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Cours de Didactique Des Disciplines 6ème Hp-2

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1

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE,


SECONDAIRE TECHNIQUE
ECOLE CONVENTIONNE PROTESTANTE/ 8eme CEPAC

INSTITUT KISKEKE
Ce livre est conforme au programme en vigueur

MANUEL DE DIDACTIQUE DE DISCIPLINE


POUR TOUTES LES CLASSES

Une bonne connaissance dépend des éléments ci- après :


 Le programme national
 Le manuel utilisé
 L’enseignant

L’ANNEE 2024

Licencié en Pédagogie/ EPS/ FPSE/ Unikis


1

INTRODUCTION

1. Définition de la didactique
Etymologiquement le terme didactique vient du mot grec « didaskeim ou didactikos » qui signifie
« enseigner ou propre instruire ». La didactique est une science qui apprend comment enseigner.
La didactique des disciplines est une partie de la pédagogie qui se rapporte à l’enseignement de
chaque branche scolaire. Elle étudie spécialement :
Les buts de chaque branche et sous-branche scolaire ; le programme de chaque discipline de
l’enseignement et la répartition des matières par année d’étude ; les directives méthodologiques à
appliquer pour atteindre les objectifs poursuivis ; et la marche à suivre des leçons.
0.3. Objectif du cours de didactique des disciplines

Licencié en Pédagogie/ EPS/ FPSE/ Unikis


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Ce cours de didactique des disciplines vise à faire acquérir au futur enseignant le savoir, le savoir-
faire et le savoir-être qui le rendent capable à la maitrise de chacune des disciplines scolaires de
l’enseignement primaire, de préparer ses leçons, de les réaliser efficacement, de les évaluer et le gérer
correctement la relation pédagogique enseignant-apprenant de manière à provoquer l’apprentissage.
1.1. Sortes de didactique
Dans l’enseignement, actuellement nous avons trois types de didactique qui sont :
1. Didactique générale : Est une branche de l’enseignement qui étudie les principes, les règles, les
techniques, les méthodes, les procédés qu’on peut employer dans tout enseignement.
2. La didactique des disciplines : est une branche de l’enseignement qui applique les règles, les
principes, les méthodes, les procédés à chaque branche de l’école primaire en particulier.
3. La didactique spéciale : est une branche de l’enseignement qui s’occupe des cas spéciaux
(particuliers). Ex : enfants aveugles, sourds muets, surdoués.
1.2. Définition de concept
a. Leçon modèle : est une leçon enseignée par le maître de l’école primaire à la quelle assiste l’élève
maître (stagiaire) accompagne de leur professeur de pratique.
b. Leçon démonstration ou type : est celle qui est donnée par le professeur chargé de pratique
professionnelle pour illustrer les différentes étapes de la leçon.
c. Leçon d’essaie : est une leçon enseignée par l’élève maître et assistée par leur collègue accompagner
de leur professeur.
1.3. Les branches de l’enseignement primaire
Selon l’ancien Programme National de l’Enseignement Primaire, nous avons 15 branches et 16
sous-branches réparties en trois groupes de disciplines qui sont :
1) Disciplines d’activités instrumentales : Sont composées de trois branches à savoir : Français,
Mathématique et Langue congolaise ;
2) Disciplines d’activités d’éveil scientifique : Elles sont composées de : Etude du milieu, Géographie,
Histoire, Education civique et morale, Education pour la santé environnement, Sciences naturelles.
3) Disciplines d’activités d’éveil esthétique : nous avons : Dessin, Calligraphie, Chant et Musique,
Education physique, Travail manuel, Religion.
Selon le Nouveau Programme National de l’enseignement primaire de 2011, nous avons 13
branches regroupées en cinq domaines à savoir :
1. Domaine de langues : qui comprend le Français et les langues congolaises ;
2. Domaine de Mathématique, science et technologie, qui comprend les mathématiques, les sciences et la
technologie ;
3. Domaine de l’univers social et de l’environnement : qui comprend la géographie, l’histoire,
l’éducation civique et morale ainsi que l’éducation pour la santé et environnement ;
4. Domaine des arts qui a unique branche l’éducation artistique ;
5. Domaine du développement personnel qui comprend l’initiation au travail productif, l’éducation
physique et sports ainsi que la religion. Parmi ces branches, on trouve trois catégories qui sont :
 Branches composées : sont des branches qui ont des sous branches.
Ex : français, mathématique, langue congolaise.
On distingue trois sortes des branches à savoir :
 Branche singletons ou simples : sont celles qui n’ont pas des sous branches.
Ex : Etude du milieu, géographie, histoire, éducation civique et morale, dessin, calligraphie, chant et
musique, éducation physique, T.M, Religion.
 Branches associées : sont des branches qui réunissent d’autres branches. Ex : Sciences naturelles.
1.4. Marches générales des principales leçons
La connaissance de ces marches générales, nous permettra d’aborder avec un pré-requis riche
d’analyser des marches des disciplines particulières.

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1.4.1. La marche d’une leçon intuitive : Est celle qui est centrée sur l’observation systématique d’un
objet dont la connaissance des éléments constitue le but de la leçon. Une leçon intuitive est une
leçon où le maître fait acquérir les connaissances à l’aide d’un matériel didactique.
1.4.2. La marche d’une leçon analytique : C’est celle dont la matière ne peut être transmise que dans un
exposé vivant et ponctué des questions. Une leçon analytique est une leçon où le maître fait
acquérir les connaissances à partir de la composition de la matière à enseigner.
1.4.3. La marche de la leçon : Est une leçon où le maître fait acquérir les connaissances à partir de
l’observation et de l’analyse de plusieurs exemples particuliers, pour dégager une règle générale.
1.4.4. Marche d’une leçon déductive : C’est celle où le maître exerce les élèves à mettre en pratique une
règle générale, une théorie étudiée ou une formule étudiée. Une leçon déductive est une leçon
d’application.
1.4.5. La marche d’une leçon pratique : C’est une leçon où le maître fait acquérir les connaissances à
partir de travail manuel. Une leçon pratique est celle où le maître, dès le début de la leçon présente
clairement le modèle qui sera à la lumière de ses explications, imitées par ses élèves.
PREMIERE PARTIE : DOMAINE DES LANGUES
Les langues d’enseignement en R.D. Congo, étant les langues nationales et celles du milieu ainsi
que la langue française, l’élève est appelé à maîtriser ces outils linguistiques, à l’orale et à l’écrit en vue
de sa formation réussie aux études, de l’acquisition de la culture et de la capacité de communication.
Une progression pédagogique et méthodologique mise en place dans le processus
d’enseignement-apprentissage de ces langues est basée sur le principe de partenariat bilingue.
CHAPITRE II : L’ENSEIGNEMENT DE FRANÇAIS
Le français est une branche composée, son étude se fait à travers nerfs (9) sous-branches à
savoir : élocution, récitation, vocabulaire, lecture, grammaire, conjugaison, orthographe, analyse,
rédaction.
2.1. LEÇON D’ELOCUTION
2.1.1. Notion
L’élocution est la manière de s’exprimer oralement, d’articuler et d’enchainer des phrases. Elles
sont surtout d’entrainement à l’usage correct de la parole. On la confond surtout avec le langage.
 Leçon de langage : S’adresse au petit et étudie la langue proprement dite dans son expression orale.
 Leçon d’élocution : S’adresse surtout aux grands élèves et vise la correction de la langue parlée.
2.1.2. But : La leçon d’élocution est celle dont le but principal est de fournir à l’enfant de s’exprimer
correctement sous contrôle du maître.
2.1.3. Exercices d’élocution
L’élocution a comme exercices :
- L’entretien ;
- La conversation ;
- Le dialogue.
2.2. LEÇON DE VOCABULAIRE
2.2.1. Notion
Le vocabulaire est l’étude des mots, leurs significations et leur emploi dans des phrases.
2.2.2. Buts ou objectifs de l’enseignement de vocabulaire
 Combattre le psittacisme de l’enfant ;
 Enrichir le langage intellectuel de l’enfant par des mots nouveaux, les expressions et des formes
linguistiques nouvelles
2.2.3. Sortes de vocabulaire
Le langage intellectuel de l’enfant comprend deux vocabulaires : passif et actif.
1. Vocabulaire passif : Est l’ensemble des mots que l’enfant connait le sens et les utilises souvent dans
son langage courant.

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2. Vocabulaire actif : Est composé des mots que l’enfant connait le sens mais ne les utilises pas dans son
langage.
2.2.4. Comment développer le vocabulaire chez l’enfant
Il y a trois façons de développer le vocabulaire chez l’enfant :
 Par des rapprochements de termes qui s’appellent et s’éclaire mutuellement ;
 Par des groupements de formes, terme ayant même radical ou même origine ;
 Par groupements des pensées, des synonymes, d’antonymes. L’enseignement de vocabulaire
commence en 3ème année primaire.
2.3. LEÇON DE RECITATION
2.3.1. Notion
La récitation est l’art de bien dire de mémoire ou par cœur un texte. C’est un moyen simple et
agréable de faire acquérir l’usage correct des mots et tournures d’une langue.
Son but est d’habituer l’enfant de bien dire et de contribuer à sa culture en confiant à sa mémoire
des textes modèles se haute tenue morale et littéraire.
2.3.2. Importance
Les enfants conscients qu’ils manquent d’ordre ou logique dans le langage ; parfois n’osent rien
dire de peur d’être hués par les autres.
La récitation constitue pour la mémoire une excellente gymnastique. En plus les exercices de
récitations, s’ils sont bien dirigés et fait en présence de toute la classe, affranchissent les élèves de la
timidité si commune à leur âge et les habituent à se présenter avec aisance.
2.3.3. Sortes de récitation
1. La dramatisation : Elle consiste à mettre un sujet donné sous forme de jeu sémique que les élèves
exécuteront eux-mêmes.
2. Le cœur parlé : Il consiste à faire réciter en groupe un mot ou un texte.
3. La poésie : Elle consiste à meubler la mémoire par les textes modèles écrits par les auteurs célèbres.
2.3.4. Exercices de la récitation
La récitation a comme exercices :
a) La diction : C’est la manière de dire quant au choix et l’agencement des mots.
b) La déclaration : c’est l’art de réciter à haute voix en marquant les intonations. Elle consiste à articuler
et prononcer clairement les mots du texte à mémoire.
2.4. LEÇON DE LECTURE
2.4.1. Notion
Lire c’est identifier et assembler des lettres, former mentalement ou à voix haute les sons qu’elles
représentent et leur associer un sens.
Selon G. MIALARET, lire c’est être capable de transformer un message écrit par un message
sonore suivant certaines lois bien précises.
 Lire pour les débutants : c’est associé correctement les signes à leurs son.
 Lire pour les adultes : c’est associé les signes avec les idées que ces signes représentent.
2.4.2. Objectif de la lecture
Les buts de l’enseignement de lecture est :
 Faire acquérir les mécanismes de la lecture et les automatismes par la lecture élémentaire ;
 Apprendre aux enfants à lire de façon intelligible ;
 D’assurer la compréhension rapide et totale de la pensée écrite par la lecture silencieuse ;
 De transmettre à autrui les pensées et les sentiments d’un auteur en utilisant toutes les ressources de
bien dire par la lecture expressive.
2.4.3. Sortes de lectures
On distingue :
2.4.3.1. Lecture élémentaire

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C’est la lecture qui consiste à déchiffré les mots d’un texte écrit. Elle s’apprend au degré
élémentaire. C’est une lecture qui faire acquérir les mécanismes de la lecture. Son objectif est de rendre
l’enfant capable de déchiffrer un texte écrit.
Marche de la leçon de lecture élémentaire
I. ACTIVITES INITIALES
a) Révision : Lecture des voyelles, consonnes, syllabes, mots déjà vus.
b) Motivation : Présenter un objet ou une situation sur image aux élèves. Posez des questions sur ça pour
faire découvrir le sujet du jour.
c) Annonce
II. ACTIVITES PRINCIPALES
a) Analyse
 Conception de la phrase : Ex : Toto pèle la patate.
 Amener cette action par une petite mise en scène ;
 Un élève est invité à reproduire l’action, les autres devinent la phrase ;
 Celle-ci est répétée plusieurs fois, puis écrite au TN sous un croquis (parlant et sobre) ;
 Isolement des mots-clés (mots contenant le son à étudier).
 Visualisation globale : lecture liée de la phrase ;
 Visualisation sélectionnée : léger arrêt de la lecture après chaque mot ;
 Isolement systématique de chaque mot ;
 Lecture des mots contenant le son à étudier.
 Isolement des sons
 Visualisation des mots contenant le son à étudier ;
 Diviser ces mots en syllabes. Ex : Ti – to ; pa – pa ; pe – ti – te ; pa – ta – te ;
 Isolement des syllabes contenant le son à étudier : ti to ta te ... ;
 Isolement des sons ou lettres (voyelles, consonnes) à étudier de syllabes qui les contiennent ;
 Lecture du son : d’abord par le maître, puis par les élèves avant tout individuellement, ensuite
collectivement.
N.B : On peut aussi écrire le son.
b) Synthèse : Reconstitution ou remonter
 Des syllabes
 Des mots
 Des petites phrases.
III. ACTIVITES DE CONTROLE ET DE FIXATION
 Lecture nombreuses : - des sons, - des mots, - des phrases ;
 Employer aussi les sons déjà appris ;
 Lecture dans les livres.
2.4.3.2. Lecture silencieuse
C’est une véritable lecture qui prépare directement et effectivement à la vie. Car, c’est la lecture
qui assure la compréhension rapide et totale de la pensée écrite. Elle est formatrice et favorise toute sorte
des connaissances nouvelles. Elle a l’avantage d’habituer l’enfant à penser seul.
Son objectif est de rendre l’enfant capable à comprendre rapidement un texte écrit.
Marche de la leçon de lecture silencieuse
I. ACTIVITES INITIALES
a) Révision : Contrôle de la compréhension du texte précédent.
b) Motivation : Par les questions, intéresser les enfants à la leçon et les amener à découvrir le sujet du
jour.
c) Annonce du sujet.
II. ACTIVITES PRINCIPALES

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a) Analyse
 Lecture à haute voix par le maître, sans commentaire ;
 Première lecture silencieuse par les élèves ;
 Deuxième lecture silencieuse par les élèves : recherche et notation des mots difficiles ;
 Explication des mots ou expressions difficiles relevés par les élèves ;
 Interroger sur les sens d’autres mots ou expressions pour se rendre compte que tout est compris.
b) Synthèse : Troisième lecture silencieuse par les élèves.
III. ACTIVITES DE CONTROLE ET DE FIXATION
 Questionnaire du maître : le maître contrôle la compréhension soit en posant des questions sur le
fonds, soit en demandant le sens général du texte ou sur l’idée maîtresse de chaque paragraphe.
N.B : Faire trouver un titre concernant à chaque paragraphe.
 Un élève raconte le récit comme il l’a compris ; les autres sont appelés à le rectifier ou à le
compléter.
2.4.3.3. Lecture à haute voix
C’est une lecture caractérisée par manque d’hésitation, pas d’arrêt, pas de retour en arrière. Cette
lecture consiste à transmettre à l’autrui les idées que l’auteur reçoit lui-même dans le texte.
Son objectif est de rendre l’enfant capable de lire couramment un texte en respectant la
ponctuation c’est-à-dire connaitre les rôles de la ponctuation (. ; , ?!) ; l’élève sera capable de lire de
manière posée et correcte en prononçant bien les mots, de bien articuler les mots. Elle est appelée aussi la
lecture courante.
Marche de la leçon de lecture courante
I. ACTIVITES INITIALES
a) Révision (répétition) : lecture à haute voix du texte étudié précédemment.
b) Motivation : Par des questions, intuitions ou autres, intéresser les élèves à la leçon et les pousser à
découvrir le sujet du jour
c) Annonce du sujet.
II. ACTIVTITES PRINCIPALES
a) Analyse
 Lecture silencieuse du texte par les élèves (lecture mentale) ;
 Explications des mots ou expressions difficiles ;
 Dégagement de l’idée générale du texte ;
 Prononciation des mots difficiles, d’abord par le maître puis par les élèves ;
 Lecture courante, modèle du texte entier par le maître ;
 Lecture courante partie par partie en procédant de la façon suivante :
- Lecture du maître
- Lecture des élèves, d’abord par le plus hardis, puis toutes la classe et ensuite par les faibles ;
correction et relecture.
N.B : Même procédure pour les autres parties ; et avant de passer à la 3ème partie, il faut relier la 1ère et la
2ème parties.
b) Synthèse
 Lecture courante de tout par le maître ;
 Quelques lectures par 2 ou 3 élèves.
III. ACTIVITES DE CONTROLE ET DE FIXATION
 Nombreuse lecture courante par les élèves ;
 Résumé oral par un ou plusieurs élèves ;
 Quelques exercices d’élocution.
2.4.3.4. Lecture expressive

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Elle consiste à faire valoir ou extérioriser le sentiment de l’auteur dans le texte. Son objectif est
de rendre l’enfant capable de retrouver les sentiments exprimés par l’auteur dans le texte à par de la voix
de la lecture.
Cette lecture vise les facteurs d’une bonne expression telle que : le rythme de la lecture,
l’intonation, la variation de ton, la prononciation et la bonne articulation.
Marche de la leçon de lecture expressive
I. ACTIVITES INITIALES
a) Révision : Lecture courante du texte étudié précédemment ; et contrôle de la compréhension (idées et
mots difficiles).
b) Motivation : Par des questions, intuitions ou autres moyens, intéresser les élèves à la leçon et faire
découvrir le sujet du jour.
c) Annonce du sujet.
II. ACTIVTITES PRINCIPALES
a) analyse
 Lecture silencieuse du morceau ; les élèves notent les mots difficiles qu’ils rencontrent ;
 Explication des mots ou expressions et idées difficiles ;
 Lecture modèle –expression du texte entier par le maître ;
 Consigne (indication) du texte entier par le maître ; faire ; souligner les mots à mettre en relief ;
indiquer les sentiments à exprimer, intonation, arrêts, inflexions de voix, accentuation, tons,
liaisons, etc. ;
 Lecture expressive partie par partie en procédant de la façon ci-après :
- Lecture par le maître ;
- Lecture des élèves en commençant par ceux les plus hardis, puis par toute la classe, enfin par
les élèves faibles. Corrections de l’articulation, de la prononciation, de l’intonation après
chaque lecture, etc.
Remarque : Même procédure pour les autres parties ou paragraphes.
b) Synthèse
 Lecture expressive du texte par le maître ;
 Quelques lectures par 2 ou 3 élèves.
III. ACTIVITES DE CONTROLE ET DE FIXATION
 Nombreuse lectures expressives par les élèves ;
 Faire apprécier la lecture d’un élève par ses condisciples, qui auront relevé les fautes
principales, aidés par le maître.

2.4.3.5. Lecture explique


C’est une lecture qui consiste à chercher sous les mots ou expression du texte, la pensée de
l’auteur en vue de découvrir les moyens qu’il met en œuvre pour se faire comprendre et de faire sentir la
beauté du texte. C’est la forme supérieure de la lecture silencieuse.
Marche de la leçon de lecture expliquée
I. ACTIVITES INITIALES
a) Révision : Rappel des acquis des leçons antérieures.
b) Motivation : Par des questions, intuitions ou autres moyens, intéresser les élèves à la leçon et les
pousser à la découverte du sujet du jour.
c) Annonce du sujet.
II. ACTIVITES PRINCIPALES

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a) Analyse
 Lecture expression du texte entier par le maître ;
 Lecture silencieuse du texte par les élèves ;
 Contrôle de la compréhension globale (idée générale) ;
 Etude du texte.
 Etude du fond
 Explication des mots ou expressions nécessaire
a. Lecture à haute voix d’une phrase par l’élève ;
b. Le maître pose des questions pour vérifier la compréhension des principaux mots ou expressions.
 Explication des sentiments et idées de l’auteur du texte ; le maître vérifier la compréhension par
des questions judicieuses.
 Etude de forme : Explication de la beauté du style, c’est-à-dire la raison d’être de telle comparaison,
de telle inversion, de telle accumulation des verbes, etc.
N.B : Tout cela contribue autant à faire saisir la pensée et les sentiments de l’auteur qu’apprendre de bons
moyens d’expressions. Remarque : Même procédé pour les autres phrases.
b) Synthèse : Nouvelle lecture expressive par le maître.
III. ACTIVITES DE CONTROLE ET DE FIXATION
 Quelques questions de contrôle sur l’un ou l’autre point du fond et de la forme, ou sur l’idée
générale du texte ;
 Copie des mots ou expressions expliquées.
N.B : La lecture documentaire est un exercice de la lecture silencieuse.
2.5. LA LEÇON DE GRAMMAIRE
2.5.1. Notion
La grammaire est l’ensemble des règles à suivre pour parler et écrire correctement une langue. La
grammaire a deux parties qui sont :
 Morphologie : qui étudie les formes des mots et leurs structures comme c’est écrit dans le
dictionnaire.
 Syntaxe : traite de la fonction, de la disposition des mots et des propositions dans une phrase.
2.5.2. Matière à enseigner
1. Au degré élémentaire : à ce niveau, il n’y a pas la leçon de grammaire proprement dite, c’est la pré-
grammaire.
 En 1ère année : Elle est orale, c’est donc la grammaire orale, ici, on fait habituer l’enfant des petits
exercices oraux pas de définition ni des règles.
 En 2ème année : C’est la grammaire d’action.
2. Au degré moyen : Ici, l’enseignement de grammaire devient systématique. Le maître donne les règles
de formation de féminin de noms, pluriel de noms, différence entre les adjectifs et les pronoms,
complément, verbe et attributs.
3. Au degré terminal : A ce niveau, on étudie les adverbes, les propositions, les conjonctions.
2.5.3. Méthodes utilisées en grammaire
Dans l’enseignement de grammaire, on utilise souvent les deux méthodes ci-après :
a) Méthode inductive ou induction : Cette méthode part des exemples pour aboutir à la règle (exemple
→ règle).
b) Méthode déductive ou déduction : C’est une méthode qui part de la règle pour aboutir aux exemples
(règle→ exemples).
2.5.4. Marche de la leçon de grammaire
A. Pour une notion ou définition
I. ACTIVITES INITIALES
a) Révision : Rappel des notions ou définitions déjà étudiées.

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b) Motivation : Présenter un texte qui contient des notions de différentes natures. Et par des questions,
orienter l’attention des élèves sur celles qui feront l’objet de la leçon. Les faire découvrir ou identifier.
c) Annonce du sujet
II. ACTIVITES PRINCIPALES
a) Analyse
 Observation de l’élément à étudier dans une phrase ;
 Observation du sens que cet élément apporte dans cette phrase ;
 Examen ou observation d’autres exemples ou cet élément en l’expliquant.
b) Synthèse
 Définir ou donner la notion ou la définition de cet élément.
III. ACTIVITES DE CONTROLE ET DE FIXATION
 Nombreuses répétitions de cette définition ou notion ;
 Recherche de cet élément dans d’autres phrases
2.6. LEÇON D’ANALYSE
2.6.1. Notion
L’analyse se la décomposition d’une phrase à ses éléments constitutifs (mots, proposition) en vue
de découvrir le rapport qui existe entre eux.
2.6.2. Sortes d’analyse
1. Analyse grammaticale : C’est une analyse des mots dans une phrase et qui consiste à indiquer pour
chacun d’eux, sa nature, son genre, son nombre et sa fonction.
2. Analyse logique ou formelle : C’est une analyse des phrases complexes, elle sert à déterminer les
différents termes, à reconnaitre leur nature, leur nombre de ces propositions.
N.B : Cette analyse consiste à décomposer les phrases en proposition (indépendante, principales
cordonnées et subordonnées).
3. Analyse littéraire : Consiste à mettre en lumière l’idée générale, les différentes parties d’un texte.
4. Analyse ethnologique : Consiste à décomposer un mot pour trouver son origine linguistique.
2.6.3. Méthode utilisée
La méthode utilisée en analyse c’est la méthode graphique. L’analyse grammaticale et logique
intéresse l’enseignement primaire, elle commence en 3 ème année.
2.7. LEÇON DE CONJUGAISON
2.7.1. Notion
Conjuguer un verbe c’est réciter ou écrire dans les différentes formes qu’il peut prendre pour
signifier la personne, le temps.
2.7.2. Importance
La conjugaison est importante dès la 1ère année, sans le verbe, l’enfant ne peut rien dire. C’est
apprendre aux élèves à s’exprimer toujours dans les formes correctes des personnes et de temps.
La conjugaison a pour but de familiariser ou habituer les enfants avec les mécanismes de la
phrase, avec l’emploi du verbe, de temps et du mode.
2.7.3. Sortes de conjugaison
 La conjugaison orale : Apprend les formes verbales par le bon usage.
 Conjugaison écrite : Elle aide à fixer l’orthographe de ce verbe en mettent en évidences les
terminaisons et la formation du temps.
2.7.4. L’emploi à l’école primaire
 Au degré élémentaire : La conjugaison orale est liée à l’action, lit la parole à l’action, l’enfant saura le
sens de personne : je, tu, il (elle), nous, vous, ils (elles).
 Au degré moyen : On donne aux enfants les principaux différents temps de l’indicatif, aux différentes
voix et formes, ainsi que l’impératif présent. A ce niveau, le maître doit insister sur l’explication des
personnes grammaticales.

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 Au degré terminal : Ici, on apprend aux enfants tous les temps de l’indicatif, du conditionnel et de
subjonctif, sans oublier l’imparfait. Le maître exigera les élèves à conjuguer toujours dans les phrases
correctes.
Remarque : Dans l’enseignement de conjugaison, on fera l’effort d’expliquer le principe de « Learning by
doing ».
2.8. LEÇON D’ORTHOGRAPHE
2.8.1. Notion
L’orthographe est l’art d’écrire correctement les mots ou les phrases. Son but est de faire acquérir
l’orthographe d’usage et l’orthographe de règle pour écrire sans faute ; doit connaitre :
- L’orthographe usuelle ou absolue : C’est-à-dire connaitre la physionomie, l’image du mot isolé ;
- L’orthographe grammaticale : Qui consiste dans la variation que subit le mot dans ses rapports avec
les autres mots de la phrase.
2.8.2. Difficultés que présente l’orthographe
 L’orthographe de langue bantoue n’est pas difficile parce que ces langues sont phonétiques : on les
écrits comme on les entend. Ex : tabac, Mama, tata.
 L’orthographe du français est plus difficile parce qu’il y a des sons qui peuvent s’écrire de plusieurs
façon (ex : é, et, ai, et, ait) et il y a beaucoup de lettre qu’on écrit mais qu’on ne prononce pas. Ex :
rhume, banc, champ.
2.8.3. Les exercices d’orthographe
L’orthographe a comme exercices :
- La copie ;
- L’exercice de la visualisation ou la visualisation ;
- L’étude systématique des mots ;
- La photographie ou l’explication orthographique d’un texte ;
- La dictée
2.9. LEÇON DE REDACTION
2.9.1. Notion
La rédaction est l’art d’exposer par écrit ce qu’on a vu, entendu, vécu. C’est l’art qui apprend aux
enfants à agencer logiquement par écrit des phrases pour exprimer les idées.
2.9.2. But de la rédaction
 D’apprendre à l’enfant à rédiger c’est-à-dire à exprimer ses idées, ses pensées, par écrit correctement ;
 Lui apprendre à écrire ce qu’il a vu et entendu.
2.9.3. Stades qui acheminent l’enfant à la rédaction
Nous pouvons résumer ces stades par le schéma ci-après :
Mots →phrase → paragraphe → texte.
2.9.4. Exercices de rédaction
 Le texte mutilé ;
 La phraséologie ;
 La réponse à un questionnaire ;
 Composition d’un programme ;
 Rédaction proprement dite.
N.B : Il y a pas la leçon de rédaction en 1 ère année, seulement élocution ou correction orale du langage.
Elle commence en 3ème année primaire.
1.1. LEÇON DE CALLIGRAPHIE
1.1.1. Notion
La calligraphie est l’art de former les caractères d’écriture ou raffinement dans l’art d’écriture.
Les leçons de calligraphie ont pour but de faire acquérir aux enfants une écriture soignée, simple,
régulière, lisible et rapide.

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Une bonne écriture doit être lisible, uniforme et régulièrement penchée à droite et cursive.
1.1.2. Conditions de réussite
Le succès d’écriture dépend :
 De l’exemple du maître ;
 De la ténacité avec quelle le maître exige que ses directives soient suivies.
1.1.3. Tenue des élèves
L’enfant sera assis confortablement le tronc bien droit, les pieds soutenues, les yeux seront en
distances de 30cm du texte. Ceci pour éviter la déformation de la colonne vertébrale, l’insuffisante
respiratoire et la myopie précoce.
1.1.4. Sortes d’écriture
Nous avons plusieurs sortes d’écriture qui sont :

 L’écriture droite  L’écriture belge ;


 L’écriture anglaise ;  L’écriture script.
 L’écriture française,
Mais à l’école primaire, il y a trois sortes pratiquées, notamment : l’écriture droite (sans pente),
l’écriture anglaise (penchée), les deux étant cursive et l’écriture script. L’écriture cursive est une écriture
liée tandis que l’écriture script est une écriture d’imprimerie.
L’apprentissage de la calligraphie est lié à l’apprentissage de la lecture. Pour enseigner la
calligraphie, on va recourir à la méthode globale employée en lecture élémentaire. A partir de la 4 ème
année, le maître cherchera d’obtenir de ses élèves une écriture lisible et personnelle.
La difficulté de l’écriture est appelée la dysgraphie. La dysgraphie est un trouble d’apprentissage
de l’écriture, une faiblesse grave en écriture et orthographe chez un enfant d’intelligence normale.
1.1.5. Ecriture au degré élémentaire
En 1ère et 2ème année, le maître ne peut jamais utiliser l’écriture courante, la calligraphie, en
premier année, les leçons de l’écriture sont mener à front avec la lecture.
N.B : L’enseignement de majuscule est réservé pour la classe de 2 ème année, et cette étude ne se fera pas
selon l’ordre alphabétique, mais on doit commencer par les lettres les plus simple en faisant suivre des
celles qui les ressemblent.
Le maître doit veiller à la bonne tenue du corps, du stylo ou crayon, du cahier ou d’ardoise. Le
corps est tenu droit, la tête droite également, la main gauche légèrement sur le papier (cahier) et la moitié
de l’avant-bras sur la table (banc).

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DEUXIEME PARTIE : DOMAINE DE MATHEMATIQUES, SCIENCES ET TECHNOLOGIE


Tout au long de l’Enseignement Primaire, l’apprentissage des branches du « domaine des
mathématiques, sciences et technologie » prendra en compte et l’exploitera dans des situations :
l’expérience de l’erreur, l’histoire des mathématiques, des sciences, de la technologie et leur importance
dans le développement de l’humanité, les contextes scolaires et de vie de l’élève qui tiennent compte des
NTIC.
Les branches ce domaine visent constamment d’amené l’élève à se mettre en situation
d’apprentissage actif : observer, manipuler, découvrir, interpréter ou expliquer ce qu’il a été observé et
découvert (utilisation des méthodes actives et participatives).
CHAPITRE III : L’ENSEIGNEMENT DE MATHEMETIQUE
III.1. Notion
De l’arithmétique qui est art de calculer, on est passé à la mathématique qui est l’ensemble des
sciences ayant pour objet de quantité et l’ordre. L’arithmétique est incluse dans la mathématique.
La mathématique couvre cinq sous branches, notamment : numération, opération, mesure de
grandeur, formes géométriques et problème.
III.1.1. But de l’enseignement de mathématique
 Résoudre les problèmes de la vie courante, nécessitant les notions mathématiques ;
 Aborder une situation nouvelle (se poser des questions, s’informer, rechercher par soi-même,
réfléchir, développer le sens pratique, etc., pour trouver une solution.
III.1.2. Qualités des méthodes de l’enseignement de mathématique
Les méthodes de calcul ou de mathématique doivent être :
1. Psychologique : C’est-à-dire l’enseignement de mathématique doit être adapté au développement
mental de l’enfant, à ses besoins et à ses intérêts.
2. Concrètes : Cet enseignement doit partir d’intuition prises dans le milieu. Car l’enfant ne peut pas
acquérir une formation intellectuelle s’il n’est pas à contact avec le concret ou matériel didactique.
3. Active : Utiliser cette base concrète pour des activités répétées, des expériences nombreuses.
4. Educative : Avoir le souci de la formation intellectuelle et de la pensée personnelle de l’enfant et de
l’observation faite par lui-même. C’est-à-dire amener l’enfant à réfléchir sur l’octroi, aboutir à des
généralisations.
5. Utilitaire : Un enseignement pratique et utile ayant le souci de préparer à la vie. Donc elle doit vise la
pratique et l’utilité pour préparer l’enfant à la vie.
III.1.3. Valeurs de l’enseignement de mathématique
L’enseignement de mathématique nous donne un double valeur pour tirer de son efficience :
1. Valeur pratique : consiste à l’acquisition des techniques d’automatismes nécessaires dans la réalité
quotidienne de la vie. L’enseignement de mathématique doit être vrai, juste, honnête, exact, précis.

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2. Valeur formative ou éducative : Qui considère le calcul comme un facteur précieux de la culture
générale. L’enfant doit avoir l’aptitude à réfléchir, à raisonner, à juger et à observer attentivement pour
comprendre les nécessités sociales et économiques.
III.1.4. But de l’enseignement de calcul
L’enseignement de calcul poursuit un double but, notamment :
a) But utilitaire ou pratique
 Apprendre aux enfants à calculer vite et juste mentalement et par écrit ;
 Faire acquérir les automatismes indispensables de calcul ;
 Apprendre à résoudre les problèmes de la vie.
b) But éducatif ou pédagogique
 Former l’intelligence particulièrement ;
 Apprendre à réfléchir, à raisonner ;
 Apprendre à comprendre les nécessités socio-économiques de la vie.
N.B : Le choix de la matière se fera en faction de but utilitaire de calcul tandis que le choix de la
méthode, des moyens s’inspirera du but éducatif.
III.2. LEÇON DE CALCUL ELEMENTAIRE
III.2.1. Notion
Le calcul élémentaire est un calcul qui se donne au niveau de 1 ère année, car l’enfant de 1 ère année
n’a pas encore acquis des connaissances et des automatismes voulus en calcul. Pour y parvenir, la
connaissance de l’enfant doit passer par les étapes suivantes :
 Distinction entre la présence et l’absence ;
 Constatation des choses présentes sans tenir compte de leurs quantités et de leurs grandeurs ;
 L’enfant se rend compte de la quantité des choses et de l’accroissement de nombre ;
 Disposition des certaines connaissances acquises par l’expérience personnelle dans le milieu
familial ou social.
III.2.2. Importance de calcul en 1ère année
De toutes les classes, la 1ère année est la plus importante et la plus difficile. Toues connaissances
acquises en 1ère sont comme la fondation d’une maison. Si les fondations ne sont pas solides la maison
sera branlante. Cela veut dire que les notions de calcul acquis en 1 ère année constituent les fondants des
notions de calcul postérieures.
L’acquisition de calcul en 1ère année s’appuie de deux pierres de base à savoir :
- La notion de nombre et
- Le sens des opérations.
III.2.2.1. Notion de nombre
Avant de commencer l’étude des opérations, l’enfant doit d’abord connaitre qu’est-ce qu’un
nombre ? Ce pendant même si l’enfant sait compter jusqu’à 7 cela ne signifie pas qu’il connait 7.
1) Acquisitions de notion de nombre
Un enfant acquis la connaissance ou la notion de nombre quand il connait :
 La place de nombre, ex : 7 vient après 6 et il est avant 8 ;
 La grandeur de ce nombre : 7 n’est pas une unité qui vient après 6, mais l’ensemble de 7 unités.
Exemple : 5 = 1+1+1+1+1+1+1 ;
 La contenance de ce nombre. Exemple : 7 = 4+3, 7 = 6+1, etc. ;
 Ses rapports avec les autres nombres. Exemple : 7 = 10 – 3, c’est la moitié de 14, etc.
N.B : La contenance ainsi que le rapport avec les autres nombres sont nécessaires à la reconnaissance
d’un nombre et non à la notion. Car la notion d’un nombre est acquise avant l’étude des opérations.
Savoir compter jusqu’ à un nombre quelconque dans l’apprentissage du nombre au premier degré, n’est
pas connaitre un nombre. Car cela n’est qu’une simple récitation mécanique.

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Tout enfant qui entre à l’école primaire possède une certaine connaissance acquise
empiriquement dans son milieu (le pré requis en calcul) sont généralement connues avant que l’enfant
entre à l’école primaire.
 La notion vague de quantité : peu, beaucoup ;
 La connaissance des noms des nombres ;
 Le comptage parfois jusqu’à 10 ;
 La reconnaissance des petits nombres 1, 2, 3, 4, et 5.
2) Exercices d’acquisition de notion des nombres
La notion des nombres s’acquière par deux exercices à savoir :
- Le comptage et
- La fixation des images.
A) Le comptage
Les exercices de comptage ont pour but de faire apprendre aux enfants la suite de nombre. Ces
exercices se feront oralement d’autant plus qu’ils sont d’ordre mental. Le comptage est le premier
exercice à faire au début de l’année scolaire.
 Etapes de comptage : en 1ère année, dans le comptage préliminaire, il y a trois étapes :
1. L’enfant prend et placé. Ex : bâtonnets ;
2. L’enfant touche sans déplacer. Ex : objets ;
3. L’enfant montre sans toucher, il compte à distance.
 Sortes de comptage
Nous avons deux sortes de comptage :
- Le comptage simple : en montant et en descendant. Ex : 1, 2, 3, 4, 5 ou 5, 4, 3, 2, 1.
- Le comptage rythmique : en appuyant selon le groupe sur le nombre faisant partie du groupe. Ex : 1,
2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10.
B) La fixation des images de nombre.
La fixation des images se fait par :
1. concret : 5 cailloux ;
2. Semi-concret : dessins, graphiques ou schéma, symbole, phonèmes.
III.2.2.2. Le sens des opérations
L’élève a le sens des opérations quand :
1) Il sait traduire concrètement le signe ou les symboles du tableau
Ex :
2) Il sait traduire en signe une opération concrète
Ex :
N.B : Le procédé général pour toute notion à acquérir
Objets réels→ dessin→graphique→représentation→ mémorisation →révision.
a) Acquisition de notion de dizaine
Cette notion est importante, car elle est à la base de tout le système décimal. Le maître fera
comprendre à ses élèves que la dizaine forme un tout, un ensemble, une nouvelle unité de départ dans
l’étude des nombres.
Dans l’intuition directe, la dizaine forme toujours un groupe à part au quel on ne touche qu’en cas
de nécessité. Et dans l’emploi des graphiques, elle est toujours encadrée.
Dans l’étude de la dizaine, il y a deux choses à faire comprendre aux élèves :
1. La dizaine est une collection de 10 objets. Ceci n’est facile à faire admettre qu’en présentant une
collection de 10 objets.
2. La dizaine est une unité de comptage d’un nombre supérieur.

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N.B : L’étude de dizaine est plus facile lorsqu’on part de la disposition d’objets matériels : groupe de 10.
La représentation chiffrée est indispensable dans l’enseignement de calcul parce que le chiffre est un
symbole représentant d’idée d’une quantité.
2.2.3. Les grands principes pour le calcul en 1ère année
1. Enseignement intuitif : un bon maître va du concret à l’abstrait :
- Pour le comptage : objet, dessin, graphique, boulier compteur ;
- Pour la notion de nombre : objet, graphique, symbole chiffré, chiffre ;
- Pour les opérations : 1ère leçon : objet, dessin, et 2ème leçon : graphique.
Pour ce fait l’enseignement fera appel à tous le sens dont :
 La vue : objet →dessin → couleur vive→graphique ;
 L’ouïe : compter, taper les mains, agiter une clochette ;
 Toucher : manipuler l’objet ;
 Le sens de musculaire : déplacer les objets, taper les mains.
2. Enseignement actif : le maître fera agir les élèves car l’idée d’un nombre se crée par l’action. La
mémoire motrice ou musculaire est celle qui conserve le plus longtemps les connaissances. Ainsi, on
doit prévoir un matériel intuitif non manier ou visuel. Par contre quand le maître exigera à chaque
élève un matériel individuel.
3. Intéressant : le maître cherche toujours le sujet qui frappe et intéresse l’enfant car une connaissance
acquise avec intérêt et plaisir est surement acquise. En effet, le maître connaitra le goût de ses élèves et
l’instabilité de leurs esprits.
2.3. LEÇON DE NUMERATION
2.3.1. Notion
La numération est l’étude des nombres consistant à les énoncés (numération orale) et à les
représenter à l’aide des chiffres (numération).
2.3.2. Emploi de la notion à l’école primaire
1. Degré élémentaire
 En 1ère année : La connaissance et l’étude de nombre de 0 à 20 : se font à deux étapes : de 0 à 10 (de
0 à 5 et de 6 à 10) et de 11 à 20.
 En 2ème année : Elle comprend le nombre de 0 à 100, le comptage va de 0 à 100 et de 100 à 0
simplement ou par groupe de 2, 5, 10.
2. Degré moyen
 En 3ème année : La numération porte sur le nombre entier elle va de 0 à 1000. Le comptage couvre le
nombre de 0 à 1000 et de 1000 à 0 par groupe de 100, 50, 25, 20.
 En 4ème année : Le comptage de 0 à 100.000 et de 100.000 à 0. Composition et décomposition porte
principalement sur le nombre de 0 à 100.000.
3. Degré terminal
 En 5ème année : Elle comprend les nombres entiers et décimaux. Elle va jusqu’à un million
(1.000.000) le comptage va de 0 à 1.000.000 et de 1.000.000 à 0.
 En 6ème année : L’enfant de 6ème année embrasent les grands nombres entiers et décimaux. La
numération va jusqu’à un milliard (1.000.000.000).
2.3.3. Matières prévues
 En 1ère année : reconnaitre (confer l’objectif spécifique)
 En 2ème année : on ajoute la composition et la décomposition de nombre en faisant l’association de
groupe d’objet, de personne (0 à 100).
 En 3ème année : Comptage de nombre croissant et décroissant de 0 à 1000 et de 1000 à 0 par groupe de
100, 50, 25, 10 ;
 Déterminer les valeurs de nombre en insistant sur le terme U.D.C. à l’aide d’un tableau de
numération ;

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 Instruire la notion de fraction : lire, comparer les fractions simples ;


 Pratiquer la comparaison de deux fractions ;
 Les opérations simples de fractions ayant le même dénominateur.
 En 4ème année :
 La numération des nombres entiers et décimaux ainsi que la numération de fraction ;
 Comparer, lire, écrire les nombres entiers de 0 à 100.000 et de 100.000 à 0 ;
 Ecrire en lettre les nombres entiers jusqu’à 1000 ;
 Observer et déterminer la valeur absolue de nombre et la valeur absolue de chiffre.
 En 5ème année et 6ème année : en plus des matières de 4 ème année, on ajoute : la valeur absolue et la
valeur relative. En fraction, on doit enseigner :
 Identification de chiffre, types de fraction et fraction équivalente ;
 Ecrire une fraction décimale sous d’un nombre décimal et inverse ;
 Implication de faction, comparé,….
 En 6ème année :
 on y ajoute le caractère de divisibilité par 2,4, 5, 8, 10, 25,100, 3, 9 et 11 ;
 Trouver le facteur premier de deux nombres : P.P.C.M et P.G.C.D de deux grands nombres.
2.4. LEÇON DES OPERATIONS
2.4.1. Notion : C’est l’étude de quatre opérations fondamentales de la mathématique qui sont :
- L’addition ;
- La soustraction ;
- La multiplication ;
- La division.
Le but de cet enseignement est de faire acquérir le mécanisme de quatre opérations fondamentales.
1. Comparaison : comparer les objets
Ordonner le nombre sur la droite :
N.B : Le calcul mental et écrit sont des exercices des quatre opérations fondamentales. C’est-à-dire
l’initiation aux opérations passe par ces deux sortes de calcul, notamment : calcul mental et écrit.
2.4.1.1. Le calcul mental
1. Notion
Le calcul mental se définit comme le calcul fait paf la pensée, en se servant des procédés
raisonnements sauf les cas simples du degré inférieur, qui font surtout appel à la mémoire. Le calcul
mental est constitué des exercices qui se font mentalement sans écrire. Les exercices sont très formateurs
parce qu’ils entraînent au calcul rapide et exige de continuels efforts d’attention et de réflexion.
Comparativement au calcul écrit qui est plutôt mécanique et s’adresse surtout à la mémoire, le
calcul mental par contre exige un réel effort d’intelligence.
2. But de calcul mental
Le but principal du calcul mental est d’apprendre aux enfants à calculer vite sans écrire. En plus
de ce but principal, nous avons :
 Assouplir l’esprit : gymnastique intellectuelle ;
 Donner les habitudes d’analyse et de réflexion ;
 Développer la mémoire de nombre ;
 Exciter l’émulation.
2.4.1.2. Calcul écrit
2.4.2. Notion
Le calcul écrit s’effectuer en opérant sur les chiffres qui représentent les nombres. Ces chiffres
étant pris avec leurs absolues mais en tenant compte de leurs positions écrites.
2.4.3. But de calcul écrit
Le but de calcul écrit est de résoudre les opérations sur des nombres difficiles et rapidement.

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2.4.4. Importance de calcul écrit


L’importance du calcul écrit est que les élèves écrivent correctement les chiffres, disposent
correctement les nombres dans les opérations, écrivent chaque fois le nombre emprunte et le nombre
retenu et qu’ils procèdent à la preuve rapide de l’opération après le calcul.
2.5. LEÇON DE FRACTION
2.5.1. Notion
La fraction est la division d’un tout (une unité en parties égales). Elle se retrouver d’une part la
numération et d’autres part le dénominateur. L’enseignement de fraction part de l’observation des choses
concrètes (fruits, bâtons…) et se poursuit par des exercices de pliage, découpage, dessin, graphique. Il
faut que l’enfant le palpe et le manipule.
Il faut noter qu’il y a deux sortes des fractions dont :
- Les fractions d’objets et
- Les fractions des nombres.
Pour une maîtrise de cette leçon, le maître doit partir du concret, continue avec le concret et
revenir au concret, il ne peut pas faire mémoriser les définitions et les formules aux quelles les élèves ne
comprennent rien.
1) Partir du concret : C’est-à-dire commencer par des fractions d’objets, choisir les objets qui vont aider
les enfants à comprendre qu’est-ce qu’une fraction ?
2) Continuer avec les concrets : Pour cette opération, on doit se servir du concret et les élèves dégagent
le procédé.
3) Revenir au concret : Revenir au sens de terme d’une fraction en faisant rétablir une fraction simple.
N.B : La fraction se donne par l’intuition et surtout par l’activité, c’est pourquoi le coupage et pliage reste
des exercices de base pour aider l’enfant à la mémorisation durable.
2.5.2. Programme de fraction
1. En 1ère année : A ce niveau de l’enseignement, on enseignera la moitié de 4, de 6, de 8, de 10, de 12.
Mais dire seulement moitié se trop abstrait pour cela il faut concrétiser ce mot (moitié) par un matériel
didactique.
2. En 2ème année : A ce niveau, on peut enseigner, la moitié de 40, le quart de 40.
N.B : Au degré élémentaire, on n’utilise pas le terme traction mais les enfants apprennent déjà cette
notion d’une façon concrète et pratique.
3. En 3ème année : A ce niveau, on introduit le terme fraction, on enseigne les fractions ordinaires dont le
1 1 1 3
numérateur est plus petit que le dénominateur. Ex : , , ,
2 4 8 4
2 3
On parlera également de de 18 et de 100 ; et les opérations simples de fractions ayant le
3 4
même dénominateur
2 3 2+3 5
Ex : + = = =1
5 5 5 5
4. En 4ème année : A ce niveau, le maître explique aux élèves le rôle de numérateur et dénominateur. Et
on approfondi la notion de :
 Comparaison de fraction : Ici, on commence d’abord la fraction ayant le même dénominateur et en
4 2 5 1 1 1
suite celle ayant la même numération. Ex : , , ; , ,
6 6 6 4 9 5
 Addition et soustraction de fraction ayant le même dénominateur ;
1 3
 Multiplication de fraction par un nombre entier. Ex : 3 x =
8 8

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5. En 5ème année : A ce niveau, on systématise l’étude de fraction c’est-à-dire on apprend toute les
fractions : fraction ordinaire, le nombre fractionnaire, l’expression fractionnaire ; on peut enseigner
aussi la réduction au même dénominateur, simplification de fraction.
Remarque : en 5ème année, nous approfondissons les notions des trois types de fractions suivantes :
 Fraction ordinaire : C’est une fraction où le numérateur est une unité autrement appelé unité
1 1 1 1
fractionnaire : , , ,
2 3 4 5
1 9 1
 Nombre fractionnaire : C’est une fraction dont le chiffre précède la fraction : 2 ,4 ,4
3 2 4
 Expression fractionnaire : C’est une fraction dont le numérateur est supérieure au dénominateur.
4 5 6 7
Ex : , , ,
2 3 5 4
2.6. LEÇON DE MESURES DE GRANDEUR
2.6.1. Notion
Cette étude consiste à évaluer et comparer les grandeurs, de les mesurer et de calculer dans des
situations significatives. A l’époque, cette discipline s’appelée « système métrique ».
2.6.2. Difficultés que présente l’enseignement des mesures de grandeur
L’enseignement des mesures de grandeurs est difficilement compris par nos élèves pour deux
raisons :
 Les mesures utilisées sont conventionnelles, qu’elles ont été importées de l’étranger et que la plupart
ne sont pas d’usage courant dans nos milieux surtout au village. Ex : le quintal, tonne.
 Ces leçons sont souvent mal enseignées par les enseignants dans nos écoles, bien que les enseignants
oublient qu’ils parlent des choses inconnues des enfants et se contente de donner un enseignement
purement théorique basé sur l’abstrait.
N.B : Chaque leçon des mesures de grandeur doit se donner non seulement avec l’intuition présente ou
visualisée, mais aussi avec l’intuition maniée ou manipulée.
2.6.3. Qualités de la leçon des mesures de grandeur
Une leçon des mesures de grandeur pour être comprise par les élèves, elle doit être :
 Intuitive : Le maître doit chercher à rendre son enseignement concret, s’il s’agit d’une mesure réelle, il
doit l’apporter en classe (ex : mètre (m) litre (l), etc.), s’il s’agit d’une mesure fictive, le maître la fera
réalisé concrètement c’est-à-dire la faire mesurer dans la classe.
 Active : Les élèves doivent manipuler les unités de mesures et de faire des nombreuses comparaisons.
 Pratique et intéressant : Mesurer les choses qui sont connues par les élèves et susciter leur intérêts.
Ex : Combien de mètre faites-vous chaque jour pour aller à l’école.
N.B : Un bon enseignant doit donner à ses élèves le désir de faire des mesurages à la maison.
 Répétitive : Chaque fois qu’on aborde une nouvelle mesure, il est tout nécessaire de jeter un coup
d’œil en arrière. Pour une matière donnée, il faut de répétition fréquente pour une meilleure
compréhension.
2.6.4. L’emploi des mesures de grandeur à l’école primaire
1. Au degré élémentaire
a) En 1ère année : On commence les mesures de grandeur au milieu de l’année. On peut faire les
exercices avec des mesures naturelles. Ex : Pas à jambe, boite, etc. Cette leçon ne doit pas dépasser le
niveau acquis en calcul. L’élève doit étudier le mètre, décimètre, la balance, le litre, l’air…
N.B : Il est bon que chaque élève apporte un bâton de longueur d’un mètre en classe.
b) En 2ème année : On doit enseigner les mesures de poids, de temps, de monnaies, il faut préciser par
les jeux de magasin ou marche, les mesures de capacité. On peut pour les monnaies faire les faux billes, il
faut faire les exercices concrets.
2. Au degré moyen

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a) En 3ème année : On insistera sur la notion ou le sens de deca, déci, hecto, kilo,… on se limitera à la
mesure de surface. Il faut éviter la répétition tel que : le double mètre, demi-mètre car cela embrouille les
enfants.
b) En 4ème année : On doit approfondir la notion de surface, on enseignera la notion de volume vers la
fin de l’année et la mesure d’agraire.
3. Au degré terminal
a. En 5ème année : Le maître doit insister sur le rapport existant entre la mesure de capacité, de volume
et de poids (masse) et aussi entre la mesure de surface (l’air) et la mesure d’agraire.
b. En 6ème année : Les élèves doivent avoir une vie d’ensemble de tout le système métrique et on y
ajoutera quelques notions sur le poids spécifique et l’étude de nombre complexe.
2.7. LEÇON DE FORMES GEOMETRIQUES
2.7.1. Notion
La forme géométrique est l’étude rigoureuse de l’espace, de l’étendue et des formes, des corps et
des objets qu’on peut imaginer. Actuellement on appelle « la géométrie » à l’école primaire.
L’objectif de cet enseignement est d’habituer l’enfant à voir des précisions sur les caractères
géométriques des objets, à produire les formes géométriques et à calculer les grandeurs avec exactitude.
2.7.2. Qualités cet enseignement
 Intuitive : Le matériel didactique reste le moyen indispensable pour amener l’enfant à acquérir la
notion des formes, pour cela il faut solliciter tout le sens de l’enfant.
 Active : L’acquisition des connaissances sur les formes géométriques se fera par les manipulations :
découpage, pliage, construction des figures, etc.
 Gradué : Adapter petit à petit ; c’est-à-dire aller du connu à l’inconnu, du simple au complique.
Remarque : Pour les différentes leçons de formes géométriques, il faut procède de la manière ci-après :

 L’étude de la notion ;  Recherche du périmètre ;


 L’étude des lignes remarquables ;  Recherche de la surface ;
 Etude des différentes sortes de figures ;  Recherche d’une dimension.
2.7.3. L’emploi à l’école primaire
Dans les trois premières années, cet enseignement est orienté vers l’action et l’association.
1. Degré élémentaire (1ère et 2ème année)
 On étudie les objets longs et courts, ronds et épaisseurs, les objets pointiez et larges, lourd et légers,
éloigner et rapprocher ;
 Les lignes horizontales, verticales, obliques, brisées ;
 L’angle droit, oblique, obtus ;
 Le carré, rectangle, angle et cercle.
2. Degré moyen
En 3ème année, on étudie à ce niveau :
 Les lignes droites, courbes et brisées, etc.
 Les angles ;
 La notion et propriété du carré et rectangle ;
 La notion et sortes de triangle ;
 La recherche de périmètre du carré, rectangle et de triangle.
Pour le cercle on étudie la notion et partie tandis que pour la circonférence on se limite à la notion.
En 4ème année, on étudie :
 Les sortes de lignes, les angles (notion) ;
 La surface (l’aire) du carré et du rectangle ;
 La notion, les propriétés, les sortes et la surface (l’aire) du triangle ;
 Parallélogramme : notion, surface (l’aire), base et hauteur ;

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 Le cercle ; notion et analyse des éléments ;


 Le cube : notion, arrêtes, surface latérale et totale ;
 Comparaison entre parallélépipède et cube ;
 Calcul du périmètre et d’aire des différentes figures géométriques : carré, rectangle, triangle,
losange, parallélogramme.
3. Degré terminal : on étudie :
 Le cercle : propriétés, périmètres, calcul de diamètre et calcul de surface (l’aire) ;
 Echelle de plan et cartes ;
 Losange : calcul d’une dimension et calcul de la surface ;
 La couronne : calcul de la surface ;
 Trapèze : propriétés, sortes, périmètres, surface simple et composée ;
 Le cube : propriété, surface et volume ;
 Parallélépipède : propriété, surface, volume ;
 Prisme : propriété, surface et volume ;
 Pyramide : cônes et sphère.
2.8. LEÇON DE PROBLEME
2.8.1. Notion
Un problème est toute question qui se présente à l’esprit et dont la solution ou la réponse
n’apparait pas clairement en première. Il faut choisir un chemin, éliminer les obstacles pour aboutir à la
réponse. En mathématique, ce qui fait un problème c’est :
- Le choix de l’opération qui donnera la réponse ou
- Le choix de l’enchaînement des opérations qui donnera réponse.
2.8.2. Importance de cet enseignement
Rappelons que toutes les leçons de mathématique sont nécessaires, mais la leçon de problème est
encore très nécessaire du fait qu’elle prépare le plus directement les enfants à la vie ordinaire. Les autres
leçons (C.M, S.M, FG) sont au service des problèmes, elles donnent aux élèves les instruments de base
pour la résolution des problèmes.
N.B : La leçon de problème n’occupe pas la première place à l’horaire de l’école primaire, sauf en 6 ème
année scolaire. Les autres leçons prennent une large part, car la maitrise des automatismes est une
condition essentielle de réussite dans les problèmes.
2.8.3. Les difficultés auxquelles s’adresse la leçon de problème
L’enseignement de problème s’adresse avant tout au jugement et au raisonnement. Au jugement
pour le choix de l’opération ; et au raisonnement pour l’enchainement des opérations.
Elle s’adresse aussi particulièrement à la mémoire pour l’assimilation des solutions des problèmes
types. Mais il faut rappeler que le service de la mémoire n’intervient qu’en second lieu : le problème doit
d’abord être saisi, compris avec l’intelligence et la mémoire n’agit que pour la résolution.
2.8.4. Choix des problèmes
Le choix des problèmes contient deux buts qui sont :
1) But utilitaire : Est celui de préparer l’enfant à la vie, à ce niveau, il faut choisir uniquement des cas
pratiques c’est-à-dire le problème qu’on rencontre dans la vie courante.
Ex : Le problème d’achat, de vente, d’économie.
2) But secondaire : Est celui de développer l’aptitude mathématique, d’où en 5 ème année il faut quelques
problèmes d’ordre théorique.
Dans quelle année doit-on enseigner le problème ?
C’est en 1ère et 2ème année que commence la leçon de problème, en effet, à ce niveau, on donne des
petits problèmes oraux en application de tous les calculs étudiés.
2.8.5. Sortes des problèmes
On distingue deux sortes des problèmes à savoir : problèmes oraux simples et oraux complexes.

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1. Problèmes oraux simples : Lorsqu’il n’est contient qu’une seule opération.


2. Problème oraux complexe : Lorsqu’il contient deux opérations.
2.8.6. Programme de l’enseignement de problème
a) En année : A ce niveau, le maître donnera aux élèves des problèmes de croquis ou des problèmes
oraux simples sur les opérations.
b) En 2ème année : On commence le vrai problème d’abord oralement au début de l’année puis au milieu
par écrit. On donne aux enfants des problèmes autour de centre d’intérêt comme révision de quatre
opérations, pour apprendre aux élèves de bien distinguer quelle opération qu’il faut choisir. On fera
aussi quelque problème d’achat vers la fin de l’année.
c) En 3ème année : On fera la révision du programme de 2 ème année, on fera des problèmes écrits à
plusieurs opérations, mais tout en insistant sur la division.
En 4ème année : Le maître exercera les élèves aux nombreux problèmes d’achat, notion et exercices sur le
prix d’achat (P.A), prix de vente (P.V), bénéfice (B), prix de revient (P.R), problème de système métrique
et forme géométrique.

CHAPITRE IV : L’ENSEIGNEMENT DES SCIENCES NATURELLES


2.4.1. Notion
Il s’agit des sciences d’observation qui étudient les êtres vivants et le corps dans la nature.
Cet enseignement de science naturelle a pour but :
 De créer et de développer chez l’élève l’esprit d’observation ;
 de susciter chez lui l’amour et l’intérêt pour la nature ; la curiosité et l’esprit de recherche
personnelle ;
 D’initier l’élève au résonnements scientifique en suscitant chez lui le besoin d’explication.
2.4.2. Division de l’enseignement des sciences
A l’école primaire, les sciences naturelles se divisent en quatre 4 parties notamment : l’anatomie,
la zoologie, la botanique et la physique
2. L’anatomie : C’est l’étude scientifique de la structure des êtres organisée par le moyen envisageant la
forme et la disposition qui constituent ces êtres. A l’école primaire, nous attendons par l’anatomie
l’étude de la forme des organes de l’homme.
N.B : on peut avoir une anatomie de l’homme, de l’animal, de la plante.
3. La zoologie : C’est la science qui étudie l’organisation des animaux. C’est aussi la science qui étudie
les types d’animaux. A l’école primaire, la zoologie est l’étude des animaux.
4. La botanique : Elle étudie l’organisation et les fonctions de végétaux et décrit les divers types afin
de l’identifier et le classer. A l’école primaire, la botanique est l’étude des plantes.
5. La physique : Cet enseignement est destine pour le degré terminal. La physique est la science qui a
pour objet l’étude des propriétés, des généralités des corps et des lois qui peuvent modifier leur nature.
N.B : En sciences naturelles et en hygiène la méthode intuitive ou l’observation et plus utilise.
2.4.3. Formes d’observation
1. Les classes promenades : sont des sorties faites par une classe dans un but d’étude et sous la direction
du maitre. Les élèves sont obligés d’aller observer et étudier l’animal dans son milieu naturel (zoo).
2. Méthode dite collectivité naturelle : l’enseignement des sciences naturelles pourra partie de
collectivités naturelles. Une collectivité naturelle ou communauté de vie est un milieu naturel bien
délimité où les être vivants trouvent de bonnes conditions biologiques, chimiques, physiques pour leur
existence.

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N.B : en classe, on fera des observations du coin vivant : comme coin vivant nous avons :
a) Le terrarium : c’est un récipient quelconque préparé qui garde vivant quelques petits animaux et qui
permet de suivre leurs comportements et leur évolution. EX : les bactéries, reptiles,…
b) L’aquarium : c’est un réservoir pouvant recevoir quelques animaux aquatiques (poisson).
c) Le bac afleurs : est une caisse de bonne terre pour y expérimenter quelques cultures : haricot, fleur,
plante, etc.
N.B : Ces objets du coin vivant seront placés soit sur une table, au fond de la classe, soit sur le bord d’une
fenêtre.
Le coin vivant a un grand avantage de suivre de près l’évolution des phénomènes de germination
des plantes et de leur croissance ainsi que celle des petits animaux.
2.4.4. L’emploi des sciences naturelles à l’école primaire
1. Au degré élémentaire : à ce niveau d’enseignement on accorde une grande place aux observations
occasionnelles. On observe la nature, le milieu vivant, les saisons, le vent et la température.
A ce degré, il n’y a pas une leçon des sciences proprement dite. Mais c’est l’étude du milieu.
2. Au degré moyen : à ce degré le cours des sciences naturelles portera, comme celui d’étude du milieu
en 1ère et 2ème année, essentiellement sur l’observation occasionnelle de mode de vie des plantes et des
animaux.
Ici, l’enseignement des sciences naturelles portera sur la botanique et la zoologie et non une étude
systématique et séparée, mais en initiation à ces différentes branches.
3. Au degré terminal : il savoir que l’enseignement de sciences physique se donne qu’à ce niveau.
d) étrique.
e) En 5ème et 6ème année : On fera à ce niveau l’approfondissement de la matière vue en 4 ème année, en y
ajoutant les problèmes relatifs au pourcentage, partage et application sur la surface et volume.

TROISIEME PARTIE : DOMAINE DE L’UNIVERS SOCIAL ET ENVIRONNEMENT

3.0. Introduction

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L’enseignement des branches du domaine de l’univers social et personnel est composé des
différentes branches telles que : Géographie, Histoire, Education civique et morale et Education pour la
santé environnement.
Ces branches visent l’acquisition des connaissances et l’adoption des attitudes et des
comportements positifs à traves les situations contexualisées dans l’espace et le temps.
3.1. LEÇON DE GEOGRAPHIE
3.1.1. Notion
La géographie est la description explicative de la terre, de l’univers c’est-à-dire description des
phénomènes physiques (relief, climat, hydrographie), phénomènes humains (homme et toutes activités :
agriculture, industries, transports,…) se reproduisant sur la surface de la terre et dans l’univers.
3.1.2. But de cet enseignement
L’enseignement de géographie a pour but de :
 Faire connaitre à l’enfant son milieu local et régional d’une façon détaillée ;
 De conduire son esprit per des exercices d’associations au-delà de l’horizon sensible ;
 Aider les apprenants à connaitre et à comprendre un fait géographique.
L’enseignement de géographie est important pour faire connaitre aux enfants les pays et les
hommes c’est-à-dire les faire connaitre le monde dans lequel ils vivent (ses aspects physiques, ses
habitants, ses ressources, les moyens de communications).
3.1.3. Subdivision de la géographie
L’enseignement de géographie se divise à quatre genres :
1) Etude du milieu : c’est l’étude de la géographie locale que l’on pratique au degré inférieur et surtout
en 3ème année.
2) La géographie générale : C’est une géographie qui initie les enfants aux termes employée en
géographie.
3) La cosmographie : C’est une géographie qui étudie les astres dans l’espace, surtout le soleil, la lune et
la terre.
4) La géographie spéciale : Elle étudie une région, un pays, ou un continent en particulier. Dans cette
géographie, on étudie :
a) La géographie physique : qui étudie le climat, le sol, sous-sol, le relief, hydrographie, richesse
minérale, animale
b) La géographie humaine : elle étudie les races, populations, les coutumes, les langues, la densité.
c) La géographie économique : elle étudie l’agriculture, industrie, commerce, voie de communication.
d) La géographie politique : étudie le gouvernement, administration, régime politique, les lois, etc.

3.1.4. Formes de cet enseignement


Le maître doit employer deux grandes formes:
a. La forme expositive : pour exposer ce qui est tout en fait inconnu.
b. La forme interrogative : pour amener l’enfant à dire ce qu’il connait, à travers ce qu’il peut trouver.
Pour cette forme le maître fera appel dans ces questions au souvenir, à la mémoire, à l’observation
directe ou indirecte, au jugement et au raisonnement.
3.1.5. Facultés auxquelles s’adresse l’enseignement de géographie
A l’école primaire, la leçon de géographie s’adresse à la mémoire, au souvenir, au jugement, au
raisonnement et à l’association des idées.
N.B : Pour cette leçon, on réfère aussi à la méthode intuitive car cette leçon est avant tout une leçon des
choses fondées sur le recours à l’observation des cartes, sur l’exploitation méthodique de passage concret.
3.1.6. Matériel de l’enseignement de géographie
Ce matériel n’est rien d’autre que des moyens d’intuition, moyen de concrétisation de la leçon.
Comme matériel, nous avons :

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 Le tableau à craie : il sert à écrire tous les termes nouveaux et aussi il aide l’enfant à mieux retenir
les notions observées.
 Le manuel : assure la permanence de la documentation, des explications et permet un travail
efficace.
 Le globe terrestre : est la seule représentation de la terre. Il permet d’enseigner beaucoup des
notions.
 Les cartes : sont des représentations plates de la terre.
 Les collections : sont réalisées par le concours des élèves.
3.1.7. L’emploi de la géographie à l’école primaire
1. Au degré élémentaire
L’enseignement de géographie permet d’observer les éléments géographie et fournis un
vocabulaire usuel. A ce niveau, il n’y a pas la leçon de géographie, mais à l’occasion de la leçon d’étude
du milieu, ses observations seront faites sur le milieu géographique local.
2. Au degré moyen
A ce degré, on exploite le milieu d’une façon plus approfondie et ordonnée, l’expérience
enfantine permet de sérieux exercices d’associations et exige de représentation su plan. Le maître pourra
en association l’aspect géographique de route, de chemin de fer, de réseau etc.
Au niveau de 4ème année, l’observation passera du milieu local au milieu général par comparaison
et association vers la fin de la 4 ème année, les élèves étudient la terre et le soleil, les étoiles et la lune, la
surface terrestre, les vents et les climats.
3. Au degré terminal
A ce niveau, l’enseignement de la géographie devient plus systématique, cependant, on doit
s’arrêter aux notions importantes.
En 5ème année, on étudie la géographie du Congo, c’est-à-dire la géographie physique (sol et sous-
sol du Congo) ; la géographie économique (agriculture, élevage, pêche, chasse, industrie, commerce, voie
de communication) ; la géographie humaine (notion simple) et la géographie administrative. Et en 6 ème
année, on ajoutera l’Afrique et les autres continents.
3.2. LEÇON D’HISTOIRE
3.2.1. Notion
L’histoire est l’étude du passé, c’est-à-dire la connaissance des éléments du passé. Cet
enseignement à comme buts :
 Faire connaitre et comprend à l’enfant le passé ;
 Initier à la notion de dure et de temps ;
 Donner à l’enfant une connaissance claire des principaux faits de notre histoire nationale ;
 Initier l’enfant à un vocabulaire historique élémentaire ;
 Développer son patriotisme : lui faire aimer son pays ;
 Préparer l’enfant à la compréhension internationale, en soulignant occasionnellement l’indépendance
des peuples, en présentant les personnages et les faits avec objectivité d’éveiller des haines.
3.2.2. Qualités de l’enseignement d’histoire
L’enseignement d’histoire doit être :
1. Intéressant : le souci du maître doit être de plaire les élèves pour qu’ils aiment la leçon. Le maître
utilisera la forme expositive, ses narrations seront vivantes, originales, illustrées par des photos,
dessins, des cartes etc.
2. Vibrante : le maître doit émouvoir les élèves tout en déclenchant en aux un zèle ou sentiment actif
pour le service du pays.
3. Véridique : avoir la vérité, le souci de justice quand on rencontre un fait historique.
4. Educative : elle doit développer le patriotisme, la conscience, le jugement et le raisonnement.
5. Simple et claire : distinguer l’essentiel de l’accessoire.

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3.2.3. Emploi de l’enseignement de l’histoire à l’école primaire


3. Au degré élémentaire
A ce degré, il n’y a pas de leçon proprement dite sauf l’exploitation du milieu, cependant le
maître fera connaitre à l’enfant l’invention de son milieu proche, d’où le maitre devra amener l’enfant à
l’acquisition progressive des notions de temps.
4. Au degré moyen
Ici, l’enseignement d’histoire est encore centré sur le milieu local ou régional. L’enfant de ce
degré doit étudier :
 Quelques grands personnages historiques ;
 Quelques faits importants ;
 La vie des anciens ;
 Les documents pour mieux connaitre le passé ;
 Les lignes du temps appelés aussi échelle chronologique.

En 3ème année, on doit enseigner : Les matières prévues en 4ème année sont :
Notion de l’heure par la montre ; Outillage ancestral et habitant traditionnelle ;
L’habitation ; Les valeurs artistiques ;
Moyens de déplacement et de communication ; Les événements historiques ;
Hymne national. Les dates importantes.

5. Au degré terminal
A ce degré, on procède à l’enseignement de l’histoire, mais on continue à exploiter le milieu.
En 5e année : on étudie :
 Quelques populations et leur genre de vie : les pygmées, les bantous, les soudanais, les nilotiques
 Etudes de quelques royaumes et empires du Congo
 Les premiers contacts du Congo avec l’étranger
 Exploitation du bassin du Congo
 L’Afrique centrale ancienne
 E.I.C
 Le régime colonial, Congo indépendant à nos jours
En 6eannee : on approfondit la notion de 5e et on y ajoute des leçons telles que :

 L’humanité naissante ;  Le christianisme ;


 La préhistoire ;  L’islam ;
 Les migrations,  Les grandes découvertes scientifiques,
 Les grandes civilisations du monde ;  L’esclavage et la traite de noirs.

5.4. LEÇON D’EDUCATION CIVIQUE ET MORALE


5.4.1. Notion
L’éducation civique et morale est l’ensemble des règles de conduite. Nous ne vivons pas isoler
mais nous vivons en société, en groupe, en interaction.
Le but de l’éducation civique et morale entant que complément de l’histoire est d’amener l’enfant
à s’intéresser et à se dévouer à la chose publique par l’étude des droits et devoirs réciproques des citoyens
et de l’Etat.
5.4.2. L’emploi de l’enseignement de civisme à l’école primaire
1. Au degré élémentaire
En 1ère année : on doit enseigner :
 Les membres de la famille restreinte et de la famille élargie ;

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 Les responsables de l’école, du quartier ou du village ;


 Le drapeau national ;
 L’hymne national de la R.D. Congo (chanter) ;
 Quelques travaux d’utilités publics ;
 Exécution de quelques travaux ;
 Quelques règles de politesse et de savoir vivre.
En 2ème année : les matières prévues sont les suivantes :
 Connaitre le nom, post nom, prénom des autorités politico administrative, du quartier, de la
collectivité, de la commune ou du territoire ;
 Rôles des parents et des enfants dans la famille ;
 Connaitre le nom, post nom, ou prénom du chef de l’établissement, de son adjoint, etc. ;
 Dessiner le drapeau national ;
 Exécution de l’hymne national (chanter) ;
 Respect des parents, des vieillards, des handicapés, des voisins, des amis ;
 Règles de savoir vivre, obéissance aux parents, salutation, merci.
2. Au degré moyen
En 3ème année : les matières prévues sont :
 La famille : définition, importance ;
 Devoirs envers son maître et ses condisciples ;
 Respect et protection des biens communs de la maison ;
 Respect du règlement scolaire ;
 Devoir vis-à-vis du pays.
En 4ème année :
 Devoirs patriotique du citoyen : nationalisme, patriotisme ;
 Drapeau et l’hymne national (contenu) ;
 Connaissance des quelques dates et faits historiques de la vie nationale ;
 Devoirs envers les parents et les autres membres de la famille ;
 Devoirs et droits vis-à-vis des autres.
3. Au degré terminal
En 5ème année :
 Notion de la famille, clan, tribut, ethnie ;
 Le Congo : drapeau, armoirie, devise, l’hymne ;
 Reproduction de l’hymne ;
 Les pouvoirs constitutionnels : législatif, judiciaire, exécutif et
 Les institutions internationales (OUA, CEPGL, UDEAC, ONU, UNICEF, UNISCO, BAD, PAM)
 La démocratie ;
 Les droits de l’enfant ;
 Définition de l’Etat.
En 6ème année :
 Trois pouvoirs constitutionnels : gouvernement, parlement, cours et tribunaux ;
 Les dirigeants du pays : président de la république, le premier ministre, le président du parlement,
le procureur général, etc. ;
 Rôle de la police et de l’armée ;
 Rôle de quelques institutions africaines ou internationales (OUA, ONU, UNICEF) ;
 La démocratie ;
 Définition des droits de l’homme ;
 Quelques associations coopératives : ONG.
3.4. LEÇON D’EDUCATION POUR LA SANTE ET ENVIRONNEMENT

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3.4.1. Notion
L’éducation pour la santé et environnement est l’étude des mesures à prendre pour sauvegarder et
promouvoir la santé de l’enfant et celle de la communauté toute entière. A l’école primaire, elle exploite à
l’hygiène et à la nutrition, à la sensibilisation aux maladies, à la vaccination.
3.4.2. But de cet enseignement
 De faire connaitre et expliquer les règles de l’hygiène et de la prudence ;
 De faire acquérir les bonnes habitudes des propretés d’hygiène individuelle et sociale.
L’importance de l’éducation pour la santé et environnement est d’enseigner donc les précautions
à prendre pour conserver la santé et le bien-être et de prévenir les maladies.
3.4.3. Emploi de cet enseignement à l’école primaire
1. Degré élémentaire
En 1ère année :
 Notion de la santé et de propreté de corps humain, de vêtement ;
 Hygiène corporelle, Hygiène mentale et Hygiène du milieu ;
 Accidents domestiques ;
 Vaccination et nutrition.
En 2ème année :
 Hygiène corporelle ;
 Hygiène du milieu ;
 Accidents domestiques ;
 Nutrition.
2. Degré moyen

En 3ème année : En 4ème année :


 Hygiène corporelle ;  Hygiène corporelle ;
 Hygiène du milieu ;  Hygiène du milieu ;
 Vaccination ;  Vaccination ; et Nutrition ;
 Nutrition.  Quelques maladies
 Hygiène d’eau.
3. Degré terminal

En 5ème année : En 6ème année :


 Hygiène individuelle ;  Hygiène du milieu ;
 Hygiène du milieu ;  Secourisme ;
 Accident et secourisme ;  Maladies courantes ;
 Différents vaccins ;  Les infections sexuellement
 Maladies courantes ; transmissibles (I.S.T.) ;
 Nutrition et alimentation ;  Nutrition et alimentation.
 Maladies nutritionnelles.

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QUATRIEME PARTIE : DOMAINE DES ARTS


Le domaine des arts n’est constitué que de la branche d’éducation artistique, ayant pour sous-
branches les arts plastiques (dessin, sculpture, modelage) et les arts dramatiques (chant et musique,
théâtre, danse).
Cette branche vise le développement de l’esprit d’observation et d’imagination créatrice, le
perfectionnement de l’expression graphique des représentations mentales, l’acquisition du goût de la
musique, ainsi que le développement des aptitudes sensorielles (vocales, auditives et corporelles).
4.1. ENSEIGNEMENT DE DESSIN
Le dessin est la représentation graphique d’un objet.
5.1.1. Objection de l’enseignement de dessin
 Développer l’esprit d’observation et d’imagination créatrice des enfants ;
 Améliorer l’expression graphique de leur représentation mentales, de leurs idées et de leurs
sentiments ;
 Cultiver chez les enfants le sens de beau (amour du beau), l’esprit critique et le jugement qui permet
de distinguer ce qui est beau et ce qui est laid.
5.1.2. Sortes de dessin
1. Dessin géométrique : est un dessin qui sert à apprendre aux enfants à construire les formes
géométriques à l’aide des instruments : compas, rapporteur, latte, etc.
2. Dessin documentaire : est celui qui sert à illustrer les données théoriques de tout enseignement à la
leçon de dessin à l’école primaire.
3. Dessin d’imagination ou dessin aux choix, dessin libre : est celui qui exerce l’imagination créatrice
de l’enfant, on peut aussi l’appelle dessin d’invention, de création personnelle.
4. Dessin d’observation : est celui qui tend à rendre ou à reproduire la réalité de chose. Autrement dite
2
c’est le dessin d’après nature. Pour ce type de dessin, le maître veillera à ce que le dessin occupe le
4
de la page. Il ne peut être ne trop ni grand.
5. Dessin décoratif ou d’ornement : il sert à faire découvrir ou apprécier le beau, à l’inculquer à l’enfant
le sens d’ordre et de l’harmonie.
N.B : Dans l’évolution de la pensée de l’enfant, on peut distinguer deux types de dessin, à savoir :
 Dessin idéographie : c’est-à-dire l’enfant ne dessine pas ce qu’il voit, mais ce qu’il pense.
 Dessin physiographie : c’est-à-dire l’enfant dessine réellement ce qu’il voit.
5.1.3. Son emploi à l’école primaire
Rappelons que toutes les sortes de dessin se retrouvent à tout le degré d’une façon adaptée. Mais
le dessin géométrique intervient plus tard conformément au programme des formes géométriques.
 En 1ère année : dessin d’illustration et dessin documentaire.
 En 2ème année : dessin d’illustration et dessin documentaire.

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 En 3ème et 4ème année : dessin subjectif : dessiner librement de mémoire des scènes observées.
Dessin aux choix, dessin modèle, illustration de forme géométrique ;
 En 5ème année : le dessin d’après nature, dessin d’illustration et documentaire, composition
décorative.
 En 5ème année : croquis d’après nature, dessin d’illustration et documentaire, composition
décorative.
CINQUIEME PARTIE : DOMAINE DES INITIATIONS ET DEVELOPPEMENT
Le domaine du développement personnel comprend l’initiation aux travaux productifs,
l’éducation physique et sportive ainsi que la religion.
Ces branches visent essentiellement la pratique des exercices susceptibles se stimuler les
fonctions vitales de l’élève, de contribuer à son développement physique, moral et mental, à la promotion
et à la valorisation des jeux, de sports traditionnels, à l’acquisition du goût de l’effort et du travail bien
fait.
5.1. LEÇON DE L’EDUCATION PHYSIQUE OU GYMNASTIQUE
5.1.1. Notion
La gymnastique est un ensemble des mouvements bien déterminés, exécutés sur commandement
et ordonnés vers un but précis. C’est depuis 1762 que le concept éducation physique avait remplacé le
concept gymnastique.
L’enseignement de l’éducation physique poursuit les objectifs ci-après :
 Protéger et fortifier la santé de l’enfant.
 Donner à son corps un bon maintien, une marche souple, des forces suffisantes, un bon
fonctionnement des fonctions vitales.
5.1.2. Qualités requises d’éducation physique
Une bonne leçon de l’éducation physique doit être :
 Adaptée aux forces des élèves ;
 Progresser en allant peu à peu du facile au difficile ;
 Activer en enchaînant bien les exercices, sans interruption ni hésitation,
 Attrayant en variant les mouvements
4.3.3 Importance de l’éducation physique
Au fur et à mesure que l’enfant grandit son corps est entrain de subir une construction, une
transformation, sur ce l’école doit veiller à ce que cette évolution physique se fasse dans les meilleures
conditions, grâce à l’éduction physique qui peut corriger certains défauts ou malformations que devait
connaitre l’enfant.
5.1.3. Différence entre la gymnastique, le jeu et le sport
a) La gymnastique : est un ensemble des mouvements bien déterminés, exécutés sur commandement et
ordonnés vers un but.
b) Le jeu : C’est une activité spontanée, volontaire, sans un but utilitaire et trouvant sa fin en elle-même.
c) Le sport : C’est l’ensemble d’exercices physiques sous forme de la compétition visant tout à la fois le
plaisir et l’honneur.
Notons que le point commun pour toutes ses activités (gymnastique, jeu, sport) est que toutes font
partie de l’éducation physique et elles visent toutes à entretenir et à développer la sante de l’enfant, à
assouplir et à fortifier ses membres.
5.1.4. Marche à suivre
1. Exercices d’ordre : mise en place, distance, mise en train ;
2. Exercice préparatoire : exercice pour la tête, le tronc ou le membre ;
3. Exercices fondamentaux : capital (la leçon du jour fait partie d’exercices) ;
4. Exercice de calmant : qui vise à ramener aux élèves au rythme normal.

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Remarque : pendant l’exercice on veillera à ce que ni le maître, ni les élèves n’ayant le soleil dans les
yeux. Pour expliquer un exercice le maître se mettant toujours dans la même position que les élèves (il va
leur tourner le dos).

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