O.

O Introduction
‘’Il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que de mauvais
dirigeants’’, dit un adage populaire. Ne dit-on pas aussi qu’une
école tant vaut son chef ? Ce qui revient à dire que lorsqu’au sein
d’une communauté donnée les choses ne marchent pas, tous les
regards sont tournés vers le chef.
En effet, il est à constater qu’en dépit des dispositifs légales
et règlementaires en vigueur, bon nombre des chefs
d’établissements scolaires versent dans la médiocrité ou la
routine, soit par ce qu’ils ignorent les tâches leur dévolues, soit
par ce qu’ils foulent aux pieds les instructions officielles et les
nouvelles méthodes et techniques de gestion scolaire.
Face à cet état de choses, le chef d’établissement est placé
devant ses responsabilités, celles de gérer son entreprise scolaire
de façon à atteindre les résultats escomptés dans les normes
requis.
O .1 objectif du cours
 Objectif général
Ce cours vise à doter aux étudiants de la pédagogie
appliquée, option Gestion et Administration des Institutions
Scolaires et de Formation (GAISF) de connaissances et théories
pouvant les permettre de rendre leurs gestion plus vivantes.
 Objectifs spécifique
A la fin de ce cours, l’étudiant sera capable de :
 Maitriser correctement les nouvelles méthodes et techniques
de gestion scolaire ;
 Se doter d’un précieux outil de travail susceptible de l’aider
dans l’exercice de ses fonctions ;
 Gérer à bon escient un bureau gestionnaire ;
 Assurer les fonctions d’encadreur de chefs d’établissements
scolaires

CHAP 1 GESTION D’UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 1

INTRODUCTION

Le présent module est élaboré pour répondre à un besoin

réel ressenti au niveau des écoles. Les insuffisances relevées dans
les exploitations des rapports d’inspections les confirment.

Ainsi, ce cours vise le renforcement des capacités des

étudiants de bac 3 GAISF en matière de gestion de leurs
entreprises éducatives. , de manière positive, à l’amélioration de
la qualité de l’enseignement en République Démocratique du
Congo.

Ce cours aidera beaucoup d’entre vous à réajuster leurs

connaissances en matière de gestion et à produire des rapports
de qualité, rarement contestables.

Cependant, nous tenons aussi à souligner que les chapitres

abordés dans ce document ne sont pas les seuls à poser
problème. Pour contraintes de temps, nous en avons
volontairement limité le nombre. Les autres chapitres feront
l’objet d’autres

1 GESTION ADMINITRATIVE

I 1. QUALITES ET ATTRIBUTIONS D’UN CHEF

D’ETABLISSEMENT

1.
Objectifs spécifiques
Enumérer les qualités d’un chef d’établissement ;
Définir les attributions d’un chef d’établissement ;
Expliciter les termes meneur, conducteur, attribution,
ponctualité.
: LES QUALITES ET ATTRIBUTIONS D’UN C.E.

1. LES QUALITES D’UN CHEF D’ETABLISSEMENT

La qualité primordiale d’un Chef d’Etablissement est celle de
meneur et conducteur d’hommes ; ceci s’ajoute bien
entendu aux connaissances pédagogiques,
administratives et morales.

Le rôle de Chef d’Etablissement se situe à quatre niveaux,

celui de (d’) :
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  Administrateur ;
 Pédagogue ;
 Educateur ;
 Enseignant.
Le Chef d’Etablissement est le centre d’un groupe formé et
bien qualifié de professeurs, de moniteurs tous animateurs
pédagogiques d’une communauté appelée : Ecole.
Le Chef d’Etablissement est celui qui écoute attentivement
ce qui vient des élèves et des parents et expose objectivement à
ses collaborateurs les problèmes qui se posent. Il est le modèle à
suivre par sa ponctualité, son honnêteté, sa franchise, son savoir-
faire, son savoir-être, son dévouement, son sens d’équité, ses
compétences,… il passera pour guide, le détenteur des vertus
tant morales qu’intellectuelles. C’est lui qui travaille dans l’ordre
et la discipline. C’est l’homme qu’on consulte en toute occasion,
car il inspire confiance et donne des assurances.
a. Educateur : Il doit veiller à ce que l’enseignement dispensé
tende à développer chez l’enfant les valeurs intellectuelles,
éthiques et spirituelles : la compétence, la conscience
nationale, la dignité, le souci d’intégrité, de justice et vérité,
…
b. Pédagogue : Il encadre d’une manière efficace et adéquate
le personnel sous ses ordres ; le contrôle des documents
pédagogiques des enseignants, des élèves, passage des
classes, délivrance des pièces scolaires, horaires, relation
avec les autorités, …
c. Administrateur : Il doit veiller à la tenue des documents
administratifs, au respect des directives et instructions
officielles : admission, effectif des élèves, passage des
classes, délivrance des pièces scolaires, horaires, relation
avec les autorités, …
d. Enseignant : Il doit effectuer les visites des classes, encadrer
et former les enseignants en baisse de niveau.
2. LES ATTRIBUTIONS D’UN CHEF D’ETABLISSEMENT
Le Chef d’Etablissement est le premier responsable, la
plaque tournante de l’école ; tout dépend de lui, de sa
compétence, de sa personnalité et de son savoir-faire. Il est
responsable des élèves, des enseignants et des ouvriers de
l’école. Il est chargé de la gestion courante de l’Etablissement. Il a
pour mission de (d’) :
 Planifier les activités annuelles ;

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  Coordonner toutes les opérations au sein de l’école ;
 Appliquer les directives de toute la hiérarchie ;
 Arrêter toutes les mesures nécessaires au bon
fonctionnement de l’école ;
 Exercer la police de l’Etablissement ;
 Organiser et de diriger les réunions administratives et
pédagogiques ;
 Travailler en harmonie avec le conseil de gestion, le
gouvernement des élèves, …
 Veiller au bon fonctionnement de l’internat
Les imprévus
a) Pourquoi gérer les imprévus ?
Les imprévus, les situations inattendues sont inévitables
dans nos écoles comme cela est le cas dans toutes les sociétés
humaines.
Certains imprévus, tels que les batailles, les visites intempestives
de certaines personnes, peuvent troubler l’ordre à l’école. Ainsi le
chef d’établissement, en sa qualité de premier responsable de
l’école, doit toujours être prêt pour solutionner tout problème
éventuel en vue d’éviter les interruptions ou blocages des
activités. En cette matière, il ne perdra pas de vue qu’il est
comme l’entrepreneur, le dépanneur, le négociateur, etc.
Il appartient donc au chef d’établissement d’y apporter des
solutions adéquates.
b) Quelques cas d’imprévus possibles
En principe, lorsqu’on envisage une chose, il ne faut pas
perdre de vue les autres solutions possibles.
 A certains cas d’imprévus, les solutions sont apportées par le
règlement intérieur ou la déontologie. Tandis que dans
d’autres cas, le chef d’établissement doit mettre en jeu
certaines de ses facultés psychologiques ou certaines de ses
qualités en vue de trouver des solutions.

Citons-en quelques cas.

 L’écroulement d’un mur d’une salle de classe à la

suite d’une tempête.

Solution possible :
- Retirer vite les élèves de cette classe et les abriter dans une
autre classe plus confortable.
- Voir si dans les prévisions budgétaires, le recettes de la
rubrique « imprévus » peuvent permettre de réhabiliter le

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 mur écroulé. Dans le cas contraire, recourir aux partenaires,
par exemple.
 Arrivée inattendue d’une autorité.
Solution :
- Installer vite au bureau pour éviter la curiosité des élèves.
Là, au bureau, le chef d’établissement s’informera de la
raison de cette visite et y apportera une solution.
 Un élève pique une crise d’une maladie quelconque.
Solution :
- Le retirer immédiatement de la salle de classe, lui assurer les
premiers soins dans une infirmerie de l’école ou des
environs. Si le cas est estimé grave, le conduire dans un
centre hospitalier viable pendant qu’au même moment on
informer les parents.
 Un fou fait irruption dans l’enceinte de l’école.
Solution :
- Demander aux enseignants de bloquer les élèves dans les
salles de classe, de ne pas céder à la panique et ne pas
provoquer le fou. Entretemps, le chef d’établissement prend
les dispositions ou fait appel aux gents de l’ordre pour
évacuer cet élément perturbateur.
 Le décès d’un membre du groupe/école.
Solution :
- Désigner quelques membres pour préparatifs des obsèques
avec la famille du défunt jusqu’au jour de l’enterrement et
garder les autres pour la continuité scolaires.
 L’absence d’un enseignant
Solution : s’arranger pour occuper les élèves pendant les heures
du membre absent
- Plusieurs autres cas possibles :
- Cas d’indisponibilité brusque ;
- Cas de maladie ou d’épidémie ;
- Cas de désaccord des agents, cessation de travail ;
- Cas d’une menace venue de l’extérieur envers des élèves ou
soi-même ;
- Cas d’une erreur grave commise par soi-même ;
- Cas d’un problème de l’école porté à l’extérieur ;
- Cas d’élèves qui refusent un professeur pour une raison ou
une autre ;
- L’école fait 100 % à l’Examen de fin de cycle et l’autorité
récompense seulement l’enseignant des cours ou de la
classe et les autres sont mécontents ;
- Deux chefs hiérarchiques vous instruisent
contradictoirement ;

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 5

 - Un parent taxe un enseignant de sorcier et cela a crée un
grand problème ;
- Vous avez dans l’une de vos classes un enfant génie, il
s’ennuie des matières qu’on enseigne en le traitant d’un
niveau trop bas ;
- Cas de flagrance : fille-garçon dans les mêmes installations ;
- Cas d’accident lors de l’apprentissage ;
- Etc.
c) Comportement du Chef d’Etablissement (conduit à
tenir)
- Etablir les responsabilités ;
- Sécuriser et rassurer les élèves et le personnel.
1. La rentrée scolaire
La notion de la rentrée scolaire se réfère à celle de l’année
scolaire qui, elle, à son tour, se réfère à l’année civile.
a) Année civile : c’est la période de 12 mois comptant 365 jours
ou 366 jours, commençant le 1 èr janvier et finissant le 31
décembre.
b) Année scolaire : c’est la période consacrée aux activités
scolaires et qui dure 9 mois d’enseignement.
En RDC, l’année scolaire va généralement du premier lundi
de septembre au 1èr juillet.
c) Rentrée scolaire signifie la reprise des cours après les
grandes vacances ou encore la période pendant laquelle
cette rentrée à lieu.
d) Organiser la rentrée scolaire signifie prendre les dispositions
qui s’imposent pour un bon démarrage de l’année scolaire,
une bonne rentrées des classes.

1°. Importance de l’organisation de la rentrée scolaire

La rentrée scolaire est l’un des événements les plus
important dans la vie de l’école, car du sérieux, que le chef
d’établissement mettra à l’organiser dépendra la réussite ou
l’échec de l’année scolaire.
Personne n’ignore que les vacances constituent un moment
de rupture des contacts entre les élèves, les enseignants, le
personnel administratif et l’école. Pendant ce temps de rupture, le
visage de l’école change souvent : locaux sales, poussées des
herbes dans la cour de l’école, budget et fonctionnement épuisé,
etc.
Il est donc impérieux qu’à la reprise des cours, toutes ces
situations soient à nouveau régularisées ; que les outils de travail
soient apprêtés pour permettre à l’école de repartir sur de
nouvelles bases.

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 6

 Voilà pourquoi, il concentre son attention sur l’état de la
parcelle, des bâtiments, des équipements, des moyens
d’enseignement, du personnel, des élèves, de l’administration, de
la pédagogie, des finances, des finances, etc.

2°. Opérations urgentes liées a la rentrée scolaire

Les préparatifs du lancement de la rentrée des classes
comportent une variété d’opérations, citons à titre d’exemple :
- L’inscription de nouveaux élèves et la confirmation des
anciens ;
- L’élaboration des prévisions budgétaires ;
- L’élaboration des différents projets à exécuter au cours de
l’année scolaire ;
- Les différentes rencontres avec les partenaires éducatifs ;
- La propreté des locaux et de la parcelle de l’école ;
- L’approvisionnement en fournitures de la 1 ère nécessité (ex :
craie, papier, stylos à bille, etc.) ;
- La diffusion de certaines directives indispensables au bon
fonctionnement de l’école ;
- La tenue de la réunion de rentrée scolaire ;
- La perception des frais scolaires ;
- L’achat des fournitures scolaires et de bureau ;
- L’établissement des emplois de temps ;
- La remise aux enseignants des documents pédagogiques ;
- La prévision d’achat des divers intrants ;
- Etc.
3°. Réunion de rentrée scolaire
C’est une réunion tenue par le chef d’établissement à la
rentrée des enseignants. Elle groupe les adjoints et les
enseignants.
A l’ordre du jour de cette réunion, figurent entre autres les points
ci-après :
a. Répartition des attributions aux enseignants ;
b. Remise aux professeurs des listes des classes, des
documents pédagogiques, des fournitures, des horaires des
cours, des matériels didactiques, de l’inventaire de classes,
etc. ;
c. Certaines directives didactiques et pédagogiques (séminaire
de recyclage) ;
d. Révision du règlement scolaire (éventuellement ;
e. Certaines orientations de la hiérarchie ;
f. Dépôt d’un projet d’autofinancement ;
g. Etc.
2. Le temps scolaire

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Définition : c’est la période réservée aux activités scolaires.
1°. Pourquoi gérer le temps ?
Le temps scolaire est géré par la mise en application du
calendrier scolaire et par l’élaboration et le respect des horaires
sans perdre de vue l’organisation des activités périscolaires.
En effet, il est difficile d’être utile sans moindre recours
adéquat au temps. On ne perdra jamais de vue que toutes les
occupations humaines sont réglées par et dans le temps. C’est
pourquoi,, faire quelque chose, agir dans le délai imparti et à
l’endroit prévu est idéal, tandis que la non-exécution ou
l’exécution tardive d’une tâche disqualifie l’agent. D’où, un bon
chef d’établissement se doit de travailler à la lumière d’un emploi
de temps.
2°. Pour qui le temps scolaire est-il important
A l’école, le chef d’établissement, ses collaborateurs ainsi
que les élèves gèrent différemment le temps pour atteindre le
même but.
 Les exécutants du temps scolaire
a) Le chef d’établissement.
- Il coordonne la gestion du temps pour tout le monde. C’est
pourquoi, il doit arriver le premier à l’école pour préparer la
venue de tout le monde (plus au moins 30 minutes avant) et
quitter le dernier (plus ou moins 20 minutes après). Il a ainsi
le temps de vérifier si tout est resté en ordre.
b) Le personnel administratif et technique, collaborateurs du
préfet, les surveillants et les chefs d’ateliers. Ils sont tenus
de venir avant et de partir après, comme le chef
d’établissement, car ce sont eux qui sont chargé de
l’application et du respect de l’horaire.
c) Le personnel enseignant
- Dans le cas de l’école secondaire, le professeur est tenue
d’arriver à l’heure dans sa classe. En plus, il lui est
recommandé d’être à l’école 15 minutes au moins avant le
début de son cours pour se retremper dans l’ambiance
scolaire. Le professeur, comme l’élève, subit l’horaire établi
par le chef d’établissement.
d) Les élèves.
- Ils doivent être à temps, c'est-à-dire que le premier coup de
sonnerie ou de sifflet doit retentir pendant qu’ils sont déjà
dans l’école. Ils ne quitteront cette cour qu’au dernier coup
de sifflet indiquant la fin des activités scolaires.
La gestion du temps au sein d’un établissement scolaire
n’est pas seulement journalière, mais elle s’étend sur toute

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 l’année scolaire et se base sur un document officiel, le
calendrier scolaire.
 Le calendrier scolaire
Définition : c’est un document officiel émis par le pouvoir
organisateur sur la répartition du temps scolaire, il détermine :
a) Le nombre de jours de l’année scolaire, de chaque semestre,
de chaque période, de chaque congé de détente et des
vacances.
b) Les dates :
- De la rentrée du personnel tant administratif, technique et
enseignant que celle des élèves ;
- Du début et de la fin des périodes du semestre ;
- Des examens et de remise des bulletins ;
- D’établissement des différents rapports ;
- Etc.
c) Les jours de congés légaux ou jours fériés.
 Les horaires (emploi du temps des classes)
A partir de la grille-horaire officielle qui figure généralement
dans le programme, le chef d’établissement procède à
l’élaboration des horaires de classes. Ainsi, pour élaborer un bon
horaire de classe, le chef d’établissement :
- Inventorie d’abord toutes les disciplines prévues au
programmes de la classe concernée ;
- Calcule les heures/nombres de leçons de chaque discipline
par semaine ;
- Trace le tableau approprié et affecte les disciplines ;
- Place en début des journées les disciplines qui exigent des
équipements spécialisés et beaucoup d’attention de la part
de l’élève ;
- Place vers la fin de la journée des plages-horaires pour des
activité dites de SERNAFOR et des disciplines qui n’exigent
pas trop de concentration mentale ;
- Place prioritairement les disciplines qui exigent des
équipements spécialisés.
 Les activités périscolaires
Ce sont des activités à caractère éducatif, mais se donnant
en dehors du temps scolaire. C’est le cas de :
- Travaux manuels, ex : les récitals des poèmes ; le chant, le
théâtre, les concours d’éloquence, les expressions
corporelles, etc.
- Activités sportives et de loisir, ex : les compétitions de
football, de volleyball, de basketball, les excursions, les
visites, etc.

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 - Exposition et vente des produits fabriqués par les élèves,
kermesse.
CHAP 2 LA GESTION DU PERSONNEL ENSEIGNANT,
ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE
1. Définition
- Recruter :
 Engager (des hommes/femmes) pour former une
équipe ;
 Amener quelqu’un à faire d’un groupe ;
- Recrutement : le fait d’engager quelqu’un pour devenir
membre d’un groupe ;
- Enseignant de carrière : enseignant ayant le titre
pédagogique requis pour enseigner ;
- Enseignant de complément : un enseignant ne détenant
pas un titre pédagogique ;
- Cotation d’un agent : appréciation qualitative des
prestations d’un agent pendant une certaine période (mois,
trimestre, année) ;
- Régime disciplinaire : ensemble de dispositions
réglementaires qui organisent la discipline dans un
service/une administration donnée ;
- Partenariat : c’est un accord (ou une association) entre des
personnes ou des institutions en vue de mener ensemble
une action.
- Partenaire : c’est une personne (physique ou morale) avec
qui on est lié pour mener une action ;
- Communauté : c’est un groupe social dont les membres
vivent ensemble ou ont des biens ou intérêt communs. C’est
une collectivité ;
- Gérer le partenariat : il s’agit de gérer des accords
associant des personnes, des institutions ayant des intérêts
communs ou en vue d’une action communes ;
- Conflit : antagonisme, opposition des sentiments, d’opinions
entre des personnes ou des groupes des personnes ;
- Gérer un conflit : chercher les voies et moyens pour
trouver des solutions définitives ou atténuer les oppositions
des sentiments ou d’opinions entre des personnes ou des
groupes.

2. Textes juridiques et réglementaires qui régissent la

gestion des ressources humaines dans un Service ou
une administration donnée.
- La constitution ;

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 - La Loi-cadre de l’Enseignement national n°14/004 du 11
février 2014 ;
- Le Statut de Personnel de Carrière des Services Public de
L’Etat, loi n°16/013 du 15 juillet 2016 ;
- Les Ordonnances 91-231 et 231 et 232 du 15 août 1991 ;
- Le recueil des Directives et Instructions officielles ;
- La circulaire n°MINEPSP/CABMIN/001/02126/91 et son
annexe ;
- Le décret-loi n°017-2002 du 03/10/2002 portant Code de
conduite de l’Agent public de l’Etat ;
- Le règlement d’Administration relatif à la Discipline du
Personnel de Carrière des Services Publics de l’Etat.
3. Niveaux d’administration
En R.D. du Congo, l’administration des écoles se situe à trois
niveaux, ce sont :
- Le niveau central ;
- Le niveau intermédiaire ;
- Le niveau des établissements scolaires et des programmes.
4. Les catégories professionnelles de l’E.P.S.T.
A l’E.P.S.T., tout comme dans les autres Service de
l’Administration publique, le personnel est réparti en catégories, à
savoir :
Voir statut des agents de carrière des services publics de l’Etat loi
n°16/0136 du 15 juillet 2016 Art.17.
5. Le recrutement
C’est le fait d’engager quelqu’un pour devenir membre d’un
groupe, d’un service ou d’une association. Il répond à besoin en
personnel. Il s’agit de faire revêtir l’agent d’un grade et de
l’affecter à un poste organique. Le principe est que : « le grade
doit correspondre à l’emploi ».
Critères de recrutement :
- Tout recrutement doit faire l’objet d’une publicité préalable.
Les étapes à suivre sont :
 L’offre d’emploi ;
 Le dépôt des dossiers ;
 L’étude des dossiers par le chef d’établissement ;
 Le test,
 L’essai probatoire.
- Au cas où le nombre de candidats dépasse celui des emplois
à pouvoir, procéder par concours. Deux catégories de
critères sont à exploiter :
a) Les critères techniques
1. La qualification ;
2. L’ancienneté ;

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 3. L’expérience ;
4. La réussite à un concours ;
5. Le résultat du stage probatoire.
b) Les carrières socio-administratives

1. La nationalité ;
2. La jouissance des droits civiques ;
3. La bonne santé physique et mentale.

 Ne peut être recruté comme enseignant de carrière de

l’EPST, au primaire : EAP, D3A, D4A, D4N, D6A, D6N à
l’enseignement technique et professionnel que le détenteur
d’une des qualifications ci-après : L2, LA, AO, A1, G3, A2, A3.
 la période probatoire est 3 mois pour d’exécution et de 6
mois pour les emplois de collaboration (cas des
enseignants).
 Pendant cette période, l’agent doit prouver son degré de
conscience, d’aptitude morale, physique et professionnelle.
6. La carrière
a) Notion ou définition

C’est le parcours professionnel d’un agent, de son engagement à

la retraite.
b) Sortes de carrières
Il existe deux types de carrières administratives :

1) La carrière normale hiérarchisée ou normalisée : elle est

pour les gens qui peuvent participer à l’avancement en
grade par voie de promotions successives dans la hiérarchie
de grade et d’emploi ;
2) La carrière plane : pour les agents qui en vertu de la nature
particulière de leurs emplois, ont vocation à exercer en
permanence le même ordre de fonction :
Exemple : cas du personnel enseignant, celui-ci évolue en
échelon.

7. Positions administratives du personnel

(Voir Statut du personnel de carrière des Services publics de

l’Etat)
Tout agent de l’Etat est placé dans l’une des quatre positions
administratives ci-après :

1. En activité (Art 24)

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 C’est la position de l’agent qui exerce affectivement les
fonctions afférentes à l’emploi qui lui a été attribué. Elle englobe
également les missions officielles, les congés et absences
autorisés par les chefs hiérarchiques compétents, etc. Ex : cas de
formation professionnelle, de perfectionnement. Tout agent en en
activité à droit à des congés de la maladie dûment constatés par
un certificat médical, des congés de circonstance qui ne peuvent
être pris qu’au moment de l’événement qui les justifient.

Exemple :

Nature de l’événement Maximum autorisé

Mariage de l’agent 3 jours ouvrables
Accouchement de l’épouse 4 jours ouvrables
Décès du conjoint ou d’un parent
de 1èr degré 6 jours ouvrables
Décès du parent et allié proche du
2ème degré 3 jours ouvrables
Déménagement 1 jour ouvrable
Mariage d’un enfant 2 jours ouvrables

NB : L’agent du sexe féminin a droit à un congé de maternité. Sa

durée est de 14 semaines consécutives dont 8 semaines au moins
après accouchement.

2. En détachement (art 32)

C’est la position de l’agent qui est autorisé à interrompre

temporairement ses fonctions pour occuper un autre emploi
NB : le détachement est renouvelable, il rend vacant l’emploi
occupé par l’agent qui, du reste, n’est plus à charge de son
administration d’origine.

3. En disponibilité (Art 35 ; 36 ; 37 ; 38 ; 39 ; 40)

Elle fait suite à la demande de l’agent. L’agent est mis en

disponibilité d’office :
- Pour cause de maladie ou d’infirmité
- Par cas de force majeure, il ne peut rejoindre son poste
d’attache administratif
- Pour effectuer, dans l’intérêt du service, des études ou
stages de perfectionnement
- Pour des raisons sociales, ex : cas de mutation du conjoint

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 13

 4. En suspension (Art 41 ; 42)

L’agent qui, d’après des indices suffisamment graves, est

présumé avoir commis une faute, peut être suspendue
immédiatement de ses fonctions. Dans ce cas, la suspension,
n’est pas une peine, mais une mesure de prévention dans l’intérêt
du service. Sa durée ne peut excéder 3 mois.

8. Avantages et devoirs des enseignants

a) Avantage sociaux (cfr art 51, 63 de loi n°16/0136/du 15

juillet 2016
1. Allocations familiales : épouse de l’agent et les différentes
catégories d’enfants ;
2. Frais médicaux, soins de santé ;
3. Frais funéraires, en cas de décès de l’agent, de son conjoint
ou d’un enfant (achat cercueil et transport), une allocation
en fonction du grade qui sera versée à la famille de l’agent ;
4. Frais d’équipement : octroyé à l’agent au moment de son
recrutement ;
5. Octroi des crédits en avance sur le salaire : accordé à l’agent
par exemple, pour achat des meubles et immeubles ;
6. Frais de transport : gratuité de transport pour les courses de
services (mises à la disposition de l’agent, d’un titre ou d’un
moyen) ;
7. Indemnité de logement ;
8. Allocation d’invalidité
9. Pécule du Congo.

b) Devoir (cfr Art.107-114 des Statuts du personnel de carrière

des Services publics de l’Etat) Loi n°16/013 du 15 juillet 2016
c) Droit (art 86-106 statut du personnel) Loi n°16/013 du juillet
2016.
L’agent doit servir l’Etat avec fidélité, dévouement, dignité et
intégrité.
NB : il évitera tout comportement qui peut porter atteinte à la
confiance du public et à la dignité de ses fonctions.
9. Régime de cotation
La cotation d’un agent est une appréciation qualitative de ses
prestations à la fin de chaque année.
Elle se fait annuellement et est obligatoire. A ce propos, le chef
hiérarchique propose l’appréciation du mérite qu’il estime devoir
attribuer à l’agent par l’une des mentions suivantes : ELITE-TRES

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 14

BON-BON-ASSEZ BON-MEDIOCRE « L’autorité qui établit les
bulletins de cotation en transmet une copie à l’agent dans un
délai de 15 jours. Il est loisible à l’agent d’introduire, par voie
hiérarchique, dans les huit jours de la réception de la copie du
bulletin de cotation, un recours contre l’appréciation du mérite »
(Art. 65 du Statut du personnel de carrière des services publics de
l’état, publié dans le journal officiel de la RD Congo, n°spécial du
15 août 2004)
NB : « Nul ne peut s’opposer à la transmission d’un recours
introduit par l’agent sous peine de sanction disciplinaire ». (Art 65,
2è alinéa).

A qui vient cette tâche (cotation) ? Art 29 de l’Ord. 31-232

Catégorie d’agent Autorité Autorité

compétent pour compétente pour
l’établissement de l’attribution
la cotation définitive de la
cote
Personnel Chef Chef de Division
enseignant, d’établissement provinciale de l’EPST
Administratif et ou son délégué
technique
Agent de Chef de division Directeur de Région
commandement Provinciale de l’EPST (province) ou son
ou son délégué délégué

10. Régime disciplinaire

1. Nature
C’est un ensemble de dispositions qui organisent dans un
service ou une institution donnée.
Tout manquement par un agent aux devoir de son état, à
l’honneur ou la dignité de ses fonctions, constitue une faute
disciplinaire. Suivant la gravité des faits, les peines disciplinaires
applicables à l’agent son :

 Le blâme ;
 La retenue du tiers du traitement pour une durée ne
dépassant pas un mois ;
 L’exclusion temporaire avec privation de salaire pour une
durée ne dépassant pas 3 mois,
 La révocation.

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 15

 2. Action disciplinaire
a) Ouverture
Certains manquements entrainent l’ouverture d’une action
disciplinaire. La procédure est la suivante :

 Constat de la faute commise, en définir les circonstances, le

lieu et la date ;
 Prise de connaissance par l’agent concerné ;
 Ouverture de l’action disciplinaire (par l’autorité qui gère
l’agent) ;
 Défense (réponse) de l’agent : délai 20 jours ;
 Décision : soit classement sans suite ou sanction par
l’autorité compétente.

b) Clôture de l’action disciplinaire

Toute action disciplinaire doit être clôturée par une décision

de classement sans suite ou par l’application d’une peine dans les
3 mois à dater du jour du dépôt des éléments de défense par
l’agent incriminé. Passé ce délai, l’action devient caduque et
l’agent est replacé dans sa position antérieure par la procédure
administrative. La décision de classement sans suite doit être
notifiée à l’intéressé.
3. Qui doit infliger une peine ?
Le tableau ci-après présente l’autorité habilitée à infliger
une peine : cfr. Art 26 de l’Ord. 31-232.

AUTORITE COMPETENTE POUR INFLIGER UNE

PEINE
Catégorie d’agents
poursuis
disciplinairement

Blâme Retenue du Exclusion

tiers du temporaire
salaire

Personnel Chef Chef de Chef de

enseignant, d’établissem division Division
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 16
administratif ou ent Provinciale provinciale
technique de L’E.P.S.T. de l’E.P.S.T
ou son ou son
délégué délégué

Agent de Chef de Directeur de Directeur de

commandement division Région Région (=
provinciale (=province) province)
de l’E.P.S.T. ou son
délégué

Remarque : DES VOIES DE RECOURS

(Ord, n°82-031 du 19 mars 1982 portant règlement

d’administration relatif au régime disciplinaire et aux voies de
recours du personnel de carrière des services publics de l’Etat
(modifiée et complétée par l’Ordonnance n°86-125 du 23 avril
1986 modifiant et complétant l’Ordonnance n°82-031 du 19
mars 1982 portant règlement d’administration relatif au Régime
disciplinaire et aux voies de recours du personnel de carrière de
Service publics de l’Etat.
Chapitre III, Article 18 : en application de l’article 58 du Statut, le
droit au recours de l’agent qui s’estime lésé dans ses droits
s’exerce :

 Par la voie du recours administratif, qui suit la voie

hiérarchique ;
 Par la voie du recours juridictionnel, auprès des juridictions
compétentes.

Article 19

(Modifié et complété par l’article 9 de l’Ordonnance n°86-125 du

23 avril 1986 modifiant et complétant l’Ordonnance n°82-031 du
19 mars 1982 portant Règlement d’administration relatif au
Régime disciplinaire et aux voies de recours du personnel de
carrière de Services publics de l’Etat).

Le premier moyen de recours de l’agent qui s’estime lésé

dans ses droits est les recours dit « administratif », qu’il peut
adresser à ses supérieurs pour faire valoir son point de vue.
Ce recours doit obligatoirement suivre la voie hiérarchique
et, en le transmettant, les différents supérieurs de l’agent sont

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 17

tenus d’y porter leurs avis et considérations. Ces avis doivent être
portés à la connaissance de l’agent.

Sous peine de nullité, le recours doit être introduit dans les

vingt jours de la date à laquelle l’agent a eu connaissance de
l’acte ou de la décision qu’il conteste…
Sous peine de poursuivre disciplinaire, l’autorité
hiérarchique qui reçoit un recours est tenue de la transmettre à
l’autorité hiérarchique à laquelle le recours est adressé.
Article 20
Lorsque l’agent s’estime lésé dans ses droits, deux voies de
recours lui sont ouvertes, le recours administratif et le recours
juridictionnel.
1) Dans le recours administratif, le recours auprès du
département (=ministère) de la Fonction Publique est
subordonné à l’épuisement d’autre voies de recours (recours
gracieux et hiérarchiques). Toutefois, lorsque la mesure qui
lèse l’agent a été prise par le président du Conseil législatif
(l’Assemblée nationale) ou les responsables d’autres services
publics de l’Etat, le recours de l’agent est adressé au
Département (ministère) de la Fonction Publique. Dans ce
cas, la décision de celui-ci de celui-ci est prépondérante. La
procédure de recours est déterminée par règlement
d’administration.
Le délai de réponse à un recours régulièrement
introduit est fixé respectivement à 30 ou 90 jours.
2) S’il s’agit de réponse à un recours en annulation, l’agent
utilisera la voie de recours juridictionnel auprès des
juridictions compétences pour annuler la décision
administrative contestée

Pour être recevable, le recours remplira les conditions ci-dessous :

- Avoir pris connaissance de l’ouverture de l’action et le signer
pour réception ;
- Répondre dans le délai prévu ;
- Rédiger sa défense en termes courants et courtois ;
- Eviter les termes injurieux dans sa défense.

Condition de recevabilité d’un recours

- Etre introduit dans les délais réglementaires (8 jours) ;

- Avoir pris connaissance de l’action disciplinaire et signé pour
réception ;
- L’avoir rédigé en des termes courtois ;

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 18

 - Eviter des termes injurieux dans sa défense ;
- Se limiter aux points des désaccords.

Chapitre 3 : Gestion Qualitative d’une école

La gestion administrative d’une école place le chef
d’établissement devant ses responsabilités qui se définissent en
termes des capacités à mettre quotidiennement en œuvre pour
un meilleur exercice de sa délicate et difficile mission.
1.1 Capacité de se gérer soi-même
C’est avoir des attitudes et des comportements compatibles
à l’exercice de ses fonctions. Car, le métier d’enseignant est noble
comme celui du médecin, du prêtre, de l’avocat du magistrat, etc.
noble par ce qu’il est demandé à l’enseignant de façonner, de
modeler l’homme de « sa propre main » c’est un métier qui exige
de la part de l’enseignant une grande distinction naturelle et une
grande élévation morale, car non seulement il instruit mais aussi il
éduque. Tout ceci est possible par le degré de volonté que le chef
d’établissement affiche dans son travail (déontologie). Cette
déontologie du chef d’établissement est un terme englobant qui
règle toute sa vie tant professionnelle que sociale.
1.1.1 Bases de la déontologie du chef d’établissement
 Vocation : c’est un appel, une mission, un sacerdoce, un don
total de soi. Cette vocation se réalise par l’attrait ou le goût
du métier (l’amour sincère et profond des enfants en
recherchant leur bien, l’idéal qui est caractérisé par la prise
de conscience de sa responsabilité vis-à-vis de la société ;
 La formation : la vocation seule ne suffit pas, il faut la
compléter par la formation appropriée (formation initiale
reçue à l’école et continue ou en cours d’emploi) ;

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 19

  L’autorité : c’est le droit légitime du chef d’établissement de
commander, de guider le travail scolaire, d’exiger l’ordre et
la discipline. C’est encore le pouvoir de prendre des
décisions et de se faire obéir.
1.1.2 Responsabilités du chef d’établissement
Dans l’exercice de ses fonctions, le chef d’établissement a
des responsabilités qu’il doit assurer et assumer. C’est-à-dire des
tâches, des obligations à remplir. A cet effet, il est responsable
vis-à-vis :
 De lui-même : il doit se soumettre librement et
consciencieusement aux obligations propres à
l’accomplissement de ses tâches professionnelles
(ponctualité, la régularité, l’assiduité, le respect rigoureux
des instructions officielles, l’application sans faille des
directives émanant de la hiérarchie.
 Des apprenants : il doit offrir à l’apprenant un cadre moral,
spirituel, intellectuel et matériel favorable à la réussite de
son avenir, notamment en ce qui concerne l’égalité entre les
pairs, la justice distributive et la neutralité affective.
 Des parents : il doit régulièrement leur rendre compte par le
moyen du cahier de communication de l’évolution de
l’apprentissage de leurs enfants par ce que l’école supplée à
la famille devenue actuellement défaillante ou
incompétente ;
 De la société qui attend de lui des résultats scolaires
encourageants de la mission qui lui est confiée. C’est-à-dire
qu’il doit faire preuve de compétence, de sens de
responsabilité et d’initiatives, d’honnêteté, de bonne
moralité, de solidarité et de dignité ;

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 20

  Devoirs envers ses collaborateurs : les protéger contre les
menaces et les attaques de quelques niveau que ce soit,
réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté. En
cas de manquement grave de leur part, il agira avec tact
tout en respectant les dispositions prévues dans le régime
disciplinaire ;
 Devoirs envers ses collègues : il s’efforcera de garder un
climat de bonne entente et de franche collaboration avec ses
collègues. Il échangera régulièrement avec eux sur les sujets
d’intérêts communs. Il adoptera une attitude conciliante vis-
à-vis de ses pairs et évitera l’intolérance.
A cet effet, le chef d’établissement a trois catégories des
professionnelles ; les exigences d’ordre physique, morales et
sociales et, intellectuelles.
1.2 Capacité d’organiser le travail
Le chef d’établissement doit pour l’efficacité de son travail
recourir à certains principes généraux de l’administration :
1) Prévoir : se présenter ou envisager comme probable une
chose, une situation ou un événement à venir ; l’instrument le
plus efficace dans l’organisation du travail est le programme
d’action. Pour établir le programme d’action d’une entreprise ; le
chef se fonde sur trois groupes d’éléments, à savoir ; les faits
vécus ou enregistrés, les faits prévisibles, les faits imprévisibles
(imprévus).
2) Organiser : Organiser une entreprise, c’est lui fournir la
matière première ; l’outillage et le personnel nécessaire à son
fonctionnement ; pour ce faire, un organigramme de structure est
indispensable.
3) commander : demander (de faire quelque chose) en donnant
un ordre à quelqu’un, ordonner, le commandement doit être
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 21
continu, c’est-à-dire en l’absence momentanée du chef, un
suppléant doit être investi de ses fonction.
4) contrôler : vérifier, inspecter, surveiller examiner ; il est
question de vérifier tout ce qui se passe conformément aux
prévisions, aux ordres donnés, aux principes admis. Le contrôle
est efficace lorsqu’il est effectué au moment opportun et qu’il est
suivi éventuellement des sanctions, de complément
d’informations concernant le travail à réaliser ou même
d’encouragement physique ou moral

Chapitre 4 : CAPACITE D’ELABORER ET EXECUTER LE

PLAN
D’OPERATION DU CHEF
D’ETABLISSEMENT
Il est très important que le chef d’établissement élabore son
plan d’opération pour éviter les improvisations, les omissions et le
tâtonnement, assurer l’accomplissement de toutes les activités
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 22
avec aisance et certitude, apprécier ou éventuellement réajuster
les moyens de sa politique et assurer le succès de ses activités.
Il faut noter ici que le plan d’opération n’est pas à confondre
avec l’agenda du chef d’établissement qui est carnet pour
inscrire jour pour jour ce que l’on doit faire. C’est–à-dire que le
chef d’établissement doit tenir pour inscrire chaque jour ce qu’il
doit faire et ce qui est fait réellement.
2.1 Moment de l’élaboration
Le meilleur moment pour l’élaboration du plan d’opération
est le mois d’août de l’année, soit un mois avant la rentrée des
classes.
2.1.1catégories des tâches à planifier
Les tâches énumérées ci-dessous le sont à titre
d’illustration. Leur liste n’est pas exhaustive. Chaque chef
d’établissement l’enrichira en fonction de son environnement, de
la structure de son école, des réalités et spécificités du milieu et
de la qualité de son personnel, etc.
En général, on distingue les catégories des tâches
suivantes : journalière, hebdomadaires, mensuelles, périodiques,
trimestrielles et semestrielles, annuelles et, occasionnelles.
A. Tâches journalières (quotidiennes)
 La ponctualité du personnel et des apprenants ;
 La propreté, l’ordre et la discipline du personnel et des
apprenants ;
 Le contrôle hygiénique de l’école et des installations
sanitaires ;
 Le contrôle des mouvements des agents (présences) ;
 Le visa des documents pédagogiques des enseignants ;
 Le suivi du travail des enseignants ;
 Le traitement du courrier et des dossiers ;
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 23
  L’application (observation) des instructions officielles ;
 Les visites de classes ;
 La tenue de la comptabilité ;
 La tenue du livre de caisse ;
 La gestion des biens de l’école ;
 La tenue du journal d’activités (agenda) ;
 L’établissement des rapports journaliers ;
 Le payement des frais scolaires ;
 Accueil des visiteurs, …
B. Tâches hebdomadaires
 La planification des visites de classe ;
 Le contrôle approfondi des documents pédagogiques ;
 Le bilan des activités de la semaine ;
 L’établissement de l’horaire de surveillance ;
 L’observation des classes ;
 L’établissement de l’horaire d’encadrement pédagogique des
enseignants ;
 La tenue des réunions pédagogiques (cellule de base) ;
 La tenue des réunions administratives,…
C. Tâches mensuelles
 Le payement des salaires du personnel ;
 Le relevé des présences et des absences du personnel ;
 Le calcul de la moyenne des présences ;
 Le fonctionnement de la C.B et des U.P/UAP ;
 L’organisation des leçons types de démonstration ;
 L’actualisation de certains dossiers ;
 L’établissement du rapport de fonctionnement de la cellule
de base,…
D. Tâches périodiques
 Le suivi de l’organisation des interrogations générales ;
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 24
  Le suivi du travail des points ;
 La proclamation des résultats périodiques ;
 Le suivi du travail des bulletins ;
 L’organisation des réunions pédagogiques,…
E. Tâches trimestrielles et semestrielles
 Préparation de la rentrée des vacances ;
 La réunion du comité des parents ;
 La réunion du comité de gestion ;
 La perception des frais scolaires ;
 L’organisation des réunions pédagogiques ;
 L’élaboration du chronogramme des activités de l’évaluation
(examens) ;
 L’organisation des prévisions ou des activités d’intégration ;
 Le contrôle des questions des examens et des corrigés ;
 L’organisation des examens ;
 L’organisation de la correction des examens ;
 La transcription et le calcul des points ;
 La réunion du conseil de délibération (conduite et
application) ;
 La signature des documents ;
 La proclamation des résultats ;
 L’appréciation du personnel ;
 L’évaluation des résultats obtenus,…
F. Tâches annuelles
 La prévision en personnel et en matériels ;
 Les attributions du personnel administratif et des
enseignants (charge horaire) ;
 L’élaboration des horaires de cours et emploi de temps du
personnel ;
 La remise des documents aux enseignants ;
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 25
  La constitution des dossiers du personnel et des apprenants ;
 L’élaboration des prévisions budgétaires ;
 L’élaboration du rapport de fin d’année ;
 L’élaboration du rapport de rentrée scolaire ;
 L’installation de la cellule pédagogique de base ;
 L’installation du gouvernement scolaire des apprenants ;
 Le recrutement du personnel ;
 La confirmation des agents en essai ;
 L’organisation de la clôture de l’année scolaire ;
 L’inventaire des biens de l’école ;
 L’inscription des apprenants ;
 L’établissement du plan d’opération du chef
d’établissement ;
 L’organisation de la rentrée scolaire ;
 L’élaboration (révision) du règlement intérieur ;
 La mise en place du personnel ;
 L’élaboration des listes des apprenants par classe ;
 L’établissement des statistiques scolaires ;
 Le classement (répartition) des apprenants dans les classes ;
 L’élaboration du palmarès ;
 L’organisation des activités parascolaires ;
 L’évaluation des prévisions budgétaires ;
 La signature de certains documents ;
 Répartition des salles de classe, des sanitaires, des bancs,…
 Distribution des fournitures et documents aux enseignants ;
 L’élaboration des prévisions des matières ;
 Le remplissement du registre matricule des apprenants ;
 La rédaction du rapport de fonctionnement de la cellule de
base et des U.P ;
 La fabrication du matériel didactique ;
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 26
  La sensibilisation et préparation des apprenants à l’examen
d’Etat ou au jury, etc.
G. Tâche occasionnelles ou ponctuelles
 L’entretien de la cour et des classes ;
 La rédaction des notes de service des communications ;
 La tenue (présider) des conseils de discipline ;
 Les répartitions et réfections ;
 La participation aux manifestations officielles ;
 L’approvisionnement de l’école en fourniture, en manuels ;
 L’organisation des loisirs et rencontres culturelles, etc.
2.1.2 Elaboration du plan d’opération du chef
d’établissement
Après avoir enrichi les différentes opérations ci-dessus
énumérées, chaque chef d’établissement, en fonction de son
emploi de temps, planifie ses activités, en prévoyant le moment le
mieux indiqué , du mois et du trimestre, pendant lequel, il pourra
exécuter la tâche planifiée.
Exemple :
 Mois d’août :
 L’élaboration du plan d’activités du chef d’établissement ;
 La préparation de la rentrée scolaire ;
 La répartition des bancs pupitres ;
 L’entretien de la cour et des salles ;
 La mise en jour des inventaires ;
 L’équipement en fourniture scolaires et documentation ;
 La rentrée des enseignants ;
 L’inscription des élèves et confection des listes des anciens,
etc.
 Mois de septembre :
 La réunion de rentrée scolaire ;
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 27
  La rentrée des apprenants ;
 L’établissement des horaires et l’attribution des tâches au
personnel ;
 La perception des frais scolaires ;
 L a distribution des fournitures ;
 L’étude des cas litigieux ;
 Les prévisions des matières ;
 Le registre des matricules, etc.
 Mois de juillet
 La publication des résultats
 Voir tâches annuelles
Pour bien planifier les activités de l’année, il faut que le
chef d’établissement se réfère au calendrier scolaire.

Exemple type : Modèle du plan d’opération du C.E

Périodes Opérations Activités Observation
Mois Semaine prévues/activités effectivement
du…au…. réalisées
Août

Septembre

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 28

Octobre

Novembre

Décembre

Janvier

Février

Mars

Avril

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 29

Mai

Juin

2.2 Gestion du personnel

Dans la gestion du personnel, le chef d’établissement doit
manifester son savoir faire dans la cotation des agents (apprécier
qualitativement des prestations d’un pendant une certaine
période (mois, trimestre, année), le régime disciplinaire (respect
des textes légaux), la gestion de conflit (chercher les voies et
moyens pour trouver des solutions définitives ou atténuer les
oppositions des sentiments ou d’opinions entre des personnes ou
groupes.
Il doit prévoir des bonnes conditions matérielles des
travailleurs et leur amélioration. Ce qui garantit les travailleurs
contre certains risques susceptible de réduire leur capacité de
gain ; de menacer leur sécurité, conditions primordiales de
réussite de toute œuvre humaine. Le chef d’établissement doit
organiser, initier, assurer des activités rentables pour rendre la vie
sociale du personnel aisée et agréable.
2.2.1 Textes légaux qui régissent la discipline dans un
service
 La constitution de la république Démocratique du Congo
(Kinshasa, février 2006)
 La loi-cadre de l’Enseignement National n°86/005

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 30

  Le statut du personnel de carrière des services Publics de
l’Etat,
 L’ordonnance n°91-231 du 15 Août 1991 portant règlement
d’administration relatif au corps des Inspecteurs de l’EPSP

L’ordonnance n° 91 - 232 du 15 Aout 1991 portant

règlement d’ administration relatif au personnel des
Etablissements Public d’enseignement Maternel,
Primaire, Secondaire et Professionnel ;

 Recueil des directives et instructions officielles ;

 Décret - loi n° 017 – 2002 du 03 Octobre 2002 Portant code
de conduite de l’agent public de l’Etat ;
 Le code du travail et la convention collective pour les écoles
privées agréées ;
 La convention entre les églises et l’Etat pour les écoles
conventionnés,…

2.2.2 Catégories professionnelles de l’EPST

A l’EPST tout comme à l’Administration publique, le

personnel est réparti en trois catégories, à savoir :

- Le personnel de commandement : grade 11 à 14 ;

- Le personnel de collaboration : grade 21 à 31 ;
- Le personnel d’exécution : grade 32 à 35.

Dans une école, on trouve :

- Le personnel administratif qui comprend : les agents de

commandement (le chef d’établissement et ses adjoints),
conseiller pédagogique du secondaire, directeur de
discipline, directeur d’internant ;

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 31

 - Les agents de collaboration : le secrétaire, le conseiller
pédagogique du primaire, l’étendant, le magasinier et autres
(enseignant de relève) ;
- Les agents d’exécution : les surveillants, les sentinelles et les
ouvriers.

Le personnel enseignant qui comprend les enseignants et le

personnel technique (instructeur par exemple. Au niveau d’un
établissement scolaire, on distingue : le personnel de direction, le
personnel enseignant et le personnel ouvrier.

2.2.3. Hiérarchie administrative à l’EPST

En République Démocratique du Congo, l’administration des

écoles se situe à trois niveaux : le niveau central, le niveau
intermédiaire et le niveau des établissements scolaires et des
programmes.
Exemple type 1 : cadre administratif de l’EPST
Niveau Poste Fonction Grad Activités
e
Secrétariat Secrétaire Gestion de
Central Général Général 11 l’administration
centrale de
l’EPST
Différentes Gestion de
directions des Directeur chef de 12 leurs services
services service respectifs
centraux
Coordination Coordinateur Administration
nationale des national 12 nationale des
écoles des écoles écoles

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 32

 conventionnées conventionnées conventionnées
Direction Directeur Administration
Intermédia Provinciale ou Provincial ou 12 et
ire Urbaine de Urbain de l’EPST encadrement
l’EPST
Direction Directeur Paie des
Provinciale Provincial 12 enseignants
DINACOPE DINACOPE
Coordination Coordinateur Administration
Prov. ou Urbaine Prov. Ou Urbain 13 de
des écoles des écoles l’enseignement
conventionnées conventionnées conventionné
Administration
Sous – Division Chef de sous- 13 de
division l’enseignement
non
conventionné
Sous – Sous- Administration
Coordination des Coordinateur des 14 de
écoles écoles l’enseignement
conventionnées conventionnées conventionné
Direction scolaire Directeur du 14 Assimilation
Etablissem Primaire Primaire des
ent programmes
scolaire scolaires
(Primaire Direction scolaire Préfet des études 13 Assimilation
et secondaire des
Secondair programmes
e) scolaires
Adjoint au chef Conseiller 14 Assimilation

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 33

 d’établissement pédagogique 21 des
Secrétaire programmes
scolaires
Différentes Professeurs, 21 Assimilation
disciplines Enseignants 22 des
programmes
scolaires

Exemple type 2 : cadre technique de l’EPST

Niveau Poste Fonction Grade Activités

Inspection Inspecteur 11 Contrôle,
générale général Formation,
évaluation,
Central administration
Service des Inspecteur 12
inspections général Contrôle,
générales adjoint Formation,
adjointes Inspecteur 12 évaluation,
Principal administration
Inspecteur 13
adjoint
Intermédiair Inspection Inspecteur 12
e Principale principal
Provinciale provincial
Inspecteur 13 Contrôle de
principal gestion
adjoint scolaire, de la
Inspecteur 13 formation, de
exploitant l’évaluation,

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 34

 Inspecteur 13 de
Territoire ou Pool chef de l’administratio
commune d’inspectio pool n et de
n (primaire Inspecteur 13 l’encadrement
ou itinérant pédagogique
secondaire) secondaire
Inspecteur 14
itinérant
primaire

Inspection Agents 21,22,31,32,

itinérante d’appoint 33

CHAPITRE CINQUIEME : ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET SES

DEBOUCHES PROFESSIONNELS EN RD
CONGO

A la fin, de la huitième année de base, l’apprenant se trouve

devant une gamme de section. Il est appelé à choisir une seule pour
la poursuite de ses études. Ce choix sera hasardeux si l’élève ne
connait pas les filières d’études organisées par le ministère de
l’EPST.

Dans ce chapitre nous développons la structure et

l’organisation de l’enseignement primaire, secondaire et technique
en RDC. Connaissant la mission de l’enseignement secondaire, elle
est celle qui consiste à aider l’élève à acquérir des connaissances

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 35

générales et spécifiques afin de lui permettre d’appréhender les
éléments du patrimoine national et international.

La deuxième mission consiste à développer chez l’élève

l’esprit critique, la créativité et la curiosité intellectuelle. Il le
prépare à une profession donnée et l’aide à poursuivre les études
supérieures et universitaires. L’enseignement en RDC comprend :

- Secondaire général
- Secondaire normal
- Secondaire technique
- Secondaire professionnel
- Cycle d’arts et métiers

5.1 SECONDAIRE GENERAL

Il comprend les sections littéraire et scientifique.

a). Section littéraire :

 Option organisée : latin-philosophie, latin-Mathématique, grec –

latin
 Durée des études : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : rédacteur, commis, reporter etc. il
peut aussi travail dans l’enseignement après une année de
perfectionnement.
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : le
détenteur de ce diplôme peut faire les sciences humaines :
lettres, droits, économie, RI, philosophie, philologie. Il peut
aussi faire l’ISP, le journalisme, la communication.

b) Section scientifique :

 Option organisée : mathématique physique et biologie chimie

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 36

  Durée des études : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : le détenteur peut travailler dans
l’administration publique ou privée comme agent de bureau.
Il peut être aide géomètre, aide de laboratoire, préparateur de
laboratoire de chimie etc.
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : le
détenteur de ce diplôme peut faire la médecine générale,
vétérinaire, dentaire et toutes les facultés des sciences au
niveau supérieur et universitaire (math, info, science
agronomique, architecture, polytechnique, géologie, biologie
etc.

5.2 ENSEIGNEMENT NORMAL

Il comprend la section pédagogique

 Options : pédagogie générale, éducation physique, pédagogie

normale, pédagogie maternelle.
 Durée d’étude : 6ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : le détenteur de ce diplôme peut
travailler dans l’administration publique ou privée. Il peut
aussi travailler comme enseignant au niveau primaire.
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : le
diplômé a accès à l’enseignement supérieur et universitaire
c’est – à – dire : ISP, ISPT, ISDR, IFASIC etc…

5.3 ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

Il comme section : commerciale et administrative, sociale,

hôtesse d’accueille, hôtellerie et restauration, hébergement, coupe

COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 37

et couture, artistique, industrielle, agricole et vétérinaire, médicale
et para – médicale

 Durée d’étude : 6ans

 Titre scolaire : Diplôme d’Etat pour toutes les sections et
diplôme d’A2 équivalent du diplôme d’Etat délivré par le
ministère de la santé publique pour la section médicale
a) Section commerciale et administrative :
 Options organisées : commerciale et administrative,
secrétariat, informatique, secrétariat informatique.
 Débouchés professionnels : le diplômé de ces options peut
être aide comptable, employé de banque, secrétaire,
opérateur de saisie, service de voyage, d’assurance, agent
de transport. Il peut aussi travail dans l’administration
publique ou privée.
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : SPA,
sciences sociales, droit, RI, sciences économiques. Il peut
aussi faire ISC, ISP, ISS, ISTM (Gestion des Institutions de
santé).
b) Section Sociale :
 Options : sociale
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : le diplômé de cette option peut
travailler dans les foyers sociaux, les ONG, le Club des jeunes,
les homes de vieillard. Il peut être assistant social, aide
puériculteur, ou puéricultrice dans le centre de consultation
pour nourrissons, maternité, pédiatrie, école gardienne, les
pouponnières et les orphelinats.

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  Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : le
diplômé à accès à l’ESU, INTS, faculté de sociologie, ISDR, ISP,
ISS, faculté de droit etc…
c) Section hôtesse d’accueil :
 Options : hôtesse d’accueil
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : dans le secteur privé ou public, le
diplômé peut être employé comme hôtesse d’accueil,
réceptionniste, service de Protocol etc..
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : relations
publiques, hôtellerie, hôtesse d’accueil.
d) Section hôtellerie et restauration :
 Options : hôtellerie et restauration
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : chez le privé l’employé peut
travailler dans les hôtels, les restaurants comme personne
s’occupent de tout ce qui est comme restauration ou
gastronomie
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : le
détenteur a accès à l’ESU, en relations publiques, hôtellerie et
restauration.
e) Section hébergement :
 Options : hébergement
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : les maisons d’hébergement, les
centres touristiques etc.
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : relations
publiques, hôtellerie, hôtesse d’accueil.

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 f) Coupe et couture :
 Option : Coupe et couture
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : enseignant au niveau de cycle
court de coupe et couture, dans les foyers sociaux. Il peut
aussi travailler dans les usines textiles, les ateliers de
confection ou pour son propre compte.
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : ISAM.

g) Technique artistique :
 Options : Arts plastiques, Arts dramatiques, musiques
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : dans le privé comme le public, il
peut travailler comme sculpteur, céramique ou peintre. Il peut
travailler dans le service de publicité, atelier de décoration,
dans une compagnie de théâtre ou un ballet tout comme dans
son propre compte.
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : ABA, INA.
h) Section technique industrielle :
 Options : mécanique générale, mécanique machines-outils,
mécanique dessin, électricité, électronique, construction,
chimie industrielle, imprimerie, commutation, radio
transmission, météorologie, aviation civile, mécanique
automobile, pétrochimie, construction métallique, menuiserie,
pneumatique.
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : technicien dans le secteur public
ou privé.

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  Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : la
polytechnique, ISTA, IBTP, ISPT etc…
i) Technique agricole et vétérinaire :
 Options : agriculture, horticulture, vétérinaire, pêche,
foresterie, industrie alimentaire, nutrition, économie agricole,
mécanique agricole, agro foresterie
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme d’Etat
 Débouchés professionnels : il peut être employé au ministère
de l’agriculture ou autres organismes comme personnel
d’encadrement rural dans le chantier agricole, la coopérative,
CDC, ou entreprise privée.
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : la faculté
d’agronomie, la sylviculture, pisciculture, pédologie…, ISDR.
j) Section technique médicale et paramédicale :
 Options : Infirmerie et accoucheuse
 Durée : 6 ans
 Titre scolaire : Diplôme A2 (équivalent du diplôme d’Etat)
 Débouchés professionnels : hôpitaux, clinique, dispensaire
etc…
 Filière d’Etude au niveau supérieur et universitaire : ISTM,
ISSM, etc..

5.4 ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL :

Cet enseignement a pour but de former les ouvriers qualifiés

ayant une formation théorique et pratique qui a comme base la
technique. Il a pour mission de former les ouvriers dotés des
habiletés intellectuelles et manuelles qui rendent les tâches propres
à leurs spécialités et qui savent concevoir des ensembles simples,
nécessaires à la préparation d’une unité de production.

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  Sections : agricole, vétérinaire, commerciale et
administrative, sociale etc..
 Durée : 4 à 5 ans
 Titre scolaire : brevet d’aptitude professionnelle
 Débouchés professionnels : toute profession selon la
spécialité de chacun.
Dans cet enseignement on inscrit uniquement les élèves dont
le possibilités intellectuelles sont limitées et qui ne peuvent pas aller
loin de leur scolarité. Il s’agit d’une intégration professionnelle
directe. Pas d’accès à l’ESU.

5.5 CYCLE D’ARTS ET METIERS

TP : trouver le but et organisation de cet enseignement en

comparent avec l’enseignement professionnel.

Conclusion
Il ne fait aucun doute que parmi de nombreuses causes de
la baisse du niveau de l’enseignement en R.D.Congo, figure en
bonne place la gestion calamiteuse de nos écoles par bon nombre
des chefs d’établissements. C’est comme pour paraphraser
l’adage populaire qui dit : « il n’y a pas des mauvaises troupes, il
n’y a que de mauvais chefs ».
Dans le cadre de renforcement de capacités
professionnelles des responsables de l’administration scolaire, ce
cours vient à point nommé contribuer à l’amélioration de notre
système éducatif en perte de vitesse.
Comme nous venons de le constater, ce cours, s’il est utilisé
à bon escient, constitue le document de référence pour tout

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formateur œuvrant dans le terrain de l’enseignement primaire,
secondaire et technique.

Bibliographie
A. modules de formation
 CIRCULAIRE N°D.E.P.S/IGE/86/SNF/618/87 du 13/08/1987 ;
marche à suivre pour l’exploitation des moyens
d’enseignement ;
 Gestion d’une école en termes de capacités, Module de
formation CCEPT, EBENGO MABOKE, janvier 2005
 Gestion d’une école technique et professionnelle, Module de
formation, SERNAFOR 8015, Novembre 2008
 NOTE CIRCULAIRE N°EDN/PS/823.2/SC/345 du 13/02/1967,
documents tenus par les professeurs
B. Outils de formation
 SERNAFOR, Outil de formation, le Sernafor en trente
questions, n°441.
C. Ouvrages
 IPPAS KANKU MAYOYO, gestion d’une école ;
 Loi-cadre de l’enseignement National n°86/005 du 22
septembre 1986 ;
COURS DISPENSE PAR LE CT DIOWO DJUNGA Emile DE L’ISP KABAMBARE Page 43
  MULIER F. et al ; comment tenir les documents
pédagogiques à l’enseignement secondaire, SAMAFOS, 1981

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