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Etude Et Dimensionnement D'une Installation de Climatisation Pour Une Banque

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE YAHIA FARES DE MEDEA

Faculté de Technologie

Mémoire de fin d’études de Master


Filière : Génie climatique
Spécialité : Génie climatique

Etude et dimensionnement d’une


installation de climatisation pour une
banque

Présenté par

Ouadfeul Yassine et Cherif Mohamed Mounir

Proposé et Dirigé par

Dr Triki.Z et Mr Selloum

Promotion 2019/2020
Remerciements

Au nom d'Allah le plus grand merci lui revient de nous avoir guidé vers le droit chemin, de

nous avoir aidé tout au long de nos années d'étude, et qui nous a donné la force d’achever cette

réalisation.

On adresse notre profond remerciement au professeur TRIKI ZAKARIA notre encadreur qui

nous a aidé et suivi pendant la réalisation de notre étude.

On remercie précisément Mr SELLOUM AHMED pour sa disponibilité.

On remercie monsieur Ferhat l’ingénieur du bureau d’étude de climatisation d’Alger de nous

avoir aidé et suivi pendant la réalisation de notre étude.

On remercie infiniment tous les gens qui nous ont pris en Stop pendant nos années d’étude

Ainsi, on adresse nos remerciements les plus chaleureux à toutes les personnes qui nous ont aidés

de près ou de loin par le fruit de leurs connaissances pendant toute la durée de notre parcours

éducatif.

Nos sincères remerciements vont également à tous les enseignants du département de génie

mécanique qui nous ont offert tous leurs savoirs.

Notre gratitude à tous les membres de jury qui nous font l’honneur de juger notre travail.
DEDICACE

À mes chers parents symbole de sacrifice, de tendresse et d’amour, sont les moindres

sentiments que je puisse vous témoigner.

Quoi que je fasse, je ne pourrais jamais vous récompenser pour les grands sacrifices que vous

avez faits et continuez de faire pour moi.

Aucune dédicace ne saurait exprimer mes grandes admirations, mes considérations et mes

sincères affections pour vous.

À celle qui a attendu avec impatience les fruits de sa bonne éducation et instruction à ma mère.

Pour la première personne qui m’a guidé dans ma vie, mon père : Athmane.

Mon très cher grand père qui doit être fière de ce moment paix à son âme.

À mes sœurs et mon frère Ismail qui sont toujours présents pour me donner plus de courage

et de confiance en moi-même

Toute la famille CHERIF et BELAZIZ.

Sans oublie mon frère YOUCEF HADDOUNE et tous mes amis avec leurs encouragements

À tous mes collègues du département génie climatique à Médéa et génie mécanique à Saad

Dahleb Blida.

Comme je souhaite un bon courage pour toute la promotion 2020 de l’Université Dr Yahia

Farés de Médéa.

CHERIF MOHAMMED
DEDICACE

À mes chers parents symbole de sacrifice, de tendresse et d’amour, sont les moindres

sentiments que je puisse vous témoigner.

Quoi que je fasse, je ne pourrais jamais vous récompenser pour les grands sacrifices que vous

avez faits et continuez de faire pour moi.

Aucune dédicace ne saurait exprimer mes grandes admirations, mes considérations et mes

sincères affections pour vous.

À celle qui a attendu avec impatience les fruits de sa bonne éducation et instruction à ma mère.

Pour la première personne qui m’a guidé dans ma vie, mon père : RACHID.

Sans oublie mon frère HAMZA FATEH et tous mes amis avec leurs encouragements

À tous mes collègues du département génie climatique à Médéa et génie mécanique à

Saad Dahleb Blida.

Comme je souhaite un bon courage pour toute la promotion 2020 de l’Université Dr Yahia

Farés de Médéa.

OUADFEUL YASSINE
Sommaire
CHAPITRE I :
Présentation du projet

I.01 : But du projet .............................................................................. 01


I.02 : Situation géographique du projet ............................................. 01

I.03 : Définition du lieu à climatiser ................................................... 01


I.04 : Conditions climatiques de base ................................................ 01

I.4.01 : Les conditions extérieures de base ................................02

I.4.02 : Les conditions intérieures de base ............................... 02

I.05 : Cahiers de charges de l’immeuble ............................................ 03

Chapitre 02 :

Calcul thermique et étude de la condensation

II.1. Introduction ................................................................................ 05

II.2 : Transfert thermique.................................................................. 05

II.2.1 : Transfert par conduction ................................................ 05


II.2.2 : Transfert par convection ................................................. 06
II.2.3 : Transfert par rayonnement ............................................. 06

II.3 : Calcul des coefficients de transmission thermique surfacique (k)


Pour les différentes parois .................................................................. 07
II.3.1. Application au projet......................................................... 08
a) Mur extérieur (mur double cloison) ............. 08

b) Mur extérieur (mur béton) ......................... 09


c) Mur intérieur (entre locaux) ......................................... 10
d) Le double vitrage ............................................................ 11
e) Plancher entre étage ...................................................... 12
f) Porte opaque en bois ............................................ 13
II.4. Vérification de la résistance thermique ....................................... 14
II.5. Phénomènes de condensation ....................................................... 14
II.5.1. La condensation superficielle ................................................. 14
II.5.2. La condensation dans la masse ............................................... 16
a) Calcul de température de chaque couche dont les parois
sont en contact avec l’extérieur ....................................... 16
b) Calcul de pressions de saturation de chaque couche dont
Les parois sont en contact avec l’extérieur .................... 17
c) Calcul de pression partielle pour chaque couche dont les
parois sont en contact avec l’extérieur ......................... 17

CHAPITRE III :
Calcul du bilan thermique

III.1. Introduction ................................................................................... 20

III.2. Calcul des déperditions thermiques pour différents


locaux (dimensionnement du chauffage) ....................................... 20
III.2.1. Calcul des déperditions de base par transmission ....................... 20
III.2.1.1. Déperditions surfaciques par transmission à travers
les ponts thermiques ...................................................................... 21
III.2.1.2. Les déperditions à travers les ponts thermiques ...................... 21
III.2.1.3. Les déperditions par transmission à travers les parois
en contact avec le sol .................................................................... 21
III.2.1. 4. Les déperditions à travers les parois en contact avec des
locaux non chauffés ...................................................................... 21
III.2.2. Les déperditions par renouvellement d’air… .............................. 22
III.2.3. Vérification réglementaire ............................................................ 25

III.3 Calcul des apports thermiques des différents locaux… .................. 27


III.3.1 Définition ........................................................................................ 27

III.3.2 Méthode de calcul .......................................................................... 27

III.3.3 Apports calorifiques sensibles et latents ...................................... 27

III.3.4 Apports à travers les parois opaques ........................................... 28

III.3.5 Apports à travers les parois vitrées .............................................. 28

III.3.5.1 Apports dus au gradient de température à travers

les parois vitrées ......................................................................... 28

III.3.5.2 Apports dus au rayonnement solaire à travers

les parois vitrées ........................................................................ 28

III.3.6 Apports de chaleur internes ........................................................ 29

III.3.6.1 Définition ............................................................................ 29

III.3.6.2 Principe de calcul… ........................................................... 29

III.3.6.3 Calcul des apports internes ................................................29

III.3.7 Apports de chaleur par introduction d’air extérieur ................. 30


III.3.7.1 Définition ............................................................................ 30

III.3.7.2 Expressions des apports par introduction d’air


extérieur 30

III.3.8 Variations de la température sèche de l’air extérieur ............... 31

III.3.9 : Évaluations des apports calorifiques ....................................... 32


III.4 : Les apports de la banque ............................................................. 34

III.5 : Vérification réglementaire ......................................................... 36


III.6. Conclusion ..................................................................................... 38

Chapitre IV :

Choix du système de climatisation

IV.1. La classification des systèmes de climatisation........................... 39


a) Les systèmes centralisés ...........................................................39
b) Les systèmes décentralisés ....................................................... 39
c) Les systèmes semi centralisés ...................................................39
IV.2. Choix du système de climatisation ................................................ 39
IV.2.1. Introduction ......................................................................39
IV.2.2. Systèmes VRV (Volume de Réfrigération Variable) ........ 40
IV.2.2.1. Définition ........................................................................40
IV.2 .2 .2. Systèmes VRV 2 tubes 3 tubes ..................................... 40
IV.2.2.3. Risques de fuite du réfrigérant ....................................... 41
IV.2.2.4. . Maintenance sur installation VRV .............................. 41
IV.2.2.5. Application des systèmes VRV ..................................... 41
IV.2.2.6. Principe de fonctionnement du VRV à récupération
d’énergie ........................................................................................ 41
IV.2.2.7. Flexibilité des systèmes VRV pour l’immobilier de
bureau 42
IV.2.2.8. Différences essentielles entre une solution VRV et une
solution type eau glacé .................................................................. 42
IV.2.2.9. Les principaux avantages du VRV ........................... 45
IV.2.2.10. Inconvénients du VRV ................................................. 45
IV.3.1. Fluide réfrigérant ..............................................................45
IV.3.2. Unité intérieure ........................................................................... 46
IV.3.3. Unité extérieure ........................................................................... 46
IV.3.4. Réseau de distribution ................................................................ 46
VI.5. Application au projet ..................................................................... 46
VI.6. Conclusion générale ....................................................................... 48
Liste des références bibliographiques ....................................................49
ANNEXES .............................................................................................. 50
Résumé

Ce travail comprend l’établissement d’un bilan calorifique ensuite de choisir le


meilleur système compatible (chauffage et climatisation) qui consiste à fournir un
climat approprié à l’intérieur de l’immeuble en contrôlant la température, l’humidité et
le renouvellement d’air de la banque de Bâb Ezzouar à Alger, en mettant en place une
étude complète et précise des différentes dimensions des locaux qu’il comprend en
conjonction avec les coordonnées de l’aire géographique qui l’entoure.

Mots clés : chauffage, climatisation, bilan thermique, renouvellement d’air, étude


géographique, climat, température, humidité

: ‫الملخص‬

‫تضمنت هذه الدراسة اختيار نظام تكييف (تدفئة و تبريد ) الذي يعمل على توفير مناخ مالئم داخل المكان بال تحكم‬
‫بدرجة الحرارة الرطوبة و تجديد الهواء للبنك و ذلك من خالل إعداد توازن حراري عن طريق إقامة دراسة شاملة و‬
‫لف أب عاد المكان ال تي يتضمنها مزامنة مع إحداثيات المنطقة الجغرافية المحيطة به بحيث تتيح لنا ن تائج هذه‬
‫الدراسة اخت يار نظام تكييف مناسب يتماشى مع الظروف المناخية للمنطقة الجغرافية‬
‫الكلمات المفتاحية‬
‫ تدفئة‬, ‫تبريد‬,‫الرصيد الحراري‬,‫ تجديد الهواء‬,‫ الدراسة الجغرافية‬,‫ المناخ‬, ‫ درجة الحرارة‬, ‫الرطوبة‬

Abstract

This Work show the establishment of a calorific balance due to choosing the best
compatible system (heating and air conditioning) which consisting providing an
appropriate climate inside the room by controlling the temperature, humidity and air
renewal of the Bank, by setting up a complete and precise study of the different
dimensions of the premises it includes in conjunction with the coordinates of the
geographic areas surrounds it.

Key words:

Heater, air conditioner, heat balance, air renewal, geographic study, weather,
temperature, humidity
Liste des figures
Liste des figures

Chapitre 02 : Calcul thermique et étude de la condensation


Figure II.1 : Schéma explicatif du coefficient d’échange global K….…07
Figure II.2 : Vue en coupe d'un mur extérieur double cloison ...............08
Figure II.3 : Vue en coupe de mur en béton ............................................09
Figure II.4 : Vue en coupe d’un mur intérieurentre locaux ................... 10
Figure II.5 : Vue en coupe d’un double vitrage ..................................... 11
Figure II.6 : Vue en coupe plancher entre étage ................................... 12
Figure II.7 : Porte opaque en bois .......................................................... 13

Chapitre 04 : Choix du système de climatisation


Figure IV.1 : Différents types d’unités intérieures VRV Daikin ........... 43
Figure IV.2 : Unité intérieure Daikin type RXYQ-PR1 ........................ 43
Figure IV.3 : Unité extérieure VRV type REYQ30P8 ........................... 44
Figure IV.4 : Schéma d’une installation VRV ....................................... 44
Liste des tableaux
Chapitre I
Tableau I.1 : Les conditions climatiques extérieures ....................................................... 2

Tableau I.2 : Conditions intérieures de base.................................................................... 2

Tableau I.3: cahier de charge RDC (H = 3. 6 mètre) ....................................................... 3

Tableau I.4 : cahier de charge 1er étage .......................................................................... 4

Chapitre II

Tableau II.1: Valeurs et somme des résistances d’échange superficiel

des différentes parois ................................................................................... 8

Tableau II.2: Résistance des différentes couches de la paroi (MDC) ................................ 9

Tableau II.3 : Résistance des différentes couches de la paroi (mur béton) ..................... 10
Tableau II.4 : Résistance des différentes couches de la paroi (mur simple cloison) .........11
Tableau II.5 : Résistance des différentes couches de la paroi (plancher) ........................ 13
Tableau II.6 : Comparaison de Tpi et Tri (Ti = 21°C)...................................................... 15
Tableau II.7 : Pressions de saturation de chaque couche dans un mur à
double cloison ............................................................................................ 17
Tableau II.8 : Pressions de saturation de chaque couche dans un poteau 0.40m ............. 17
Tableau II.9 : La pression partielle pour chaque couche, cas d’un mur à
double cloison ............................................................................................ 18

Chapitre III :

Tableau III.1: Les déperditions thermiques de la salle vidéo surveillance ........................ 23


Tableau III.2 : Déperditions thermiques au niveau du rez-de-chaussée (RDC)............... 24
er
Tableau III.3: Déperditions thermiques à travers les différents locaux du 1 étage ......... 25
Tableau III.4 : Déperditions thermiques totales à travers les différents
niveaux de l’immeuble ............................................................................. 25
Tableau III.5 : Les coefficients de vérification réglementaire.......................................... 26
Tableau III.6: Infiltration par les portes et fenêtres ......................................................... 31
Tableau III.7: Les valeurscoefficient Cts(t) ...................................................................... 32
Tableau III.8: Les valeursde Tse(t) ...................................................................................32
Tableau III.9: Les apports à travers les parois opaques extérieures à l'instant t… .......... 32
Tableau III.10: Les gains dus au gradient de température à travers les parois vitrées
extérieures à l'instant t ....................................................................................................... 33
Tableau III.11: Les apports de chaleurs internes .............................................................. 33
Tableau III.12 : Les gains dus au renouvellement d'air................................................... 34
Tableau III.13: Les gains du saurin filtrations .................................................................. 34
Tableau III.14 : Les apports du bureau ............................................................................. 34

Tableau III.15 : Les apports du RDC ................................................................................ 35

Tableau III .16 : Les apports du 1er étage......................................................................... 36

Tableau III .17 : Les valeurs de NPVI ............................................................................... 37

Chapitre IV

Tableau IV.1 : Les puissances frigorifiques et calorifiques............................................ 47


Nomenclature :
𝛌: conductivité thermique du milieu et se mesure en W/m.K
Φ: flux thermique et se mesure en Watts (W).
S : Aire de la section parallèle au flux de chaleur (m2)
X : Variable d’espace dans la direction du flux (m)
qcv : flux de chaleur transmis par convection (W)
h : coefficient de transfert de chaleur par convection (W/m2.°C)
TP : température de surface du solide (°C)
T∞ : Température de fluide loin de la surface du solide
S : aire de la surface du contact solide/fluide (m2)
qr : flux de chaleur transmis par rayonnement (W)
σ:constante de Stephan Boltzmann 5.67 × 10-8 (W. m-2.K-4)
εp: facteur d’émission de la surface
T∞: température de milieu environnant la surface (°C)
Tp : température de la surface (°C)
S : aire de la surface (m2)
K : coefficient de transmission thermique surfacique (W /m2.°C)
Rtot : résistance thermique totale de la paroi (m2.°C /W)
hi et he : coefficient de transmission thermique superficielle intérieure et extérieure
(W/m2.°C)
ei : épaisseur de la couche du matériau (m)
λi: conductivité thermique du matériau (W.m-1. °C-1)
Kvn : le coefficient K du vitrage nu [w/m2.°C]
rv : la résistance supplémentaire des voilages éventuels [m2.°C/w]
rrid : résistance supplémentaire des rideaux éventuels [m2.°C/w]
rocc : résistance supplémentaire des occultations [m2.°C/w]
eocc : épaisseur de l’occultation (m)
λ occ : conductivité thermique du matériau qui constitue l’occultation [w/m.°C].
R : la résistance de la paroi considérée (m2. °C /W)
Tai : la température de l’air à l’intérieur
Tae : la température de l’air à l’extérieur
Tri : la température de rosée à l’intérieur
Q : flux de chaleur à travers le mur (W)
Ti : la température à l’intérieur (°C)
Te : la température à l’extérieur (°C)
Tpi : température interne de la paroi
Pv : pression de la vapeur d’eau après chaque couche de paroi
Pv ext : la pression à l’extérieur (Pa)
P vint : la pression à l’intérieur (Pa)
e : l’épaisseur de chaque couche (m)
π: la perméabilité à la vapeur d’eau (Kg / m.s)
Φ ext : l’humidité relative à l’extérieur (%)
Φ int : l’humidité relative à l’intérieur (%)
Ps ext : pression de saturation à l’extérieur (Pa)
Ps int : pression de saturation à l’intérieur (Pa)
Dr : déperditions par transmission
Ds : déperditions surfaciques à travers les parties courantes des parois en contact avec
l’extérieur.
Du : déperditions à travers les liaisons.
DSOL : déperditions à travers les parois en contact avec le sol.
DLNC : déperditions à travers les parois en contact avec les locaux non chauffés
K : coefficient
A : la surface
ΔT : différence de température intérieure et extérieure
ti : température intérieure (°C)
te : température extérieure (°C)
ac : apports de chaleur des divers locaux chauffés vers le local non chauffé (W.°C-1 )
de : déperditions du local non chauffé vers l’extérieur. (W.°C-1)
tn : température de l’espace non chauffé (°C)
dr : les déperditions par renouvellement d’air du local non chauffé
0,34 : chaleur volumique de l’air (Wh/m3.°C)
Qv : débit spécifique de ventilation. (m3/h)
Qs : débit supplémentaire par infiltrations dues au vent (m3/h)
Drv : déperditions dues au fonctionnement des dispositifs de ventilation (W)
Drs : déperditions supplémentaires par infiltrations dues à l’effet du vent (W)
Vh : volume habitable (m3)
QVréf : débit extrait de référence (m3/h)
QVmax : débit extrait maximal de référence (m3/h)
QVmin : débit extrait minimal de référence (m3/h)
Ppi : perméabilité à l’air de la paroi (m3/h)
ev : coefficient d’exposition au vent affecté à la paroi
Po : perméabilité surfacique à l’air de l’ouvrant (m/h)
Aj : surface de l’ouvrant (m2)
Dréf : les déperditions de référence. (W/°C)
DT : les déperditions par transmission de l’immeuble. (W/°C)
APO (en W) : les apports par les parois opaques
AV (en W) : les apports à travers les parois vitrées
AIs (en W) : les parties sensibles des apports internes
AI1 (en W) : les parties latentes des apports internes
AINFs (en W) : les parties sensibles des apports dus aux infiltrations d’air (W)
AINFl (en W) : les parties latentes des apports dus aux infiltrations d’air (W)
As (en W) : les gains sensibles
Al (en W) : les gains latents
CΔas : coefficient majoration des gains sensibles
CΔal : coefficient majoration des gains latents
ARENs (en W) : les apports sensibles dus à la ventilation des locaux
ARENl (en W) : les apports latents dus à la ventilation des locaux
1,2 (sans dimension) : coefficient majoration tenant compte des apports latéraux linéiques (à
travers les ponts thermiques),
Kété (en W/m².°C) : coefficient de transmission en partie courante de la paroi considérée
pour l’été
Sint (en m²) : surface intérieure totale de la paroi considérée ; pour les toitures en pente, on
prendra la projection horizontale de la surface
Δte (t) (en °C) : différence équivalente de température à l’heure t.
AVT (t) (en W) : gains dus au gradient de température à travers les parois vitrées,
AVE (t) (en W) : gains dus au rayonnement solaire à travers les parois vitrées.
1,2 (sans dimension) : coefficient de majoration tenant compte des apports à travers les ponts
thermiques
Kété (en W/m².°C) : coefficient de transmission en partie courante de la paroi considérée
Souv (en m2) : surface de l’ouverture dans la paroi opaque,
TSe (t) (en °C) : température extérieure sèche à l’heure t.
TSbi (t) (en °C) : température intérieure de base.
SV (en m²) : surface totale vitrée,
SVens (en m²) : surface vitrée ensoleillée
SVomb (en m2) : surface vitrée à l’ombre
It (en W/m²) : rayonnement total maximal réel (W/m2)
Id (en W/m²) : rayonnement diffus maximal réel (W/m2)
Npvi (t) : coefficient d’amortissement relatif aux apports par ensoleillement à travers les
parois vitrées à l’heure t considérée
AI (t) : apports de chaleur internes à l’instant t (W)
AIs.j : partie sensible de l’apport interne (W)
AIl.j : partie latente de l’apport interne (W)
CSj : coefficient de simultanéité relatif à l’apport interne j
NAl.j : coefficient d’amortissement relatif à l’apport interne j
FS : facteur solaire du vitrage
0.32 (J /m3.°C) : produit de la chaleur spécifique de l’air (1004 J/ Kg.°C) par la masse
volumique de l’air (1.15 Kg/m3)et par facteur de conversion (1/3600)
qvan : débit d’air neuf (m3/ h)
qvinf : débit due aux infiltration (m3/ h)
TSe (t) : température sèche de l’air extérieur à l’instant t (°C)
TSbi : température sèche de l’air intérieur (°C)
0.797 (J.kgair/gvap.m3 air) : produit de la masse volumique moyenne de l’air (1.15Kg/m3)
par la chaleur de vaporisation de l’eau (2498 J/g) et par facteur de conversion (1/3600)
HSbe (gvap/kgas) : l’humidité spécifique de base de l’air extérieur
HSbi (gvap/kgas) : l’humidité spécifique de base de l’air intérieur
Vh : désigne le volume habitable (m3)
TSe (t) : température sèche de l’air extérieur à l’heure t
TSbe : température sèche de base de l’air extérieur
Eb : l’écart diurne de base
CTS (t) : coefficient correcteur
APO (en W) : apports calorifiques à travers les parois opaques aériennes.
AV (en W) : apports calorifiques à travers les parois vitrées.
Aréf (en W) : apports calorifiques de référence.
Aréf, PH (en W) : apports calorifiques de référence à travers les parois opaques horizontales
Aréf, PV (en W) : apports calorifiques de référence à travers les parois opaques verticales.
Aréf, PVI (en W) : apports calorifiques de référence à travers les parois vitrées.
e’ (en W/m2.°C) : coefficient relatif à la nature des locaux ; la valeur de
e’ (en W/m2.°C) est prise égale à :
• 4,2 pour les locaux à usage d’habitation et d’hébergement
• 5,4 pour les locaux à usage de bureaux
Souv (en m2) : surface d’ouverture dans le mur
ΔTSréf, PVI (en °C) : différence de t de référence des parois vitrées
C : coefficient lié à la nature de la fonction de la zone climatique
Sint = surface de la paroi verticale comptée de l’intérieur
ΔTSréf, PV: la différence de température de référence pour la paroi opaque verticale.
AVEréf (en W) : apports de référence dus à l’ensoleillement,
AVTréf (en W) : apports de référence dus au gradient de température.
SV (en m²) : surface totale vitrée
SVens (en m²) : surface vitrée ensoleillée à 15 h TSV
It (en W/m2) : rayonnement total maximal réel pour l’orientation et la latitude considérées.
Id (en W/m²) : rayonnement diffus maximal réel.
FS réf : facteur solaire de référence ; FS réf est égal à :
• 0,15 pour les locaux à usage d’habitation et d’hébergement,
• 0,38 pour les locaux à usage de bureaux.
NPVI, réf : coefficient d’amortissement relatif aux gains de référence des parois vitrées pour
l’orientation considérée.
M.S.C : mur à simple cloison
M.D.C : mur à double cloison
B.O : bois opaque
B.A : béton armé
N : nord
E : est
O : ouest
S : sud
H : paroi horizontale
K : taux de renouvellement ( h-1)
𝐪𝐯𝐚𝐫: débit d’air recyclé (m3 /h)
𝐪𝐯𝐚𝐧: débit d’air neuf (m3 /h)
𝐪𝐯𝐬𝐟: débit d’air soufflé (m3 /h)
𝐐: puissance frigorifique (W)
𝐏: puissance calorifique (W)
𝐇𝐬𝐢,: humidité spécifique du local conditionné (gvap / kgas)
𝐇𝐬𝐬𝐟: humidité spécifique de l’air soufflé (gvap / kgas)
𝐓𝐬𝐬𝐟: température sèche de l’air soufflé (°C)
𝐓𝐬𝐢,: température sèche de l’air du local conditionné (°C)
𝐀𝐓𝐥: apports calorifiques totaux latents (W)
𝐀𝐓𝐬: apports calorifiques totaux sensibles (W)
𝐀𝐄𝐥: apports calorifiques effectifs latents (W)
𝐀𝐄𝐬: apports calorifiques effectifs sensibles (W)
𝐂Δ𝐚𝐥: coefficient majorateur des gains latents
𝐂Δ𝐚𝐬: coefficient majorateur des gains sensibles
𝐁𝐟: facteur de by-pass qui exprime la partie de l’air extérieur (neuf) non
traité par l’installation de climatisation
𝐀𝐬: apports de chaleur sensibles (W)
𝐀𝐥: apports de chaleur latents (W)
𝐓𝐛𝐢: température intérieure de base (°C)
𝐓𝐛𝐞: température extérieure de base (°C)
cr : ratio estimé des pertes calorifiques dues au réseau de tuyauteries éventuel
cin: coefficient de surpuissance
DT : déperditions par transmission
𝐃𝐑 : déperditions par renouvellement d’air
INTRODUCTION GENERALE
La climatisation est un procédé qui traite l’air pour améliorer la qualité des ambiances et des conditions
de travail toute l’année.
Ces dernières années, la consommation de l’énergie pour le chauffage et la climatisation des
bâtiments ne cesse pas à augmenter. Cette évolution a un impact négatif sur le cout énergétique vu
l’instabilité des prix du pétrole et du gaz qui ne cesse pas d’accroitre. C’est pourquoi il est préconisé de
consommé l’énergie d’une manière rationnele en matière de traitement de l’air que ce soit pour le
chauffage ou pour la climatisation ainsi pour le bien-être de l’homme.
Le traitement de l’air est la technique qui consiste à modifier, contrôler et réguler les conditions
climatiques d’un local pour des raisons techniques (laboratoires médicaux, locaux de fabrication des
composants électriques, bloc opération .etc.) Ou pour des raisons de confort (bureau, maison
individuelles, banque. etc.) et qui ne se limitepas seulement au maintiend’une température ambiante,

Beaucoup d’autre facteurs peuvent être pris en considération tels que l’hygrométrie, la qualité de
l’air, le niveau sonore, l’esthétique, la diffusion d’air... Pour pouvoir arriver à la solution la plus adéquate
en matière de construction des bâtiments à basse consommation énergétique, tout en gardant le confort,
nécessite une étude approfondie sur les phénomènes thermiques en matière d’apport et de déperditions
de chaleur.

I : Historique de la climatisation :

Les premières installations de conditionnement d’air apparaissent au début du 21eme siècle aux
États-Unis sous l’impulsion de Willis Havilland carrier (1876-1950) qui est universellement considéré
comme le véritable père du conditionnement d’air d’abord puis la climatisation ensuite .L’essor industriel
nécessitait déjà dans de nombreuses branches (telles que l'industrie du tabac, celle du textile...Etc.). Des
conditions de température et d’humidité aussi stables que possible.
Les installations de climatisation, quant à elles, commencent à apparaître, toujours aux États-Unis, à
partir de 1920 mais c'est seulement une dizaine d'années plus tard grâce à l'apparition des fluides
frigorigènes de la catégorie des chlorofluorocarbure , de compresseurs de type centrifuge, la climatisation
commence à être souhaitée dans de nombreuses constructions publiques.

Notons que c'est dès 1911 que W.H. Carrier mettait au point le diagramme de l’air humide
encore actuellement dénommé diagramme de Carrier.
En Europe, la même évolution est lieu avec une dizaine d'années de décalage

Diverses inventions dans le domaine de la production du froid ont également permis une
installation de climatisation et de conditionnement d’air d’acquérir leurs lettres de noblesse, la
possibilité de refroidir l’air ambiant particulièrement en période estivale ayant été considéré comme le
nec plusultra.

À partir de 1987, date de la première crise de l'énergie, et pour faire face au renchérissement du
coût de l'énergie, de nouveaux produits sont apparus sur le marché parmi lesquels on peut citer :

* Les récupérateurs de chaleur qu'ils soient du type à récupération ou àrégénération


* Les matériels de régulation électronique du type DDC (systèmes de régulation
numérique)
* Les bouches de soufflage permettant d’obtenir un indice d’efficacité de la ventilation élevé
* * Les plafonds rafraîchissants associés à des systèmes de ventilation du type source, les hottes de
sécurité en poste de travail confirmé ponctuel permettant d'éviter la ventilation ou le conditionnement
d'air de tout un local
* Les hydro chlorofluorocarbures (HCFC) puis les hydrofluorocarbures (HFC) à faible coefficient
de potentiel de réchauffement global de l'atmosphère (Global Warming Potentiel ou (GWP) et faible
coefficient de potentiel d’appauvrissement en ozone (Ozone Déplétion Potentiel ou ODP) en remplacement
des fluides frigorigènes à action négative sur l'environnement qu'étaient les chlorofluorocarbures (CFC).

II : Définition de la climatisation :
La climatisation ou le conditionnement de l’air est la technique qui consiste à modifier, contrôler
et réguler les conditions climatiques (température, humidité, niveau de poussières, etc.) d’un local pour
des raisons de confort (bureaux, maisons individuelles) ou pour des raisons techniques (laboratoires
médicaux, locaux de fabrication de composants électroniques, blocs opératoires, salles informatiques).
Les principales caractéristiques modifiées, contrôlées ou régulées sont :
Le degré de pollution de l’air ambiant (local à traiter) : renouvellement, soit par extraction forcée
de l’air hors du local, soit par introduction forcée d’air neuf (air extérieur) dans le local, soit par
renouvellement partiel de l’air ambiant pollué (adjonction d'un caisson de mélange).
La température de l'air : modification en fonction des saisons (chauffer ou refroidir),

Le degré d'hygrométrie de l’air traité : humidification ou déshumidification (lié à la température,


puisque l'air peut être d'autant plus humide, et donne la sensation d'être d'autant plus sec, qu'il est plus
chaud).
La teneur en poussières de l’air : traitement par filtration de l'air soufflé ou repris,

Le maintien permanent de conditions intérieures (la régulation).

-Les appareillages :
La figure ci-dessous représente les appareils et les éléments utilisés dans une installation de
climatisation.

Figure I-1 : les appareils utilisés dans une installation


A-pompe à chaleur :

Figure I-2 : pompe à chaleur type HYDROCIAT [11]

Les avantages de ce type :


- Efficacité énergétique excellente grâce au fluide à haut rendement, aux échangeurs optimisés
à volume de fluide réduit, aux compresseurs performants, à la régulation de puissance en
continue et au séparateur d'huile à 3étages.
- Augmentation conséquente de la puissance frigorifique et calorifique, grâce au système HPS
(High Power System), proposé sur toute la gamme,
- Large plage de fonctionnement de -8°C à 50 ou 60°C suivant le fluide.
Respect de l'environnement par l'utilisation de fluide frigorigène à effet nul sur la couche d'ozone
- Dimensions restreintes facilitant la miseen place

- Alimentation électrique sans neutre car le transformateur est prévu dans l’armoire

- Entretien à portée de main grâce à un affichage clair des informations et une bonne accessibilité à tous les organes

B- la pompe de circulation :

Les pompes sont des appareils assurant la circulation nécessaire, et par conséquent vaincre toutes les
pertes de charges du circuit le plus défavorisé.

En général, On choisit la pompe du type MONOBLOC HORIZONTALES modèle 100-160-4-4/19.

Figure- I-3 : pompes monobloc horizontales

Les applications de cette pompe sont les suivants :

 Circulation, alimentation eau chaude ou froide.

 Circulation d’eau glacée pour laclimatisation.

 Vidange et remplissage de piscines.

 Circulation d’eau pour cabines de peinture à rideaud’eau.


C-vase d’expansion :

Le vase d'expansion sert dans un premier temps à compenser les variations de volume que subit la masse
d'eau de l'installation suite aux fluctuations de température.

Le vase d’expansion le plus utilise est de : type SALMSON.

D- la tourelle :
Le choix sera fait à partir du débit d’air d’évacuation de sanitaires.

Figure- I-5 : tourelles type simoun modèle f400-120.


III- Définition d’une banque :
Une banque est une entreprise qui a une activité financière. Elle constitue, juridiquement, une

institution financière régie par le code monétaire et financier.

Sa fonction principale consiste à proposer des services financiers tels que collecter l'épargne,
recevoir des dépôts d'argent, accorder des prêts, gérer les moyens de paiement.

Pourquoi climatiser :
Au cours des années l'homme a constamment cherché à améliorer le niveau de confort de
son habitat
Nous avons essayé de chauffer nos maisons pendant les périodes froides et de les rafraîchir
durant les périodes chaudes.
La climatisation a vu le jour dans les années 1930 et était réservée à des constructions importantes.
Elle est aujourd’hui un élément de confort commun pour toutes sortes de locaux, les lieux de
commerces, notre voiture, et naturellement notre lieu de vie qu’est notre habitat.
La densité d’urbanisation dans les villes et les formes d’architecture modernes ne permettent pas
toujours d’obtenir un confort d'été par simple ouverture des fenêtres. D’autre part, l’industrialisation des
climatiseurs permet désormais à tout un chacun de s’équiper d’un appareil capable de rafraîchir, de
chauffer (clim réversible), voire de purifier et de filtrerl’air.

Conditions du confort thermique :


Bien que l'homme puisse s’adapter à toutes sortes d'ambiances changeantes (acclimatation), il existe
des conditions particulières pour lesquelles il éprouve une sensation de bien-être :c’est la zone de
confort dans laquelle le corps se trouve en équilibre thermique et ce quelles que soient les conditions
atmosphériques. On ne peut donner de limites bien précises à cette zone, car de nombreux facteurs,
autres que l'air, influencent les sensations : vêtements, sexe, constitution, santé, nourriture, âge, saison,
type de travail, éclairage, bruit, odeurs, contact avec l'environnement…etc.

Des paramètres psychologiques entrent également en jeu. Mais malgré ces éléments perturbateurs
divers, il est possible de donner sous certaines conditions des valeurs moyennes caractérisant la zone de
confort. En faisant abstraction de l’activité et sans considérer l’habillement, les paramètres les plus
déterminants d'une ambiance sont au nombre de quatre :

 La température de l'air ainsi que son uniformité.

 La température moyenne des parois, (y compris surfaces vitrées et corps de chauffe).

 L’humidité et les mouvements de l'air ambiant.


Il existe bien d'autres facteurs caractérisant uneambiance donnée comme la pureté
de l'air.
Chapitre I
Présentation
du projet
I.1. But de projet :
Ces travaux nous permettront de choisir un système de climatisation adapté après calcul des
dimensions et mise en place des locaux, en s’appuyant sur celui du système de calcul DTR pour
connaître la puissance calorifique et la capacité thermique nécessaire pour adapter les locaux
concernés en hiver et en été. Le choix du système de climatisation est lié à la réalisation d'un
confort thermique complet pour les personnes, les machines, de sorte qu'il est très efficace et
économique.
I.2. Situation géographique du projet :

La banque est située dans la wilaya d’Alger et plus précisément dans la ville de Bâb Ezzouar à
36° 43′ 00″ nord, 3° 11′ 00″ est qui culmine à 19 m au-dessus de niveau de la mer, le site est
classifié dans la zone <<A>>.

I.3. Définition du lieu à climatiser :


Le local à climatiser est une banque située à la ville de Bâb Zouar wilaya d’Alger
La banque est composée de 12 étages.

-Dans notre étude on s’intéresse seulement au RDC et 1 ère étage (lieu d’activité : centrale de la
banque).

- Notre RDC est une grande surface d’accueil composé d’un grand Hall public qui est entouré par des
locaux (des salles d’attentes, chargeclientèle…).
I.4. Conditions climatiques de base :

Les conditions de base auront une influence directe sur le bilan thermique de l’installation de
climatisation, puisqu’elle détermine la différence de température et d’humidité absolue entre l’air
extérieur et l’air intérieur. Selon la saison et l’environnement, on distingue les deux types de
conditions suivantes :
- conditions extérieures de base (en été et en hiver).
- conditions intérieures de base (en été et en hiver).

1
I.4.1. Les conditions extérieures de base :

Période Période
hivernal estivale
Zone Altitude latitude Longitude T° de L’humidité T° de L’humidité
(m) base relative φ base relative φ
(°C) (%) (°C) (%)
A 19 36.71 3.18 2 72 35 18
Tableau I.1 : Les conditions climatiques extérieures

I.4.2.Les conditions intérieures de base :

PERIODE HIVERNALE PERIODE ESTIVALE


DESIGNATION Ti (°C) Φ (%) Ti (°C) Φ (%)

Les bureaux 21 50 24 45

Cafeteria 21 50 24 45

Agence bancaire 21 50 24 45

Salle de conférences 21 50 24 45

Les locaux informatiques 21 50 24 45

Salle à manger 21 50 24 45

Salon vip 21 50 24 45

Tableau I.2 : Conditions intérieures de base

2
I.5. Cahiers de charges de l’immeuble :
D’après les plans architecturaux le cahier de charges du rez-de-chaussée de la banque est
récapitulé dans le tableau suivant :
Désignation du Nbr Surface ɸ (%) T (°C) Volume
local d’occupants (m2) Hiv Est Hiv Est (m3)
Salle premier soin 03 32 50 45 21 24 115.2
05 39 50 45 21 24 140.4
Vidéo surveillance

02 25 50 45 21 24 90
Bureau médecine
02 31 50 45 21 24 111.6
Espace attente
médecine
Bureau dentiste 02 24 50 45 21 24 86.4

Sas escalier 01 5.40 50 45 21 24 19.44

Cafeteria 33 101 50 45 21 24 363.6

01 17.45 50 45 21 24 62.82
Hall A
01 17 50 45 21 24 61.2
Hall cafeteria
Hall entrée vip 01 46.50 50 45 21 24 167.4

02 8.95 50 45 21 24 32.22
Bureau télé
compensation
02 4.35 50 45 21 24 15.66
Local informatique
01 13.20 50 45 21 24 47.52
Bureau chef service

Agence bancaire
06 24.96 50 45 21 24 89.85
Salle préparation
légume
00 6 50 45 21 24 21.6
Sas escalier
216 236.17 50 45 21 24 1700.42
Salle de conférence
( H =7.2)
Tableau I.3: cahier de charge RDC (H = 3. 6 mètre)

3
Désignation du Nbre Surface Φ (%) T (°C) Volume
d’occupants
local
(m2) Hiv Est Hiv Est (m3)

Salle à 120 194.85 50 45 21 24 701.46


manger 01
Salle à 138 189.5 50 45 21 24 682.2
manger 02
Salle à 88 120.19 50 45 21 24 432.68
manger 03
Salle à 68 152.3 50 45 21 24 584.28
manger VIP

Salon VIP 22 152.30 50 45 21 24 548.28

SELF 10 83.42 50 45 21 24 71.82


SERVICE
CUISSINE 10 57.77 50 45 21 24 207.97

Balcon salle de 68 66.63 50 45 21 24 239.87


conférence
Salle contrôle 06 20 50 45 21 24 72

Agence bancaire 08 186.12 50 45 21 24 670.03

er
Tableau I.4 : cahier de charge 1 étage

4
CHAPITRE II
Calcul thermique et
étude
de la condensation

5
Chapitre 02 : Calcul thermique et étude de la condensation

II.1. Introduction
Le calcul des déperditions thermiques dans les bâtiments nécessite la détermination au préalable des
résistances thermiques des différents éléments constituant le bloc en question.
C’est pourquoi dans ce chapitre le calcul des résistances thermiques des différentes parois est présenté et
ce sur la base des données existantes dans le cahier des charges.
Dans la dernière partie une étude concernant le phénomène de condensation superficielle et dans la masse
est présentée.
II.2 . Transfert thermique :
La thermodynamique nous apprend que l’énergie peut être transférée à partir d’interactions entre le
système et son environnement, sous forme de chaleur et de travail. Cependant, la thermodynamique ne
se préoccupe que de l’état initial et de l’état final du système à l’équilibre, et ne fournit aucune
information sur la nature des interactions mises en jeu et sur l’évolution temporelle du système entre les
deux états d’équilibre.
Un transfert de chaleur au sein d’un système ne se produit que s’il existe des gradients de température
entre les différentes parties du système, ce qui implique que celui-ci n’est alors pas à l’équilibre
thermodynamique (la température n’est pas uniforme dans tout le système). Au cours de la
transformation du système vers un état d’équilibre final, la température va évoluer à la fois en temps et
en espace.
Le but de l’analyse des transferts de chaleur est d’identifier quels sont les modes de transfert mis en
jeu au cours de la transformation et de déterminer quantitativement comment varie la température en
chaque point du système au cours du temps.

II.2.1 : Transfert par conduction :


C’est le transfert de chaleur au sein d’un milieu opaque sans déplacement de matière sous l’influence d’un
gradient de température. La propagation de la chaleur par conduction à l’intérieur d’un corps est transmise par
vibrations des atomes ou molécules et elle est régie par la loi de Fourrier:

𝚽=dq/dt = −k.s. DT/dx loi de Fourier

k:est la conductivité thermique du milieu et se mesure en W/m.K elle est également notée lambda.
Φ: est donc le flux thermique et se mesure en Watts (W).

5
C'est une équation différentielle simple qu'il nous faudra intégrer dans des cas spécifiques.

II.2.2 : Transfert par convection

C’est le transfert de chaleur entre une paroi d’un solide est un fluide. Dans ce mode, l’énergie thermique est
transmise par déplacement du fluide du point chaud vers le point froid. On peut exprimer la quantité de
chaleur transmise par convection entre une paroi solide et un fluide au moyen de l’équation :

𝒒 = 𝒉.(𝑻p −𝑻∞)
q: flux de chaleur transmis par convection (W)
2
h: coefficient de transfert de chaleur par convection (W/m °C)
Tp: température de surface du solide (°C)
𝑇∞ : Température de fluide loin de la surface du solide (°C)
S:aire de la surface de contact solide /fluide (m2)

II.2.3 : Transfert par rayonnement


Tout corps matériel émet et absorbe de l’énergie sous forme de rayonnement électromagnétique.
Le transfert de chaleur par rayonnement entre deux corps séparés par du vide ou un milieu semi-
transparent se produit par l’intermédiaire d’ondes électromagnétiques, donc sans support matériel.
Le phénomène d’émission d’un corps correspond à la conversion d’énergie matérielle (agitation des
électrons constituant la matière dont l’intensité dépend de la température) en énergie radiative.
Le phénomène d’absorption est la conversion inverse.
𝒒𝒓= 𝝈. 𝜺𝒑. 𝑺. (𝑻𝒑𝟒−𝑻∞𝟒), loi de Stephan Boltzmann

qr: flux de chaleur transmis par rayonnement(W)

o: Constante de Stephan Boltzmann 5.67.10-8 W m-2K-4


εp: Facteur d’émission de la surface
𝑇∞ : Température du milieu environ de la surface (°C)
Tp: Température de la surface (°C)

S: aire de la surface (m2)

6
II.3 : Calcul des coefficients de transmission thermique surfacique(k) pour les différentes parois :

On va déterminer en premier lieu les différents coefficients de transmission thermique surfacique k


pour chaque type de construction que ça soit murs à simple cloison ou à double cloison, plancher entre
deux étages ,portes et fenêtres .Le coefficient k est donné par la formule suivante:

K = 1/Rtot =1/(1/hi+Ʃei/𝝀𝒊+1/he)

K:coefficient de transmission thermique surfacique (W/m2.°C)


Rtot:résistance thermique totale de la paroi (m2.°C/W)
hi, he : coefficient de transmission thermique superficielle intérieure et extérieure (W/m2.°C)
ei: épaisseur de la couche du matériau (m)

λi: conductivité thermique du matériau (W.m-1.°C-1)

Figure II.1 : Schéma explicatif du coefficient d’échange global K

7
Parois en contact avec : Parois en contact avec :
- l’extérieur - un autre local,
1/he (m². °C/W) - un passage ouvert conditionné ou non
conditionné
1/hi 1/he 1/he 1/hi 1/he 1/he
+ +
1/hi 1/hi
Mur latéral 0,10 0,04 0,14 0,10 0.11 0,21

Flux horizontal
Toiture 0,16 0,04 0,20 0,16 0.17 0,33

Flux
descandant

Plancher
0,08 0,04 0,12 0,08 0.9 0,17

Tableau II.1: Valeurs et somme des résistances d’échange superficiel des différentes parois

II.3.1. Application au projet :

a) - Mur extérieur : (mur double cloison) :

Figure II.2 : vue en coupe d'un mur extérieur double cloison

8
Calcul thermique et étude de la condensation:

Référence
ei (m) λi (w.m−1.°C−1) R (m².°C/W)
Mur double
cloison

1 Enduit plâtre 0.015 0.35 0.04

2 Enduit ciment 0.015 1.4 0.01

3 Brique creuse 0.1 0.5 0.2

4 Lame d'air 0.2 0.31 0.64

5 Brique creuse 0.1 0,5 0.2

6 Enduit ciment 0.015 1.4 0.01

0.72

Tableau II.2: Résistance des différentes couches de la paroi (MDC)


1/hi = 0.10 m2. °C/W
1/he = 0.04 m2.°C/W
K = 1/ (0.10+0.72+0.04) = 1.34 w /m2 °C
K = 1.34 w /m2 °C

b) Mur extérieur (mur béton) :

Figure II.3: vue en coupe de mur en béton

9
𝐞𝐢 (m) 𝛌𝐢 (w.𝐦−𝟏. °𝐂−𝟏)
Référence Mur béton R (m².°C/W)

1 Enduit plâtre 0.015 0.35 0.04

2 Enduit ciment 0.015 1.4 0.01

3 Béton 0.2 1.75 0.11

4 Enduit ciment 0.015 1.4 0.01

0.17

Tableau II-3 : résistance des différentes couches de la paroi (mur béton)

1/hi = 0.10 m2. °C/W


1/he = 0.04 m2. °C/W
K=1/ (0.10+0.17+0.04) = 3.2 w /m2 °C

K = 3.2 w /m2 °C

c) Mur intérieur (entre locaux) :

Figure II.4 : vue en coupe d’un mur intérieur entre locaux

10
𝐞𝐢 (m) 𝛌𝐢 (w.𝐦−𝟏. °𝐂−𝟏)
Référence Mur interne R (m².°C/W)

1 Enduit plâtre 0.015 0.35 0.04

2 Enduit ciment 0.015 1.4 0.01

3 Brique creuse 0.10 0.5 0.2

4 Enduit ciment 0.015 1.4 0.01

5 Enduit plâtre 0.015 0.35 0.04

0.3

Tableau II-4 : résistance des différentes couches de la paroi (mur simple cloison)

1/hi = 0.10 m2.°C/W

1/he = 0.11 m2.°C/W

K= 1/ (0.10+0.3+0.11) = 1.96 w /m2 °C

d) Double vitrage :

Figure II.5 : vue en coupe d’un double vitrage

11
Le coefficient (k) des parois vitres est donnes par la formule suivant :

1/k=1/Kvn+𝒓v+ 𝒓𝒓𝒊𝒅+𝒓𝒐 [m2. °C/w]

- Kvn : en (w/m2. °C) représente le coefficient k du vitrage nu


- rv : en (m2. °C/w) représenté la résistance supplémentaire des voilages éventuels. On adopte :

Rv = 0.025m2. °C/w

- rrid : en (m2. °C/w) représente la résistance supplémentaire des rideaux éventuel.


- On adopte :
rrid= 0.03 (m2. °C/w)

- rocc : en (m2. °C/w) représente la résistance supplémentaire des occultations.


- (rv = 0.025)
- (rrid = 0.03)
- (rocc = 0.16 + (𝐞𝐨𝐜𝐜/𝛌𝐨𝐜𝐜))
- (kvn = 0.4)

Après calcul on trouve : K = 2.15 w /m2 °C

e) Plancher entre étages :

Figure II.6 : Vue en coupe plancher entre étage

12
Référence Plancher sol 𝐞𝐢 (m) 𝛌𝐢 (w.𝐦−𝟏. °𝐂−𝟏) R (m².°C/W)

1 Carrelage 0,025 0,55 0.045

2 Ciment 0,025 1,4 0.017

3 Béton armé 0,1 1,75 0.057

4 Hourdis 0,1 0,98 0.102

5 Enduit plâtre 0,005 0,35 0.014

0.235

Tableau II.5: résistance des différentes couches de la paroi (plancher)

𝟏
= 0.08 𝑚2. °C/W 𝟏= 0.09 𝑚2. °C/W
𝐡𝐢 𝒉𝒆

1
𝐤= = 2.46 w /𝑚2°C
0.08+0.235+0.09

f) Porte opaque en bois :

Figure II.7: porte opaque en bois

D’après le DTR on a la valeur de k donnée et qui est de :

13
II.4. Vérification de la résistance thermique :

La résistance thermique minimale est un facteur très important et qu’on doit prendre en
considération pour les calculs thermiques concernent la protection du bâtiment considéré et ce pour
éviter certains problèmes comme : la condensation des vapeurs d’eau sur la surface interne des parois,
la condensation des vapeurs d’eau à l’intérieur des parois. La résistance thermique doit vérifier la
condition suivante (ref) :

Rmin = [(Tai –Tae) / (Tai – Tri)]. (1/hi)

À partir du diagramme psychrométrique on déterminera la température de rosée à l’intérieur de


l’immeuble :

Type du local Température L’humidité Température de


(° C) relative (%) rosé (°C)

Tous les locaux 21°C 50% 10°C

Ti = 21°C, Rmin = [(Tai –Tae) / (Tai – Tri)]. (1/hi) = 0.29 m2. °C/W

La résistance thermique minimale pour la température interne 21°C est : 0.29 m2. °C/W
Par conséquent le critère de la résistance thermique est vérifié pour tous les éléments du bâtiment.

II.5. Phénomènes de condensation :


II.5.1. La condensation superficielle :
Ce type de condensation se produit sur les faces internes des parois lorsque la température de celles-
ci est inférieure à celle de rosée de l’air intérieur. Pour éviter ce phénomène il faut que : Tpi > Tri

Tpi : température interne de la paroi


Tri : température de rosée intérieure de la paroi
Le flux de chaleur traversant deux milieux différents est donné par l’équation suivante :
Q = hi. (Ti − TPi) = k. (Ti− Te)

14
D’où :
TPi= Ti−(Ti− Te).( 𝐤 )
𝐡𝐢

a) Comparaison entre Tpi et Tri :

* Ti = 21°C, Te =2°C

-Mur à double cloison (figure II.2), hi = 9.09 W.m-2 K-1


Tpi = Ti – [(Ti - Te) (k/ℎi)], Tpi = 21 – [(21 - 2) (1.34 / 9.09)] = 18.19 °C

-Poteau 0.40m (figure II.3), hi = 9.09 W.m-2 K-1


Tpi = 21 – [(21 - 2) (3.2/9.09)] = 14.31 °C

-Vitrage double (figure II.5), hi = 9.09 W.m-2 K-1


Tpi = 21 – [(21 -2) (2.15 /9.09)] = 16.50 °C

Le tableau ci-dessous représente la comparaison entre les températures des parois intérieures et la
température de rosée :

Coefficient La température Température de


Type de paroi surfacique de la paroi rosée de la paroi

(W/m2.°C) intérieure (°C) intérieure Tri (°C)

Mur à double 1.34 18.19


cloison 10

Poteau 0.40 3.2 14.31

Vitrage double 2.15 16.50

Tableau II.6: comparaison de Tpi et Tri (Ti =21°C)

Le résultat enregistré dans le tableau ci-dessus montre très bien que le phénomène de
condensation superficielle n’est pas observé (Tpi > Tri)

15
II.5.2. La condensation dans la masse :

Comme son nom l’indique, la condensation dans la masse, qui veut dire la condensation de la vapeur
d’eau à l’intérieur des parois (murs, dalles). Ce phénomène ce produit lorsque la pression de saturation
est atteinte à l’intérieur d’une paroi.
Afin de prévoir et d’éviter ce phénomène il faut tout d’abord calculer la température des différentes
couches qui composent chaque type de parois, pour en déterminer en suite les différentes pressions
partielles de vapeur pour chaque couche et les comparer en suite avec les différentes pressions de
saturation sur un diagramme appeler diagramme de GLAZER.
a) Calcul de température de chaque couche dont les parois sont en contact avec
l’extérieur :

-Mur à double cloison (figure II.2) :

Ti = 21ºC
T1 = Tpi = 18.19 ºC
T2 = 21- 1.34×19 (0.10 + 0.04) = Ti – [K × (Ti – Te). (ΣR)] = 17.44 ºC
T3 = 21 – 1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01) = 17.18 ºC
T4 = 21- 1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01 + 0.2) = 12.09 ºC
T5 = 21 – 1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01 + 0.2 + 0.06) = 10.57 ºC
T6= 21-1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01 + 0.2 + 0.06 + 0.2) = 5.47 ºC
T7= 21-1.34×19 (0.10 + 0.04 + 0.01 + 0.2 + 0.06+ 0.2 + 0.10) = 2.93 °C

Te = 2 ºC

-Poteau 0.40m (figure II.3) :


Ti = 21 ºC
T1 = Tpi = 14.31 ºC
T2 = 21 – 3.2×19 (0.11 + 0.04) = 11.88 ºC
T3 = 21 – 3.2×19 (0.11 + 0.04 + 0.01) = 11.78 ºC
T4 = 21 – 3.2×19 (0.11 + 0.04 + 0.01 + 0.11) = 4.59 ºC
T5 = 21 – 3.2×19 (0.11 + 0.04 + 0.01 + 0.11 + 0.01) = 3.98 ºC , Te = 2 ºC

16
b) Calcul de pressions de saturation de chaque couche dont les parois sont en
contact avec l’extérieur :
En utilisant la méthode d’interpolation pour définir les pressions de saturation qui correspondent à
chaque température :

-Mur à double cloison (figure II.2) :

T (°C) 21 18.19 17.20 17.08 11.94 11.11 6.28 2

Pression 2489.5 2156.38 2039.02 2024.79 1415.46 1431.96 1091.21 705.5


sat (Pa)

Tableau II.7 : pressions de saturation de chaque couche dans un mur à double cloison

-Poteau 0.40 m (figure II.3) :

T (°C) 21 14.66 11.88 11.78 4.59 3.98 2

Pression sat (Pa) 2489.5 1836.77 1632.14 1580.54 1016.48 965.77 705.5

TableauII.8 : pressions de saturation de chaque couche dans un poteau


0.40m

c) Calcul de pression partielle pour chaque couche dont les parois sont en contact
avec l’extérieur :
La pression partielle s’exprime par la relation suivante :
𝒆
(𝑷𝑽𝒊𝒏𝒕−𝑷𝑽𝒆𝒙𝒕)
pv = PVext +[ 𝛑 𝐞 ]
⅀( )
𝛑

Pv : pression de la vapeur d’eau après chaque couche de paroi


Pvext : la pression à l’extérieur (Pa)
Pvint : la pression à l’intérieur (Pa)
e : l’épaisseur de chaque couche (m)

17
π : la perméabilité à la vapeur d’eau
PVext = Φext x Psext
PVint = Φint x Psext
Φext : l’humidité relative à l’extérieur (%)
Φ int : l’humidité relative à l’intérieur (%)
Ps ext : pression de saturation à l’extérieur (Pa)
Ps int : pression de saturation à l’intérieur (Pa)

Pv ext = 0.72 x 705.5 = 507.96 Pa


Pv int = 0.50 x 2489.5 = 1244.75 Pa

Pour un mur à double cloison (figure II.2)

Le tableau ci-dessous représente la pression partielle pour chaque couche pour le cas d’un mur à
double cloison :

Couche Composants du mur e π e/ᴫ Pv (Pa)


(m) (Kg/m.s)

1 Enduit intérieur 0.015 0.013 1.15 1244.57


en plâtre

2 Enduit intérieur 0.015 0.005 3 1167.83


en ciment

3 Brique creuse 0.1 0.014 7.14 995.18

4 Lame d’air 0.2 0.09 2.22 928.40

5 Brique creuse 0.1 0.014 7.14 745.76

6 Enduit extérieur en 0.015 0.005 3 669.02


ciment

Tableau II.09: la pression partielle pour chaque couche, cas d’un mur à double cloison

18
Pour les autres types de murs les diagrammes de GLASER sont présentés dans l’annexe.

L’analyse des résultats obtenus qui sont représentés sur les tableaux et les figures montrent l’absence
de la condensation dans la masse.

19
CHAPITRE III :
Calcul du bilan
thermique
CHAPITRE III : calcul de bilan thermique

III.1. Introduction :
Pour réaliser une installation de traitement d’air dans un local, il est nécessaire d’établir un bilan
thermique qui servira de base de calcul à toute l’installation.
Ce bilan permet de distinguer les apports et les déperditions thermiques pour un local, il a une
influence directe sur le dimensionnement des réseaux d’apport et d’évacuation de l’air ; il est donc
nécessaire de connaître avec précision les facteurs qui auront une influence sur lui avant de l’établir.
On en distingue trois facteurs :
Facteur géométrique : tels que les dimensions du local (superficie, volume).
Facteur géographique : tel que la latitude, l’orientation du local et l’altitude.
Facteur thermique :
- Dû aux occupants : leur nombre, leur activité et durée de l’occupation.
- Éclairage : puissance et type d’éclairage
- Machine : moteur, ménagères,
- Matériaux de construction.
III.2. Calcul des déperditions thermiques pour différentes locaux (dimensionnement de
chauffage) :
On distingue deux types de déperditions :
- Les déperditions par transmission à travers l’enveloppe de l’immeuble
(murs, portes, toit, fenêtres…)
- Les déperditions par renouvellement d’air (fuite d’air)

III.2.1. Calcul des déperditions de base par transmission :


La déperdition thermique par transmission à travers l’enveloppe de l’immeuble est évaluée par la
relation suivante :

𝑫t = 𝑫𝒔+𝑫𝒖+𝑫𝒔𝒐𝒍+𝑫𝑳𝑵𝑪 .................................................... (III.1)

Dt : déperdition par transmission


Ds : déperdition surfacique à travers les parties courantes des parois en contact avec l’extérieur.
Du : déperdition à travers les liaisons.
Dsol : déperdition à travers les parois en contact avec le sol.
Dlnc : déperdition à travers les parois en contact avec les locaux non chauffés

20
III.2.1.1. Déperditions surfaciques par transmission à travers les parois :
Les déperditions surfaciques par transmission à travers une paroi séparant deux ambiances différentes
sont données par la formule suivante :

𝑫𝒔=𝑲×𝑨× Δ𝑻 ................................................................. (III.2)

Avec :
K : coefficient
A : la surface
ΔT : différence de température intérieure et extérieure

III.2.1.2. Les déperditions à travers les ponts thermiques :


Les déperditions à travers les liaisons, ou comme on les appelle aussi déperditions à travers les
ponts thermiques sont donnés par la formule suivante :

𝑫𝒖 = 𝑲𝑳×𝑨×Δ𝑻 ....................................................... (III.3)

Pour la simple raison de simplifier notre travail, selon le DTR, les déperditions à travers les ponts
thermiques pour tout l’immeuble peuvent être évaluées à 20% des pertes surfaciques par transmission,
soit :
Σ(𝑲𝑳×𝑨×Δ𝑻) = 𝟎.𝟐 × Σ(𝑲×𝑨×Δ𝑻) .............................. (III.4)

III.2.1.3. Les déperditions par transmission à travers les parois en contact avec le sol :
Dans ce type de déperdition on distingue trois types de parois, les planchers bas enterrés, les murs
enterrés et les planchers hauts enterrés. Les déperditions Dsol pour un plancher bas ou un mur enterré,
sont données par la formule suivante :

𝑫𝒔𝒐𝒍= 𝑲𝒔 ×𝑨 ×Δ𝑻 ............................................................ (III.5)

III.2.1.4. Les déperditions à travers les parois en contact avec des locaux non chauffés :
Les déperditions à travers les parois en contact avec un local non chauffé ou des locaux non
chauffés (DLNC), sont données par la formule suivante :

𝑫𝑳𝑵𝑪= [Σ (𝑲𝑳 ×𝑨×Δ𝑻) + Σ (𝑲 ×𝑨×Δ𝑻)]................................ (III.6)

21
On constate que ces déperditions (DLNC) sont pondérées par un coefficient Tau, dit : « coefficient de
réduction de température » la valeur de Tau est comprise entre 0 et 1, ce dernier est donné par la
formule suivante :

𝑻𝒂𝒖 =𝐭𝐢−𝐭𝐧 = 𝐝𝐞..........................................................................................................................................


(III.7)
𝐭𝐢−𝐭𝐞 𝐝𝐞−𝛂𝐜

Avec :
ti : température intérieure. (°C)
te : température extérieure (°C)
ac : apports de chaleur des divers locaux chauffés vers le local non chauffé (W.°C -1)
de : déperdition du local non chauffé vers l’extérieur. (W.°C -1)
tn : température de l’espace non chauffé (°C)
tn : est évaluée par la relations suivante :

tn=ti - [(ti-te)( 𝐝𝐞 )] .................................................... (III.8)


𝐝𝐞−𝛂𝐜

𝒅𝒆= Σ[(𝑲×𝑨) +Σ(𝑲𝒍×𝑳)] .............................................. (III.9)

𝒂𝒄= Σ[(𝑲×𝑨) +Σ(𝑲𝒍×𝑳)].......................................... (III.10)

𝒅𝒓=𝟓×𝑺𝒔 ...........................................................................(III.11)

ti : température intérieure (°C)


tn : température de l’espace non chauffé (°C)
te : température extérieure (°C)
ac : apports de chaleur des divers locaux chauffés vers le local non chauffé (W/m2)
dr : les déperditions par renouvellement d’air du local non chauffé
de : déperdition du local non chauffé vers l’extérieur. (W/𝑚2)

III.2.2. Les déperditions par renouvellement d’air :


Les déperditions par renouvellement d’air tiennent compte :
-Des déperditions dues au fonctionnement des dispositifs de ventilation ; on associe à ces déperditions
le débit spécifique de ventilation.

22
-Des déperditions supplémentaires par infiltrations dues à l’effet du vent.
Les déperditions par renouvellement d’air de l’immeuble s’expriment par la relation suivante :
𝑫𝒓 = 𝟎.𝟑𝟒 × (𝑸𝒗+ 𝑸𝒔) ×Δ𝑻 ........................................................... (III.12)
Comme on peut aussi les écrire sous la forme suivante :
𝑫𝒓𝒗=𝟎.𝟑𝟒×𝑸𝒗×Δ𝑻...................................................................................... (III.13)
𝑫𝒓𝒔=𝟎.𝟑𝟒×𝑸𝒔×Δ𝑻....................................................................................... (III.14)
Avec :
𝑸𝒗 =𝑴[𝟎.𝟔×𝑽𝒉; 𝑸𝒗𝒓𝒆𝒇] ....................................................... (III.15)

𝑸𝒗𝒓𝒆𝒇= 𝟓𝐐𝐯𝐦𝐚𝐱 + 𝐐𝐯𝐦𝐢𝐧 .................................................................................... (III.16)


𝟔

𝑸𝒔 = 𝑷𝒑𝒊×evi (m3/ h)........................................... (III.17)


Ppi = P0j x Aj (m3 / h)................................................ (III.18)

Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds


(m2) (m)
(w/m.°C) (°C) (w)
Salle Mur 01 Msc 22.32 - 1,34 0 0
Mur 02 Msc 27.79 - 1,96 0 0
Vidéo Mur 03 Msc 8.64 - 1,96 19 0
Mur 04 Mdc 25.38 - 1,34 19 646.17
Surveillance Double 2,15
vitrage
Fenêtre 12.6 - 19 514.71
Porte Bois 1 - 2,4 0 0
poteau Béton
1 armé 0.49 - 3,2 19 29.792
poteau Béton 0.49
2 armé - 3,2 0 0
Plancher 39 - 2.46 0 0
Sol 39 29 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 1190.67
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 238.13
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 61.028
Déperditions totales du local 1489.83

Tableau III.1:les déperditions thermiques de la salle vidéo surveillance

23
Local Ds (w) Dli (w) Dr (w) DT (w)
Vidéo surveillance 1190.67 238.13 61.028 1489.83
Premier 657.55 131.51 58.28 847.34
Bureau médecine 1064.41 212.88 49.55 1326.84
Bureau dentiste 1411.41 282.30 53.85 1747.67
Cafeteria 5312.66 1062.53 134.81 6509.99
Espace attende 122.01 24.40 38.76 185.17
médecine et infirmerie

Hall d’entrée vip 973.29 194.66 89.68 1257.64


Locale informatique 124.77 24.95 15.69 165.41
Bureau chef de 258.80 51.75 15.39 325.94
service caisse
Télé compensation 853.63 170.73 36.97 1061.33
Agence bancaire 4268.14 853.63 138.68 5260.45
Local SSI 1390.63 972.98 27.95 2391.56
Préparation légumes 1056.72 211.34 26.07 1294.07
Salle de conférence 5181.18 1036.24 379.75 6597.17
Déperditions totales au Niveau du = 30460.41 W
RDC

Tableau III.2 : déperditions thermiques au niveau du rez-de-chaussée (RDC)

24
Local Ds (W) Dli (W) Dr (W) DT (W)
Salle à manger 5291.19 1058.23 151.16 6500.85
1
Salle à manger 2172.924 434.584 145.07 2752.595
3
Salle à manger 4044.27 808.85 154.04 5007.164
2
pour personnel
Salle à manger 5069.05 1013.81 103.13 6186
VIP
Salon VIP 3218.32 643.66 141.58 4003.57
Self-service 1172.4 234.52 91.003 1498.17
Cuisine 3478.77 695.75 20.57 4195.09
Balcon 2184.12 436.82 115.71 2736.65
Contrôle 1837.09 367.41 29.55 2234.05
Bureau agence 3675.01 735 166.42 4576.44
bancaire
Les déperditions thermiques totales du premier étage 39690.597

er
Tableau III.3: déperditions thermiques à travers les différents locaux du 1 étage

Niveaux DTOT (W)


RDC 30460.41
er 39690.597
1 étage
DTOT (W) 70151.007

Tableau III-04 : déperditions thermiques totales à travers les différents niveaux de l’immeuble

III.2.3. Vérification réglementaire :


Les déperditions par transmission Dt du l’immeuble doivent vérifier la relation suivante :

Dt ≤ 1.05 x Dréf ...................................................................(III.19)

25
Sachons que :
Dréf : les déperditions de référence. (W/ °C)
Dt : les déperditions par transmission du l’immeuble. (W/°C)
Dans notre cas et pour simplifier plus notre travail, on multiplie directement les Dréf par le gradient de
température ΔT.
Les déperditions de référence sont calculées par la formule suivante :
Dréf = (a x S1+b x S2 +c x S3 +d x S4+ e x S5). ΔT................................ (III.20)
Les Si (en 𝑚2) représentent les surfaces des parois à travers lesquelles il y a des déperditions, elles
concernent respectivement :
S1 : la toiture.
S2 : le plancher bas y compris les plancher bas donnant sur des locaux non chauffés.
S3 : les murs.
S4 : les portes.
S5 : les fenêtres.
Les coefficients a.b.c.d.e (en W/m2. °C) sont données dans le tableau suivant :

Zone Immeuble
collectif
a b c d e

A 0.9 2 1.2 3 3.8

Tableau III.05 : les coefficients de vérification réglementaire

On aura donc:
Dréf = (0.9 x S1+2x S2 +1.2 x S3 +3 x S4+ 3.8 x S5) x ΔT
S1= 0 𝑚2
S2 = 0 𝑚2
S3=2672.15 𝑚2
S4=94.82 𝑚2
S5=32.04 𝑚2
Dréf= (1.20 x 2672.15 +3x94.82 +3.8 x 32.04) x19
Dréf = 68643.048 W = 68.64 KW

26
Après calcul on a :
Dt = 70151.007 W = 70.15 KW
D’où :
1.05 x 68643.048= 72075.65 W = 72.07 kW

Donc : 70.15 kW ≤ 72.07 kW par conséquent la condition est vérifiée

III.3 Calcul des apports thermiques des différents locaux :


III.3.1 Définition :
Les apports calorifiques (appelés aussi gains) d’un local sont égaux à la somme des apports de
chaleur sensible et latente, provenant d’une source intérieure ou extérieure du local, pour des
conditions extérieures et intérieures déterminées, en ne tenant pas compte des apports dus à
l’installation.
III.3.2 Méthode de calcul :
Les apports calorifiques doivent être déterminés selon les étapes suivantes :
-Définition des zones (ou volumes) thermiques : une zone thermique est un volume d’air dont les
conditions intérieures sont supposées être homogènes ;
-Détermination de l’intervalle de temps critique : pour ce faire, pour chaque façade, on détermine
l’heure qui correspond aux gains maximums par transmission à travers les parois opaques et vitrées
l’intervalle de temps critique est délimité par la plus petite heure et par la plus grande heure choisie
parmi les heures déterminées (les heures de la journée sont données en temps solaire vrai (TSV)).
-Calcul des apports calorifiques pour chaque volume thermique et pour toutes les heures situées dans
l’intervalle de temps critique.
-Calcul des apports calorifiques effectifs
-Calcul de la puissance frigorifique
-Adoption d’un système de conditionnement d’air (dimensionnement du système de climatisation).
III.3.3 Apports calorifiques sensibles et latents :
Les apports calorifiques sensibles As et latents AL sont donnés par la relation suivante :
𝑨𝑺=𝑨𝑷𝑶+𝑨𝑽+𝑨𝑰𝑺 +𝑨[W] .................................................... (III.21)

𝑨𝑳= 𝑨𝑰𝑳 + 𝑨[W], ..................................................... (III.22)

27
Les apports calorifiques totaux sensibles ATS et latents ATL sont déterminés par l’expression
suivante :
𝑨𝑻𝒔 = (𝑪Δ𝒂𝒔×𝑨𝒔) +𝑨𝑹𝑬𝑵[W], ......................................... (III.23)
𝑨𝑻𝑳= (𝑪Δ𝒂l ×𝑨𝑳) + 𝑨[W], ........................................(III.24)

Nb : les calculs sont effectués pour le mois de juillet

III.3.4 Apports à travers les parois opaques :


Les apports de chaleur à travers une paroi opaque à un instant t, APO (t), sont calculés par
l’expression suivante :
APO (𝒕) = 𝟏, ×𝑲été ×𝑺𝒊𝒏𝒕×Δ𝒕𝒆(𝒕) [W], ............................... (III.25)

III.3.5 Apports à travers les parois vitrées :


Les gains à travers les parois vitrées extérieures AV (t) s’expriment par :
AV (𝒕) = 𝑨(𝒕)+𝑨𝑽𝑬(𝒕) [W], ........................................................ (III.26)

III.3.5.1 Apports dus au gradient de température à travers les parois vitrées :


Les apports dus au gradient de température AVT (t) à travers les parois vitrées extérieurs sont
donnés par :
𝑨𝑽𝑻 (𝒕) = 𝟏,2 × 𝑲été ×𝑺𝒐𝒖𝒗 × [𝑻𝑺(𝒕)− 𝑻𝑺𝒃𝒊 (𝒕)] [W] ................................... (III.27)

III.3.5.2 Apports dus au rayonnement solaire à travers les parois vitrées :


Les gains dus au rayonnement solaire à travers les parois vitrées extérieures AVE (t) sont évalués à
partir de la relation suivante :

𝑨𝑽𝑬 (𝒕) = [𝑺𝑽𝒆𝒏𝒔×𝑰𝒕+ 𝑺𝑽𝒐𝒎𝒃×𝑰𝒅] ×𝑭𝑺×(𝒕) [W], ................................... (III.28)

Dans notre cas : FS = 0.37 (glace intérieure claire et glace réfléchissante extérieure vert).

28
III.3.6 Apports de chaleur internes :
III.3.6.1 Définition :
On désigne par apports de chaleur internes, ou gains internes, les quantités de chaleur dégagées
sous forme latente ou sensible à l’intérieur des locaux conditionnés. Les gains internes prévus par le
DTR sont ceux ayant pour l’origine les occupants, les machines entrainées par des moteurs électriques,
les appareils électriques, l’éclairage, les appareils à gaz, les réservoirs, l’évaporation libres,
l’introduction de vapeur vive, les tuyauteries et les conduits d’air intérieurs.
III.3.6.2 Principe de calcul :
Les apports internes, lorsqu’ils existent, sont calculés en les considérants constants pendant la durée
de fonctionnement de l’installation de climatisation. Les apports internes sont calculés en considérant
un amortissement des gains sensibles. On utilise pour les besoins du calcul un coefficient dit
d’amortissement noté NAI (t). Le coefficient d’amortissement NAI (t) est à affecter séparément pour
chaque apport interne. Les apports internes sont déterminés en multipliant, pour chaque apport, les
gains maximums par un coefficient de simultanéité (noté CS) spécifique à chaque apport, les apports
de chaleur internes AI (t) à l’instant t sont donnés par l’expression suivante :

AI (𝒕) = Σ(𝑪𝑺𝒋×𝑨𝑰𝑺𝒋×𝑵𝑨𝑰𝒋) +Σ (𝑪𝑺𝒋×𝑨𝑰𝒍𝒋) [W] .......................... ,(III.29)

III.3.6.3 Calcul des apports internes :


- Apports dus aux occupants : Les gains internes pour un occupant sont donnés dans le tableau A3.81
dans l’annexe 3.
- Apports dus aux machines électriques :
-Les appareils électriques peuvent constituer à la fois une source de chaleur sensible et latente ou
seulement une source de gains sensible.
- Une machine électrique utilisée dans un local dégage intégralement l’équivalent calorifique de la
puissance électrique moyenne absorbée. Pour calculer ces dégagements on a le tableau A3.83 dans
l’annexe 3.
- Apports dus à l’éclairage : Les appareils de l’éclairage constituent une source de chaleur sensible .si
l’on ne connait pas la puissance installée pour l’éclairage, on calculera les gains dus à celui-ci en
utilisant le tableau A3.85 dans l’annexe 3.

29
III.3.7 Apports de chaleur par introduction d’air extérieur :
III.3.7.1 Définition :
Les apports de chaleur dus à l’introduction d’air extérieur sont une source de chaleur latente
sensible. On distingue :
-Les apports dus aux infiltrations qui interviennent directement dans le bilan du local, ces apports sont
associés au débit d’infiltrations qv inf
-Les apports dus à l’introduction d’air neuf qui interviennent dans le bilan calorifique total, ces apports
sont à associer au débit d’air neuf qvan.
III.3.7.2 Expressions des apports par introduction d’air extérieur :
Les apports sensibles dus au renouvellement de l’air ARENs .et dus aux infiltrations AINFs sont
donnés par les formules suivantes :
𝑨𝑹𝑬𝑵𝒔 = 𝟎.𝟑𝟐×𝒒𝒗𝒂𝒏× (𝑻𝑺𝒆 (𝒕) − 𝑻𝑺𝒃𝒊) [W], ................................. (III.30)
𝑨𝑰𝑵𝑭𝒔 = 𝟎.𝟑𝟐×𝒒𝒗𝒊𝒏𝒇× (𝑻𝑺𝒆 (𝒕) − 𝑻𝑺𝒃𝒊) [W], ................................... (III.31)
Les apports latents dus au renouvellement de l’air ARENs, et dus aux infiltrations AINFs sont
donnés par les formules suivantes :

𝑨𝑹𝑬𝑵𝒔 (𝒕) =𝟎,7𝟗𝟕 ×𝒒𝒗𝒂𝒏×𝒎𝒂𝒙 [(𝑯𝑺𝒃𝒆− 𝑯𝑺𝒃𝒊) ; 0] [W] ................................., (III.32)


𝑨𝑰𝑵𝑭𝒔 (𝒕) =𝟎,7𝟗𝟕 ×𝒒𝒗inf×𝒎𝒂𝒙 [(𝑯𝑺𝒃𝒆− 𝑯𝑺𝒃𝒊) ; 0] [W] ................................... , (III.33)

a) Le débit d’air neuf (qvan) :


Le débit d’air neuf d’un local est donné par la formule suivante :
𝒒𝒗𝒂𝒏=𝟎,6×Vh [W], ................................................................... (III.34)

ou à partir du tableau A3.82 du DTR


b) Le débit d’air dû aux infiltrations (qvinf) :
Le débit d’air infiltré d’un local est donné par la formule suivante :
𝒒𝒗𝒊𝒏𝒇= (𝒒𝒗𝒐𝒊𝒏𝒇, 𝒊×𝑺𝒐𝒖𝒗, 𝒊) [W], .................................................... (III.35)

Qvoinf, i (m3 /h) : débit d’infiltration correspondant à l’ouvrant i considéré ; les valeurs de qvoinf, i
doivent être fournies soit par le fabricant, soit par l’avis technique à défaut.

30
On utilisera les valeurs du tableau suivant :

qvinf,i (m3/h)
Désignation

Fenêtre ou porte-fenêtre 14.5

Double fenêtre 8.7

Porte simple 21.7

Porte simple avec seulet joint d’étanchéité 4.5

Porte en verre ou glace 145

Double porte avec


SAS 4.2
Porte simple
0.9
Porte simple avec seulet joint d’étanchéité
28.1
Porte en verre
Porte à tambour
7.3
Avec joint d’étanchéité
21.7
Sans joint d’étanchéité

Tableau III.6: Infiltration par les portes et fenêtres

III.3.8 Variations de la température sèche de l’air extérieur :


La variation temporelle de la température sèche de l’air extérieur est évaluée à partir de
l’expression suivante :
𝑻𝑺𝒆 (𝒕) = 𝑻𝑺𝒃𝒆− [𝑪𝑻𝑺 (𝒕) ×𝑬𝒃]… ................................... (III.36)
- TSe(t) (en °C) représente la température sèche de l’air extérieur à l’heure (t)
- TSb,e (en °C) représente la température sèche de base de l’air extérieur
- CTS(t) représente un coefficient correcteur
- Eb (en °C) représente l’écart diurne de base

31
TSbe= 34°C

Eb =9°C

Les valeurs coefficient Cts(t) sont regroupées dans le tableau ci-dessous :

Heure 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Cts 77 63 48 35 21 6.7 0 0 0

Tableau III.7: les valeurs coefficient Cts(t)


Les valeurs de Tse (t) sont regroupées dans le tableau ci-dessous :

Heure 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Tse(t) 27 28 29 30 32 33 34 34 34
Tableau III.8: les valeurs de Tse(t)
III.3.9 : Évaluations des apports calorifiques :

Type Heure ∆Te Δ𝒕(𝒕) C∆T It,b(36.71°) It,b(40°) ∆Te(t K S APO


de )
α
[h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [W/m²°C] [m2] [W]
Parois [°C]

Mur
ex 8 0 1,59 4.08 213.22
9 0 1,47 2,6 0.5 176.5 217 3.26 1,34 39 170.37
Sud 10 0 1,34 3.20 167.23
11 0 1,8 3.41 178.20
12 0 2,2 3.59 187.61
13 0,38 3,9 4.93 257.64
14 0,85 5,62 6.09 318.26
15 1,43 7,31 7.29 380.97
16 1,95 8,14 7.98 417.03
Tableau III.9: les apports à travers les parois opaques extérieures à l'instant t

32
Les gains dus au gradient de température à travers les parois vitrées extérieures :

𝑨𝑽𝑻 (𝒕) = 𝟏,2 × 𝑲été ×𝑺𝒐𝒖𝒗×[𝑻𝑺𝒆(𝒕)− 𝑻𝑺𝒃𝒊 (𝒕)] = 656.75 w


AVT:

Orient Heure Kété Souv TSe(t)[°C] TSb,i [°C] AVT

[h] [W/m²°C] [m2] [W]


8 27 96.75
9 28 129
Sud 2,15 12.5 24
10 30
193.5
11 30
193.5
12 32
258
13 33
14 34 290.25
15 34 322.5
16 34 322.5
Tableau III.10: les gains dus au gradient de température à travers les parois
vitrées extérieures à l'instant t
AI:

Machines
Salle Occupants électriques Éclairage
5 occupants assis
2 micro- ordinateur
travail très léger 16 (w/m²)
Vidéo
surveillance Sens 5 X67 = 335W 39 x 16
lat 2*450W (w/m²)
5x35=175W = 900 w

Tableau III.11 : les apports de chaleurs internes

33
Désignation du
Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs
local
35 24 296.5248
Bureau 140.4 84.24
HSb,e HSb,i ARENl

18 45 0
Tableau III.12: les gains dus au renouvellement d'air

Désignation du
Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs
local
35 24 643.104
Bureau 140.4 182.7
HSb,e HSb,i AINFl
18 45 0

Tableau III.13 : les gains du saurin filtrations


Total :

APO AV AI AREN AINF TOTAL

417.03 656.75 1728 296.5248 643.10 3741.4W

Tableau III.14 : les apports du bureau

34
III.4 : Les apports de la banque :

RDC VALEURS (W)


N 8546.55
APO E 10678.24 31120.15
S 5874.01
O 6021.35
APO i MUR 30256.78 39891.92
PORTE 9635.14
N 1975.68
AVT E 3698.52 14882.28
S 5235.12
AV O 3972.96
N 7524.02
AVE E 8762.27 32398.1
S 9058.36
O 7053.45
AL OCC (x22) 2789.5
MACH ELEC 37546.34 63786.18
(x33)
ECLAIRAGE 23540.63
AREN S 9035.32 9035.32
L 0
AINF S 9546.41 9546.41
L 0
Total
200750.26

Tableau III .15 : les apports du RDC

35
1er ETAGE VALEURS (W)
N 9158.16
APO E 11575.72 34413.21
S 6759.38
O 6919.95
APO i MUR 25308.46 30576.94
PORTE 5268.48
N 2043.36
AVT E 3739.68 15698.75
S 5665.68
AV O 4250.03
N 7653.56
AVE E 9862.12 32480.3
S 8531.78
O 6432.84
AL OCC (x15) 1893
MACH ELEC 23800 44436.62
(x14)
ECLAIRAGE 18743.62
AREN S 8249.74 8249.74
L 0
AINF S 9110.56 9110.56
L 0
Total
175146.12

Tableau III .16 : les apports du 1er étage

III.5 Vérification réglementaire :


La vérification réglementaire de la banque, doit s’effectuer selon les étapes suivantes :
-Calcul pour l’ensemble de l’immeuble (supposé conditionné) à 15h TSV, pour le mois de juillet :
-Des apports par les parois opaques aériennes
-Des apports par les parois vitrées
-Calcul des apports calorifiques de références
-Vérification de la conformité à la réglementation thermique d’été des locaux
La somme des apports calorifiques par les parois vitrées et les parois opaques aériennes doit vérifier
au mois de juillet à 15h TSV la relation suivante :

𝑨𝑷𝑶 (𝟏5) + 𝑨𝑽 (𝟏5 𝒉) ≤ 𝟏,𝟎𝟓 ×𝑨𝒓é𝒇 (𝟏5 𝒉) [W] ..........................(III.17)

36
Les apports calorifiques de référence Aréf s’expriment par :

𝑨𝒓é𝒇 = 𝑨𝒓é𝒇,PH+𝑨𝒓é𝒇 ,𝑷𝑽+𝑨𝒓é𝒇 ,𝑷𝑽𝑰 [W] ........................... (III.18)


-Les apports calorifiques de référence des parois opaques verticales Aréf, PV sont calculés par
la formule suivante :

𝑨𝒓é𝒇,PV= Σ(𝑪×𝑺𝒊𝒏𝒕×Δ𝑻𝑺𝒓é𝒇,𝑷𝑽 ) [W] .................................. (III.19)


-Les apports calorifiques de référence des parois vitrées sont donnés par la formule suivante :

𝑨𝒓é ,PV𝑰= 𝑨𝑽𝑬𝒓é𝒇+ 𝑨𝑽𝑻𝒓é𝒇 [W] ................................................ (III.20)


-Les apports de référence dus à l’ensoleillement à travers une paroi vitrée Ave réf sont donnés par :

𝑨𝑽𝑬𝒓é𝒇=[𝑺𝑽𝒆𝒏𝒔×𝑰𝒕+(𝑺𝑽− 𝑺𝑽𝒆𝒏𝒔)×𝑰𝒅]×𝑭𝑺𝒓é𝒇×𝑵𝑷𝑽𝑰,𝒓é𝒇 [W] ................ (III.21)


Les valeurs de NPVI, réf sont données par le tableau :

Valeurs de NPVI, réf


Types de N NE E SE S SO O NO
locaux
Logement 0.95 0.26 0.31 0.44 0.68 0.62 0.43 0.30
Bureaux 0.98 0.19 0.21 0.28 0.65 0.77 0.61 0.40

Tableau III .17 : Les valeurs de NPVI

-Les apports de référence dus au gradient de température à travers une paroi vitrée AVTréf sont
donnés par :

𝑨𝑽𝑻𝒓é𝒇 = 𝒆′ × 𝑺𝒐𝒖𝒗 × Δ𝑻𝑺𝒓é𝒇,PVI ....................(III.22)


-Les apports calorifiques de référence des parois opaques horizontales Aréf,PH sont calculés par
la formule suivante :

𝑨𝒓é𝒇,PH= Σ (𝒂×𝑺𝒊𝒏𝒕×Δ𝑻𝑺𝒓é𝒇,𝑯 ) [W] ................................ (III.23)


AVEréf = 25042.9 W
AVTréf = 6434.41 W
Aréf, PVI = AVEréf + AVTréf ► Aréf, PVI = 25042.9 + 6434.41= 31477.31
W Aréf, PV = 7644.6 W
Aréf, PH = 0 W
Aréf = Aréf, PVI +Aréf, PV + Aréf, PH = 31477.31+7644.6 + 0 = 39121.91W
1.05 x Aréf = 1.05 X 39121.91 = 41078 W
APO (15h) = 9874.5W
AV (15h) = 3541.78 + 22475.26 = 26017.34 W

37
APO + AV ≤ 1.05 × Aréf
AN : 9874.5 + 26017.34 ≤ 1.05 x 39121.91
35891.84 W ≤ 41078 W
35 KW ≤ 41 KW
Donc : 35 KW ≤ 41 KW, par conséquent on peut dire que la condition est vérifiée.

III.6. Conclusion :
Donc après avoir calculé le bilan estival, et après vérification, on constate que le besoin énergétique
de la banque est dans les normes.

38
CHAPITRE IV
Choix du système de
climatisation
Les systèmes de climatisation visent à contrôler en fonction de destination du local les
paramètres de confort et d’hygiène
Ces systèmes sont choisis en tenant compte des critères suivants :
- Destination des locaux.
- Taux d’occupation des locaux.
- Contraintes architecturelles.
IV.1. La classification des systèmes de climatisation :
Suivant la méthode de classification choisie, les systèmes IVCA peuvent être répartis en
différentes catégories. En fonction du type de traitement d'air, de transfert de l'énergie et de
régulation on peut adopter la classification suivante :
- Les systèmes centralisés.
- Les systèmes décentralisés.
- Les systèmes semi centralisé.
a) Les systèmes centralisés :
L’air est traité dans une centrale, puis distribue par un réseau de conduits aéraulique dans
les locaux à climatiser.
Les centrales d’air sont réalisées à partir d’éléments (dénommés aussi caissons ou sections)
juxtaposées et accolées en usine ou dans le local technique prévu pour les recevoir.
b) Les systèmes décentralisés :
Se présentent sous forme d’équipement monobloc « compact » ou à éléments séparés
« split système ».
- Les climatiseurs individuels.
- Les armoires de climatisation
c) Les systèmes semi centralisé :
Leurs principales caractéristiques consistent dans le fait que leurs sources de chaleur ou du
froid ne sont pas incorporées mais centralisées en dehors des appareils, n’étant reliées à ces
derniers que par des tuyauteries pour réseaux hydrauliques « eau chaude ou glacée » qui circule
dans des appareils conçues pour ces types de système comme : les ventilo–convecteurs, les
radiateurs, …etc., ou pour réseaux aéraulique (bouches de diffusion, grilles de diffusion, …etc.).
IV.2. Choix du système de climatisation :
IV.2.1. Introduction
Pour faire le choix entre tel ou tel système, il faut prendre en considération plusieurs critères dont
les plus importants sont :

39
- Destination des locaux (conditions internes imposées dans les locaux)
- Configuration des locaux (contraintes architecturales)
- Critère économique
À partir de l’analyse de ces critères, on a opté pour un système semi centralisé du type VRV
pour la climatisation de notre immeuble.

IV.2.2. Systèmes VRV (Volume de Réfrigération Variable)


IV.2.2.1. Définition
La dénomination (VRV) traduit le fait que le système est capable d’adapter sa puissance
strictement aux besoins thermiques des locaux traités, à tout moment de la journée et quelle que
soit la saison. Ce système est connu aussi sous les noms DRV (Débit Réfrigérant Variable), VRF
(Variable Réfrigérant Flow), DVM (Digital Variable Multi).
Le VRV est un système à détente directe qui à partir d’une seule unité extérieure (groupe
compresseur) alimente par des tubes frigorifiques de petites dimensions plusieurs unités
intérieures, parfait tant en installation neuve qu’en remplacement d’installation. Idéal pour les
hôtels, bureaux sur plusieurs étages, salles de conférences, villa de grandes surfaces. En règle
générale des locaux ayant besoin de différents types d’appareils, consoles, plafonniers,
gagnables, muraux, cassettes, etc. de 16 à 64 unités de puissances différentes. Chaque fabricant a
développé son système à débit variable, le principe de fonctionnement est basé sur la technologie
Inverter ou digital scroll, ce qui permet à l’unité extérieure (le groupe compresseur) d’adapter le
volume du réfrigérant donc sa puissance en fonction de la puissance dont l’installation a besoin,
d’où une grande souplesse d’utilisation avec une consommation réduite.

IV.2.2.2. Système (VRV) 2 tubes 3 tubes :


Au sein de la gamme VRV, il existe deux solutions distinctes. Dans la solution (VRV 2
tubes), toutes les unités intérieures raccordées à un même groupe extérieur sont dans un mode de
fonctionnement (chauffage – rafraichissement) identique.

La solution « VRV 3 tubes, est également appelée, à récupération d’énergie » les unités
intérieures sont totalement indépendantes, y compris dans le choix de leur mode de
fonctionnement.
Cette dernière offre une plus grande souplesse mais surtout des économies d’énergie accrues.
En effet, la tuyauterie supplémentaire est utilisée pour permette un transfert thermique d’une
zone (chaude) vers une zone « froide » et inversement.

40
IV.2 .2 .3. Risques de fuite du réfrigérant :
Afin d’éviter tout risque de fuite, la mise en œuvre d’un circuit de réfrigérant doit respecter
une procédure stricte. Celle-ci, définie par le fabricant du matériel, a pour objectif de garantir la
parfaite étanchéité de l’installation avant la mise en service du système. Ainsi, tous les réseaux
sont éprouvés à des pressions supérieures à celles du fonctionnement des appareils. De plus,
toutes ces préconisations peuvent être validées par le fabricant lui-même dans le cadre d’une
assistance à la mise en service.

IV.2.2.4. Maintenance sur une installation VRV :


À la différence des solutions à eau glacée qui nécessitent la mise en œuvre des pompes,
réservoirs tampons, la maintenance d’un système VRV se concentre exclusivement sur les
groupes extérieurs où sont regroupées toutes les informations utiles au contrôle du bon
fonctionnement de l’ensemble de l’installation. Au niveau des terminaux, un simple nettoyage
régulier des filtres suffit.
Par sa conception, le système VRV facilite donc considérablement les opérations de
maintenance.

IV.2.2.5. Applications des systèmes VRV :


Le VRV est une solution pouvant répondre à toute application de confort. La large gamme de
terminaux offre de nombreuses opportunités d’aménagement intérieur. Dans l’immobilier de
bureau notamment, ce système satisfait parfaitement toute l’existence de matière de flexibilité.
L’hôtellerie trouve également à travers le VRV bon nombre de réponses : la récupération
d’énergie par exemple garantit à chaque utilisateur un confort optimal et à l’établissement
d’importante économies d’exploitation.
La résidentiel enfin représente un marché émergent : les différences en logement collectif, y
compris logement social sont de plus nombreuses preuve de ce secteur en plein développement,
le VRV de marque DAIKEN est le premier à obtenir le label protèle.

IV. 2.2.6. Principe de fonctionnement du VRV à récupération d’énergie :


Le VRV “à récupération d’énergie “ est également appelé “VRV 3 tubes “ .il permet un
fonctionnement simultané chaud-froid par zone ou par unité intérieure.

41
Le principe est simple : le troisième tube est utilisé pour transférer le fluide frigorigène entre
les unités intérieures dont le mode de fonctionnement diffère.

Ce sont des boitiers de sélection(BS) disposés entre le groupe extérieur et les unités intérieures
qui orientent le fluide selon la demande vers le groupe de condensation ou vers une zone dont les
besoins thermiques sont différents.
Il n’y a donc aucune résistance électrique dans les unités intérieures. Le chauffage reste
thermodynamique.
Ce principe garanties d’importantes économies d’énergie à certaines périodes de l’année et
selon le type du bâtiment : en effet, il est alors possible de chauffer gratuitement une partie des
locaux.

IV.2.2.7. Flexibilité des systèmes VRV pour l’immobilier de bureau :


Pour octroyer une grande flexibilité à un bâtiment de bureaux, il est nécessaire de respecter
certains critères : notamment l’implantation uniforme d’unités terminales sur l’ensemble des
surfaces traitées afin de permettre tout type de cloisonnement ultérieur, ainsi que la mise en place
d’une régulation préservant l’autonomie de chaque unité intérieure. Le VRV se plie parfaitement
à ces critères.
Mais il apporte une forme supplémentaire de flexibilité : lorsque la surface à climatiser
nécessite d’associer plusieurs groupes extérieurs VRV, il devient alors possible de sélectionner
les différents systèmes afin de garantir l’indépendance de certaines zones. On peut ainsi rendre
strictement indépendant chaque niveau voire chaque locataire. Cet apport unités externes
intéressante dans l’immobilier locatif offre une flexibilité unique de conception aux prescripteurs
et installateurs.

IV.2.2.8. Différences essentielles entre une solution VRV et une solution type
eau glacé :
La principale différence concerne le medium utilisé pour rafraichir les locaux. Comme son
nom l’indique, une solution type « eau glacé » consiste en un double échange réfrigérant \eau
puis eau \air. Le VRV est une solution à « détente directe » : l’échange thermique intervient
directement entre le réfrigérant et l’air des locaux à climatiser. Cet aspect conditionne un certain
nombre d’autres spécificités : l’eau nécessite des diamètres de tuyauteries plus importants et la
mise en place d’accessoires hydrauliques indispensables à sa circulation.

42
D’autre part, le VRV est une solution de climatisation complète : la production, la diffusion et
la régulation sont indissociables, alors qu’une à eau glacée peut être constituée de fournitures
différentes.
Enfin, la puissance frigorifique (calorifique) d’un système VRV reste limitée et inférieure à
100 KW, ce qui nécessite d’associer plusieurs systèmes lorsqu’il s’agit de traiter des charges
thermiques importantes.

Figure IV.1 : Différents types d’unités intérieures VRV Daikin

Exemple d’unité extérieure VRV avec une unité type gainable : ce système peut alimenter
jusqu'à 64 unités intérieures type gagnables.

Figure IV.2. Unité intérieure Daikin type RXYQ-PR1


Exemple de VRV à récupération d’énergie pour une utilisation simultanée en rafraichissement et
en chauffage à partir d’un seul système :
43
Figure IV.3. Unité extérieure VRV type REYQ30P8

Figure VI.4. Schéma d’une installation VRV

44
IV.2.2.9. Les principaux avantages du VRV : (selon les fabricants) :
- Un COP élevé (coefficient de performance)
- Un fonctionnement avec des températures extérieures de -15 °C
- Puissance frigorifique 5 à 90 KW
- Jusqu'à 64 unités intérieures sur un circuit
- Acceptant des longueurs de tube de 1000 mètres cumulés maximum
- Dénivelé entre unités intérieures et extérieures de 90 m
- Possibilité d’optimiser la régulation par zone en fonction de l’orientation des bâtiments
- Charge automatique de la quantité de réfrigérant
- Facilité d’installation grâce à des tubes de petites dimensions
- Câblage des unités simplifié sans polarité
- Modularité du système
- Une large gamme d’unité intérieure, de tout type de puissances
- Des unités extérieures peu encombrantes
- Possibilité de chauffer et de refroidir simultanément (3 tubes)
- Large choix de commandes, simplifiées, programmables, centralisées, infrarouge
- Gestion par ordinateur ou par internet.

IV.2.2.10. Inconvénients du VRV :


• Système très cher à l’acquisition.
• Manipulation contraignante du fluide frigorigène contrairement à l’eau.

IV.3. La technologie du VRV :


La technologie VRV nécessite, pour son fonctionnement, des unités (intérieures et
extérieures) spécifiques, un fluide frigorigène adéquat, la définition d’un réseau du fluide
frigorigène. Il nécessite également un bon système de commande.

IV.3.1. Fluide réfrigérant :


Le fluide caloporteur utilisé en VRV n'est ni l'air ni l'eau mais un fluide frigorigène bien
spécifique.

45
IV.3.2. Unité intérieure :
L'unité intérieure (échangeur au niveau du local) est parcourue par le fluide frigorigène. Un
ventilateur hélicoïdal force l'air du local à travers de l'échangeur. Elle peut fonctionner soit en
rafraîchissement, soit en chauffage. Un détendeur électronique règle en permanence le débit de
réfrigérant en fonction de la charge intérieure.

IV.3.3. Unité extérieure :


L'unité extérieure est généralement placée en toiture (pas de local technique spécifique). Ceci
permet au condenseur d'être facilement refroidi par l'air extérieur.
Les unités extérieures sont modulaires et peuvent être alignées côte à côte. Chez certains
constructeurs, les systèmes VRV autorisent des combinaisons d´unités extérieures permettant
d´avoir un grand nombre d´unités intérieures raccordées.

IV.3.4. Réseau de distribution :


Les tuyauteries en cuivre souvent utilisées sont de très faible diamètre. Cela permet de gagner
en encombrement et en pertes dues au transport de la chaleur par rapport au système traditionnel.
Les tableaux ci-dessous résument les apports et les déperditions durant les deux périodes de
l’année (été et hiver).

46
VI.5. Application au projet :

Salle Déperditions KW Unités


intérieures
FXZQ15A
Vidéosurveillance 1.4
Premier FXZQ15A
soin/infirmerie 0.84
FXZQ15A
Bureau médecine 1.3
Bureau dentiste 1.7 FXZQ15A

Cafeteria 6.5 FXZQ50A

Espace attende 0.1 FXZQ15A

Hall d’entrée vip FXZQ15A


1.2
Locale 0.1 FXZQ15A
informatique
Bureau chef FXZQ15A
0.3
Télé compensation FXZQ15A
1.6
Agence bancaire 5.2 FXZQ40A

Local SSI FXZQ20A


2.3
Préparation FXZQ15A
1.2
légumes
Salle de conférence FXZQ50A
6.5
Salle de mange 1 FXZQ50A
6.5
Salle de mange 3 FXZQ25A
2.7
Sale de mange 2 FXZQ40A
5
pour personnel
Salle de mange FXZQ50A
6.1
Salon VIP FXZQ40A
4
Self-service FXZQ15A
1.4
Cuisine FXZQ32A
4.1
Balcon FXZQ25A
2.7
Contrôle FXZQ40A
4.5
Tableau VI.1 : les puissances frigorifiques et calorifiques
47
Conclusion générale :

Notre objectif était de faire une étude de climatisation de la banque qui situé à Bâb Ezzouar –
Alger. Pour mener cette tâche nous avons en premier lieu cherché à avoir les plans
architecturaux de la banque en question. Ces plans nous ont permis de connaître les données
géométriques et les éléments de construction en matière de murs, vitrages, dalles, toitures et
matériaux utilisés.
Les résultats obtenus à l’issus de cette étude nous ont permis de conclure que l’architecture de
l’immeuble étudié est dans les normes énergétiques, cela est justifié par la vérification
réglementaire. Le choix du système de climatisation semi-centralisé VRV est justifié suite aux
avantages qu’il présente.
Enfin, pour conclure notre travail on peut dire qu’à travers l’étude de ce projet, nous avons
eu l’occasion d’enrichir et d’approfondir remarquablement nos connaissances en matière des
techniques de la climatisation. Et nous espérons toutefois, que d’autres sujets vont continuer sur
ce chemin pour apporter encore plus d’avantages de connaissances.

48
Références bibliographiques :

1- Document technique réglementaire (D.T.R C 3.2), réglementation thermique des bâtiments


d’habitation, règle de calcul des déperditions calorifiques.

2- Document technique réglementaire (D.T.R C 3.4), climatisation, règle de calcul des, apports
calorifiques des bâtiments.

3- Catalogue Daikin système VRV

Sites internet :
4- www.wikipedia.com

0
ANNEXE
ANNEXE.1

Figure A1 : plan du RDC


Figure A1 : plan du 1er étage

Période Période
hivernal estivale
Zone Altitude latitude Longitude T° de L’humidité T° de L’humidité
(m) base relative φ base relative φ
(°C) (%) (°C) (%)
A 19 36.71 3.18 2 72 35 18

Tableau A.1 : les conditions climatiques extérieures


TableauA.2 : coefficients de transfert superficiel (été)

TableauA.2 : coefficients de transfert superficiel (hiver)


Tableau 2.1 : conditions extérieures de base

A2.2. Tableau des gains dus aux occupants:


A2.3. Tableau des apports calorifiques dus aux appareils ménagers et de restaurants :
A2.4. Tableau des apports calorifiques dus aux machines de bureaux :
Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m)
(w/m.°c) (°c)
(w)

Salle Mur 01 Msc 16.74 - 1,34 0 0


Mur 02 Msc 19.08 - 1,96 0 0
Premier Mur 03 Msc 16.74 - 1,96 0 0
Double
Soin/ Fenêtre vitrage 14.4 - 2,15 19 588.24
Porte Bois 2 - 2,4 0 0
Infirmerie Poteau 01 Béton
armé 0.75 - 3,2 19 45.6
Poteau 02 Béton 0.39
armé - 3,2 19 23.71
Plancher 32 - 2.46 0 0
Sol 32 23 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 657.55
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 131.51
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 58.28
Déperditions totales du local 847.34

Tableau A3.1: les déperditions thermiques du premier Soin/Infirmerie


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m)
(w/m°C) (co)
(w)

Mur 01 Mdc 16.74 - 1,9 0 0


Mur 02 Msc 15.12 - 1,9 0 0
Bureau Mur 03 Mdc 19.8 - 1,34 19 504.10
Double
vitrage
Médecine Fenêtre 12.6 - 2,15 19 514.71
Porte Bois 2 - 2,4 0
Poteau Béton
01 45.6
armé 0,75 - 3,2 19
Poteau Béton
02 0,49 - 3,2 0 0
armé
Terrasse 25 - 1,04 0 0
Sol 25 20 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 1064.41
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 212.88
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 49.55
Déperditions totales du local 1326.84

TableauA3.2: les déperditions thermiques du bureau de médecine


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m) (w)
(w/m.°c) (co)
Mur 01 Mdc 15.66 - 1,34 19 398.70
Bureau Mur 02 Msc 14.95 - 1,9 0 0
Mur 03 Msc 18.72 - 1,9 0 0
Mur 04 Msc 10,25 - 1,9 19 370.02
Dentiste Double
Mur vitrage 15.12 - 2,15 19 620.92
Porte Bois 2 - 2,4 0 0
Poteau Béton
01
armé 0,49 - 3,2 19 29.97
Poteau Béton
02
armé 00.36 - 3,2 19 21.88
Terrasse 24 - 1,04 0 0
Sol 24 19.5 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 1411.52
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 282.30
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 53.85
Déperdition totale du local 1747.67

Tableau A3.3 : les déperditions thermiques du bureau dentiste


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m)
(w/m.°c) (co)
(w)

Espace Mur 01 Msc 2.88 - 1,9 03 16.41


Mur 02 Msc 9.54 - 1,9 03 54.38
Mur 03 Msc 8.64 - 1,9 0 0
Attente Mur 04 Msc 26.46 - 1,9 0 0
Mur 05 Msc 17.82 - 1.9 0 0
Mur 06 Mdc 14.94 - 1.34 0 0
Médecine Porte 1 Bois 2 - 2,4 19 91.2

Dentiste Porte 2 Bois 2 - 2.4 3 14.4


et infirmerie Béton
2* armé 0,49*2 - 3,2 0 0
(poteau)
Poteau Béton
02
armé 0.49 - 3,2 19 0
Terrasse 31 - 1,04 0 0
Sol 31 26 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 122.01
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 24.40
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 38.76
Déperditions totales du local 185.17

Tableau A3.4: les déperditions thermiques de l’espace attente (médecine dentiste et infirmerie)
Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m)
(w/m.°C) (co)
(w)

Mur 01 Msc 36.54 - 1,9 19 1319.09


Mur 02 Msc 18 - 1,9 19 649.80
Cafeteria Mur 03 Msc 18.72 - 1,9 19 675.79
Mur 04 Msc 41.54 - 1,9 3 1499.60
Mur 05 Msc 18.72 - 1.9 3 106.70
Mur 06 Mdc 36.50 - 1.34 0 0
Mur 07 Dv 22.68 - 2.15 19 926.48
2*Porte Bois 5.1 - 2,4 3 36.72
3*poteau Béton
1 armé 1.47 - 3,2 19 89.37
2* poteau Béton
2 armé 0.98 - 3,2 3 9.41
Terrasse 101 - 1,04 0 0
Sol 101 54.4 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 5312.66
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 1062.53
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 134.81
Déperditions totales du local 6509.99

Tableau A3.5 : les déperditions thermiques du cafeteria


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m) (w)
(w/m.°C) (co)
Hall Mur 01 Msc 11.52 - 1,9 03 65.66
d’entrée Mur 02 Msc 5.94 - 1,9 19 214.43
vip Mur 03 Béton. A 10.08 - 3.2 0 0
et Mur 04 Mdc 25.2 - 1,34 03 101.30
accueil Mur 05 Msc 10.44 - 1.9 19 376.88
Mur 06 Mdc 37.44 - 1.34 0 0
Double
Mur 07 vitrage 19.8 - 2,15 03 127.71
Porte 01 Bois 2.66 - 2,4 3 19.15
Porte 02 Bios 2.66 - 2.4 19 121.29
02 Béton
poteau armé 2*(0,42) - 3,2 0 0
01 Béton
poteau armé 0.63 - 3,2 19 38.30
01 Béton 0.42 - 3.2 19 25.54
Poteau Armé
01 Béton 0.45 - 3.2 03 4.32
Poteau Armé
Terrasse 46.50 - 1,04 0 0
Sol 46.50 35 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 973.29
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 194.66
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 89.68
Déperditions totales du local 1257.64

Tableau A3.6 : les déperditions thermiques du hall d’entrée vip et accueil


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m)
(w/m.°c) (co)
(w)

Local Mur 01 Msc 7.92 - 1,9 0 0


informatique Mur 02 7.13 - 1,9 0 0
Msc
Mur 03 Béton. a 7.92 - 3.2 3 76.03
Mur 04 Msc 7.13 - 1,9 3 40.64
Porte Bois 1.90 - 2,4 3 8.1
Terrasse 4.35 - 1,04 0 0
Sol 4.35 8.35 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 124.77
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 24.95
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 15.69
Déperditions totales du local 165.41

Tableau A3.7 : les déperditions thermiques du local informatique


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m)
(w/m.°c) (co)
(w)

Bureau Mur 01 Msc 11.52 - 1,9 3 65.66


Mur 02 Béton .a 10.37 - 3.2 3 99.55
chef de Mur 03 Msc 11.52 - 1,9 0 0
Double 11.16
service Mure 04 vitrage - 2,15 3 72.21
Porte Bois 1.90 - 2,4 3 13.68
Poteau Béton
caisse 01
armé 0,80 - 3,2 3 7.68
Terrasse 13.20 - 1,04 0 0
Sol 13.20 14.90 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 258.8
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 51.75
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 15.39
Déperditions totales du local 325.94
Tableau A3.8 : les déperditions thermiques du bureau chef service caisse
Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m) (w)
(w/m.°c) (co)
Bureau Mur 01 DV 18.29 - 2.15 19 747.15
Mur 02 Msc 7.67 - 1,9 0 0
Télé Mur 03 Msc 8.78 - 1,9 3 50.05
Mur 04 Msc 9.9 - 1,9 3 56.43
Porte Bois 2 - 2,4 0 0
Terrasse 8.95 - 1,04 0 0
Sol 8.95 12 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 853.63
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 170.73
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 36.97
Déperditions totales du local 1061.33

Tableau A3.9 : les déperditions thermiques du bureau télé compensation


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m) (w)
(w/m.°c) (°C)
Mur 01 DV 18,29 - 2.15 3 117.97
AGENCE Mur 02 DV 93.49 - 2.15 19 3819.06
Mur 03 Msc 27.65 - 1,9 0 0
Mur 04 BA 18.72 - 3.2 3 179.71
BANCAIRE Mur 05 Msc 32.72 - 1.9 0 0
Mur 06 Msc 21.34 - 1.9 3 121.64
Porte Bois 2 - 2,4 3 14.4
poteau Béton
01 armé 0,80 - 3,2 3 7.68
poteau Béton
02 armé 0,80 - 3,2 3 7.68
Terrasse 108.40 - 1,04 0 0
Sol 108.40 70 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 4268.14
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 853.63
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 138.68
Déperditions totales du local 5260.45

Tableau A3.10 : les déperditions thermiques de l’agence bancaire


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m) (w)
(w/m.°c) (co)
Local Mur 01 Msc 29.52 - 1,9 0 0
Mur 02 DV 12.78 - 2.15 19 522.06
Mur 03 Mdc 29.52 - 1,34 19 751.58
Ssi Mur 04 Msc 10,25 - 1,9 03 58.42
Porte Bois 2.66 - 2,4 3 19.15
Poteau Béton
01
armé 0,56 - 3,2 19 34.05
Poteau Béton
02
armé 0,56 - 3,2 3 5.38
Terrasse 27.20 - 1,04 0 0
Sol 27.20 24.33 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 1390.63
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 972.98
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 27.95
Déperditions totales du local 2391.56

TableauA3.11 : les déperditions thermiques du local ssi


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m) (w)
(w/m.°c) (co)
Mur 01 Double V 21.6 - 2.15 19 882.36
Mur 02 Msc 18.83 - 1,9 0 0
Salle Mur 03 Msc 21.6 - 1,9 0 0
Mur 04 Msc 21.06 - 1,9 03 120.04
Porte Bois 2.66 - 2,4 3 19.15
Préparation Poteau Béton
01
armé 0,56 - 3,2 03 5.38
Poteau Béton
02
armé 0,49 - 3,2 19 29.79
légumes
Terrasse 24,96 - 1,04 0 0
Sol 24,96 18,2 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 1056.72
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 211.34
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 26.007
Déperditions totales du local 1294.07

TableauA3.12 : les déperditions thermiques de la salle préparation légumes


Local Parois Types Surfaces Périmètre K ∆T Ds
(m2) (m) (w)
(w/m.°c) (co)
Mur 01 Mdc 123.84 - 1,34 19 3152.9
Salle Mur 02 Mdc 47.30 - 1,34 19 1204.26
Mur 03 Mdc 46.91 - 1,34 3 188.58
Mur 04 Mdc 17.75 - 1,34 3 71.35
Double
de 3*Fenêtre vitrage 5.04 - 2,15 19 205.88
Porte 1 Bois 2 - 2,4 19 91.2
Porte 2 Bois 2.8 - 2.4 19 127.68
Porte 3 Bois 2.8 - 2.4 0 0
Porte 4 Bois 2.8 - 2.4 3 20.16
conférences
Poteau Béton
01
armé 0,49 - 3,2 19 29.79
Poteau Béton
02
armé 0,91 - 3,2 19 55.33
Poteau Béton 0.56
03 armé - 3.2 19 34.05
Terrasse 236.17 - 1,04 0 0
Sol 236.17 55.63 1,8 0 0
la somme des déperditions de transmission Ds 5181.18
la somme des déperditions à travers les ponts thermique Dli 1036.24
la somme des déperditions par renouvellement d’air Dr 379.75
Déperditions totales du local 6597.17

Tableau A3.13 : les déperditions thermiques de la salle de conférence


-Les apports du 1 er étage :
APO : Sud
Salle à manger personnel 1 :
Type Heure ΔTes ΔTem CΔTe It,b(36,4°) It,b(40°) ΔTe(t) K S APO
de [h] [°C] [°C] [°C] α [W/m2] [W/m2] [°C] [W/m²°C] [m2] [W]
Parois
8 5.5 3.3 10.80 5419.54
9 5 2.8 10.30 5168.64
10 4.4 2.2 9.70 194.5 4867.55
11 5 2.2 6.75 0.75 172.7 217 9.91 2.15 49972.93
12 5.5 2.2 6.78 3402.27
13 8.3 3.3 11.77 5906.3
14 10 5 13.47 6759.38
15 10 3.3 12.35 6197.35
16 10 1.1 10.91 5474.74
Salle à manger personnel 3 :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.80 5280.2
2
9 5 2.8 10.30 2.15 189. 5035.7
6.75 0.7 172.7 217 5 7
10 4.4 2.2 5 9.70 4742.4
2
11 5 2.2 9.91 4845.0
9
12 5.5 2.2 6.78 3314.8
0
13 8.3 3.3 11.77 5754.4
7
14 10 5 13.47 6585.6
1
15 10 3.3 12.35 6038.0
3
16 10 1.1 10.91 5334

Cuisine :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.80 1262.7
9
9 5 2.8 10.30 2.15 45.3 1204.3
6.75 0.7 172.7 217 2 3
10 4.4 2.2 5 9.70 1134.1
7
11 5 2.2 9.91 1158.7
3
12 5.5 2.2 6.78 792.75
13 8.3 3.3 11.77 1376.2
1
14 10 5 13.47 1574.9
8
15 10 3.3 12.35 1444.0
3
16 10 1.1 10.91 1275.6
5

EAST cuisine :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.80 1151.2
9 5 2.8 9.97 1062.7
2
10 4.4 2.2 172.7 217 9.70 1033.9
6.75 0.7 1.96 45.3 4
11 5 2.2 5 9.91 2 1053.6
4
12 5.5 3.3 10.80 1151.2
13 8.3 3.3 11.77 1254.5
9
14 10 5.5 13.79 1469.9
1
15 10 0.5 5.20 554.28
16 10 1.1 10.91 1163.3
8

Salle à manger vip :


Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.80 3053.0
1
9 5 2.8 9.97 2818.3
172.7 217 8
10 4.4 2.2 6.75 0.7 9.70 1.96 120.1 2742.0
5 9 6
11 5 2.2 9.91 2801.4
4
12 5.5 3.3 10.80 3053.0
1
13 8.3 3.3 11.77 3327.2
2
14 10 5.5 13.79 3898.2
5
15 10 0.5 5.20 1469.9
7
16 10 1.1 10.91 3084.1
1
Salle conférences :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.80 9065.83
9 5 2.8 9.97 8369.1
10 4.4 2.2 9.70 8142.45
11 5 2.2 172.7 217 9.91 8318.73
12 5.5 3.3 6.75 0.7 10.80 1.96 356. 9065.83
13 8.3 3.3 5 11.77 9 9880.07
14 10 5.5 13.79 11575.7
2
15 10 0.5 5.20 4365.02
16 10 1.1 10.91 8553.77

Nord :
Salle conférences :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 0 8.64 7255.2
9 5 0 8.47 7109.9
6
10 4.4 0 172.7 217 8.26 6933.6
6.75 0.7 1.96 356. 8
11 5 0 5 8.47 9 7109.9
6
12 5.5 0 8.64 725.66
13 8.3 0 9.6 8058.5
1
14 10 0 10.19 8478.2
3
15 10 0.5 10.52 8830.7
9
16 10 1.1 10.91 9158.1
6
Bureau :
Type He ΔTe ΔTe CΔT It,b(36, It,b(40 ΔTe( K S APO
de ure s m e α 4°) °) t) [W/m²° [m2] [W]
Parois [h] [°C [°C] [°C] [W/m2] [W/m2 [°C] C]
] ]
8 5.5 5.5 12.2 5362.
5 48
9 5 0 8.47 3707.
172.7 217 1.96 186.1 77
10 4.4 0 6.75 0.7 8.26 2 3615.
5 85
11 5 0 8.47 3707.
77
12 5.5 0 8.64 3782.
19
13 8.3 0 9.6 4202.
44
14 10 0 10.1 4460.
9 71
15 10 0.5 10.5 4486.
2 98
16 10 1.1 10.9 4460.
1 71
Ouest :
Bureau
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.8 5186.0
4
9 5 3.3 10.63 5104.4
6.75 172.7 217 2.15 186.1 1
10 4.4 3.3 0.7 10.42 2 4917.1
5 4
11 5 3.3 10.63 5104.4
1
12 5.5 3.3 10.8 5186.0
4
13 8.3 5 12.88 6184.8
4
14 10 5.5 13.79 6621.8
1
15 10 5.5 13.79 6621.8
1
16 10 5.5 13.79 6621.8
1
Salle à manger personnels 2 :
Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4 It,b(40 ΔTe(t) K S APO
de e s m e α °) °) [°C] [W/m 2
[m [W]
Paro [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2 ²°C] ]
is ]
8 5.5 3.3 10.8 4813.6
9 5 3.3 10.63 4737.8
3
10 4.4 3.3 6.75 172.7 217 10.42 1.96 189 4644.2
0.7 .5 3
11 5 3.3 5 10.63 4737.8
3
12 5.5 3.3 10.8 4813.6
13 8.3 5 12.88 5740.6
6
14 10 5.5 13.79 6146.2
5
15 10 5.5 13.79 6146.2
5
16 10 5.5 13.79 6146.2
5

Salle à manger personnels 1 :


Type Heur ΔTe ΔTe CΔT It,b(36,4° It,b(40° ΔTe(t K S APO
de e s m e α ) ) ) [W/m²°C [m2] [W]
Paroi [h] [°C] [°C] [°C] [W/m2] [W/m2] [°C] ]
s
8 5.5 3.3 10.8 5419.5
4
9 5 3.3 10.63 5334.2
6.75 172.7 217 2.15 194. 4
10 4.4 3.3 0.7 10.42 5 5228.8
5 6
11 5 3.3 10.63 5334.2
4
12 5.5 3.3 10.8 5419.5
9
13 8.3 5 12.88 6463.3
1
14 10 5.5 13.79 6919.9
5
15 10 5.5 13.79 6919.9
5
16 10 5.5 13.79 6919.9
5
Les parois intérieures :
APO = K éte × Sint ×ΔT
APO=1.96×922.32×14=25308.46 [W]
Les portes :
APO = K éte × Sint ×ΔT
APO =2.41×56.81×4=5268.48 [W]

AVT :
Orient Heure [h] Kété[W/m²°C] Souv [m2] TSe(t) TSb,i[°C] AVT[W]
[°C]
sud 8 27.07 1739.36
9 28.33 2453.23
10 29.68 3218.1
11 30.85 3880.99
12 2.15 219.6 32.11 24 4594.86
13 33.39 5320.07
14 34 5665.68
15 34 5665.68
16 34 5665.68

Orient Heure [h] Kété Souv [m2] TSe(t) TSb,i[°C] AVT[W]


[W/m²°C] [°C]
East 8 27.07 1148.08
9 28.33 1619.28
10 29.68 2124.13
11 30.85 2561.68
12 1.96 190.08 32.11 24 3032.88
13 33.39 3511.55
14 34 3739.68
15 34 3739.68
16 34 3739.68

Orient Heure [h] Kété Souv [m2] TSe(t) TSb,i[°C] AVT[W]


[W/m²°C] [°C]
Nord 8 27.07 302.38
9 28.33 426.48
10 29.68 559.45
11 1.96 68.4 30.85 24 674.69
12 32.11 798.8
13 33.39 924.87
14 34 984.96
15 34 984.96
16 34 984.96
Orient Heure [h] Kété[W/m²°C] Souv [m2] TSe(t) TSb,i[°C] AVT[W]
[°C]
Nord 8 27.07 627.31
9 28.33 884.77
10 29.68 1160.62
11 30.85 1397.65
12 2.15 79.2 32.11 24 1657.16
13 33.39 1918.71
14 3 2043.36
4
15 34 2043.36
16 34 2043.36

Orient Heure [h] Kété[W/m²°C] Souv [m2] TSe(t) TSb,i[°C] AVT[W]


[°C]
Nord 8 27.07 597.60
9 28.33 842.88
10 29.68 1105.67
11 30.85 1333.42
12 2.15 75.45 32.11 24 1578.7
13 33.39 1827.86
14 34 1946.61
15 34 1946.61
16 34 1946.61

Orient Heure [h] Kété[W/m²°C] Souv [m2] TSe(t) TSb,i[°C] AVT[W]


[°C]
Ouest 8 27.07 1304.76
9 28.33 1840.26
10 29.68 2414.01
11 30.85 2911.27
12 2.15 164.73 32.11 24 3446.77
13 33.39 3990.78
14 34 4250.03
15 34 4250.03
16 34 4250.03
AI :
Salle Occupants Machine Eclairage
électrique
Bureau 8 Occupants assis - 8*micro 16 (w/m²)
léger ordinateur
sens 8X71 8x450 =3600 [w] 182.16x16=
=568 W 2914.56 [w]
Lat 8x60=480
Tot=1048 [w]
Salle Assis repos 16 (w/m²)
conférence Sens 67 [w] 66.63x16=1066.08

Lat 35 [w]
Tot 102 [w]
Sale VIP Assis repos 25(w/m²)
Sens 67 w 153.06x25 =
Lat 35 w 3826.5 w
Tot 102 w

Cuisine Assis, travail -Four électrique 16 25(w/m²)


très léger -Cuisinière électrique
-Plaque chauffante
-Réfrigérateur
-Machine à laver
-2percolateurs 2litres d’eau
SENS 71 W Sens : 16x7.77=123.2 w
LAT 60 W 3000+3000+500+100+6000+400+450=
TOT 131 W 13450 w
Lat :
610+1500+1500+3000+140=6750 w
Tot =20200 w
Salle à Assis repos 1616 25(w/m²)
manger Sens 67 w 120.19x16=
VIP Lat 35 w 1923.04 w
Tot 102 w
Salle à Assis repos 16(w/m²)
manger (3) Sens 67 w 171.29x16=
Lat 35 w 2740.64 w
Tot 102 w
Salle à Assis repos 16(w/m²)
manger Sens 67 w 189.5x16=
personnel Lat 35 w 3032 w
2 Tot 102 w
Salle à Assis repos 16(w/m²)
manger (1) Sens 67 w 194.85x16=3117.6
Lat 35 w
Tot 102 w
AI tot 42312.34
AREN :
Designation Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs
du local
Bureau 655.77 393.46 35 24 1384.97
HSb,e HSb,i ARENl

14.5 45 0

Designation Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs


du local
Salle à 700.2 420.16 35 24 1478.96
manger (1) HSb,e HSb,i ARENl
14.5 45 0

Designation Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs


du local
Salle à 682.2 409.32 35 24 1440.80
manger HSb,e HSb,i ARENl
personnel (2) 14.5 45 0

Designation Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs


du local
Salle à 616.64 369.98 35 24 1302.32
manger (3) HSb,e HSb,i ARENl
14.5 45 0

Désignation Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs


du local
Salle à 432.68 259.61 35 24 913.82
manger VIP HSb,e HSb,i ARENl
14.5 45 0

Designation Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs


du local
Cuisine 27.72 16.63 35 24 58.53
HSb,e HSb,i ARENl
14.5 45 0

Designation Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs


du local
Salle VIP 551.01 330.6 35 24 1163.74
HSb,e HSb,i ARENl
14.5 45 0

Designation Volume Qvan Tse Tsb,i ARENs


du local
Salle 239.86 143.92 35 24 506.6
conférence HSb,e HSb,i ARENl
14.5 45 0
AINF :
Designation Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs
du local
Salle 239.86 217.4 35 24 765.24
conférence HSb,e HSb,i AINFl
14.5 45 0

Designation Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs


du local
Salon VIP 551.01 489.88 35 24 1724.37
HSb,e HSb,i AINFl
14.5 45 0

Designation Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs


du local
Cuisine 27.72 148.42 35 24 522.43
HSb,e HSb,i AINFl
14.5 45 0

Designation Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs


du local
Salle à 432.68 425.77 35 24 1498.71
manger VIP HSb,e HSb,i AINFl
14.5 45 0

Designation Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs


du local
Salle à 616.64 195.6 35 24 688.51
manger (3) HSb,e HSb,i AINFl
14.5 45 0

Designation Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs


du local
Salle à 682.2 189.9 35 24 668.44
manger HSb,e HSb,i AINFl
personnel (2) 14.5 45 0

Designation Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs


du local
Salle à 700.2 145.9 35 24 513.56
manger (1) HSb,e HSb,i AINFl
14.5 45 0

Designation Volume Qvinf Tse Tsb,i AINFs


du local
Bureau 670.03 775.37 35 24 2729.3
HSb,e HSb,i AINFl
14.5 45 0
A4. Tableau des caractéristiques techniques des unités intérieures
(catalogue Daikin VRV) :

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