 % le taux
de mauvais cholestérol LDL dans le sang : un résultat identique à ceux
des meilleurs médicaments disponibles. Résultats confirmés par des
93
expérimentations sur des rats . Dans les faits, les différents composés
du pleurote agiraient à différentes étapes de la régulation du
cholestérol sanguin (de l’absorption intestinale jusqu’à la formation de
cholestérol au foie). On ne peut donc que conseiller la consommation
usuelle de pleurote pour bénéficier de ses effets protecteurs sur

85
certains facteurs de risque de maladies cardiovasculaires.

REISHI GANODERMA LUCIDUM

Le reishi est assez proche du shiitaké. Il contient des vitamines B


ainsi que les vitamines C et D, du calcium, du fer et du phosphore. Il a
été démontré scientifiquement que plusieurs polysaccharides du reishi
94
ont exercé chez l'animal une activité antitumeur et immunostimulante
ou se sont révélés capables de stimuler les cellules macrophages
(globules blancs). De plus, il est prouvé que la consommation de reishi
peut être bénéfique pour le cœur, qu’il sait réduire le taux de mauvais
cholestérol LDL et abaisser la tension artérielle.

SHIITAKÉ LENTINUS EDODES


OU LENTINULA EDODES DIT LENTIN
DES CHÊNES

Le shiitaké est un champignon comestible poussant naturellement sur


le tronc d’un arbre spécifique, le shii, un feuillu de la famille des
fagacées, voisin du chêne et du hêtre. Nommé aussi champignon noir
ou lentin, le shiitake est réputé pour ses qualités gastronomiques, mais
surtout pour ses vertus médicinales. Il est riche en lentinan, un
polysaccharide antiviral et immunostimulant de haut poids moléculaire.
De très nombreuses études attestent qu’il sait activer et soutenir le
travail des cellules macrophages (globules blancs) chez les patients
HIV positifs ou chez ceux atteints de cancer colique ou gastrique. Les
Asiatiques l’utilisent depuis fort longtemps pour faire baisser la tension
95
artérielle et le cholestérol , lutter contre les infections (effet antibiotique
et immunostimulant)… Et plus généralement, le shiitaké montre de
réelles propriétés hépatoprotectrices et se révèle être un remarquable
antioxydant du fait de ses composés phénoliques qui permettent de

86
protéger les cellules du corps contre les redoutables radicaux libres,
impliqués notamment dans l’apparition des maladies cardiovasculaires.

COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

Les compléments alimentaires anticholestérol doivent être


consommés dans le cadre d'un régime alimentaire sain et équilibré ;
s’ils sont d’une très bonne aide, ils ne peuvent à eux seuls réduire
significativement le cholestérol. Ils constituent en revanche une solution
naturelle très intéressante, car ils sont bien différents des médicaments
de l’industrie chimique ; et surtout ils répondent à une autre logique,
une autre philosophie de la santé.

Car il faut faire la différence entre les produits qui soutiennent


artificiellement les fonctions de l’organisme à coup de molécules
chimiques, et ceux qui accompagnent les fonctions naturelles grâce à
des substances 100 % naturelles, sans danger ni effets néfastes à long
terme.

Tromper l’organisme pour faire baisser le taux de mauvais cholestérol


LDL, en lui fournissant des substances chimiques artificielles, c’est
l’obliger à fonctionner contre nature. Parfois même, c’est le contraindre
à brûler une énergie dont il ne dispose plus en le forçant à aller puiser
dans ses réserves les plus profondes. Dans les faits, ces molécules
biologiquement incorrectes proposent à l’organisme une simple
ressemblance chimique avec des substances légitimes ; ce leurre
permet d’interagir avec les molécules du corps. Mais, comme elles ne
sont pas identiques aux molécules qu’elles imitent, elles provoquent
des dysfonctionnements (les effets secondaires) et leurs portées
recherchées relèvent plus de la tricherie chimique que de la
suppression des causes de la maladie ou de l’apport de principes actifs
vivants.

87
Stimuler l’organisme, c’est en revanche l’aider à trouver son bon
équilibre de cholestérol en consommant des produits naturels (plantes,
nutriments essentiels, minéraux…) qui lui apportent les éléments vitaux
pour fonctionner à plein rendement et naturellement. Du point de vue
96
de la médecine orthomoléculaire , ce sont des molécules correctes au
sens qui ne sont pas étrangères au corps humain, qui sont
biologiquement correctes, vivantes.

À très court terme, les médicaments sont évidemment plus


spectaculaires – surtout lorsque la personne dépasse 3 g de
cholestérol et qu’elle a besoin d’un remède en urgence ! –, mais à
moyen et long termes, les compléments alimentaires gagnent sur toute
la ligne. Toutefois, l’estampille « naturelle » n’est pas à elle seule un
gage de sécurité.

QUELQUES RÈGLES D’UTILISATION

Lorsqu’on prescrit deux, voire plusieurs produits actifs, leur addition


n’est pas toujours synonyme de valeurs ajoutées. Les synergies se
révèlent parfois toxiques pour l’organisme. Une personne déjà sous
traitement médical doit donc tenir son médecin informé du ou des
compléments alimentaires qu’elle désire adjoindre à sa thérapeutique.
La position la plus sage est peut-être de s’en tenir à ces quelques
suggestions :

– on ne mélange pas des produits de prescription médicale


(allopathiques) avec des suppléments de produits naturels sans
demander l’avis d’un professionnel compétent : par exemple, mieux
vaut ne pas combiner des médicaments avec des compléments
alimentaires ou des plantes médicinales qui ont la même indication,
comme une statine de synthèse (médicament allopathique) et des

88
statines naturelles (plante…) ;
– dans le cas des interactions médicaments/produits naturels, le
pharmacien herboriste peut être une très bonne source d’information ;
– un médicament à prendre à jeun doit être pris seul. Il ne faut rien
ingérer, même un produit naturel, dans un délai de 2 heures avant ou
après la prise du médicament ;
– certains compléments alimentaires et produits naturels de santé
présentent parfois un index thérapeutique étroit : la différence entre la
dose thérapeutique utile et la dose potentiellement toxique peut être
assez proche. Il ne faut donc jamais dépasser les doses conseillées ;
– enfin, il ne faut jamais (sauf sous contrôle médical strict) ingérer des
produits naturels de santé lorsqu’on suit un traitement thérapeutique
lourd, notamment des médicaments antirejets (après une greffe), des
97
anticoagulants , des anti-HIV (sida) ou une chimiothérapie anticancer.
Pour éviter tout risque, la solution est simple : il suffit de s’en tenir à
un ou deux compléments alimentaires par période de supplémentation,
de respecter les doses indiquées et de s’informer auprès de son
médecin ou de son pharmacien lorsqu’on suit un traitement
médicamenteux régulier.

DES RÉPONSES EFFICACES


ET SANS DANGER…

Ces précautions posées, il n’en reste pas moins que les produits
naturels et les compléments alimentaires constituent certainement une
très bonne réponse à la recherche du meilleur équilibre du cholestérol.
Il en existe bien trop pour les citer tous ici. Je m’arrêterai seulement sur
ceux que je préconise régulièrement dans ma pratique de cabinet et
98
dont je connais bien l’usage et les effets …

AIL + COQ10®* (COENZYME Q 10)


89
En complément de ce que je disais déjà plus avant sur l’ail (voir
p. 88), de nombreux textes anciens mentionnent les effets bénéfiques
de l’ail qui n’ont jamais été démentis. Il facilite la digestion et est
indiqué comme spasmolytique, apéritif, hépatoprotecteur, cholagogue
et cholérétique. De nombreux auteurs le mentionnent comme antiviral,
antibactérien, antiparasitaire, antifongique par modification du terrain
plutôt que par effet direct. Tonique général, il inhiberait même
l’apparition et le développement de certains processus dégénératifs.
On l’indique comme un antidote du tabac (protection vasculaire) et du
plomb (saturnisme).

Actuellement, l'attention est portée sur ses remarquables propriétés


protectrices du système cardiovasculaire (y compris dans les
99 100
rétinopathies et l'artérite ). En effet, l'ail agirait à tous les niveaux de
l'artériosclérose : il est traditionnellement reconnu comme hypotenseur,
101
hypocholestérolémiant, hypotriglycéridémiant , antiplaquettaire, anti-
inflammatoire, antispasmodique. Riche en sels minéraux et en
vitamines A, B et C, il diminue la fatigue, l’irritabilité et l'anxiété. Enfin,
l'ail protégerait de l’apparition du diabète et favoriserait le métabolisme
thyroïdien.

Comme son nom l’indique, la coenzyme Q10 est une molécule qui
accompagne certaines enzymes et leur permet de faire leur travail. Elle
est indispensable pour que nos cellules produisent de l’énergie à partir
du glucose fourni par l’alimentation et de l’oxygène apporté par la
respiration. 95 % de l’énergie consommée par nos cellules est produite
en présence de la coenzyme Q 10. C’est donc un agent énergétique
exceptionnel. Elle est également antioxydante et protège contre les
effets du vieillissement. Son rôle est comparable à celui d’une vitamine.
Elle joue un rôle fondamental dans la synthèse de l’ATP par les
mitochondries, véritables unités de production d'énergie cellulaire. En
effet, la CoQ10 est un transporteur d'électrons à haute énergie du
cytoplasme de la cellule vers les mitochondries. Le tissu cardiaque

90
étant très riche en mitochondries, l'intérêt de la CoQ10 pour soutenir sa
fonction est très pertinent.

L’association de ces 2 éléments : ail et coenzyme Q.10 se potentialise


et joue un rôle remarquable au niveau du système cardiovasculaire.

2 ou 3 fois 2 licaps par jour, de préférence avant les repas.


Boîte de 60 licaps dosées à : 470 mg de macérât d’ail bio dans huile
de colza bio, 30 mg de CoQ10 (ubidecarénone obtenu par
fermentation). Ces licaps sont pelliculées par de la gomme laque et de
la gomme arabique (procédé naturel) afin d’éviter leur dissolution dans
l’estomac et les renvois d’ail.

BIOLINE®* (ACIDES GRAS ESSENTIELS,


EN PARTICULIER OMÉGAS 3)
L’huile de lin biologique est particulièrement intéressante pour sa
richesse en acides gras polyinsaturés (70 %), en particulier en acides
linolénique et linoléique, qui lui doivent leur nom. Les acides gras
essentiels, en particulier les omégas 3 sont indispensables à toutes les
cellules de l’organisme afin d’assurer leur croissance et leur division.
Le cerveau et le système nerveux sont constitués à plus de 50 % par
des acides gras essentiels.
L’huile de lin est une des rares sources végétales d’oméga-3. Elle est
de loin la plus riche en ALA (acide alpha linolénique). L’acide
eïcopentaenoïque (EPA) et l’acide docosahéxaenoïque (DHA) sont
ensuite synthétisés dans l’organisme. Elle contient de nombreux
minéraux : potassium, phosphore, magnésium, calcium, silicium, des
antioxydants, des vitamines C, E, B1 et B2, du bêtacarotène, et des
lignanes auxquels certains chercheurs reconnaissent des pouvoirs
préventifs antiviraux, antifongiques et antibactériens. L’acide alpha
linolénique est essentiel à la production de substances qui régulent la

91
pression sanguine, la coagulation du sang, le rythme cardiaque, le
système immunitaire et le métabolisme des graisses (équilibre des
cholestérols) et réduit le taux des triglycérides.
1 à 2 capsules 2 ou 3 fois par jour aux repas.
L’association Bioline* et AilCoQ10* est généralement très conseillée
en cas d’hypertension et d’hypercholestérolémie.

BROPAÏNE®* (APAISER
LES INFLAMMATIONS)

Bropaïne est une association de deux enzymes de l'ananas et de la


papaye (bromélaïne et papaïne). La papaye verte exsude un latex qui a
la particularité d'offrir une exceptionnelle concentration d'enzymes
(papaïne, chymopapaïne, lysozymes et lipase) facilitant la digestion
des protéines et des lipides. Si l'on devait résumer l'application pratique
qui peut être faite de la papaïne, ce sont surtout ses propriétés
digestives (prise au cours des repas) et mucolytiques (prise loin des
repas) qu'il faudrait retenir.
Des études médicales ont été réalisées sur les propriétés de diverses
préparations à base de papaye et ont montré que, lors d'une utilisation
thérapeutique à visée protéolytique, les enzymes de la papaye verte
digéraient sélectivement les tissus sclérosés, blessés ou en
prolifération excessive avec peu ou pas d'incidence sur les tissus
sains.

Quant à la bromélaïne, enzyme obtenue à partir de la tige d'ananas,


les plus récentes recherches démontrent son activité protéolytique,
fibrinolytique, mucolytique et hormonale (réduction de kininogène et
des PGE2 et augmentation des PGE1) avec pour conséquence
première une réduction de l'inflammation, mais également, grâce au
BrPA (bromelain plasminogen activator), des modifications sanguines

92
et cellulaires. La bromélaïne est un complexe enzymatique capable
d'hydrolyser les protéines en acides aminés. De ce fait, elle appartient
à la classe des protéases.

Propriétés :
Antiagrégante plaquettaire, fibrinolytique directe sur les caillots, anti-
inflammatoire directe et indirecte, antitumorale, antimétastasique,
immunostimulante, action mucolytique (bronchite, pneumonie,
mucoviscidose), action digestive, ballonnements, flatulences, ulcères
gastriques, œdèmes postchirurgicaux (préventif ou curatif), résolution
rapide des hématomes, thrombose et thrombophlébite, plaque
d'athérome.

Action fibrinolytique :
La fibrine est une protéine qui intervient lors de la coagulation. Elle
forme un réseau autour des cellules et des tissus endommagés par un
traumatisme, une intervention chirurgicale ou toute autre cause
inflammatoire. Cependant, la matrice formée par la fibrine inhibe le
drainage des tissus, favorise l'œdème et bloque la circulation sanguine
autour des cellules. La bromélaïne hydrolyse la fibrine pour faciliter
l'accès aux nutriments et aux principes actifs. La fibrinolyse n'est peut-
être pas due à une action directe de l'enzyme, mais par l'intermédiaire
de l'activation de facteurs fibrinolytiques tels que l'activation du
plasminogène en plasmine qui limite la propagation de la réaction de
coagulation.

Actions mucolytiques :
Par son activité protéolytique, la bromélaïne fluidifie les sécrétions
bronchiques, provoque une diminution de la viscosité et facilite
l'expectoration. De ce fait, son usage est intéressant chez les
personnes encombrées (bronchite, mucoviscidose). La bromélaïne
prévient la formation des œdèmes et réduit les œdèmes existants. Par
augmentation de la perméabilité tissulaire, elle aide à résorber les

93
œdèmes provoqués par les traumatismes.

Un essai clinique a été effectué sur 74 boxeurs avec des ecchymoses


sur le visage et des hématomes sur les lèvres, les orbites, la poitrine,
les bras. La bromélaïne leur a été donnée quatre fois par jour pendant
au moins 4 jours et jusqu'à disparition des ecchymoses.

La bromélaïne module la synthèse des cytokines et des


prostaglandines. Ainsi, elle agit directement sur les causes des
raideurs et des sensibilités articulaires ce qui explique qu'elle soit
souvent conseillée dans les problèmes de tissus endommagés, les
traumatismes sportifs et les raideurs articulaires.
On peut donc en conclure que la bromélaïne augmente la
perméabilité tissulaire par une fibrinolyse et permet ainsi la résorption
du fluide de l'œdème dans la circulation sanguine générale.

Inhibition de la croissance de tumeurs cancéreuses :


In vitro, la bromélaïne inhibe la croissance des tumeurs cancéreuses.
Cette inhibition ne peut être cependant reliée ni à l'activité
protéolytique, ni à l'activité péroxydasique. Elle induit l'apoptose des
cellules. Les premiers rapports concernant les effets bénéfiques de
l'administration orale de bromélaïne à des patients cancéreux datent de
1972. Des traitements avec des doses relativement élevées pendant
plusieurs mois ont fait apparaître des rémissions de tumeurs malignes
avec des effets secondaires négligeables.

Une association entre le risque de thromboembolie et le cancer a été


reconnue depuis plus d'un siècle. Les patients avec des cancers
présentant ou non des signes cliniques ont un risque accru de faire une
thromboembolie. Le mécanisme cellulaire est maintenant connu : par
contact avec les plaquettes, les cellules tumorales sécrètent une série
de facteurs tels le facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF),
la thrombine, des prostaglandines, qui induisent l'agrégation

94
plaquettaire. Elles peuvent également endommager la paroi vasculaire,
ce qui provoque la congestion de celle-ci avec formation d'un clou
plaquettaire, et stimulent de ce fait l'ancrage de la cellule tumorale en
métastases. L'administration de bromélaïne par voie orale diminue
fortement les métastases de différents cancers chez l'animal
d'expérience.

La bromélaïne diminue la capacité de ces cellules à migrer à travers


une couche matricielle extracellulaire et bloque in vitro la croissance
des cellules tumorales. La bromélaïne clive les protéines CD 44 des
cellules tumorales ; ces protéines sont des molécules d'adhésion qui
permettent l'amarrage de la cellule à la paroi du vaisseau.
102
Les cellules métastasées portent le récepteur d'une urokinase
activant le plasminogène qui se transforme en plasmine : cette dernière
dégrade la matrice extracellulaire. Les cellules tumorales sécrètent
aussi des métalloprotéinases qui leur permettent d'envahir la matrice.
En réduisant l'expression de ce récepteur, la bromélaïne inhibe
l'invasion du tissu par la cellule métastasée.

Sécurité d'emploi :
La bromélaïne est considérée comme non toxique et sans effets
secondaires à l'exception de réactions allergiques très rares. Elle peut
être utilisée à des doses allant de 200 à 2 000 mg pendant de longues
périodes. Les effets thérapeutiques commencent à 160 mg/jour, mais
les résultats les meilleurs sont obtenus avec une dose initiale de
750 mg/j à prendre une heure avant les repas. La bromélaïne
administrée à la dose de 500 mg/kg par voie orale ne provoque aucune
altération. L'association des enzymes contenus dans l'ananas et la
papaye contribue à neutraliser toutes les inflammations correspondant
aux affections qui finissent en ite (sinusite, colite, tendinite, phlébite…).
Ainsi leur association se potentialise et renforce l'action antidouleur et
anti-inflammatoire. Par ailleurs, ces enzymes améliorent les fonctions
digestives, l'insuffisance pancréatique, les ballonnements, les ulcères

95
gastriques, les colites et la constipation.

2 fois 2 gélules par jour ou plus si nécessaire, 30 minutes avant les


repas ou sur estomac vide.
Bromelaïne* extrait 2500GDU/mg 300 mg, Papaïne extrait 6 000
USP/mg 100 mg.
Boîte de 150 gélules végétales dosées à 400 mg.

CO-QTION 10®
Le coenzyme Q10 également connu sous le nom de CoQ10 est une
molécule naturellement présente dans toutes les cellules humaines :
c’est un acteur majeur de la production d’énergie. La synthèse de cette
molécule par nos cellules décline naturellement avec l’âge. Elle peut
également voir sa quantité réduite dans différentes situations : effort
physique intense, stress, consommation d’alcool ou de tabac… Seule
la forme réduite du CoQ10, appelée ubiquinol, est biologiquement
active. Elle est naturellement instable et peu biodisponible. Co-Qtion
103
10® permet d'en apporter une forme stabilisée et d'améliorer son
assimilation. Co-Qtion 10® apporte également un extrait de pépins de
raisin.

1 gélule à avaler matin et soir, au cours des repas. Cure de 2 à 3


mois, à renouveler au besoin. Analyse nutritionnelle pour 2 gélules :
Huile d'olive 416 mg – Coenzyme Q10 (ubiquinol) 120 mg – Extraits de
pépins de raisin (Vitis vinifera) 50 mg.

ENZY 20®* (POUR SOUTENIR


LE SYSTÈME DIGESTIF)

96
Les enzymes sont des catalyseurs des réactions biochimiques, c'est-
à-dire des réactions chimiques survenant chez les êtres vivants. Les
enzymes sont incontournables, dès lors qu'elles sont indispensables au
déroulement de la quasi-totalité des réactions chimiques dans
l'organisme humain. Une application fort logique pour prévenir ou guérir
de nombreuses maladies est donc de mettre nos enzymes dans les
meilleures conditions possible de fonctionnement. Elles accélèrent
fortement la vitesse des réactions. Une réaction qui, spontanément,
demanderait des mois ou des années se déroule en quelques
secondes ou quelques fractions de seconde. Elles agissent en très
petite quantité. Une molécule d'enzyme transforme quelques centaines
à quelques millions de molécules de substrat par minute. Elles
demeurent intactes à la fin des réactions. Les enzymes sont
spécifiques. Elles ne catalysent qu'un seul type de réaction (spécificité
d'action). Les enzymes sont produites par les cellules. Dans leur
grande majorité, ce sont des protéines. Les enzymes sont nombreuses.
Plus de 2 500 ont déjà été identifiées, mais il en reste sans doute bien
d'autres à découvrir. Environ 16 % de ces enzymes franchissent la
barrière digestive et sont chargés d'exercer des actions que ne peuvent
réaliser les enzymes du patient. L’ensemble des composants contribue
ainsi à un confort digestif, combat la paresse intestinale et renforce les
défenses de l’organisme. Enzy 20® régule tous les métabolismes et
relance les mécanismes d’autoguérison.

3 fois 2 à 3 gélules par jour au moins 1/2 heure avant les repas.
Beta D galactosidase galactohydrolase = lactase > 4000U/g 95 mg,
Bromélaïne extrait 70 mg, Papaïne extrait 70 mg, Amylase > 24000U/g
60 mg, Protéase > 6000U/gr 50 mg, Rutine extrait 50 mg, L Tyrosine
50 mg, Lipase > 1000U/gr 30 mg, Cellulase > 200U/gr 15 mg, Vit. E
15 mg, Vit. B3 8 mg, Gluconate de fer 6 mg, Vit. B1 4 mg, Vit. B2 4 mg,
Gluconate de cuivre 3 mg, Vit. B6 2 mg, Molybdène 75 µg, Sélénium
35 µg, Vit. D 3 µg.
Boîte de 150 gélules végétales dosées à 400 mg.

97
HUILE DE SON DE RIZ

L’huile de son de riz a fait son apparition en force sur le marché des
produits naturels du fait de son absence de contre-indications ; mais
aussi grâce à l’ensemble de ces principes actifs. Disponible en
capsules opaques, l’huile de son de riz est ainsi protégée du
rancissement lié au contact de l’oxygène de l’air et de la lumière.
Le son de riz contient environ 20 % de lipides spécifiques du son de
riz qui contiennent plus d’une centaine d’antioxydants dont les gamma
oryzanols, des tocotriénols et tocophérols (vitamine E), des
polyphénols (dont l’acide lipoïque), des phytostérols, des caroténoïdes
antioxydants, des phospholipides, des enzymes (dont la SOD et le
coenzyme Q10)…

Les tocotriénols
L’huile de son de riz contient de la vitamine E sous sa forme
complète, 4 tocophérols (alpha, bêta, gamma et delta) et 4 tocotrienols.
70 % de la vitamine E de l’huile de son de riz est représentée par les
tocotriénols capables de réduire significativement le mauvais
cholestérol LDL sans nuire au bon cholestérol HDL. Comme déjà
indiqué, le foie fabrique les 2/3 du cholestérol présent dans
l’organisme, le reste étant apporté par l’alimentation. Les tocotriénols
protègent par ailleurs les vaisseaux sanguins de l’oxydation du
mauvais cholestérol LDL.

L’acide lipoïque
L’huile de son de riz contient également de l’acide lipoïque, catalyseur
nécessaire à la production de l’énergie cellulaire donc à la vitalité de
nos cellules. C’est aussi un puissant antioxydant qui intervient sur la
régulation du taux de sucre dans le sang. Son action insulin-like
(identique à l’insuline) permet d’intégrer le sucre dans les cellules et
notamment dans les muscles et de soulager le pancréas (production
d’insuline). L’acide lipoïque est potentialisé par les tocotriénols en

98
réduisant le cholestérol jusqu’à 40 %.
Les gamma oryzanols
On trouve cette famille de lipides spécifiques quasi exclusivement
dans l’huile de son de riz et l’huile de graines de lin. À l’instar des
tocotriénols, les gamma oryzanols aident à réduire le mauvais
cholestérol LDL en inhibant l’activité d’une enzyme, la cholestérol-
estérase hépatique.

KLAMATH AFALG®*
Une algue sauvage émerge parmi l’ensemble des végétaux :
l’Aphanizomenon sort du lot. Elle contient plus de 115
micronutriments : acides aminés, nucléoprotéides, peptides,
bétacarotène, chlorophylle, polysaccharides, vitamines A, B, C, F, J, K,
sels minéraux, oligoéléments… La magie opère, tous les nutriments qui
sont indispensables à la vie sont présents. À ce titre, elle peut combler
les carences dont tous les humains souffrent. La liste des ennuis
qu’elle peut enrayer est infinie… Et bien évidemment, elle est
particulièrement intéressante lors de soucis cardiovasculaires,
hypercholestérolémie et hypertension en particulier.

Débuter progressivement :
– 1ère semaine : 1 gélule par jour le matin à jeun ;
– 2e semaine : 2 gélules, 1 matin et 1 avant midi ;
– 3e semaine : 3 gélules, 2 matin et 1 avant midi ;
– 4e semaine : 4 gélules, 2 matin et 2 avant midi ;
– 5e semaine : 5 gélules, 3 matin et 2 avant midi ;
puis continuer ainsi à 5 gélules (2 g) par jour.
Cas spéciaux : jusqu’à 12 gélules par jour.
On peut en prendre en milieu d’après-midi ; éviter d’en prendre le soir.
Enfants : demi-dose.

99
LYPRINOL®* (RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE
DES ACIDES GRAS)

Ce complexe d’acides gras polyinsaturés est extrait de la moule


Perna Canaliculus, originaire d’Océanie. Elle vit à l’état sauvage près
des côtes de Nouvelle-Zélande où elle est encore consommée crue par
les tribus maories. De nombreuses recherches ont permis de découvrir
et de vérifier que cette moule était la seule à posséder un complexe
d’acides gras polyinsaturés à chaîne longue. Ce complexe est
remarquable, car il a la capacité de rétablir l’équilibre des acides gras
dans le corps humain, équilibre qui revêt une grande importance dans
notre organisme, car chacun d’eux agit différemment sur le
métabolisme. Les études ont mis en évidence que le complexe
d’acides gras polyinsaturés de la Perna Canaliculus contient outre des
acides gras oméga-3, mais également des acides eïcosanoïdes
(composés anti-inflammatoires extrêmement puissants). Cette
efficacité est due au fait que la Perna Canaliculus vit dans un
environnement particulièrement protégé et exempt de toute pollution.
Ne pas confondre avec les extraits secs de la moule dont les acides
gras ont été retirés.
Avaler sans croquer avec un peu de liquide 4 capsules en soirée
avant le coucher pendant 3 à 6 semaines. En entretien 1 à 2 capsules
par jour.
Composition par capsule : 50 mg de Lyprinol® (huile lipidique marine
extraite de Perna canaliculus ; 100 mg d’huile d’olive pharmaceutique ;
0,225 mg de vitamine E.

ORTHOFLORE®* (RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE


DE LA FLORE INTESTINALE)

Pour être en bonne santé, notre système immunitaire doit être

100
efficace et pour cela notre flore intestinale doit être en parfait état, en
parfait équilibre. La vie actuelle la dérègle souvent : pollutions, erreurs
d’alimentation, stress, antibiotiques, excès d’alcool, de nicotine ou de
café et tout déséquilibre pouvant conduire à un terrain fragilisé.
Orthoflore®, ce sont huit souches différentes dont certaines sont rares,
mais très utiles et efficaces, qui vont chacune jouer leur rôle et ainsi
rétablir une digestion correcte, rendre le milieu impropre aux
mauvaises bactéries, s’attaquer aux Candida albicans, lutter contre les
microbes, neutraliser les produits toxiques, contenir ou détruire les
germes indésirables, éliminer les déchets, synthétiser certaines
vitamines, produire des enzymes, faciliter la digestion des protéines,
protéger et entretenir une muqueuse intestinale en bon état, renforcer
nos défenses naturelles, donc notre système immunitaire. Orthoflore
contient plus de 11 milliards 400 millions de bactéries amies par gélule,
issues de 8 souches différentes.

1 gélule par jour le matin à jeun suffit.


Bifidobactérium infantis, Lactobacillus casei, Lactobacoccus lactis,
Lactobacillus acidophyllus, Bifidobactérium bifidum, Bifidobactérium
longum, Lactobacillus plantarum, Lactobacillus rhamnosus, Fructo-​​-
oligosaccharides.
Boîte de 100 gélules végétales dosées à 430 mg.

PIPERCUMINE®*
(LUTTER CONTRE UNE INFLAMMATION)

Combattre l’inflammation est la première démarche pour éteindre


toute évolution critique. Les trois composants de Pipercumine® se
potentialisent dans leurs actions anti-inflammatoires et la prévention de
la dégénérescence des cellules.
La curcumine est le principal agent anti-inflammatoire du curcuma ; elle
fait partie des antioxydants très puissants. Cependant, nous savons

101
que la curcumine seule est très difficilement assimilable. La pipérine
extraite du poivre noir potentialise considérablement les propriétés de
la curcumine en multipliant au moins par 20 et jusqu’à 1 000 fois son
activité. Du gingembre on extrait les gingérols, puissants antioxydants,
hépatoprotecteurs, cholagogues, antirhumatismaux, qui potentialisent
eux aussi les effets de la curcumine tout en bloquant la cascade
inflammatoire. Le gingembre améliore également l’absorption de la
pipérine. Il se produit donc des synergies croisées extrêmement
importantes. Curcumine, gingérols et pipérine sont actuellement
étudiés activement pour leurs actions à prévenir les troubles
inflammatoires et la prévention de la dégénérescence cellulaire.

2 fois 2 gélules par jour pendant trois semaines, puis 2 fois 1 gélule
par jour.
Curcumine, gingérols, pipérine.
Boîte de 100 gélules végétales dosées à 300 mg.

Soja ou soya : oui, mais… !


Beaucoup de discussions et d’avis plus ou moins contradictoires sur cet aliment. Les
bénéfices du soja sur la santé cardiaque auraient été démontrés par plusieurs
recherches scientifiques au fil des années, mais des recherches financées par qui et
au profit de quels industriels de l’agroalimentaire ? Et en raison de son supposé effet
sur la réduction du mauvais cholestérol LDL, un certain nombre de pays ont autorisé
une affirmation de santé ayant trait à la diminution du cholestérol par les protéines de
soja.
Or, la réalité est bien moins exaltante : même lorsqu’elles font partie d’un régime
alimentaire faible en gras, les protéines de soja ne contribuent que de manière
modeste à faire baisser le taux de cholestérol sanguin. C’est ce que démontrent
d’autres recherches104 et essais cliniques – certainement plus indépendants – portant
sur le soja sous forme d’aliment ou de supplément. Ainsi, selon un groupe d’experts
de l’Association américaine du cœur American Heart Association (AHA), dans
l’ensemble des 22 essais analysés, le soja n’a entraîné qu’une baisse moyenne de
3 % du taux de mauvais cholestérol LDL. Les auteurs de l’analyse estiment qu’il s’agit
là d’un effet somme toute modeste. De plus, les résultats indiquent qu’il faut
consommer environ 50 g par jour de protéines de soja pour obtenir ce bénéfice.

102
J’ajoute que ce serait quand même plus opportun pour la santé que ce soit du soja bio
(et surtout non-OGM !). Et il convient de procéder à quelques essais et analyses
médicales pour vérifier la bonne tolérance alimentaire à ce produit : car consommé en
excès, il peut irriter le système nerveux et perturber l’humeur de certaines personnes
sensibles, voire être bien trop riches en œstrogènes pour certaines femmes105…

QUIET-FULL ANTISTRESS®*

Concentré de nutriments, il est utile à l’organisme pour participer au


bon maintien de son équilibre physiologique et assurer l’adaptation
rapide et harmonieuse de la personne face à toute situation de stress
(tension, conflits, bruit, sport intense, choc, préparation à un
événement important…) ; et nous avons déjà indiqué pourquoi le stress
n’est pas bon pour le cholestérol. Ce produit en amoindrit les
conséquences nuisibles, tels la fatigue, l’état de tension, l’insomnie et
le mal-être. Même les tendances colériques des enfants et/ou
adolescents sont réduites. Troubles du sommeil, hyperréactivité
nerveuse et difficultés digestives, contractures et crampes, timidité et
trac… bref, tous les troubles générés par des stress plus ou moins
intenses sont apaisés, calmés, régulés. Il m’apparaît donc comme le
complément alimentaire idéal pour aider les personnes stressées,
surmenées ou même atteintes d’une pathologie sévère. Il agit
rapidement sur les symptômes du stress, régule les troubles de
l’humeur, du comportement et stimule le tonus physique et psychique.
Sa composition parle pour lui :
– Glycérophospate de magnésium 200 mg
– Magnésium marin 40 mg
– L. Arginine 80 mg
– Taurine 80 mg
– Vitamine B1 0,8 mg
– Vitamine B2 1,6 mg
– Vitamine B3 14,4 mg

103
– Vitamine B6 1,6 mg
– Vitamine B9 160 μg (microgrammes)
– Vitamine E 12 mg
– Griffonia simplicifolia (extrait sec) 20 mg
– Vitamine PP 10 mg
– Gluconate de Lithium 8 mg
– Gluconate de Zinc 500 μg (microgrammes)
De nombreuses études ont souligné l’intérêt du magnésium, de la
taurine et des vitamines du groupe B pour aider l’organisme à mieux
faire face au stress. La taurine, dérivée d’un acide aminé soufré, la
cystéine et le magnésium assurent la préservation de l’homéostasie
des cellules soumises à des stress de tous ordres : excès de calcium,
manque d’oxygène, excès de molécules oxydantes, polluants divers,
irradiation… L’arginine est un acide aminé qui régule la sécrétion du
cortisol, médiateur du stress. Les vitamines du groupe B occupent une
place importante dans la physiologie du cerveau ; elles favorisent
l’absorption du magnésium. Elles sont directement impliquées dans la
synthèse des neurotransmetteurs intervenant dans le fonctionnement
cérébral. L’extrait de graines de Griffonia simplicifolia est riche en 5-
Hydroxy-Tryptophane (5 HTP), un précurseur direct de la sérotonine.
Le lithium présente une action régulatrice sur les sites d’action des
neurotransmetteurs. Le zinc entre dans la composition de près de deux
cents enzymes ; il intervient dans les plus vitales des réactions
biochimiques de notre organisme… C’est dire si Quiet-Full® est un
concentré de nutriments utiles à l’organisme pour participer au bon
maintien de son équilibre physiologique et psychologique.
Prendre 2 fois 2 gélules par jour au cours des repas.
En cas de crise d’anxiété ou d’angoisse, prendre 2 gélules
supplémentaires.
On peut le potentialiser en prenant du lithium en microsol ou en
granions : 2 ampoules par jour.

104
SILYDIUM® (FOIE FATIGUÉ)

Le foie est un des organes les plus indispensables à la vie. Il est


gorgé de sang, avec lequel il contracte des rapports très étroits, dont
l’importance n’a d’égale que la complexité. Aussi il s’agit de le
maintenir dans la meilleure forme possible. Le foie représente l’usine
de l’organisme : il est sollicité en permanence. C’est lui qui est en
première ligne quand l’organisme est confronté à un afflux d’alcool ou
de molécules chimiques, à un empoisonnement… Il est chargé de
filtrer les substances toxiques ! Il est essentiel de le protéger pour
assurer le bon déroulement des métabolismes et maintenir l’individu en
bonne santé. Lors d’atteintes hépatiques, plusieurs plantes médicinales
ont montré leur efficacité au fil des siècles : le chardon Marie, le
Desmodium adscendens, le Chrysanthellum americanum et l’huile
essentielle de carotte cultivée, qui ont une action régénératrice
hépatocellulaire. Ce complément alimentaire rassemble les 4 plantes
essentielles qui interfèrent au niveau du carrefour hépatovésiculaire.
1 à 3 gélules par jour avant les repas.
On peut augmenter la prise dans les agressions aiguës (hépatite,
chimiothérapie, insuffisance hépatorénale, éthylisme, stéatose,
cirrhose).
Extrait sec de chardon Marie titré à 80 % de silymarine, extrait sec de
Desmodium adscendens, extrait sec de Chrysanthellum americanum,
HE Daucus Carota.
Boîte de 100 gélules végétales dosées à 425 mg.

105
QUELQUES PLANTES
APAISANTES ET ADAPTOGÈNES
LORS D’UN CHOLESTÉROL
106

PROVOQUÉ PAR EXCÈS DE STRESS

107
Comme je l’indique plus avant , on ne fait pas assez souvent le lien
entre un taux déséquilibré en cholestérol et l’organisme d’une personne
stressée. Car durant les périodes de stress, des messagers chimiques
sont relâchés pour préparer le corps à une réponse de lutte ou de fuite
devant ce stress. Ces changements hormonaux peuvent augmenter le
niveau de cholestérol total. Certaines plantes proposent alors de
rééquilibrer l’ensemble de l’organisme et d’apaiser les orages plus ou
moins chroniques de notre chimie interne.

PLANTES APAISANTES

BACOPA BACOPA MONNIERI


108
Voilà environ 3 000 ans que furent décrites pour la première fois les
vertus du bacopa. Cette plante, qui ne pousse que dans les champs
indiens, était alors connue pour stimuler la mémoire. Aujourd’hui, le
bacopa est utilisé pour traiter la déprime et l’anxiété chez des
personnes fatiguées ou surmenées. Elle a une très forte action
calmante, sans être indolente. Elle révèle son efficacité dans des
conditions de stress accompagnées de manque de sommeil.

106
FIGUIER FICUS CARICA L.
Ce grand remède du domaine psychosomatique offre une action
calmante remarquable. C’est un anti-angoisse de premier ordre, utile
pour neutraliser les effets du stress, tant intérieur qu’extérieur. Il rétablit
le sommeil et apaise toutes les angoisses.

GENTIANE JAUNE OU GRANDE GENTIANE GENTIANA LUTEA


109
Par ses xanthones , pourvue d’une action inhibitrice de la
110
monoamine-oxydase , elle limite l’élimination trop précoce des
neurotransmetteurs, telle la sérotonine. Ce tonique amer, stimulant
général, agit favorablement sur le manque d’intérêt dans le présent et
l’abattement lié à la tristesse.

GRIFFONIA GRIFFONIA SIMPLICIFOLIA

On a identifié la présence naturelle (10 %) dans la graine de griffonia,


de 5-HTP : un acide aminé produit par notre organisme à partir d’un
autre acide aminé, le tryptophane, présent dans les aliments protéinés ;
ce qui explique son rôle déterminant dans le système serotoninergique.
En effet, le 5-HTP est le précurseur immédiat de la sérotonine, ce
neurotransmetteur majeur dont la baisse de disponibilité provoque
états dépressifs, mal-être, perte d’intérêt, fatigue physique et
psychique.

MÉLISSE MELISSA OFFICINALIS

La mélisse a une action sédative et agit sur les troubles qui ont une
origine nerveuse : spasmes intestinaux et digestifs, colites, crampes
d’estomac, émotivité, anxiété, palpitations et insomnie. La mélisse

107
améliore également les états dépressifs. Son action calmante sur le
système digestif est complétée par un effet anti-inflammatoire et
spasmolytique. En favorisant la sécrétion biliaire, elle contribue à une
digestion harmonieuse.

MILLEPERTUIS HYPERICUM PERFORATUM

C’est la plante des blessures (plaies cutanées, brûlures, des nerfs, de


l’âme). Le millepertuis influence activement le métabolisme des
neurotransmetteurs (dont la sérotonine), possède une action IMAO
(donc antidépressive) et modifie favorablement l’humeur en quinze
jours à trois semaines chez plus de 80 % des malades. Cette plante a
la réputation d’égayer l’humeur et d’exalter l’esprit. C’est le tonique et
restaurateur nerveux idéal.

PASSIFLORE PASSIFLORA EDULIS VAR. EDULIS,


ET VAR. FLAVICARPA ; ET PASSIFLORA INCARNATA

Les propriétés sédatives de la passiflore ont été démontrées par


111
diverses études . Les éléments contenus dans la plante permettent
une relaxation musculaire préalable au sommeil. Son pouvoir sédatif ne
perturbe pas la vigilance au cours de la journée. Elle supprime aussi
l’anxiété, la nervosité et l’angoisse, accumulées par la vie stressante
que nous menons, et prépare à l’endormissement.

PETITE CENTAURÉE CENTAURIUM


UMBELLATUM

Cette plante est sédative du système nerveux central. Elle aussi,


tonique amer, est un stimulant général qui agit favorablement sur le

108
manque d’intérêt dans le présent et l’abattement lié à la tristesse.

VALÉRIANE VALERIANA OFFICINALIS L.


La valériane est utilisée depuis l’Antiquité romaine pour ses propriétés
sédatives et relaxantes. C’est pour l’homme le plus beau tranquillisant
de la nature, car il n’affaiblit pas l’esprit et n’assomme pas comme
beaucoup de tranquillisants chimiques. En Allemagne et en Suisse, des
études approfondies ont établi que la valériane contribue à abaisser la
tension artérielle due au stress et à l’anxiété. Elle traite la plupart des
troubles liés au stress.

112

DES PLANTES ADAPTOGÈNES

Une plante adaptogène augmente la capacité de l’organisme à


s’adapter aux différents stress auxquels il est quotidiennement
confronté. La consommation de ces plantes permet d’accroître la
résistance en harmonisant différentes fonctions internes, notamment
en régulant le fonctionnement de certains organes.

ASHWAGANDA WITHANIA SOMNIFERA

L’ashwaganda est un arbuste originaire du sous-continent indien.


L’usage de sa racine séchée et réduite en poudre tient une place
prépondérante dans la pharmacopée traditionnelle de l’Inde
(l’ayurveda) depuis plus de 3 000 ans. Il est utilisé comme un tonique
et un adaptogène qui régule les fonctions vitales et permet une
meilleure défense face à la maladie et au stress. Son action générale
sur l’organisme accroît la résistance physique et psychique, quel que
soit l’état de santé de celui qui l’absorbe. D’une innocuité totale, cette
plante ne modifie pas le métabolisme plus que nécessaire. Les

109
recherches scientifiques lui ont trouvé d’autres qualités, notamment
113
d’hypotenseur …

ASTRAGALE ASTRAGALUS MEMBRANACEUS

Plante originaire de Mongolie et du nord de la Chine, peu connue en


Occident, elle est employée depuis des millénaires pour soutenir les
personnes affaiblies ou souffrant de maladie chronique. Elle stimule le
système immunitaire et l’appétit. On lui connaît des vertus tonifiantes,
stimulantes de la fonction cardiaque, antidépressives…

ÉLEUTHÉROCOQUE ELEUTHEROCOCCUS
SENTICOSUS

Les Chinois connaissent l’éleuthérocoque depuis environ 4 000 ans.


On peut résumer ses qualités de plante médicinale adaptogène par
trois vertus majeures : accroissement des performances physiques,
soutien des capacités intellectuelles, élévation de la résistance du
corps aux agressions environnementales. C’est en améliorant la
circulation sanguine cérébrale et en stimulant le système nerveux
central que l’éleuthérocoque donne le meilleur de son effet antistress,
réducteur de la fatigue intellectuelle, tonique général… La très sérieuse
OMS (Organisation mondiale de la Santé) le reconnaît comme un
« tonique traditionnel qui peut soutenir et stimuler l’organisme en cas
de fatigue et de faiblesse, lorsque la capacité de travail ou de
concentration est amoindrie ou au cours d’une convalescence ». Un bel
hommage et une reconnaissance d’efficacité.

GINSENG PANAX GINSENG

Voilà certainement la plus célèbre des plantes adaptogènes. On la dit

110
même panacée dans son nom latin Panax ginseng. Elle maintient le
niveau d’énergie vitale à son maximum, augmente le métabolisme,
stimule l’appétit et exerce une action efficace sur toutes les formes de
fatigue et de stress.

SCHISANDRA SCHISANDRAEE CHINENSIS


114
Dans le premier livre de phytothérapie chinoise , on peut déjà lire
une description du schisandra. Traditionnellement utilisées par les
médecines ancestrales, ses baies servaient à soulager de nombreux
maux courants. Aujourd’hui, la science a percé à jour ses qualités
adaptogènes, particulièrement utiles en cas de stress pour apaiser le
115
système nerveux central de façon naturelle, progressive et
harmonieuse. Certaines de ses vertus sont aujourd’hui confirmées par
les recherches scientifiques. Elles montrent que les ingrédients actifs
du schisandra aident notamment à normaliser la pression artérielle et le
116
rythme cardiaque , protéger contre les méfaits du stress et contre les
117
effets des radicaux libres …

RHODIOLE RHODIOLA ROSEA


La rhodiole est une plante vivace qui sait stimuler le métabolisme
énergétique cellulaire, accroître la résistance à l’effort physique,
diminuer le temps de récupération après l’effort, apaiser les situations
de stress et de fatigue…

111
L’AUTEUR
Jean-Pierre Willem est docteur en médecine, chirurgien et
anthropologue.

Il a mené dès 1959 en Algérie de nombreuses missions humanitaires


auprès des victimes de catastrophes et de conflits. En 1964, il fut le
dernier assistant du Dr Albert Schweitzer, à Lambaréné (Gabon). En
1966-1967, il est médecin coopérant au Rwanda, et rencontre plusieurs
fois à cette occasion Ernesto Guevara dit « Le Che », dans la région
des Grands Lacs. Il fut ensuite médecin des orphelins et des réfugiés
au Viêtnam et au Cambodge (1968-1975), médecin-chef sur le chantier
du Transgabonais (1976-1977), auprès des réfugiés laotiens dans le
Triangle d’or (Asie du Sud-Est) (1977), auprès des victimes de la
famine au Zaïre (1979) et à l’hôpital d’indigents de Kinshasa (1981),
chirurgien au Liban (1976, 1978, 1983), sur le front Iran-Irak (1982) et
en Somalie (1984). Il a participé à la création de Médecins sans
Frontières en 1977.

Partisan du rapprochement des médecines traditionnelles,


complémentaires de la médecine conventionnelle, c’est après avoir
inauguré en 1985 la première chaire de médecines naturelles à la
Sorbonne qu’il fonde en 1987 la Faculté libre de médecines naturelles
et d’ethnomédecine (FLMNE).

En 1987, il fonde l’ONG internationale Médecins aux pieds nus


(MAPN) : association humanitaire dont les actions, locales et
internationales où son appui est demandé, utilisent les ethnothérapies
alternatives, le développement durable et les ressources locales en vue
d’atteindre l’autonomie des populations bénéficiaires. L’originalité des
Médecins aux pieds nus repose sur l’idée que s’il est intéressant (dans

112
les situations d’urgence) d’offrir les « solutions occidentales », il est
ensuite préférable d’aider les populations en souffrance en favorisant le
développement de leurs propres ressources locales.

Il est aussi journaliste et membre d’honneur de l’Union internationale


de la presse scientifique.

Pour joindre l’auteur


Faculté libre de médecines naturelles et d’ethnomédecine
Dr Jean Pierre WILLEM
9, rue du général Beuret
75 015 PARIS
Tél. 01 42 50 04 58
Site Internet de la Faculté : www.flmne.org
Courriel : [email protected]
Contact personnel :
Site Internet : www.docteurwillem.fr/
Courriel : [email protected]

113
BIBLIOGRAPHIE PARTIELLE
DE L’AUTEUR

Insomnie et troubles du sommeil : les solutions naturelles, Guy


Trédaniel Éditeur, 2013.
Stress, dépression et troubles du comportement, Guy Trédaniel
Éditeur, 2012.
Les Intolérances alimentaires, Guy Trédaniel Éditeur, 2012.
Les Pathologies de la thyroïde, Éd. du Dauphin, 2010.
100 Ordonnances naturelles pour 100 maladies courantes, Guy
Trédaniel Éditeur, 2010.
Les Huiles essentielles, médecine d’avenir (12e édition), Éd. du
Dauphin, 2010.
Le Secret des peuples sans cancer, 3e réédition, Éd. du Dauphin, 2009.
Mémoires d’un médecin aux pieds nus, Albin Michel, 2009.
100 Maladies du xxi e siècle, Éd. Testez, 2008.
L’Ethnomédecine, une alliance entre science et tradition, Éd. Jouvence
et Biocontact, 2006.
Aroma famille, Albin Michel, 2005.
Prévenir et vaincre le cancer, Guy Trédaniel Éditeur, 2004.
Au Diable la vieillesse ! (6e édition), Éd. du Dauphin, 2004.
(…)

114
Composition : Soft Office (38)

115
1. Dans Knock ou le Triomphe de la médecine, une pièce de théâtre française de Jules
Romains de 1922.
2. Médecin généraliste, enseignant à la faculté Bichat et Lariboisière. Auteur de La
Fabrique de malades – Ces maladies qu’on nous invente, Éd. Le Cherche Midi, 2013.
3. Enquête sur l’industrie pharmaceutique, Mutuelle générale des cheminots (MGC).
www.mutuellemgcleblog.files.wordpress.com.
4. Stress, dépression et troubles du comportement : une nouvelle approche sans produits
chimiques, Guy Trédaniel Éditeur, 2012.
5. Cité dans www.une-autre-medecine.over-blog.com/article-cholesterol-mythe-et-realite-
66214180.html.
6. www.thincs.org.
7. www.phill443.unblog.fr/.
8. Voir le blog du Dr Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS :
www.michel.delorgeril.info.
À lire d’urgence (!) : Cholestérol, mensonges et propagande, Éd. Thierry Souccar,
mars 2013 (2e édition).
9. Professeur Philippe Even, biochimiste de formation et ancien doyen de la faculté de
médecine Necker. Aujourd’hui patron de l’institut Necker, il a dirigé un laboratoire de
cardiologie de 1964 à 1980. Dans Le Nouvel Observateur du 14 février 2013, pour son
livre La Vérité sur le cholestérol, Éd. Le Cherche midi, 2013.
10. www.Le Point.fr, 18 février 2013.
11. La Vérité sur le cholestérol, Éd. Le Cherche Midi, 2013.
12. Une famille de molécules médicamenteuses hypolipémiantes.
13. Inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase (3-hydroxy-3-méthylglutaryl-CoA réductase).
14. Processus de formation des athéromes, des dépôts de lipoprotéines sur les parois des
artères.
15. Constituant des membranes cellulaires.
16. De nombreux sites Internet référencent les stations thermales ; par exemple,
www.medecinethermale.fr.
17. Gramling, R. et al., Self-Rated Cardiovascular Risk and 15-Year Cardiovascular
Mortality, Annals of Family Medicine, 6, 302-306, 2008.
18. Rapporté par le magazine Top Santé : www.topsante.com/sante-au-
quotidien/Actus/Optimisme-voir-la-vie-du-bon-cote-abaisse-le-cholesterol.
19. Insomnie et troubles du sommeil : les solutions naturelles, Éd. Guy Trédaniel, 2013.
20. Et toutes les plantes dites adaptogènes dont je parle dans le chapitre Plantes et
compléments alimentaires, p. 112.
21. Ce texte (et bien d’autres !) est en partie présent sur mon site Internet afin d’offrir des
solutions naturelles au plus grand nombre, pour répondre à quelques « maladies de
civilisation » majeures : www.docteurwillem.fr.
22. Je rappelle que ces radicaux libres participent activement au durcissement des parois
artérielles et à l’installation des plaques d’athérome sur ces parois.
23. Voir une présentation plus complète dans le chapitre Plantes et compléments
alimentaires p. 112.
24. Notamment à celles que j’indique dans le chapitre Plantes et compléments
alimentaires, p. 112.
25. Détails de la méthode : www.passeportsante.net/fr.
26. Détails de la méthode : www.institut-eutonie.com.
27. Détails de la méthode : www.biofeedback.fr.
28. Détails de la méthode : www.hypnose-ericksonienne.com.

116
29. À lire : Le Guide de l’olfactothérapie, G. Gérault, J-C.Sommerard, C.Béhar, R.Mary,
Éd. Albin Michel, 2011.
30. Les lipides (matières grasses) qui composent la membrane cytoplasmique (paroi
externe de la cellule) sont principalement des molécules de phospholipides disposées en
une double couche, avec des molécules de cholestérol insérées à l’intérieur de cette
double couche. Les molécules de phospholipides seraient responsables de la fluidité de la
membrane alors que la présence du cholestérol serait plutôt reliée au maintien d’une
viscosité adéquate.
31. Dilatation d’une artère coronaire obstruée à l’aide d’un cathéter à ballonnet afin de
rétablir la circulation sanguine cardiaque.
32. Récidive du rétrécissement d’une artère dû à la formation de plaque d’athérome.
33. Stephens NG., Parsons A., Schofield PM., Kelly F., Cheeseman K., Mitchinson MJ.,
Randomised controlled trial of vitamin E in patients with coronary disease : Cambridge
Heart Antioxidant Study (CHAOS), Source : Dep. of Medicine, Cambridge University, in
Lancet, Mars1996.
34. Je développe cette remarque dans mon livre Les Intolérances alimentaires, Guy
Trédaniel Éditeur, 2012.
35. Pesticides Action Network Europe, formé en 1983, est un réseau d’organisations non
gouvernementales (ONG) situées en Europe et agissant pour promouvoir des alternatives
durables à l’utilisation des pesticides.
(www.pan-international.org).
36. Oliveira AB., Moura CFH., Gomes-Filho E., Marco CA., Urban L. et al., (2013) The
Impact of Organic Farming on Quality of Tomatoes Is Associated to Increased Oxidative
Stress during Fruit Development, in www.plosone.org.
37. Inhibiteurs de la pompe à protons : catégorie de médicaments qui bloquent la sécrétion
acide de l’estomac.
38. Voir les sites Internet www.seignalet.fr et www.recettes-seignalet.com.
39. Après triage, les fruits et graines sont soumis mécaniquement à froid à la presse, donc
à température ambiante. L’huile obtenue est ce premier jus naturel, renfermant tous les
principes nutritifs essentiels qui sont détruits s’il est chauffé.
40. Voir chapitre Plantes et compléments alimentaires, p. 112.
41. Voir chapitre Plantes et compléments alimentaires, p. 112.
42. Les émonctoires sont les principales voies d’élimination des déchets dont dispose
notre organisme : foie, intestins, peau, poumons, reins…
43. Voir chapitre Plantes et compléments alimentaires, p. 112.
44. Un régime alimentaire que j’ai développé dans mon livre : Les Secrets du régime
crétois, Éd. du Dauphin, 1999. Les grandes bases d’une alimentation saine et pourquoi
transformer ses habitudes alimentaires. 100 recettes pour vous aider à attaquer.
45. Jambazian PR., Haddad E., et al., Almonds in the diet simultaneously improve plasma
alpha-tocopherol concentrations and reduce plasma lipids, J Am Diet Assoc. 2005.
46. Je rappelle pour les étourdis que les stérols possèdent une structure chimique proche
de celle du cholestérol. Ainsi, cette proximité permet aux stérols de tromper l’organisme et
donc de limiter le passage du cholestérol de l’intestin vers le sang.
47. Consulter : www.passeportsante.net/fr (céréales-grains-entiers-effet-protecteur-contre-
hypertension).
48. Les anthocyanines sont des composés phénoliques qui agissent comme des pigments
et donnent aux cerises leur couleur rouge.
49. Mursu J., Voutilainen S., Nurmi T. et al., Dark chocolate consumption increases HDL
cholesterol concentration and chocolate fatty acids may inhibit lipid peroxidation in healthy

117
humans, Free Radic Biol Med, novembre 2004.
50. Guthikonda S., Haynes WG., Homocysteine : role and implications in atherosclerosis,
Curr AtherosclerRep, mars 2006.
51. Pour aller plus loin dans les vertus de la baie de goji, le livre référence : Pr Gross Paul
M., Zhang X., Zhang R., Wolfberry, nature’s bounty of nutrition and health, Ed. Booksurge
Llc, 2005.
52. Kim S Y. et al., New hepatotoxic cerebroside from Lycium chinense fruits in J. Nat.
Prod., 1997.
53. Je rappelle pour les étourdis que les stérols possèdent une structure chimique proche
de celle du cholestérol. Ainsi, cette proximité permet aux stérols de tromper l’organisme et
donc de limiter le passage du cholestérol de l’intestin vers le sang.
54. Voir aussi chapitre Plantes et compléments alimentaires, p. 112.
55. À commander chez www.aromaphyto.fr/boutique/cholesterol/quitchol.html.
56. Cominetti C., de Bortoli MC., Garrido AB. J.-R., Cozzolino SM., Brazilian nut
consumption improves selenium status and glutathione peroxidase activity and reduces
atherogenic risk in obese women, Nutr Res., juin 2012.
57. Je rappelle pour les étourdis que les stérols possèdent une structure chimique proche
de celle du cholestérol. Ainsi, cette proximité permet aux stérols de tromper l’organisme et
donc de limiter le passage du cholestérol de l’intestin vers le sang.
58. Castilla P., Echarri R., et al., Concentrated red grape juice exerts antioxidant,
hypolipidemic, and antiinflammatory effects in both hemodialysis patients and healthy
subjects, Am J Clin Nutr, 2006.
59. La cannelle a un effet bénéfique sur le glucose et les lipides des personnes atteintes
du diabète de type 2 – Traduction française in www.pharm-nature.com/fr/etudes-
cliniques/75-etude-clinique-insu-regul.
60. Voir la description du complément alimentaire curcumine/poivre : la Pipercumine®,
p. 171.
61. Je rappelle pour les étourdis que les stérols possèdent une structure chimique proche
de celle du cholestérol. Ainsi, cette proximité permet aux stérols de tromper l’organisme et
donc de limiter le passage du cholestérol de l’intestin vers le sang.
62. Ebrahimzâdeh, Radjabiân, Karamiân, Abrishamtchi, Sabourâ, Za’farân-e Iran bâ
Negâhi Pajouheshi (Un regard scientifique porté sur le safran d’Iran), Éd. Ettela’ât, 1385
(2006), p. 587-592.
63. Christian Friedrich Samuel Hahnemann (1755–1843), concepteur de l’homéopathie.
64. Gonflement d’un organe ou d’un tissu provoqué par l’accumulation de liquides dans les
tissus.
65. L’acide dicaféylquinique ou cynarine est un composé biochimique (polyphénol),
principe amer découvert en Italie au début du XXe siècle, antioxydant biosynthétisé par
certains végétaux, dérivé de l’acide chlorogénique, dont on connaît bien aujourd’hui les
propriétés curatives sur le foie et la vésicule biliaire.
66. Un flavonoïde aux fortes propriétés antioxydantes très répandu dans l’univers végétal.
67. Des sesquiterpènes (classe de terpène formée de 3 unités isoprènes et comme
formule C15H24) à fonction lactone. La plupart des plantes qui en contiennent sont
dépuratives : la camomille romaine, l’échinacée, le pissenlit, la chicorée…
68. Les inulines sont un mélange de polysaccharides (sucres simples de type fructose liés
entre eux) produit naturellement par de nombreux types de plantes. Elles appartiennent à
une classe de fibres alimentaires appelé fructanes. Très efficace prébiotique, l’inuline agit
très favorablement sur les systèmes immunitaire, cardiovasculaire et digestif (transit

118
intestinal).
69. Notamment, des alcaloïdes (dont la trigonelline) et des saponosides (dont certains
précurseurs de stéroïdes telle la diosgénine).
70. Des alcaloïdes (protopine et hydrastine), des tanins, des acides organiques (malique
et citrique), des hétérosides flavoniques (rutine) et des sels minéraux (potassium).
71. Chaque jour, une certaine quantité de vieux globules est remplacée par de nouvelles
cellules sanguines : la bilirubine est un pigment de couleur jaune qui se trouve dans la bile,
issu de la destruction naturelle de l’hémoglobine dans la rate. Pendant que les vieux
globules rouges sont détruits, la bilirubine, elle, reste ; le foie aide alors l’organisme à
l’éliminer. Elle finit par être expulsée dans le tube digestif à travers les selles.
72. Henri Pobeguin, Les Plantes médicinales de la Guinée, Éd. A. Challamel, 1912.
73. Elle y est référencée comme contenant « au minimum 1,20 % de dérivés flavoniques
totaux, exprimés en vitexine (M. 432,4) et au minimum 11,0 % de polyphénols totaux ».
74. Sood N., Baker WL., Coleman CI., Effect of glucomannan on plasma lipid and glucose
concentrations, body weight, and blood pressure : systematic review and meta-analysis.
Am J Clin Nutr., octobre 2008 (www.ajcn.org).
75. J’emprunte les informations de ce passage à l’excellent site Internet québécois :
www.passeportsanté.net.
76. En raison de leur structure chimique proche de celle du cholestérol, les phytostérols
entravent partiellement son absorption en occupant ses sites d’absorption dans l’intestin.
77. Liu J., Zhang J. et al., Chinese red yeast rice (Monascus purpureus) for primary
hyperlipidemia : a meta-analysis of randomized controlled trials, Chin Med., novembre
2006 (www.pubmedcentral.nih.gov).
78. L’acide eicosapentaénoïque (de l’anglais eicosapentaenoic acid, ou aussi acide
icosapentaénoïque/EPA) ; et l’acide docosahexaénoïque (DHA).
79. Pour en savoir plus : Ronald Mary, 280 Produits naturels pour se surpasser, Éd.
Presses du Châtelet, 2013.
80. Ensemble de facteurs prédisposant au diabète ou aux maladies cardiovasculaires.
81. Pour en savoir plus, voir le site Internet www.passeportsante.net.
82. Aussi nommé acide gras essentiel polyinsaturé oméga-6, il intervient dans la
fabrication de la membrane cellulaire. Il ne peut être synthétisé par l’organisme et doit
donc être apporté par l’alimentation. Plusieurs plantes médicinales en contiennent, dont
l’aubépine, le basilic, la lavande aspic, la marjolaine, la mélisse, l’olivier (huile et marc
d’olive), le romarin, la sauge, le thym…
83. Voir paragraphe sur la chicorée, P. 119.
84. Coimbra S., Santos-Silva A., Rocha-Pereira P., Green tea consumption improves
plasma lipid profiles in adults, Nutrition Research 26 (2006) 604-607.
85. Pour aller plus loin, voir Ronald Mary, Le Thé vert, Éd. Marabout, 2012.
86. Partie de l’arbre juste sous l’écorce, généralement tendre et blanchâtre.
87. Le policosanol est constitué d’environ 65 % d’octosanol ; on y trouve aussi d’autres
alcools gras comme le triacontanol (13 %) et l’hexacosanol (6 %).
88. L’acide dicaféylquinique ou cynarine est un composé biochimique (polyphénol),
principe amer découvert en Italie au début du xxe siècle, antioxydant biosynthétisé par
certains végétaux, dérivé de l’acide chlorogénique, dont on connait bien aujourd’hui les
propriétés curatives sur le foie et la vésicule biliaire.
891. Un flavonoïde aux fortes propriétés antioxydantes très répandu dans l’univers
végétal.
902. Pour l’acaht de champignons, je recommande la maison Biochampi, Z A Talvois,
37 800 Nouâtre – Tél. 02 47 65 37 59 et 06 18 09 00 96 – Courriel :

119
[email protected] – Site : www.biochampi.com.
913. Riboflavine est l’autre nom de la vitamine B2 ou lactoflavine, qui joue un rôle
important dans la transformation des aliments simples (glucides, lipides et protéines) en
énergie. Elle intervient dans le métabolisme de réparation des muscles.
92. Le pleurote est capable de synthétiser la mévinoline naturelle, le puissant inhibiteur du
HMG-CoA réductase dans la biosynthèse de cholestérol.
932. Hossain S., Hashimoto M. et al., Dietary mushroom (Pleurotus ostreatus) ameliorates
atherogenic lipid in hypercholesterolaemic rats, Clin Exp Pharmacol Physiol, juillet 2003.
943. Le bêta-D-glucan montre une activité très intéressante sur le Sarcome 180 des
souris.
951. Il montre des vertus antiathéromateuses par une action directe sur la paroi artérielle,
réduit la tension artérielle, baisse le taux plasmatique de cholestérol et de VLDL, en
modifiant la synthèse hépatique des lipides.
96. La médecine orthomoléculaire propose de soigner par l’apport optimal de substances
naturelles connues de l’organisme, par opposition à l’utilisation de molécules à effets
thérapeutiques créées par l’homme. Voir : www.orthomed.org.
97. Trois études scientifiques au moins ont montré que, dans certaines conditions, la prise
de certains produits naturels (tisane de feuilles de goji, jus de mangue, de papaye…)
augmenterait l’effet anticoagulant de la warfarine ou coumaphène ; cet ensemble de
molécules organiques est utilisé dans des médicaments prescrits sous certaines
conditions pathologiques impliquant le cœur ou la circulation sanguine pour prévenir la
formation de caillots dans les vaisseaux sanguins. Pour en savoir plus : site Internet
médical PubMed : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/ – PMID : 18 281 140 / PMID :
11 675 844 / PMID : 15676159.
98. Pour les produits marqués d’un astérisque(*), je recommande les produits du
laboratoire Phyt Inov, 9B, Boulevard Prince Henri, L 1724 Luxembourg – Tél. 00 352
27 85 85 91 et 00 800 99 00 72 22 – Courriel : [email protected] – Site : www.phyt-inov.lu.
99. Atteinte rétinienne correspondant à une localisation de la microangiopathie diabétique,
qui atteint tous les organes (en particulier l’œil, le rein et le système nerveux périphérique),
et conséquence d’une atteinte des petits vaisseaux sanguins capillaires de la rétine si le
diabète est mal équilibré (HbA1c trop élevée).
100. Maladie des artères, qui se traduit par une diminution du débit du sang. Elle peut
toucher les artères du cœur (les artères coronaires), celles qui vont au cerveau (artères
carotides), celles des membres inférieurs (artérite de membres inférieurs), ou même toute
autre artère du corps.
101. Un apport alimentaire insuffisant de triglycérides, lipides (graisses) véhiculés par le
sang, de la même manière que le cholestérol.
102. Enzyme présente dans l’urine humaine, utilisée par voie intraveineuse dans le
traitement des thromboses.
103. Laboratoire Le Stum, B.P. 543, 56105 LORIENT CEDEX – Tél. 02 97 88 15 88 –
Courriel : [email protected] – www.labo-lestum.fr.
104. Sacks FM., Lichtenstein A., Van Horn L. et al., Soy Protein, Isoflavones, and
Cardiovascular Health. An American Heart Association Science Advisory for Professionals
From the Nutrition Committee, Circulation, janvier 2006 ; [Epub ahead of print].
105. Voir mon livre : Les Intolérances alimentaires, Guy Trédaniel Éditeur, 2012.
106. Des plantes que j’ai déjà détaillées dans mon livre : Stress, dépression et troubles du
comportement : une nouvelle approche sans produits chimiques, Guy Trédaniel Éditeur,
2013.
107. Voir Stress et cholestérol : des ennemis intimes, p. 53.

120
108. Dans l’Athar Veda, un des nombreux livres proches de l’ayurveda, la médecine
traditionnelle de l’Inde.
109. Les xanthones sont une famille (environ 200 types) de phytonutriments uniques
possédants plusieurs fonctions bénéfiques pour le corps ; ce sont notamment de puissants
antioxydants.
110. Les monoamine-oxydases (MAO) sont un groupe d’enzymes intervenant dans la
dégradation (catabolisme) des monoamines, notamment de la sérotonine.
111. Rowe CA., Nantz MP. et al., Inhibition of neoplastic transformation of
benzo[alpha]pyrene-treated BALB/c 3T3 murine cells by a phytochemical extract of
passionfruit juice, J Med Food, 2004.
112. Pour en savoir plus : Ronald Mary, 280 Produits naturels pour se surpasser, Éd.
Presses du Châtelet, 2013.
113. Antani JA., Kulkarni RD., Antani NJ., Effect of Abana on ventricular function in
ischemic heart disease, Jpn Heart J., 1990.
114. Le Shennong bencao jing ou Shen nung pen ts´ao king : Classique de la matière
médicale du Laboureur Céleste, ouvrage chinois traitant des plantes médicinales. Il serait
le plus ancien livre de l’histoire de l’humanité, datant de plus de 4 000 ans.
115. En stimulant la sécrétion de dopamine par les glandes surrénales, cette
catécholamine étant le précurseur de la synthèse de noradrénaline qui joue un rôle de
pivot dans la régulation du stress en agissant sur l’axe hypotalamo-hypophyso-surrénalien.
116. Panossian A., Wikman G., Evidence-based efficacy of adaptogens in fatigue, and
molecular mechanisms related to their stress-protective activity, Curr Clin Pharmacol,
septembre 2009.
117. Alexander Panossian et Georg Wikmana dans « Pharmacology of Schisandra
chinensis Bail : An overview of Russian research and uses in medicine », dans Journal of
Ethnopharmacology, vol. 118, (2), 2008, p. 183-212.

121
Table des Matières
Avant-propos 6
Des chiffres variables au cours du temps 8
Introduction 10
Rôle du cholestérol 10
Les causes d’une hypercholestérolémie 12
Mauvaises habitudes alimentaires 12
Surpoids 13
Causes héréditaire ou génétique 13
Et aussi… 13
Le bon taux de cholestérol 13
Les médicaments pour traiter l’hypercholestérolémie 15
Fibrates, statines and co… 17
Un peu de technique 18
Utilité et effets délétères 20
Les solutions naturelles les plus simples 22
Activité physique et sport 22
Boire 23
Optimisme 24
Sommeil de qualité 25
Tabac ? Stop ! 26
Stress et cholestérol : des ennemis intimes21 ! 29
Calmer le stress 31
Acupuncture 32
Homéopathie 32
Phytothérapie 33
Aromathérapie et huiles essentielles 33
Formulations d’aromathérapie personnelles 34
Fleurs de Bach 35
Techniques de relaxation 35
Respirer : la meilleure des relaxations 36
Alimentation 38

122
Les acides gras polyinsaturés (AGPI) 38
Vitamine E 40
Cinq fruits et légumes par jour : un bienfait illusoire34 ! 41
Pesticides à tous les étages 42
Des fruits et légumes ? Oui, mais bio ! 43
Sources occultes d’apport alimentaire en phosphates 44
Un exemple d’apport phosphoprotéique : le blé 44
1. Phosphoprotéines délétères 45
2. Des effets accentués par les caséines, phosphoprotéines
46
du lait
Le régime hypotoxique du Dr Seignalet38 46
Le régime alimentaire hypotoxique 47
Le régime crétois : le bon anticholestérol44 48
8 recommandations majeures du régime crétois : 49
Des aliments vraiment favorables 51
Ail Allium sativum 51
Airelle ou Bleuet Vaccinium angustifolium 51
Amandes Prunus amygdalus 51
Avocat Persea americana 52
Carotte 52
Céréales 52
Cerise 53
Chocolat noir Theobroma cacao 53
Chou Brassica oleracea 54
Goji Lycium barbarum51 54
Légumes à feuilles vertes 54
Légumineuses 55
Levure de riz rouge 55
Noix Juglans spp. (J. regia, J. nigra, J. cinerara) 56
Oignons Allium cepa 57
Œufs 57
Poissons gras ou poissons bleus 58
Pomme 59
Raisin 59

123
Soja 60
Épices 60
Cannelle Cinnamomum 61
Curcuma Curcuma longa 61
Gingembre Zingiber officinal 61
Piment de Cayenne Capsicum frutescens 62
Poivre Piper nigrum 62
Safran Crocus sativus 63
Les remèdes naturels 64
Homéopathie 64
Les quatre médicaments évidents 65
Phytothérapie Plantes et compléments alimentaires 66
Ail Allium sativum 66
Artichaut Cynara scolymus 67
Boldo Peumus boldus 67
Bouleau Betula 68
Camomille Matricaria recutita, Chamomilla recutita… 69
Chélidoine Chelidonium majus 69
Chicorée Cichorium intybus 70
Fenugrec ou Trigonelle fenugrec Trigonella foenum-graecum 70
Fumeterre Fumaria officinalis 71
Germes de blé Triticum sativum 71
Guggul Commiphora wightii ou Commiphora mukul 72
Kinkeliba Combretum micranthum 73
Konjac Amorphophallus konjac 73
Levure de riz rouge75 74
Lin Linum usitatissimum 75
Maté ou Yerba maté Ilex paraguariensis 76
Nopal Opuntia ficus indica 77
Olivier Olea europea 77
Pissenlit Taraxacum officinalis 78
Prêle Equisetum arvense 78
Riz rouge 79
Romarin rosmarinus officinalis 79

124
Thé Camellia sinensis 79
Tilleul Tillia 80
Vigne rouge Vitis vinifera 80
Gemmothérapie (bourgeons, jeunes pousses et radicelles)
et/ou Macérâts (dans un mélange d’eau, d’alcool de 82
glycérine)
Des champignons90 84
Maïtaké Grifola frondosa 84
Pleurotes Pleurotus ostreatus dit Pleurote en huître 85
Reishi Ganoderma lucidum 86
Shiitaké Lentinus edodes ou Lentinula edodes dit lentin des
86
chênes
Compléments alimentaires 87
Quelques règles d’utilisation 88
Des réponses efficaces et sans danger… 89
Ail + CoQ10®* (Coenzyme Q 10) 89
Bioline®* (acides gras essentiels, en particulier omégas 3) 91
Bropaïne®* (apaiser les inflammations) 92
Co-Qtion 10® 96
Enzy 20®* (pour soutenir le système digestif) 96
Huile de son de riz 98
Klamath Afalg®* 99
Lyprinol®* (rétablir l’équilibre des acides gras) 100
Orthoflore®* (rétablir l’équilibre de la flore intestinale) 100
Pipercumine®* (lutter contre une inflammation) 101
Quiet-Full antistress®* 103
Silydium® (foie fatigué) 105
Quelques plantes apaisantes et adaptogènes lors d’un
106
cholestérol provoqué par excès de stress106
Plantes apaisantes 106
Bacopa Bacopa monnieri 106
Figuier Ficus carica L. 107
Gentiane jaune ou grande gentiane Gentiana lutea 107
Griffonia Griffonia simplicifolia 107

125
Mélisse Melissa officinalis 107
Millepertuis Hypericum perforatum 108
Passiflore Passiflora edulis var. edulis, et var. flavicarpa ; et
108
Passiflora incarnata
Petite centaurée Centaurium umbellatum 108
Valériane Valeriana officinalis L. 109
Des plantes adaptogènes112 109
Ashwaganda Withania somnifera 109
Astragale Astragalus membranaceus 110
Éleuthérocoque Eleutherococcus senticosus 110
Ginseng Panax ginseng 110
Schisandra Schisandraee chinensis 111
Rhodiole Rhodiola Rosea 111
L’auteur 112
Bibliographie partielle de l’auteur 114

126

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