Compte Rendu Travaux Pratiques de Physique :

Electronique Analogique
Filière : SMP / S5 / Groupe 16
Année Universitaire 2023-2024

DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Réalisé par : Encadré par :

Hamza AZIZI Prof. Abdelilah RJEB
 Sommaire

TP1 : Amplificateurs Opérationnels ………………….…………………. page 1

TP2 : Multivibrateur Astable à Transistors.……..…….…………………. page 8

TP3 : Oscillateur Sinusoïdal Basse Fréquence à Pont de Wien ...…………… page 11

 TP.1 : Amplificateurs Opérationnels.
I. But de Manipulation :

Le but de la manipulation est de se familiariser avec les principales

caractéristiques des amplificateurs opérationnels intégrés.

II. Rappel Théorique :

Le modèle de l’amplificateur opérationnel idéal en fonctionnement linéaire est le

suivant :

Il possède deux entrées 𝑒1 et 𝑒2 :

- 𝑒1 est appelée entrée inverseuse (𝑒1 et 𝑉𝑠 sont en opposition de phase)

- 𝑒2 est appelée entrée non inverseuse (𝑒2 et 𝑉𝑠 sont en phase)

- (+𝐸) et (−𝐸) sont les tensions de polarisations

- 𝑉𝑠 est la seule sortie de l’AOP.

- La tension de sortie 𝑣𝑠 varie avec la tension d’entrée différentielle

𝜀 = 𝑒2 − 𝑒1, selon la caractéristique de transfert suivante :

 , Avec :

 𝜀0 est tel que : |𝑉𝑠| = 𝐴0𝜀0

Fig.1 : Caractéristique 𝑉𝑠 = 𝑓(𝜀) d’un amplificateur opérationnel réel (𝐴0 fini).

1
- Un AOP réel est un amplificateur différentiel réel (émetteurs ou sources des
deux étages sont reliées et polarisés par (+E) et (-E).

- Comme 𝜀0est très faible: 𝜀0=0,1mV , on va supposer que: 𝜀0=0,1mV ≈

0𝑉 𝐴0 → ∞, la zone linéaire n’existe plus. Dans ce cas :

𝑠𝑖 𝜀 > 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑉𝑠 = +𝐸
𝑠𝑖 𝜀 < 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑉𝑠 = -𝐸

Fig.2 : Caractéristique 𝑉𝑠 = 𝑓(𝜀) d’un amplificateur opérationnel

idéal

Les principales caractéristiques d’un amplificateur opérationnel idéal sont :

- Un gain différentiel infini
- Une impédance d’entrée infinie
- Une impédance de sortie nulle
- Un TRMC infini
- Une bande passante infinie
1. Montage Inverseur :
- Etude Théorique :
Le gain en tension :
, Avec R1 = 10KΩ et R2 = 15KΩ

AN : Av = - 1,5  donc v s=−1 , 5 v e

- Manipulation :

On réalise le montage et on observe sur l’oscilloscope l’amplification de

signale d’entrée avec un gain en tension, on prend v emax =2 V 
v s max =3V avec l’inversion de signale, la visualisation :

2
 Fig.3 : Visualisation de la tension de sortie d’un montage Inverseur.

2. Montage non Inverseur :

- Etude Théorique :
Le gain en tension :
 AN : Av = 2,5 et donc :

 v s=2 , 5 v e

- Manipulation :

On réalise le montage et on observe sur l’oscilloscope l’amplification de

signale d’entrée avec un gain en tension, on prend v emax =3 V 
v s max =7 ,5 V , la visualisation :

Fig.4 : Visualisation de la tension de sortie d’un montage non Inverseur.

3
 3. Montage Additionneur Inverseur :
- Etude Théorique :
−¿=0 ¿ −¿ ¿

On a ε =v +¿+ v ¿
donc : v+ ¿=v ¿

Dans le montage on a :
ve ve vs
+ +
R 1 R 1 R2 2 R
v
+ ¿=0 ¿
et −¿=
1 1 1
+ +
=0 ¿
 v s=−2 R v e
R 1 R 1 R2 1
v

AN : v s=−3 v e
- Manipulation :

On réalise le montage et on observe sur l’oscilloscope l’amplification de

signale d’entrée avec un gain en tension, on prend v emax =1 , 6V 
v s max =4 , 6 V , la visualisation :

Fig.5 : Visualisation de la tension de sortie d’un montage Additionneur Inverseur.

4. Montage Soustracteur :
- Etude Théorique :
−¿=0 ¿ −¿ ¿

On a ε =v +¿+ v ¿
donc : v+ ¿=v ¿

Dans le montage on a :
v1 vs
+
R v R R v1 vs
v
+ ¿= v = 2¿
R+R 2 2 et −¿=
1 1
+
R R
= + ¿
2 2
v

 v s=v 2−v 1, si v 2=v 1 , alors v s=0

4
 - Manipulation :

On réalise le montage et on observe sur l’oscilloscope la tension de sortie, on

prend v 1max =v 2max =1 , 6 V  v s max =0 V , la visualisation :

Fig.6 : Visualisation de la tension de sortie d’un montage Soustracteur.

5. Montage Intégrateur :
- Etude Théorique
L’AOP est idéal : 
 
(Le condensateur se comporte comme un circuit ouvert, on place
en parallèle au condensateur une résistance)
Pour le régime harmonique ce montage est un Filtre passe bas, il laisse passer
les basses fréquences. Après la démonstration, on trouve la fonction de
1
A ( jω ) =A 0 . −R 1
 A0 = R et ω 0= R C
2
transfert : ω
1+ j 2
ω0 1

AN : La valeur de fréquence de coupure : f 0=1061 Hz

- Manipulation :
 On réalise le montage d’intégrateur avec un signal carré, le fonctionnement
de ce montage est l’intégration de signale d’entrée. Si on prend Ve(t) sous
forme carré, on trouve Vs(t) triangulaire :

5
 Fig.7 : Visualisation de la tension de sortie d’un montage Intégrateur : Ve(t) Carré.

 On varie la fréquence, à partir de 1KHz on observe que le signal de sortie est

diminué et on trouve la fréquence de coupure pratique plus proche à la
valeur théorique.
6. Montage Dérivateur :
- Etude Théorique
Charge du condensateur : =

Pour le régime harmonique ce montage est un Filtre passe haut, il laisse passer
les hautes fréquences. Après la démonstration, on trouve la fonction de
ω
j
ω0 R 1
 A0 = R et ω 0= R C
2
transfert : A ( jω ) =A 0 . ω 1 1
1+ j
ω0
AN : La valeur de fréquence de coupure : f 0=10 K Hz
- Manipulation :
 On réalise le montage de dérivateur avec un signal triangulaire, le
fonctionnement de ce montage est la dérivation de signale d’entrée. Si on
prend Ve(t)de forme triangulaire, on trouve Vs(t) carré :

6
 Fig.8 : Visualisation de la tension de sortie d’un montage Dérivateur : Ve(t) Triangulaire.

 On varie la fréquence, en basse fréquence (f < 10KHz) on observe que le

signal de sortie est diminué et on trouve la fréquence de coupure pratique
plus proche à la valeur théorique.
7. Montage Comparateur :
- Etude Théorique :

Le comparateur se fonctionne en régime de saturation,

parce qu’on a l’AOP est utilisé en boucle ouverte alors :

𝜀 = v+ − v
-
≠ 0  si ε < 0 alors Vs=−E .
{si ε > 0 alors Vs=+ E }
- Manipulation :
R
Pour notre montage on a : v−¿= R+ R 10=5V ¿ et v+ ¿=V ¿ varie de 0 jusqu’à 10V, donc on
varie la tension au niveau de V pour voir le basculement de la sortie et on trouve
Vs = f(V) :

Fig. 9 : L’allure de la courbe Vs = f(V).

7
 TP.2 : Multivibrateur Astable à Transistors.
Le multivibrateur est un oscillateur qui génère un signal non sinusoïdal
(relaxation) périodique et d’amplitude constante.

I. But de Manipulation :

Le multivibrateur astable n’a pas besoin d'excitation extérieure, il possède

deux états instables.

Le but de cette manipulation est l’étude de montage astable et pour visualiser

les quatre grandeur Vb1(t), Vb2(t), Vc1(t) et Vc2(t) et aussi pour déterminer leur
période et le temps de montée.

II. Etude Théorique :

Fig.1 : Montage Multivibrateur Astable.

Le multivibrateur astable possède deux états instables T1: Bloqué/ T2: Saturé
et T1: Saturé/ T2: Bloqué.

A t = 0 -  T1 (B) et T2 (S)

A t=0 il y a basculement

A t = 0 +  T1 (S) et T2 (B)

1. Evolution de V ( t ) et VC2 (t ) pour t > 0 :

- Durée de l'état instable To (T1 (S), T2 (B)) 

- Le temps de montée Tm est défini par Tm / VC2 (Tm)=0,9E

avec : , à l'instant t = To / V (t) =V Sat = 0,6 , il y
a basculement vers l'état T1 (B) T2 (S).

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 2. Evolution de V (t) et VC1 (t) pour t>To :

- On a :

- Durée de l'état instable T1(B), T2(S) (T'o-To) 

III. Manipulation :

On Réalise le montage Astable sachant que 1=2=10nF, R  R 10k,

E=6V. RC =RC =1k, T1 et T2 sont de type 2N2222.

1. On visualise les tensions à base d’un oscilloscope :

Fig.2 : Visualisation des tensions Vb1(t), Vb2(t), Vc1(t) et Vc2(t)

2. La mesure les durées des états instables T0 et T’0 :

T0 = 35,2 µs et T’0 = 71,28 µs

3. On utilise les valeur pratique de T0 et T’0 pour déduire les valeurs des
condensateurs 1 et 2 :
T0
2E-0 , 8 γ 1=
Pour 1 : on sait que T 0=R B 2 γ 1 log ( E−0 ,6 )  log (
2E-0 , 8
R
E−0 , 6 B 2 )
AN : γ 1=11, 11nF
T ' 0−T 0
2E-0 , 8 γ 2=
Pour 1 : on sait que T ' 0−T 0=R B 1 γ 2 log ( E−0 ,6 )  log (
2E-0 , 8
R
E−0 , 6 B 1 )
AN : γ 2=11, 38 nF

4. La mesure des valeurs moyennes de Vc1(t) et Vc2(t) :

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 On utilise l’option mesure dans l’oscilloscope et on trouve la valeur moyenne
de Vc1 moy et Vc2 moy et aussi pour leur temps de montée on trouve que :

Vc1 moy = 0,4 V et Vc2 moy = 0,6 V / Tm (Vc1(t)) = 28µs

Et Tm (Vc2(t)) = 30µs

5. On peut diminuer les temps de montées de VC (t) et VC2 (t) sans changer la
période de ces signaux par l’augmentation des résistances Rc1, Rc2 ou bien aussi
l’augmentation de valeur de condensateur γ 1ou γ 2, on observe cet effet quand on
remplace Rc1 et Rc2 par une valeur de 22 K sur l’oscilloscope :

Fig.3 : le temps de montée pour Rc1 = Rc2 = 22 K

 Tm (Vc1(t)) = 24µs et Tm (Vc2(t)) = 27µs

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 TP.3 : Oscillateur Sinusoïdal Basse Fréquence à Pont de Wien
I. But de Manipulation :

Le but de la manipulation est d’étudier l’oscillateur sinusoïdal à pont de Wien,

le plus répandu, vue la facilité de réglage de sa fréquence.

II. Rappel Théorique :

Fig. 1 : Montage d’un oscillateur à pont de Wien.

- La tension de réaction vr est appliquée sur l’entrée V+ de l’amplificateur, l’AOP

est monté donc en non inverseur

- Pour la chaine d’action on a un montage non inverseur donc le gain est :

vs R2
G 0= =1+ >0.
vr R1

- Pour la chaine de réaction, le gain est :

- La condition d’oscillation :
1
G 0 >0 → ℑ ( β ( jω ) )=0→ ℜ ( den ( β ( jω ) ) )=0→ 1− ( RCω ) =0
2
→ ω0 = .  La valeur
RC
minimale pour déclencher les oscillations :
1
G0 min = =3 , donc la condition que doivent vérifier les résistances R 1 et R2
β( jω)
R2
est : G0=1+ R =3 R2=2 R1
1

III. Manipulation :
1. Etude de Circuit de Réaction :

On réalise le montage suivant de filtre passe bande :

Pour R  1K et C 10nF

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 La démonstration théorique de la fonction de transfert de ce montage nous
donne la fréquence f 0, le travail demander est la détermination de la fréquence
de coupure f 0 pour laquelle vs et vr sont en phase :
1
Théoriquement on trouve que f 0= 2 π RC  AN : f 0=15,915 KHz

Fig. 2: Visualisation de vs(t) et vr(t) en phase.

vr
Pratiquement on trouve la fréquence f 0=15 , 91 KHz, la mesure de gain β=
vs

r
{ v =6 V
} vr
quand f 0=f : v s=4 V  β= v =0 ,66 V
s

2. Oscillateur à pont de Wien :

- Pour voir les oscillation il doit vérifier la condition d’oscillation R2=2 R1 donc
R2 R2
le rapport R doit être égale à : R1
= 2.
1

- On réalise le montage de la Fig., on choisit R1 = 10 K et R2 = 100 K

ajustable, et on visualise deux tension au niveau de l’oscilloscope v s (t)et v r (t), on
varie le potentiomètre R2 de 0 jusqu’à ce que nous atteignions une valeur qui
nous permette de voir le déclanchement d’oscillation, après on augmente la
valeur de R2 pour qu’on peut voir clairement deux signaux sinusoïdal avec un
amplitude différant mais en phase.

- On trouve la fréquence de deux signaux : f =15 , 31 KHz et on mesure la

résistance R2 et on trouve une valeur compatible avec l’étude théorique,
R2 = 20,1 K

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- Les signaux relevées :

Fig. 3 : Visualisation des tension Vs(t) et Vr(t)

2 R
20 , 1
- Comparaison avec la théorie : le rapport R = 10 =2 , 01,on a trouvé la même
1

valeur comme l’étude théorique.

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