Etude Et Dimensionnement D'une Installation de Climatisation Pour Une Banque
Etude Et Dimensionnement D'une Installation de Climatisation Pour Une Banque
Faculté de Technologie
Présenté par
Dr Triki.Z et Mr Selloum
Promotion 2019/2020
Remerciements
Au nom d'Allah le plus grand merci lui revient de nous avoir guidé vers le droit chemin, de
nous avoir aidé tout au long de nos années d'étude, et qui nous a donné la force d’achever cette
réalisation.
On adresse notre profond remerciement au professeur TRIKI ZAKARIA notre encadreur qui
On remercie infiniment tous les gens qui nous ont pris en Stop pendant nos années d’étude
Ainsi, on adresse nos remerciements les plus chaleureux à toutes les personnes qui nous ont aidés
de près ou de loin par le fruit de leurs connaissances pendant toute la durée de notre parcours
éducatif.
Nos sincères remerciements vont également à tous les enseignants du département de génie
Notre gratitude à tous les membres de jury qui nous font l’honneur de juger notre travail.
DEDICACE
À mes chers parents symbole de sacrifice, de tendresse et d’amour, sont les moindres
Quoi que je fasse, je ne pourrais jamais vous récompenser pour les grands sacrifices que vous
Aucune dédicace ne saurait exprimer mes grandes admirations, mes considérations et mes
À celle qui a attendu avec impatience les fruits de sa bonne éducation et instruction à ma mère.
Pour la première personne qui m’a guidé dans ma vie, mon père : Athmane.
Mon très cher grand père qui doit être fière de ce moment paix à son âme.
À mes sœurs et mon frère Ismail qui sont toujours présents pour me donner plus de courage
et de confiance en moi-même
Sans oublie mon frère YOUCEF HADDOUNE et tous mes amis avec leurs encouragements
À tous mes collègues du département génie climatique à Médéa et génie mécanique à Saad
Dahleb Blida.
Comme je souhaite un bon courage pour toute la promotion 2020 de l’Université Dr Yahia
Farés de Médéa.
CHERIF MOHAMMED
DEDICACE
À mes chers parents symbole de sacrifice, de tendresse et d’amour, sont les moindres
Quoi que je fasse, je ne pourrais jamais vous récompenser pour les grands sacrifices que vous
Aucune dédicace ne saurait exprimer mes grandes admirations, mes considérations et mes
À celle qui a attendu avec impatience les fruits de sa bonne éducation et instruction à ma mère.
Pour la première personne qui m’a guidé dans ma vie, mon père : RACHID.
Sans oublie mon frère HAMZA FATEH et tous mes amis avec leurs encouragements
Comme je souhaite un bon courage pour toute la promotion 2020 de l’Université Dr Yahia
Farés de Médéa.
OUADFEUL YASSINE
Sommaire
CHAPITRE I :
Présentation du projet
Chapitre 02 :
CHAPITRE III :
Calcul du bilan thermique
Chapitre IV :
: الملخص
تضمنت هذه الدراسة اختيار نظام تكييف (تدفئة و تبريد ) الذي يعمل على توفير مناخ مالئم داخل المكان بال تحكم
بدرجة الحرارة الرطوبة و تجديد الهواء للبنك و ذلك من خالل إعداد توازن حراري عن طريق إقامة دراسة شاملة و
لف أب عاد المكان ال تي يتضمنها مزامنة مع إحداثيات المنطقة الجغرافية المحيطة به بحيث تتيح لنا ن تائج هذه
الدراسة اخت يار نظام تكييف مناسب يتماشى مع الظروف المناخية للمنطقة الجغرافية
الكلمات المفتاحية
تدفئة, تبريد,الرصيد الحراري, تجديد الهواء, الدراسة الجغرافية, المناخ, درجة الحرارة, الرطوبة
Abstract
This Work show the establishment of a calorific balance due to choosing the best
compatible system (heating and air conditioning) which consisting providing an
appropriate climate inside the room by controlling the temperature, humidity and air
renewal of the Bank, by setting up a complete and precise study of the different
dimensions of the premises it includes in conjunction with the coordinates of the
geographic areas surrounds it.
Key words:
Heater, air conditioner, heat balance, air renewal, geographic study, weather,
temperature, humidity
Liste des figures
Liste des figures
Chapitre II
Tableau II.3 : Résistance des différentes couches de la paroi (mur béton) ..................... 10
Tableau II.4 : Résistance des différentes couches de la paroi (mur simple cloison) .........11
Tableau II.5 : Résistance des différentes couches de la paroi (plancher) ........................ 13
Tableau II.6 : Comparaison de Tpi et Tri (Ti = 21°C)...................................................... 15
Tableau II.7 : Pressions de saturation de chaque couche dans un mur à
double cloison ............................................................................................ 17
Tableau II.8 : Pressions de saturation de chaque couche dans un poteau 0.40m ............. 17
Tableau II.9 : La pression partielle pour chaque couche, cas d’un mur à
double cloison ............................................................................................ 18
Chapitre III :
Chapitre IV
Beaucoup d’autre facteurs peuvent être pris en considération tels que l’hygrométrie, la qualité de
l’air, le niveau sonore, l’esthétique, la diffusion d’air... Pour pouvoir arriver à la solution la plus adéquate
en matière de construction des bâtiments à basse consommation énergétique, tout en gardant le confort,
nécessite une étude approfondie sur les phénomènes thermiques en matière d’apport et de déperditions
de chaleur.
I : Historique de la climatisation :
Les premières installations de conditionnement d’air apparaissent au début du 21eme siècle aux
États-Unis sous l’impulsion de Willis Havilland carrier (1876-1950) qui est universellement considéré
comme le véritable père du conditionnement d’air d’abord puis la climatisation ensuite .L’essor industriel
nécessitait déjà dans de nombreuses branches (telles que l'industrie du tabac, celle du textile...Etc.). Des
conditions de température et d’humidité aussi stables que possible.
Les installations de climatisation, quant à elles, commencent à apparaître, toujours aux États-Unis, à
partir de 1920 mais c'est seulement une dizaine d'années plus tard grâce à l'apparition des fluides
frigorigènes de la catégorie des chlorofluorocarbure , de compresseurs de type centrifuge, la climatisation
commence à être souhaitée dans de nombreuses constructions publiques.
Notons que c'est dès 1911 que W.H. Carrier mettait au point le diagramme de l’air humide
encore actuellement dénommé diagramme de Carrier.
En Europe, la même évolution est lieu avec une dizaine d'années de décalage
Diverses inventions dans le domaine de la production du froid ont également permis une
installation de climatisation et de conditionnement d’air d’acquérir leurs lettres de noblesse, la
possibilité de refroidir l’air ambiant particulièrement en période estivale ayant été considéré comme le
nec plusultra.
À partir de 1987, date de la première crise de l'énergie, et pour faire face au renchérissement du
coût de l'énergie, de nouveaux produits sont apparus sur le marché parmi lesquels on peut citer :
II : Définition de la climatisation :
La climatisation ou le conditionnement de l’air est la technique qui consiste à modifier, contrôler
et réguler les conditions climatiques (température, humidité, niveau de poussières, etc.) d’un local pour
des raisons de confort (bureaux, maisons individuelles) ou pour des raisons techniques (laboratoires
médicaux, locaux de fabrication de composants électroniques, blocs opératoires, salles informatiques).
Les principales caractéristiques modifiées, contrôlées ou régulées sont :
Le degré de pollution de l’air ambiant (local à traiter) : renouvellement, soit par extraction forcée
de l’air hors du local, soit par introduction forcée d’air neuf (air extérieur) dans le local, soit par
renouvellement partiel de l’air ambiant pollué (adjonction d'un caisson de mélange).
La température de l'air : modification en fonction des saisons (chauffer ou refroidir),
-Les appareillages :
La figure ci-dessous représente les appareils et les éléments utilisés dans une installation de
climatisation.
- Alimentation électrique sans neutre car le transformateur est prévu dans l’armoire
- Entretien à portée de main grâce à un affichage clair des informations et une bonne accessibilité à tous les organes
B- la pompe de circulation :
Les pompes sont des appareils assurant la circulation nécessaire, et par conséquent vaincre toutes les
pertes de charges du circuit le plus défavorisé.
Le vase d'expansion sert dans un premier temps à compenser les variations de volume que subit la masse
d'eau de l'installation suite aux fluctuations de température.
D- la tourelle :
Le choix sera fait à partir du débit d’air d’évacuation de sanitaires.
Sa fonction principale consiste à proposer des services financiers tels que collecter l'épargne,
recevoir des dépôts d'argent, accorder des prêts, gérer les moyens de paiement.
Pourquoi climatiser :
Au cours des années l'homme a constamment cherché à améliorer le niveau de confort de
son habitat
Nous avons essayé de chauffer nos maisons pendant les périodes froides et de les rafraîchir
durant les périodes chaudes.
La climatisation a vu le jour dans les années 1930 et était réservée à des constructions importantes.
Elle est aujourd’hui un élément de confort commun pour toutes sortes de locaux, les lieux de
commerces, notre voiture, et naturellement notre lieu de vie qu’est notre habitat.
La densité d’urbanisation dans les villes et les formes d’architecture modernes ne permettent pas
toujours d’obtenir un confort d'été par simple ouverture des fenêtres. D’autre part, l’industrialisation des
climatiseurs permet désormais à tout un chacun de s’équiper d’un appareil capable de rafraîchir, de
chauffer (clim réversible), voire de purifier et de filtrerl’air.
Des paramètres psychologiques entrent également en jeu. Mais malgré ces éléments perturbateurs
divers, il est possible de donner sous certaines conditions des valeurs moyennes caractérisant la zone de
confort. En faisant abstraction de l’activité et sans considérer l’habillement, les paramètres les plus
déterminants d'une ambiance sont au nombre de quatre :
La banque est située dans la wilaya d’Alger et plus précisément dans la ville de Bâb Ezzouar à
36° 43′ 00″ nord, 3° 11′ 00″ est qui culmine à 19 m au-dessus de niveau de la mer, le site est
classifié dans la zone <<A>>.
-Dans notre étude on s’intéresse seulement au RDC et 1 ère étage (lieu d’activité : centrale de la
banque).
- Notre RDC est une grande surface d’accueil composé d’un grand Hall public qui est entouré par des
locaux (des salles d’attentes, chargeclientèle…).
I.4. Conditions climatiques de base :
Les conditions de base auront une influence directe sur le bilan thermique de l’installation de
climatisation, puisqu’elle détermine la différence de température et d’humidité absolue entre l’air
extérieur et l’air intérieur. Selon la saison et l’environnement, on distingue les deux types de
conditions suivantes :
- conditions extérieures de base (en été et en hiver).
- conditions intérieures de base (en été et en hiver).
1
I.4.1. Les conditions extérieures de base :
Période Période
hivernal estivale
Zone Altitude latitude Longitude T° de L’humidité T° de L’humidité
(m) base relative φ base relative φ
(°C) (%) (°C) (%)
A 19 36.71 3.18 2 72 35 18
Tableau I.1 : Les conditions climatiques extérieures
Les bureaux 21 50 24 45
Cafeteria 21 50 24 45
Agence bancaire 21 50 24 45
Salle de conférences 21 50 24 45
Salle à manger 21 50 24 45
Salon vip 21 50 24 45
2
I.5. Cahiers de charges de l’immeuble :
D’après les plans architecturaux le cahier de charges du rez-de-chaussée de la banque est
récapitulé dans le tableau suivant :
Désignation du Nbr Surface ɸ (%) T (°C) Volume
local d’occupants (m2) Hiv Est Hiv Est (m3)
Salle premier soin 03 32 50 45 21 24 115.2
05 39 50 45 21 24 140.4
Vidéo surveillance
02 25 50 45 21 24 90
Bureau médecine
02 31 50 45 21 24 111.6
Espace attente
médecine
Bureau dentiste 02 24 50 45 21 24 86.4
01 17.45 50 45 21 24 62.82
Hall A
01 17 50 45 21 24 61.2
Hall cafeteria
Hall entrée vip 01 46.50 50 45 21 24 167.4
02 8.95 50 45 21 24 32.22
Bureau télé
compensation
02 4.35 50 45 21 24 15.66
Local informatique
01 13.20 50 45 21 24 47.52
Bureau chef service
Agence bancaire
06 24.96 50 45 21 24 89.85
Salle préparation
légume
00 6 50 45 21 24 21.6
Sas escalier
216 236.17 50 45 21 24 1700.42
Salle de conférence
( H =7.2)
Tableau I.3: cahier de charge RDC (H = 3. 6 mètre)
3
Désignation du Nbre Surface Φ (%) T (°C) Volume
d’occupants
local
(m2) Hiv Est Hiv Est (m3)
er
Tableau I.4 : cahier de charge 1 étage
4
CHAPITRE II
Calcul thermique et
étude
de la condensation
5
Chapitre 02 : Calcul thermique et étude de la condensation
II.1. Introduction
Le calcul des déperditions thermiques dans les bâtiments nécessite la détermination au préalable des
résistances thermiques des différents éléments constituant le bloc en question.
C’est pourquoi dans ce chapitre le calcul des résistances thermiques des différentes parois est présenté et
ce sur la base des données existantes dans le cahier des charges.
Dans la dernière partie une étude concernant le phénomène de condensation superficielle et dans la masse
est présentée.
II.2 . Transfert thermique :
La thermodynamique nous apprend que l’énergie peut être transférée à partir d’interactions entre le
système et son environnement, sous forme de chaleur et de travail. Cependant, la thermodynamique ne
se préoccupe que de l’état initial et de l’état final du système à l’équilibre, et ne fournit aucune
information sur la nature des interactions mises en jeu et sur l’évolution temporelle du système entre les
deux états d’équilibre.
Un transfert de chaleur au sein d’un système ne se produit que s’il existe des gradients de température
entre les différentes parties du système, ce qui implique que celui-ci n’est alors pas à l’équilibre
thermodynamique (la température n’est pas uniforme dans tout le système). Au cours de la
transformation du système vers un état d’équilibre final, la température va évoluer à la fois en temps et
en espace.
Le but de l’analyse des transferts de chaleur est d’identifier quels sont les modes de transfert mis en
jeu au cours de la transformation et de déterminer quantitativement comment varie la température en
chaque point du système au cours du temps.
k:est la conductivité thermique du milieu et se mesure en W/m.K elle est également notée lambda.
Φ: est donc le flux thermique et se mesure en Watts (W).
5
C'est une équation différentielle simple qu'il nous faudra intégrer dans des cas spécifiques.
C’est le transfert de chaleur entre une paroi d’un solide est un fluide. Dans ce mode, l’énergie thermique est
transmise par déplacement du fluide du point chaud vers le point froid. On peut exprimer la quantité de
chaleur transmise par convection entre une paroi solide et un fluide au moyen de l’équation :
𝒒 = 𝒉.(𝑻p −𝑻∞)
q: flux de chaleur transmis par convection (W)
2
h: coefficient de transfert de chaleur par convection (W/m °C)
Tp: température de surface du solide (°C)
𝑇∞ : Température de fluide loin de la surface du solide (°C)
S:aire de la surface de contact solide /fluide (m2)
6
II.3 : Calcul des coefficients de transmission thermique surfacique(k) pour les différentes parois :
K = 1/Rtot =1/(1/hi+Ʃei/𝝀𝒊+1/he)
7
Parois en contact avec : Parois en contact avec :
- l’extérieur - un autre local,
1/he (m². °C/W) - un passage ouvert conditionné ou non
conditionné
1/hi 1/he 1/he 1/hi 1/he 1/he
+ +
1/hi 1/hi
Mur latéral 0,10 0,04 0,14 0,10 0.11 0,21
Flux horizontal
Toiture 0,16 0,04 0,20 0,16 0.17 0,33
Flux
descandant
Plancher
0,08 0,04 0,12 0,08 0.9 0,17
Tableau II.1: Valeurs et somme des résistances d’échange superficiel des différentes parois
8
Calcul thermique et étude de la condensation:
Référence
ei (m) λi (w.m−1.°C−1) R (m².°C/W)
Mur double
cloison
0.72
9
𝐞𝐢 (m) 𝛌𝐢 (w.𝐦−𝟏. °𝐂−𝟏)
Référence Mur béton R (m².°C/W)
0.17
K = 3.2 w /m2 °C
10
𝐞𝐢 (m) 𝛌𝐢 (w.𝐦−𝟏. °𝐂−𝟏)
Référence Mur interne R (m².°C/W)
0.3
Tableau II-4 : résistance des différentes couches de la paroi (mur simple cloison)
d) Double vitrage :
11
Le coefficient (k) des parois vitres est donnes par la formule suivant :
Rv = 0.025m2. °C/w
12
Référence Plancher sol 𝐞𝐢 (m) 𝛌𝐢 (w.𝐦−𝟏. °𝐂−𝟏) R (m².°C/W)
0.235
𝟏
= 0.08 𝑚2. °C/W 𝟏= 0.09 𝑚2. °C/W
𝐡𝐢 𝒉𝒆
1
𝐤= = 2.46 w /𝑚2°C
0.08+0.235+0.09
13
II.4. Vérification de la résistance thermique :
La résistance thermique minimale est un facteur très important et qu’on doit prendre en
considération pour les calculs thermiques concernent la protection du bâtiment considéré et ce pour
éviter certains problèmes comme : la condensation des vapeurs d’eau sur la surface interne des parois,
la condensation des vapeurs d’eau à l’intérieur des parois. La résistance thermique doit vérifier la
condition suivante (ref) :
Ti = 21°C, Rmin = [(Tai –Tae) / (Tai – Tri)]. (1/hi) = 0.29 m2. °C/W
La résistance thermique minimale pour la température interne 21°C est : 0.29 m2. °C/W
Par conséquent le critère de la résistance thermique est vérifié pour tous les éléments du bâtiment.
14
D’où :
TPi= Ti−(Ti− Te).( 𝐤 )
𝐡𝐢
* Ti = 21°C, Te =2°C
Le tableau ci-dessous représente la comparaison entre les températures des parois intérieures et la
température de rosée :
Le résultat enregistré dans le tableau ci-dessus montre très bien que le phénomène de
condensation superficielle n’est pas observé (Tpi > Tri)
15
II.5.2. La condensation dans la masse :
Comme son nom l’indique, la condensation dans la masse, qui veut dire la condensation de la vapeur
d’eau à l’intérieur des parois (murs, dalles). Ce phénomène ce produit lorsque la pression de saturation
est atteinte à l’intérieur d’une paroi.
Afin de prévoir et d’éviter ce phénomène il faut tout d’abord calculer la température des différentes
couches qui composent chaque type de parois, pour en déterminer en suite les différentes pressions
partielles de vapeur pour chaque couche et les comparer en suite avec les différentes pressions de
saturation sur un diagramme appeler diagramme de GLAZER.
a) Calcul de température de chaque couche dont les parois sont en contact avec
l’extérieur :
Ti = 21ºC
T1 = Tpi = 18.19 ºC
T2 = 21- 1.34×19 (0.10 + 0.04) = Ti – [K × (Ti – Te). (ΣR)] = 17.44 ºC
T3 = 21 – 1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01) = 17.18 ºC
T4 = 21- 1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01 + 0.2) = 12.09 ºC
T5 = 21 – 1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01 + 0.2 + 0.06) = 10.57 ºC
T6= 21-1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01 + 0.2 + 0.06 + 0.2) = 5.47 ºC
T7= 21-1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01 + 0.2 + 0.06+ 0.2 + 0.10) = 2.93 °C
Te = 2 ºC
16
b) Calcul de pressions de saturation de chaque couche dont les parois sont en
contact avec l’extérieur :
En utilisant la méthode d’interpolation pour définir les pressions de saturation qui correspondent à
chaque température :
Tableau II.7 : pressions de saturation de chaque couche dans un mur à double cloison
Pression sat (Pa) 2489.5 1836.77 1632.14 1580.54 1016.48 965.77 705.5
c) Calcul de pression partielle pour chaque couche dont les parois sont en contact
avec l’extérieur :
La pression partielle s’exprime par la relation suivante :
𝒆
(𝑷𝑽𝒊𝒏𝒕−𝑷𝑽𝒆𝒙𝒕)
pv = PVext +[ 𝛑 𝐞 ]
⅀( )
𝛑
17
π : la perméabilité à la vapeur d’eau
PVext = Φext x Psext
PVint = Φint x Psext
Φext : l’humidité relative à l’extérieur (%)
Φ int : l’humidité relative à l’intérieur (%)
Ps ext : pression de saturation à l’extérieur (Pa)
Ps int : pression de saturation à l’intérieur (Pa)
Le tableau ci-dessous représente la pression partielle pour chaque couche pour le cas d’un mur à
double cloison :
Tableau II.09: la pression partielle pour chaque couche, cas d’un mur à double cloison
18
Pour les autres types de murs les diagrammes de GLASER sont présentés dans l’annexe.
L’analyse des résultats obtenus qui sont représentés sur les tableaux et les figures montrent l’absence
de la condensation dans la masse.
19
CHAPITRE III :
Calcul du bilan
thermique
CHAPITRE III : calcul de bilan thermique
III.1. Introduction :
Pour réaliser une installation de traitement d’air dans un local, il est nécessaire d’établir un bilan
thermique qui servira de base de calcul à toute l’installation.
Ce bilan permet de distinguer les apports et les déperditions thermiques pour un local, il a une
influence directe sur le dimensionnement des réseaux d’apport et d’évacuation de l’air ; il est donc
nécessaire de connaître avec précision les facteurs qui auront une influence sur lui avant de l’établir.
On en distingue trois facteurs :
Facteur géométrique : tels que les dimensions du local (superficie, volume).
Facteur géographique : tel que la latitude, l’orientation du local et l’altitude.
Facteur thermique :
- Dû aux occupants : leur nombre, leur activité et durée de l’occupation.
- Éclairage : puissance et type d’éclairage
- Machine : moteur, ménagères,
- Matériaux de construction.
III.2. Calcul des déperditions thermiques pour différentes locaux (dimensionnement de
chauffage) :
On distingue deux types de déperditions :
- Les déperditions par transmission à travers l’enveloppe de l’immeuble
(murs, portes, toit, fenêtres…)
- Les déperditions par renouvellement d’air (fuite d’air)
20
III.2.1.1. Déperditions surfaciques par transmission à travers les parois :
Les déperditions surfaciques par transmission à travers une paroi séparant deux ambiances différentes
sont données par la formule suivante :
Avec :
K : coefficient
A : la surface
ΔT : différence de température intérieure et extérieure
Pour la simple raison de simplifier notre travail, selon le DTR, les déperditions à travers les ponts
thermiques pour tout l’immeuble peuvent être évaluées à 20% des pertes surfaciques par transmission,
soit :
Σ(𝑲𝑳×𝑨×Δ𝑻) = 𝟎.𝟐 × Σ(𝑲×𝑨×Δ𝑻) .............................. (III.4)
III.2.1.3. Les déperditions par transmission à travers les parois en contact avec le sol :
Dans ce type de déperdition on distingue trois types de parois, les planchers bas enterrés, les murs
enterrés et les planchers hauts enterrés. Les déperditions Dsol pour un plancher bas ou un mur enterré,
sont données par la formule suivante :
III.2.1.4. Les déperditions à travers les parois en contact avec des locaux non chauffés :
Les déperditions à travers les parois en contact avec un local non chauffé ou des locaux non
chauffés (DLNC), sont données par la formule suivante :
21
On constate que ces déperditions (DLNC) sont pondérées par un coefficient Tau, dit : « coefficient de
réduction de température » la valeur de Tau est comprise entre 0 et 1, ce dernier est donné par la
formule suivante :
Avec :
ti : température intérieure. (°C)
te : température extérieure (°C)
ac : apports de chaleur des divers locaux chauffés vers le local non chauffé (W.°C -1)
de : déperdition du local non chauffé vers l’extérieur. (W.°C -1)
tn : température de l’espace non chauffé (°C)
tn : est évaluée par la relations suivante :
𝒅𝒓=𝟓×𝑺𝒔 ...........................................................................(III.11)
22
-Des déperditions supplémentaires par infiltrations dues à l’effet du vent.
Les déperditions par renouvellement d’air de l’immeuble s’expriment par la relation suivante :
𝑫𝒓 = 𝟎.𝟑𝟒 × (𝑸𝒗+ 𝑸𝒔) ×Δ𝑻 ........................................................... (III.12)
Comme on peut aussi les écrire sous la forme suivante :
𝑫𝒓𝒗=𝟎.𝟑𝟒×𝑸𝒗×Δ𝑻...................................................................................... (III.13)
𝑫𝒓𝒔=𝟎.𝟑𝟒×𝑸𝒔×Δ𝑻....................................................................................... (III.14)
Avec :
𝑸𝒗 =𝑴[𝟎.𝟔×𝑽𝒉; 𝑸𝒗𝒓𝒆𝒇] ....................................................... (III.15)
23
Local Ds (w) Dli (w) Dr (w) DT (w)
Vidéo surveillance 1190.67 238.13 61.028 1489.83
Premier 657.55 131.51 58.28 847.34
Bureau médecine 1064.41 212.88 49.55 1326.84
Bureau dentiste 1411.41 282.30 53.85 1747.67
Cafeteria 5312.66 1062.53 134.81 6509.99
Espace attende 122.01 24.40 38.76 185.17
médecine et infirmerie
24
Local Ds (W) Dli (W) Dr (W) DT (W)
Salle à manger 5291.19 1058.23 151.16 6500.85
1
Salle à manger 2172.924 434.584 145.07 2752.595
3
Salle à manger 4044.27 808.85 154.04 5007.164
2
pour personnel
Salle à manger 5069.05 1013.81 103.13 6186
VIP
Salon VIP 3218.32 643.66 141.58 4003.57
Self-service 1172.4 234.52 91.003 1498.17
Cuisine 3478.77 695.75 20.57 4195.09
Balcon 2184.12 436.82 115.71 2736.65
Contrôle 1837.09 367.41 29.55 2234.05
Bureau agence 3675.01 735 166.42 4576.44
bancaire
Les déperditions thermiques totales du premier étage 39690.597
er
Tableau III.3: déperditions thermiques à travers les différents locaux du 1 étage
Tableau III-04 : déperditions thermiques totales à travers les différents niveaux de l’immeuble
25
Sachons que :
Dréf : les déperditions de référence. (W/ °C)
Dt : les déperditions par transmission du l’immeuble. (W/°C)
Dans notre cas et pour simplifier plus notre travail, on multiplie directement les Dréf par le gradient de
température ΔT.
Les déperditions de référence sont calculées par la formule suivante :
Dréf = (a x S1+b x S2 +c x S3 +d x S4+ e x S5). ΔT................................ (III.20)
Les Si (en 𝑚2) représentent les surfaces des parois à travers lesquelles il y a des déperditions, elles
concernent respectivement :
S1 : la toiture.
S2 : le plancher bas y compris les plancher bas donnant sur des locaux non chauffés.
S3 : les murs.
S4 : les portes.
S5 : les fenêtres.
Les coefficients a.b.c.d.e (en W/m2. °C) sont données dans le tableau suivant :
Zone Immeuble
collectif
a b c d e
On aura donc:
Dréf = (0.9 x S1+2x S2 +1.2 x S3 +3 x S4+ 3.8 x S5) x ΔT
S1= 0 𝑚2
S2 = 0 𝑚2
S3=2672.15 𝑚2
S4=94.82 𝑚2
S5=32.04 𝑚2
Dréf= (1.20 x 2672.15 +3x94.82 +3.8 x 32.04) x19
Dréf = 68643.048 W = 68.64 KW
26
Après calcul on a :
Dt = 70151.007 W = 70.15 KW
D’où :
1.05 x 68643.048= 72075.65 W = 72.07 kW
27
Les apports calorifiques totaux sensibles ATS et latents ATL sont déterminés par l’expression
suivante :
𝑨𝑻𝒔 = (𝑪Δ𝒂𝒔×𝑨𝒔) +𝑨𝑹𝑬𝑵[W], ......................................... (III.23)
𝑨𝑻𝑳= (𝑪Δ𝒂l ×𝑨𝑳) + 𝑨[W], ........................................(III.24)
Dans notre cas : FS = 0.37 (glace intérieure claire et glace réfléchissante extérieure vert).
28
III.3.6 Apports de chaleur internes :
III.3.6.1 Définition :
On désigne par apports de chaleur internes, ou gains internes, les quantités de chaleur dégagées
sous forme latente ou sensible à l’intérieur des locaux conditionnés. Les gains internes prévus par le
DTR sont ceux ayant pour l’origine les occupants, les machines entrainées par des moteurs électriques,
les appareils électriques, l’éclairage, les appareils à gaz, les réservoirs, l’évaporation libres,
l’introduction de vapeur vive, les tuyauteries et les conduits d’air intérieurs.
III.3.6.2 Principe de calcul :
Les apports internes, lorsqu’ils existent, sont calculés en les considérants constants pendant la durée
de fonctionnement de l’installation de climatisation. Les apports internes sont calculés en considérant
un amortissement des gains sensibles. On utilise pour les besoins du calcul un coefficient dit
d’amortissement noté NAI (t). Le coefficient d’amortissement NAI (t) est à affecter séparément pour
chaque apport interne. Les apports internes sont déterminés en multipliant, pour chaque apport, les
gains maximums par un coefficient de simultanéité (noté CS) spécifique à chaque apport, les apports
de chaleur internes AI (t) à l’instant t sont donnés par l’expression suivante :
29
III.3.7 Apports de chaleur par introduction d’air extérieur :
III.3.7.1 Définition :
Les apports de chaleur dus à l’introduction d’air extérieur sont une source de chaleur latente
sensible. On distingue :
-Les apports dus aux infiltrations qui interviennent directement dans le bilan du local, ces apports sont
associés au débit d’infiltrations qv inf
-Les apports dus à l’introduction d’air neuf qui interviennent dans le bilan calorifique total, ces apports
sont à associer au débit d’air neuf qvan.
III.3.7.2 Expressions des apports par introduction d’air extérieur :
Les apports sensibles dus au renouvellement de l’air ARENs .et dus aux infiltrations AINFs sont
donnés par les formules suivantes :
𝑨𝑹𝑬𝑵𝒔 = 𝟎.𝟑𝟐×𝒒𝒗𝒂𝒏× (𝑻𝑺𝒆 (𝒕) − 𝑻𝑺𝒃𝒊) [W], ................................. (III.30)
𝑨𝑰𝑵𝑭𝒔 = 𝟎.𝟑𝟐×𝒒𝒗𝒊𝒏𝒇× (𝑻𝑺𝒆 (𝒕) − 𝑻𝑺𝒃𝒊) [W], ................................... (III.31)
Les apports latents dus au renouvellement de l’air ARENs, et dus aux infiltrations AINFs sont
donnés par les formules suivantes :
Qvoinf, i (m3 /h) : débit d’infiltration correspondant à l’ouvrant i considéré ; les valeurs de qvoinf, i
doivent être fournies soit par le fabricant, soit par l’avis technique à défaut.
30
On utilisera les valeurs du tableau suivant :
qvinf,i (m3/h)
Désignation
31
TSbe= 34°C
Eb =9°C
Heure 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Cts 77 63 48 35 21 6.7 0 0 0
Heure 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Tse(t) 27 28 29 30 32 33 34 34 34
Tableau III.8: les valeurs de Tse(t)
III.3.9 : Évaluations des apports calorifiques :
Mur
ex 8 0 1,59 4.08 213.22
9 0 1,47 2,6 0.5 176.5 217 3.26 1,34 39 170.37
Sud 10 0 1,34 3.20 167.23
11 0 1,8 3.41 178.20
12 0 2,2 3.59 187.61
13 0,38 3,9 4.93 257.64
14 0,85 5,62 6.09 318.26
15 1,43 7,31 7.29 380.97
16 1,95 8,14 7.98 417.03
Tableau III.9: les apports à travers les parois opaques extérieures à l'instant t
32
Les gains dus au gradient de température à travers les parois vitrées extérieures :
Machines
Salle Occupants électriques Éclairage
5 occupants assis
2 micro- ordinateur
travail très léger 16 (w/m²)
Vidéo
surveillance Sens 5 X67 = 335W 39 x 16
lat 2*450W (w/m²)
5x35=175W = 900 w
33
Désignation du
Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs
local
35 24 296.5248
Bureau 140.4 84.24
HSb,e HSb,i ARENl
18 45 0
Tableau III.12: les gains dus au renouvellement d'air
Désignation du
Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs
local
35 24 643.104
Bureau 140.4 182.7
HSb,e HSb,i AINFl
18 45 0
34
III.4 : Les apports de la banque :
35
1er ETAGE VALEURS (W)
N 9158.16
APO E 11575.72 34413.21
S 6759.38
O 6919.95
APO i MUR 25308.46 30576.94
PORTE 5268.48
N 2043.36
AVT E 3739.68 15698.75
S 5665.68
AV O 4250.03
N 7653.56
AVE E 9862.12 32480.3
S 8531.78
O 6432.84
AL OCC (x15) 1893
MACH ELEC 23800 44436.62
(x14)
ECLAIRAGE 18743.62
AREN S 8249.74 8249.74
L 0
AINF S 9110.56 9110.56
L 0
Total
175146.12
36
Les apports calorifiques de référence Aréf s’expriment par :
-Les apports de référence dus au gradient de température à travers une paroi vitrée AVTréf sont
donnés par :
37
APO + AV ≤ 1.05 × Aréf
AN : 9874.5 + 26017.34 ≤ 1.05 x 39121.91
35891.84 W ≤ 41078 W
35 KW ≤ 41 KW
Donc : 35 KW ≤ 41 KW, par conséquent on peut dire que la condition est vérifiée.
III.6. Conclusion :
Donc après avoir calculé le bilan estival, et après vérification, on constate que le besoin énergétique
de la banque est dans les normes.
38
CHAPITRE IV
Choix du système de
climatisation
Les systèmes de climatisation visent à contrôler en fonction de destination du local les
paramètres de confort et d’hygiène
Ces systèmes sont choisis en tenant compte des critères suivants :
- Destination des locaux.
- Taux d’occupation des locaux.
- Contraintes architecturelles.
IV.1. La classification des systèmes de climatisation :
Suivant la méthode de classification choisie, les systèmes IVCA peuvent être répartis en
différentes catégories. En fonction du type de traitement d'air, de transfert de l'énergie et de
régulation on peut adopter la classification suivante :
- Les systèmes centralisés.
- Les systèmes décentralisés.
- Les systèmes semi centralisé.
a) Les systèmes centralisés :
L’air est traité dans une centrale, puis distribue par un réseau de conduits aéraulique dans
les locaux à climatiser.
Les centrales d’air sont réalisées à partir d’éléments (dénommés aussi caissons ou sections)
juxtaposées et accolées en usine ou dans le local technique prévu pour les recevoir.
b) Les systèmes décentralisés :
Se présentent sous forme d’équipement monobloc « compact » ou à éléments séparés
« split système ».
- Les climatiseurs individuels.
- Les armoires de climatisation
c) Les systèmes semi centralisé :
Leurs principales caractéristiques consistent dans le fait que leurs sources de chaleur ou du
froid ne sont pas incorporées mais centralisées en dehors des appareils, n’étant reliées à ces
derniers que par des tuyauteries pour réseaux hydrauliques « eau chaude ou glacée » qui circule
dans des appareils conçues pour ces types de système comme : les ventilo–convecteurs, les
radiateurs, …etc., ou pour réseaux aéraulique (bouches de diffusion, grilles de diffusion, …etc.).
IV.2. Choix du système de climatisation :
IV.2.1. Introduction
Pour faire le choix entre tel ou tel système, il faut prendre en considération plusieurs critères dont
les plus importants sont :
39
- Destination des locaux (conditions internes imposées dans les locaux)
- Configuration des locaux (contraintes architecturales)
- Critère économique
À partir de l’analyse de ces critères, on a opté pour un système semi centralisé du type VRV
pour la climatisation de notre immeuble.
La solution « VRV 3 tubes, est également appelée, à récupération d’énergie » les unités
intérieures sont totalement indépendantes, y compris dans le choix de leur mode de
fonctionnement.
Cette dernière offre une plus grande souplesse mais surtout des économies d’énergie accrues.
En effet, la tuyauterie supplémentaire est utilisée pour permette un transfert thermique d’une
zone (chaude) vers une zone « froide » et inversement.
40
IV.2 .2 .3. Risques de fuite du réfrigérant :
Afin d’éviter tout risque de fuite, la mise en œuvre d’un circuit de réfrigérant doit respecter
une procédure stricte. Celle-ci, définie par le fabricant du matériel, a pour objectif de garantir la
parfaite étanchéité de l’installation avant la mise en service du système. Ainsi, tous les réseaux
sont éprouvés à des pressions supérieures à celles du fonctionnement des appareils. De plus,
toutes ces préconisations peuvent être validées par le fabricant lui-même dans le cadre d’une
assistance à la mise en service.
41
Le principe est simple : le troisième tube est utilisé pour transférer le fluide frigorigène entre
les unités intérieures dont le mode de fonctionnement diffère.
Ce sont des boitiers de sélection(BS) disposés entre le groupe extérieur et les unités intérieures
qui orientent le fluide selon la demande vers le groupe de condensation ou vers une zone dont les
besoins thermiques sont différents.
Il n’y a donc aucune résistance électrique dans les unités intérieures. Le chauffage reste
thermodynamique.
Ce principe garanties d’importantes économies d’énergie à certaines périodes de l’année et
selon le type du bâtiment : en effet, il est alors possible de chauffer gratuitement une partie des
locaux.
IV.2.2.8. Différences essentielles entre une solution VRV et une solution type
eau glacé :
La principale différence concerne le medium utilisé pour rafraichir les locaux. Comme son
nom l’indique, une solution type « eau glacé » consiste en un double échange réfrigérant \eau
puis eau \air. Le VRV est une solution à « détente directe » : l’échange thermique intervient
directement entre le réfrigérant et l’air des locaux à climatiser. Cet aspect conditionne un certain
nombre d’autres spécificités : l’eau nécessite des diamètres de tuyauteries plus importants et la
mise en place d’accessoires hydrauliques indispensables à sa circulation.
42
D’autre part, le VRV est une solution de climatisation complète : la production, la diffusion et
la régulation sont indissociables, alors qu’une à eau glacée peut être constituée de fournitures
différentes.
Enfin, la puissance frigorifique (calorifique) d’un système VRV reste limitée et inférieure à
100 KW, ce qui nécessite d’associer plusieurs systèmes lorsqu’il s’agit de traiter des charges
thermiques importantes.
Exemple d’unité extérieure VRV avec une unité type gainable : ce système peut alimenter
jusqu'à 64 unités intérieures type gagnables.
44
IV.2.2.9. Les principaux avantages du VRV : (selon les fabricants) :
- Un COP élevé (coefficient de performance)
- Un fonctionnement avec des températures extérieures de -15 °C
- Puissance frigorifique 5 à 90 KW
- Jusqu'à 64 unités intérieures sur un circuit
- Acceptant des longueurs de tube de 1000 mètres cumulés maximum
- Dénivelé entre unités intérieures et extérieures de 90 m
- Possibilité d’optimiser la régulation par zone en fonction de l’orientation des bâtiments
- Charge automatique de la quantité de réfrigérant
- Facilité d’installation grâce à des tubes de petites dimensions
- Câblage des unités simplifié sans polarité
- Modularité du système
- Une large gamme d’unité intérieure, de tout type de puissances
- Des unités extérieures peu encombrantes
- Possibilité de chauffer et de refroidir simultanément (3 tubes)
- Large choix de commandes, simplifiées, programmables, centralisées, infrarouge
- Gestion par ordinateur ou par internet.
45
IV.3.2. Unité intérieure :
L'unité intérieure (échangeur au niveau du local) est parcourue par le fluide frigorigène. Un
ventilateur hélicoïdal force l'air du local à travers de l'échangeur. Elle peut fonctionner soit en
rafraîchissement, soit en chauffage. Un détendeur électronique règle en permanence le débit de
réfrigérant en fonction de la charge intérieure.
46
VI.5. Application au projet :
Notre objectif était de faire une étude de climatisation de la banque qui situé à Bâb Ezzouar –
Alger. Pour mener cette tâche nous avons en premier lieu cherché à avoir les plans
architecturaux de la banque en question. Ces plans nous ont permis de connaître les données
géométriques et les éléments de construction en matière de murs, vitrages, dalles, toitures et
matériaux utilisés.
Les résultats obtenus à l’issus de cette étude nous ont permis de conclure que l’architecture de
l’immeuble étudié est dans les normes énergétiques, cela est justifié par la vérification
réglementaire. Le choix du système de climatisation semi-centralisé VRV est justifié suite aux
avantages qu’il présente.
Enfin, pour conclure notre travail on peut dire qu’à travers l’étude de ce projet, nous avons
eu l’occasion d’enrichir et d’approfondir remarquablement nos connaissances en matière des
techniques de la climatisation. Et nous espérons toutefois, que d’autres sujets vont continuer sur
ce chemin pour apporter encore plus d’avantages de connaissances.
48
Références bibliographiques :
2- Document technique réglementaire (D.T.R C 3.4), climatisation, règle de calcul des, apports
calorifiques des bâtiments.
Sites internet :
4- www.wikipedia.com
0
ANNEXE
ANNEXE.1
Période Période
hivernal estivale
Zone Altitude latitude Longitude T° de L’humidité T° de L’humidité
(m) base relative φ base relative φ
(°C) (%) (°C) (%)
A 19 36.71 3.18 2 72 35 18
Tableau A3.4: les déperditions thermiques de l’espace attente (médecine dentiste et infirmerie)
Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m)
(w/m.°C) (co)
(w)
Cuisine :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.80 1262.7
9
9 5 2.8 10.30 2.15 45.3 1204.3
6.75 0.7 172.7 217 2 3
10 4.4 2.2 5 9.70 1134.1
7
11 5 2.2 9.91 1158.7
3
12 5.5 2.2 6.78 792.75
13 8.3 3.3 11.77 1376.2
1
14 10 5 13.47 1574.9
8
15 10 3.3 12.35 1444.0
3
16 10 1.1 10.91 1275.6
5
EAST cuisine :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.80 1151.2
9 5 2.8 9.97 1062.7
2
10 4.4 2.2 172.7 217 9.70 1033.9
6.75 0.7 1.96 45.3 4
11 5 2.2 5 9.91 2 1053.6
4
12 5.5 3.3 10.80 1151.2
13 8.3 3.3 11.77 1254.5
9
14 10 5.5 13.79 1469.9
1
15 10 0.5 5.20 554.28
16 10 1.1 10.91 1163.3
8
Nord :
Salle conférences :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 0 8.64 7255.2
9 5 0 8.47 7109.9
6
10 4.4 0 172.7 217 8.26 6933.6
6.75 0.7 1.96 356. 8
11 5 0 5 8.47 9 7109.9
6
12 5.5 0 8.64 725.66
13 8.3 0 9.6 8058.5
1
14 10 0 10.19 8478.2
3
15 10 0.5 10.52 8830.7
9
16 10 1.1 10.91 9158.1
6
Bureau :
Type He ΔTe ΔTe CΔT It,b(36, It,b(40 ΔTe( K S APO
de ure s m e α 4°) °) t) [W/m²° [m2] [W]
Parois [h] [°C [°C] [°C] [W/m2] [W/m2 [°C] C]
] ]
8 5.5 5.5 12.2 5362.
5 48
9 5 0 8.47 3707.
172.7 217 1.96 186.1 77
10 4.4 0 6.75 0.7 8.26 2 3615.
5 85
11 5 0 8.47 3707.
77
12 5.5 0 8.64 3782.
19
13 8.3 0 9.6 4202.
44
14 10 0 10.1 4460.
9 71
15 10 0.5 10.5 4486.
2 98
16 10 1.1 10.9 4460.
1 71
Ouest :
Bureau
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.8 5186.0
4
9 5 3.3 10.63 5104.4
6.75 172.7 217 2.15 186.1 1
10 4.4 3.3 0.7 10.42 2 4917.1
5 4
11 5 3.3 10.63 5104.4
1
12 5.5 3.3 10.8 5186.0
4
13 8.3 5 12.88 6184.8
4
14 10 5.5 13.79 6621.8
1
15 10 5.5 13.79 6621.8
1
16 10 5.5 13.79 6621.8
1
Salle à manger personnels 2 :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4 It,b(40 ΔTe(t) K S APO
de e s m e α °) °) [°C] [W/m 2
[m [W]
Paro [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2 ²°C] ]
is ]
8 5.5 3.3 10.8 4813.6
9 5 3.3 10.63 4737.8
3
10 4.4 3.3 6.75 172.7 217 10.42 1.96 189 4644.2
0.7 .5 3
11 5 3.3 5 10.63 4737.8
3
12 5.5 3.3 10.8 4813.6
13 8.3 5 12.88 5740.6
6
14 10 5.5 13.79 6146.2
5
15 10 5.5 13.79 6146.2
5
16 10 5.5 13.79 6146.2
5
AVT :
Orient Heure [h] Kété[W/m²°C] Souv [m2] TSe(t) TSb,i[°C] AVT[W]
[°C]
sud 8 27.07 1739.36
9 28.33 2453.23
10 29.68 3218.1
11 30.85 3880.99
12 2.15 219.6 32.11 24 4594.86
13 33.39 5320.07
14 34 5665.68
15 34 5665.68
16 34 5665.68
Lat 35 [w]
Tot 102 [w]
Sale VIP Assis repos 25(w/m²)
Sens 67 w 153.06x25 =
Lat 35 w 3826.5 w
Tot 102 w
14.5 45 0