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EMS PHY 2020 - Wahabdiop

Ce document présente un exercice de physique portant sur plusieurs questions relatives à des concepts de physique comme les condensateurs, la gravitation et les mouvements oscillatoires. L'exercice contient de nombreuses parties avec des calculs détaillés.

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CONCOURS D’ENTREE SESSION 2020


A L’ECOLE MILITAIRE DE SANTE DUREE : 04 H

PREUVE DE PHYSIQUE

Un condensateur plan formé par deux plaques verticales


identiques P1 et P2, de longueur commune L= 25 cm, placées α
à une distance d= 20 cm l’une de l’autre.
O
On applique entre P1 et P2 une d.d.p. = 0 créant y
ainsi un champ électrique ⃗ uniforme, horizontal. 𝑘⃗ 𝑗
l
(voir figure 1). P1 P2
1.1. On apporte à l’aide d’un fil isolant non chargé une boule
métallisée supposée ponctuelle de masse m= 8 g possédant d
une charge q=+3.10- 6 C près du bord supérieur de la plaque h
P1 en O sans toutefois la toucher. On prendra g= 10 N.kg-1.
1.1.1. Faire le bilan des forces extérieures appliquées à la z Sol
boule à l’équilibre puis les représenter.
1.1.2. Exprimer l’angle α que fait le fil avec la verticale, Figure 1
dans cette position d’équilibre, en fonction des grandeurs
notées q, m, g, d et . Calculer l’angle α pour = . 0 .
1.2. On coupe ensuite le fil libérant ainsi sans vitesse initiale, à partir du point O, la boule de masse
m= 8 g ayant une charge électrique q=+3.10- 6 C.
1.2.1. Faire le bilan des forces appliquées à la boule puis par application du théorème du centre
d’inertie, déterminer les composantes de son accélération dans le repère R (O, , ⃗ ).
1.2.2. Etablir les équations horaires, y=f(t) et z= f(t), du mouvement de la boule .
1.2.3. Déduire l’équation cartésienne de sa trajectoire dans l’espace plan (O, , ⃗ ) limité par les deux
plateaux P1 et P2. Préciser la nature de cette trajectoire.
1.2.4. Montrer qu’il existe une valeur maximale de la tension pour que la boule sort du
condensateur sans heurter les plaques. Calculer cette tension maximale .
1.3. Déterminer pour la tension = . 0 les coordonnées du point S de sortie de la boule
lorsque celle-ci quitte le condensateur.
1.4. Calculer, dans ces conditions, la durée du parcours OS.
1.5. Calculer la valeur Vs du vecteur vitesse de la boule à la sortie en S.
1.6. Sachant que la partie inférieure de ce condensateur se trouve à une hauteur h =25 cm du sol,
déterminer :
1.6.1. les coordonnées du point d’impact J de la boule avec le sol
1.6.2. la valeur de son vecteur vitesse en ce point.

Données : Constante de la gravitation universelle, G = 6,6710–11 S.I. Rayon de l’orbite de Titan


r = 1,22106 km. Rayon de la planète Saturne R = 6,0104 km. Période de rotation de Saturne sur elle-
même Ts = 10 h 39 min. Masse de Saturne MS = 5,691026 kg.
En Juillet 2004, la sonde européenne Cassini-Huygens a photographié Titan de masse m, le plus gros
satellite de Saturne, situé à une distance r du centre de Saturne.
Dans cet exercice, on se place dans le référentiel saturno-centrique, supposé galiléen. On considère que la
planète Saturne et ses satellites sont des corps dont la répartition des masses est à symétrie sphérique. Les
rayons des orbites des satellites sont supposés grands devant leurs rayons respectifs.
2.1. Rappeler les caractéristiques de la force de gravitation exercée par Saturne sur le satellite Titan. On
donnera l’expression de son intensité. Faire un schéma clair et annoté.

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2.2. Etablir l'expression de l’intensité du champ de gravitation créé par Saturne au point où se trouve le
satellite Titan en fonction de G, MS et r. Représenter le vecteur champ de gravitation sur le schéma
précédent.
2.3. Montrer qu'au voisinage de Saturne, à l'altitude h (h <<< R) que l’intensité du champ de gravitation
qu’il crée, peut se mettre sous la forme : = avec go intensité du champ de gravitation créé
par Saturne au niveau de sa surface.
2.4. Déterminer la nature du mouvement du satellite Titan dans le référentiel d'étude.
2.5. Montrer que l’angle de rotation de Saturne pendant une révolution de Titan peut s’écrire sous la
forme :

= √ .
.
2.6. Pourquoi dit-on qu’un tel satellite est un satellite à défilement ?
2.7. Titan se déplaçant dans le même sens que Saturne. Etablir l’expression de l’intervalle de temps qui
sépare deux passages successifs de Titan à la verticale d’un point donné de l’équateur de Saturne en
fonction de et TT la période de rotation de Titan autour de Saturne.
2.8. Quelles sont les conditions que Titan devrait satisfaire pour être un satellite saturnostationnaire de
Saturne. Calculer dans ce cas son altitude hG.
2.9. Etablir les expressions de l’énergie potentielle et de l’énergie mécanique du système Saturne-Titan
ainsi que celle de l’énergie cinétique du satellite en fonction de, m, r R et g o. On choisira la surface de
Saturne comme état de référence pour l’énergie potentielle.
2.10. Montrer que la variation d’énergie mécanique du satellite Titan est liée à la variation de son
altitude par la relation = . . Exprimer A en fonction de m, r et TT.

X (P)
On considère le dispositif représenté à la figure 2 ci-contre.
Le solide A de masse m1 = 200 g glisse sans frottement sur le •
plan incliné d’un angle α = 30° par rapport à l’horizontal. 𝒊
A
Il est relié au solide B de masse m2 = 420 g par l’intermédiaire O
d‘un fil inextensible, de masse négligeable passant sur la B
gorge d‘une poulie (P), de masse négligeable, mobile sans (R)
frottement autour d’un axe horizontal. Un ressort (R) à spires E
non jointives, de masse négligeable, de longueur à vide

0 =25 cm et de constante de raideur k = 40 N.m-1 est fixé α
en E et est lié au solide A. Figure 2
Le centre d’inertie du solide A et le centre d’inertie du solide B sont dans le même plan horizontal à
l’équilibre.
La position du centre d’inertie du solide A, à l’équilibre, est prise comme état de référence pour les
énergies potentielles de pesanteur. Pour l’énergie potentielle élastique, la référence est prise au niveau de
la position de l’extrémité supérieure du ressort, au repos, étant ni allongé ni comprimé. ( g = 10 m.s-2).
3.1. On considère que les solides A et B sont en équilibre.
3.1.1. Faire le bilan des forces extérieures qui s’exercent sur le solide A. En déduire l’état (allongé ou
comprimé) du ressort.
3.1.2. Représenter les forces qui s’exercent sur le solide A. Déterminer l’allongement et la longueur
l du ressort.
3.2. Partant de sa position d’équilibre, on déplace le solide B verticalement, vers le bas d’une longueur
d = 4 cm puis on l’abandonne sans vitesse à la date t = 0.

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3.2.1. Par une étude dynamique, montrer que l’équation différentielle régissant le mouvement du
centre d’inertie du solide A est de la forme : ̈ = .
3.2.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme = ( )
2.2.1. Exprimer la pulsation propre ω0 du mouvement en fonction de k, m1 et m2. En déduire
l’expression et la valeur de la période propre du mouvement de A.
2.2.2. Etablir l’équation horaire du mouvement du solide A. On prendra pour origine des espaces la
position de A à l’équilibre. On suppose que les deux brins du fil, reliant les solides A et B, restent
toujours tendus et que le fil ne glisse pas sur la poulie.
3.2.3. Montrer que l’énergie cinétique et l’énergie potentielle du solide A sont exprimées par des
fonctions sinusoïdales de même pulsation e, que l’on exprimera en fonction de la pulsation ω0.
3.2.4. Etablir l’expression de l’énergie mécanique du système «ressort-solide A-solide B-Terre» à tout
instant en fonction de , , , ̇= .
3.2.5. En déduire son expression en fonction de , et amplitude du mouvement du solide A.

K ●

Un groupe d’élèves effectue trois expériences décrites ci-dessous : i
Expérience 1 : R (L, r)
4.1. Ils réalisent le circuit électrique qui comporte une bobine de E
résistance r, un générateur idéal de tension de f.é.m. E, un conducteur L1 L2
ohmique de résistance R = r, deux lampes identiques (L1 et L2) et un
interrupteur K. (figure 3)
(Figure 3)
4.1.1. Qu’observent-t-ils lorsqu’ils ferment l’interrupteur K ? Quel est le
phénomène physique mis en évidence dans cette expérience ?
4.1.2. Comparer les luminosités des lampes (L1 et L2), une fois le régime permanent établi ?
Expérience 2 :
4.2. La bobine précédente est insérée dans un autre circuit
électrique. Elle est parcourue par un courant dont l’intensité varie
en fonction du temps comme le montre la courbe de la figure 4.
4.2.1. Etablir les expressions de l’intensité i du courant
électrique en fonction du temps dans les intervalles [0, 10 ms] et
[10 ms, 20 ms].
4.2.2. Déterminer la valeur de l’inductance L de la bobine
sachant que dans l’intervalle de temps *0, 10 ms], la f.é.m.
d’auto-induction a la valeur e1 = - 280 mV.
4.2.3. En déduire la valeur e2 de la f.é.m. d’auto-induction dans l’intervalle *10 ms, 20 ms].
4.2.4. Calculer l’énergie magnétique emmagasinée dans cette bobine à la date t =10 ms.
Expérience 3 :
4.3. Ils réalisent maintenant le circuit électrique représenté sur la figure 5, YB
comportant un générateur de tension continue, la même bobine de résistance r
et d'inductance L et un conducteur ohmique de résistance R = 100 Ω (L,
E r)
À partir de la date t = 0, ils enregistrent l’évolution des tensions visualisées sur
les voies YA et YB lors de la fermeture de l’interrupteur. R
4.3.1. Faire correspondre à chacune des courbes (1) et (2) de la figure 6 la YA
voie de la tension qui permet sa visualisation. M
4.3.2. En utilisant les oscillogrammes de la figure 6 : Figure 5
figure 5

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4.3.2.1 Déterminer l’intensité IP du courant lorsque le régime permanant est établi.


4.3.2.2 Quelle est la valeur de la tension aux bornes
de la bobine en régime permanant.
4.3.2.3 En déduire la valeur de la résistance r de
cette bobine.
4.3.2.4 Déterminer graphiquement la valeur de la
constante de temps τ du circuit. En déduire
l’inductance L de la bobine.
4.3.3. Etablir l’équation différentielle relative à
l’intensité i(t) du courant.
4.3.4. La solution de cette équation différentielle est
de la forme : ( ) = .
Etablir les expressions de i(t) et de Ubobine= Ub(t) en
fonction de R, L, r et de la tension E délivrée par le générateur.

Données : Célérité de la lumière C = 3.108 m.s-1 ; constante de Planck h = 6,62.10-34 J.s ;


Charge élémentaire e = 1,6.10-19 C ; masse de l’électron m = 9,1.10-31 kg
Nombre de charge (Z) des éléments chimiques : H(1) ; He (2) ; Li (3) ; Be(4) ; B(5) ; Na(11).
Partie A : Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène.
Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation = où n est un nombre
entier positif et E0 = 13,6 eV.
5.1. Quelle est l’énergie de l’atome d’hydrogène à l’état stable ? Donner le nom de cet état.
5.2. Une transition d’un niveau n = 4 à un niveau n’ = 2 peut-elle se faire par absorption ou par émission
d’un photon ? Quelle est la quantité d’énergie du photon mis en jeu au cours de cette transition ?
5.3. Lorsque l’atome d’hydrogène est dans son état fondamental, quelles sont les longueurs d’onde limites
(λmax et λmin) des radiations qu’il peut absorber ? A quel domaine spectral appartiennent-t-elles ?
Partie B : l’atome de sodium.
Le sodium, comme l’hydrogène, possède un électron sur son dernier niveau. La figure 7 représente le
diagramme simplifié des niveaux d’énergie de l’atome de sodium.
5.4. Comment peut-on expliquer la discontinuité des niveaux d’énergie de l’atome de sodium ?
5.5. Calculer l’énergie d’ionisation de l’atome de sodium, à partir de son état fondamental.
5.6. Calculer, en eV, la variation d’énergie qui correspond à l’émission, par
E(eV)
l’atome de sodium, de la raie jaune de longueur d’onde λ1 = 589 nm. Quels sont 0
les états d’énergie concernés par la transition correspondant à l’émission de
cette radiation menant au niveau fondamental ? -0,86 E6
5.7. On fournit successivement à l’atome de sodium, pris dans son état -1,38 E5 Etats
fondamental, les quanta d’énergie suivants Eph1 = 3 eV ; Eph2 = 3,21 eV ; -1,51 E4 excité
s
Eph3 = 7 eV. Dans quel état d’énergie se retrouvera l’atome de sodium dans
-1,93 E3
chacun des trois cas ?
-3,04 E2
Partie C : Les ions hydrogénoïdes
Les ions hydrogénoïdes sont des atomes ionisés dont le noyau est entouré d’un -5,14 E1 Etat
fondamental
seul électron. Les niveaux d’énergie de ces atomes ionisés sont de la forme : Figure 7

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= où n est un nombre entier positif et k une constante positive.


Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation = où n est un nombre
entier positif et E0 = 13,6 eV.
Les ions B3+ et Li2+ sont des ions hydrogénoïdes dont les énergies d’ionisation à partir de l’état fondamental
sont respectivement 340 eV et 122,4 eV.
5.8. Trouver une relation simple entre le numéro atomique Z d’un hydrogénoïde, son énergie d’ionisation
Ei et celle E0 de l’atome d’Hydrogène H. En déduire l’expression de K en fonction de Z et E0.
5.9. Un hydrogénoïde inconnu est noté Xn+. L’énergie de son état fondamental est de-54,4 eV . En déduire
l’identité de cet hydrogénoïde.

FIN.

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