Psycho 3
Psycho 3
psychologie
3éme pédagogie générale
MR OTHNIEL LWENDELA
Cours de Psychologie 3éme pédagogie générale
La vie active représente l’ensemble de réactions que l’homme oppose à l’action de son milieu
et par lequel l'organisme tend à s'adapter à ce milieu : processus d'accommodation et
d'assimilation.
* Processus d'accommodation :
C'est un processus par lequel l'organisme se modifie pour s'adapter à un nouveau mode de
vie. Ex : un enfant qui mangeait 5 boules de bukari chez ses parents, envoyé à l'internat où les conditions est de manger seulement 3 boules, rentré
chez eux, il ne parvient pas à terminer 5 boules comme jadis. Là l'organisme se modifie pour d'adapter.
* Processus d'assimilation :
Processus par lequel l'individu cherche à changer, à transformer son milieu en vue de
S’adapter. Ex : pour trouver l'eau à Lubumbashi est un casse-tête, les femmes parcourent 4 km pour en trouver. Ainsi elles s'entendent d'avoir
un puits de forage de 15 m2 dans le quartier pour ne plus effectuer cette distance. Là, c'est le changement du milieu pour s'adapter.
I. LE TROPISME
1. EXEMPLE :
Quelle que soit la position de la graine que l'on enfuit dans le sol, les racines se dirigent
Les saumons retrouvent leur ruisseau d'origine après des années passées en mer.
Le concept « tropisme » a été employé pour la première fois en botanique pour désigner les
réactions des végétaux aux excitants physiques externes. Ce terme fut repris par Jacques LOEB
(1859-1924) pour désigner le comportement attractif ou répulsif des animaux face à certains
agents physiques ou chimiques.
2. DÉFINITION:
(Du grec, tropos : direction, tourner)
• Les tropismes sont des réactions automatiques et vitales d’orientation des animaux ou des
plantes vis-à-vis de certains agents physique ou chimiques. Le tropisme est à la fois positif
ou négatif.
• Il est positif quand la plante ou l’animal se porte de l’agent.
• Il est négatif dès lors que la plante ou l’animal s’éloigne de l’agent.
3. CLASSIFICATION DE TROPISME
• Héliotropisme (attraction vers le soleil) : C’est un mouvement ou une réaction de la plante, de
l’animal ou de l’être vivant en réponse au changement de la direction du soleil.
Ex : - La tête de la fleur solaire suit le mouvement du soleil d’Est à l’Ouest.
• Durant la nuit, la fleur présente une orientation aléatoire ; tandis qu’à l’aube, elle s’oriente vers la
direction de l’Est.
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- Pendant la saison sèche, l’homme s’oriente vers la direction du soleil pour se réchauffer.
• Rhéotropisme : c’est une orientation par rapport au courant d’eau. La vitesse d’eau désoriente
tout ce qui se trouve en son passage.
Ex : Le crocodile a perdu son ruisseau d’origine suite à la vitesse d’eau.
3. Conclusion
Les instituteurs doivent avoir un œil vigilant pour explorer les formes de tropisme qui
S’observent chez les élèves. Ex : les enfants qui prennent goût de dessin, de football. Les maîtres doivent exploiter leurs talents en
les orientant dans les domaines précis.
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II. LE REFLEXE
1. EXEMPLE :
Vous touchez au fer à repasser chaud et vous retirez immédiatement la main.
2. DÉFINITION :
Le réflexe est une réaction, un mouvement simple et automatique d’un organe (ou d’une partie du
corps) en réponse à une excitation.
Physiologiquement, il y a réflexe lorsqu’il n’y a pas intervention des centres nerveux supérieurs.
L’influx nerveux se limite seulement au niveau de la moelle épinière, retenu par le ganglion. La
moelle épinière donne des ordres aux muscles qui font agir les organes.
3. CARACTÉRISTIQUES DU RÉFLEXE
Le réflexe est une réaction qui est :
- Innée : elle est héréditaire et non acquise
- Simple : il s’agit d’une simple contraction musculaire ou d’une sécrétion glandulaire.
Ex : salivation devant un bon mets.
4. LOIS DU RÉFLEXE
• Loi de coordination ou de finalité : le réflexe tend vers un but utile à l’organisme. Ex : Peter
Permet de dégager le mauvais gaz. Le réflexe de protection.
• Loi de localisation : la réaction se fait dans la partie stimulée. Ex : Retirer la main droite atteinte par le
Moustique.
• Loi d’irradiation : l’influx réflexe peut aller dans plusieurs directions et provoquer
Différentes réactions si l’excitation est un peu forte. Ex : le coup de foudre entraine un mouvement brusque du
corps.
• Loi de facilitation : un mouvement réflexe devient rapide et adéquat s’il est fréquent.
Ex : le receveur subitement d’un véhicule et commence la marche.
• Loi de sommation : différentes excitations qui tendent à provoquer une même réaction,
Provoquent la sommation de leurs effets. Ex : Piqure du scorpion + la guêpe + l’abeille.
• Loi de fatigabilité : une excitation répétée et prolongée finit par ne plus provoquer des
Réactions, à moins d’une augmentation d’intensité. Ex : le fait de chatouiller un enfant aux aisselles provoque
des rires au début mais cela finit de ne plus faire rire.
• Loi d’inhibition : lorsque deux excitations agissent simultanément, l’une peut inhiber
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L’effet de l’autre. Ex : une nant présence d’un chien, deux tendances s’opposent, soit de fuir soit de le caressera. Celle qui va se
développer freinera la réalisation de l’autre.
5. IMPORTANCE DES REFLEXES
Ils jouent à la fois le rôle de défense et de protection ainsi que celui de la régulation des fonctions
physiologiques
Ex : - Esquiver un coup de poing ;
- Repousser quelqu’un qui vous piétine ;
- Éternuement.
• Réflexe acquis : est une réaction développée suite au mode d’éducation ou du dressage
Reçu. Ex : incliner légèrement la tête devant son chef avant de lui dire bonjour.
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III. L'INSTINCT
1. EXEMPLE :
Dès l'éclosion, les poussins se mettent à picorer les grains et obéissent aux appels de la couveuse.
À peine sorti de l'œuf, un caneton se met à nager dans une flaque d'eau.
Élevé seul dans une ferme, un bouc saura féconder une chèvre.
2. DÉFINITION
L’instinct est une disposition innée qui pousse un animal (homme y compris) à agir dans un sens
donné et d’une manière propre, suivant sa nature et sa physiologie.
3. CARACTÉRISTIQUES DE L’INSTINCT
• Inné : il ne s’apprend pas.
Ex : les abeilles adultes n’apprennent pas à leurs descendants comment construire leur ruche ; tout comme l’araignée n’apprend pas l’autre à
fabriquer sa toile.
• Uniforme et spécifique : il est le même pour chaque animal d'une espèce et il est propre à chaque
espèce.
Ex : - Tous les oiseaux d’une même espèce (tels que les tisserins) construisent leurs nids de la même façon
- Les hirondelles ont leur façon de construire leurs nids par rapport aux autres oiseaux.
• Aveugle et irréfléchi : l’individu n’est pas attentif au but à atteindre et continue son activité même
si elle est devenue inutile.
Ex : la poule continue toujours à couver ses œufs même si on les lui enlève.
• Invariable : immuable, ne change pas depuis l’antiquité jusqu’à ces jours ; pas de progrès notable.
Ex : La technique de la nage chez le canard est restée la même dans le temps et dans l'espace.
4. FACTEURS D'INSTINCT
a) Internes : liés à l'organisme (nature, état organique général, maturation suffisante, aspects
morphologiques). Ex : les palmures favorisent la nage chez le canard.
b) Externes : ils se manifestent en dehors de l'individu et ont leur source dans le milieu.
Ex : La présence d'un individu de sexe opposé excite l'instinct sexuel, celui-ci ne dépend pas seulement des organes génitaux (facteurs internes).
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• Instinct sexuel (de procréation) : qui pousse l’individu vers le sexe opposé
• Instinct de sympathie : c'est l'instinct qui nous pousse à éprouver la même douleur ou la même
joie que notre prochain.
• Instinct d'imitation : nous pousse à reproduire ce que nous voyons chez les autres.
• Instinct maternel : qui pousse la mère à prendre soin de son enfant, à le protéger.
6. LOIS DE L’INSTINCT
- Loi d’individualisation ou spécialisation :
Un instinct qui s’est satisfait dans un objet a tendance à s’y complaire exclusivement. Une
habitude s’installe alors et renforce l’instinct dans ce sens. Dès lors, l’instinct se réalisera
difficilement dans les autres objets de même nature. Ex : L'oiseau cherche à faire son nid au même endroit.
- Loi de caducité :
Certains instincts disparaissent s’ils ne sont pas réalisés. Ex : un poussin écarté de la poule pendant deux semaines ne
la suivra plus.
IV. LA TENDANCE
1. EXEMPLE :
Un homme affamé veut grimper pour cueillir la mangue.
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2. DÉFINITION :
Une tendance est une force interne, une impulsion ou un élan qui pousse un être vivant vers un
objet extérieur à lui, afin de satisfaire son besoin.
Nous avons des besoins primaires : sont des besoins organiques. Ex : faim, soif, fatigue, etc. Et les besoins
secondaires : nécessaires pour la survie de l'individu. Ex besoin de protection, d'estime, d'affection, de
valorisation...
b) objet : la présence (ou la représentation mentale) d'un objet qui satisfait un besoin peut pousser à
l'individu à rechercher la satisfaction.
4. CARACTÉRISTIQUES DE TENDANCE
Trois caractéristiques déterminent la tendance :
a) La présence : on la retrouve chez une même espèce. Ex : les mécaniciens s'intéressent beaucoup au bricolage et
présentent une certaine habilité mentale.
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➢ Tendances impersonnelles ou idéales : Elles ont pour base les recherches scientifiques, les
aspirations intellectuelles.
• Par refoulement : il s’agit de réprimer une tendance, de la chasser hors de la conscience, afin de
ne plus y penser, faire tout pour ne pas la satisfaire. NB : le refoulement n’est pas un bon moyen
car il peut provoquer la névrose s’il ne réussit pas.
• Par sublimation ou ennoblissement : il s’agit de canaliser une tendance vers une fin noble.
Ex : un homme agressif qui se fait un athlète, un sportif.
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Cette frustration crée un déséquilibre psychique. Ex : le sevrage chez l’enfant ; déception amoureuse ; échec scolaire.
Sur le plan psychologique, il existe des mécanismes de défense très variés permettant de rétablir
l’équilibre psychique rompu par cette frustration. En voici quelques-uns :
- Se maîtriser et ne rien faire (le sujet intériorise son agressivité et s'en prend qu'à lui-même pour
voir été imprudent. Il prend des dispositions pour mieux faire à la prochaine).
Ex : une fiancée déçue par son partenaire se maîtrise, reste tranquille, ne s'agite pas, cherche quoi faire, comment s'y prendre.
- La négation : on nie très fort une frustration afin d’éviter une grande souffrance morale.
Ex : - un homme qui voit sa fiancée mourir et continue sans cesse à répéter : " non, ce n'est pas vrai, c'est ne pas possible".
- une personne à qui on annonce un diagnostic positif du V.I.H et qui se dit :" ce n'est pas vrai". Bien entendue, demandez -la de recommencer les
examens, elle vous dira : "non".
- L’agressivité : tendance à nuire sur autrui, à la vengeance. Ex : un militaire qui sollicite la main d'une fille et cette
dernière refuse. Il la gifle en lui promettant la mort et la maltraitance partout où il la verrait.
- La régression : consiste à adopter un comportement enfantin, c'est-à-dire un comportement d'âge
inférieur au sien et surtout quand on n'a pas vécu la période de cet âge. Ex : un vieux papa qui porte un polo
des bras cassés et le pantalon à la taille basse.
- La projection : on attribue sur autrui les sentiments qui sont les siens. Ex : Un mari infidèle accuse sa femme
infidèle alors que c'est lui qui l'est.
- La surcompensation : Elle consiste à combler ses défauts par des qualités. Ex : un élève handicapé
Que se fait plus intelligent en classe pour combler ses failles.
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- Le transfert : consiste à déplacer l'objet de sa tendance vers un autre ne possédant pas une même
valeur. Ex : un papa qui n'a pas fait suffisamment ses études dit à ses collègues : " attention, ne jouez pas de moi, j'ai des licenciés chez moi
quand bien même je n'ai pas étudié".
- Refoulement : consiste à rejeter hors de sa conscience, une besoin qu’on n’a pas pu satisfaire.
V. L’HABITUDE
1. EXEMPLE :
C'est après plusieurs séances d'entrainement qu'un chauffeur maîtrise à conduire un véhicule.
Apprendre à dactylographier exige à ses débuts des nombreux exercices arriver à la maîtrise de
la machines.
2. DÉFINITION
L’habitude est la facilité acquise par la répétition à reproduire les actes. Ou
mieux encore, c'est un résultat de répétition de mêmes actes.
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5. SORTES D’HABITUDES
a) Habitudes motrices : liées au mouvement. Ex : nagé, jouer au football, voyager à pieds.
c) Habitudes intellectuelles : liées aux activités mentales, qui font intervenir l’intelligence. Ex :
lire, calculer, raisonner, parler une langue.
d) Habitudes morales : liées aux bons ou mauvais actes. Ex : habitude à la prière, à l’obéissance, au vol, bonté, franchise.
e) Habitudes sociales : liées aux coutumes, à la façon de vivre d’une société. Ex : la politesse,
l’entraide, la bienveillance, salutation.
- Pour J.J Rousseau, on doit éviter de donner des habitudes aux enfants. Selon lui, la seule habitude
à donner à un enfant est celle de ne pas avoir des habitudes.
8. CONSEILS PÉDAGOGIQUES
- Il faudra développer chez l’enfant des bonnes habitudes aussi physiques que morales,
intellectuelles, sociales, et organiques, étouffer les mauvaises habitudes.
- Pour éviter la monotonie, il faudra exercer l’enfant à effectuer de temps en temps des exercices
désintéressés.
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VI. LA VOLONTÉ
1. EXEMPLE :
Pour qu’il réussisse aux examens, un élève prépare des cartouches et à se livre à
la tricherie.
2. DEFINITION :
La volonté est la faculté qui nous permet d’agir après réflexion, de prendre une position devant un
problème après avoir réfléchi et délibéré . Un acte volontaire est donc prémédité et délibéré.
b) La délibération : consiste à peser le pour et contre du problème, on cherche les raisons qui
poussent à agir dans l'un ou l'autre sens, on fait un débat.
c) La décision : choix d'une solution, on prend une position d’agir ou de ne pas agir.
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- réfléchie : elle ne se laisse pas obéir aveuglément à une impulsion mais cherche et elle pèse les
motifs, les raisons d’agir ou de ne pas agir.
- Libre : elle décide librement, elle choisit librement la solution.
8. IMPORTANCE DE LA VOLONTÉ
- Elle dirige les autres facultés telles que l’attention, la mémoire, l’imagination - Elle contrôle la
sensibilité et domine les instincts.
- Elle aide l’intelligence à acquérir des connaissances, en attaquant les observations. Ex : étudier
même ce qui ne nous intéresse pas.
- Elle intervient dans la vie surnaturelle, morale.
- L’aboulie des intellectuels : c’est celle de gens qui délibèrent sans cesse, sans décider (ne savent
pas dire oui devant une décision)
- L’aboulie des obsédés : celle de gens qui ont des idées fixes, rigides.
b) L’hyperbole : c’est l’excès de la volonté. Les hyperboliques sont de gens qui ne reviennent jamais
sur leurs décisions, ce sont des entêtés, des opiniâtres, des farouches.
c) Velléité : c'est le manque persévérance d'une action entamée par l'individu. L'individu n'achève
pas ses projets amorcés. Il est alors appelé "velléitaire". C'est un cas d'abandon.
Ex : une personne commence la fondation d'une maison, mais ne réalise rien.
e) cas de conflit entre le choix : Lorsque l'individu est dans l'impasse ou l'embarras (dilemme) entre
deux possibilités de forces égales, la prise de décision devient difficile.
Ex : Devant le choix entre deux fiancées ayant le même degré de beauté, de gentillesse et même niveau d'études, on est parfois embarrassé.
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L’enseignant aidera les enfants à former leur volonté et leur personnalité en les faisant
participer à certaines décisions, en demandant de temps en temps aux élèves leurs avis
individuels, en donnant des responsabilités.
VII. L'APPRENTISSAGE
1. EXEMPLE :
2. DÉFINITION
Apprentissage vient du verbe latin appréhender qui signifie : saisir, s’emparer, saisir.
L'apprentissage est un processus de transformation (changement) du comportement par exercice (ou
entraînement).
Sillamy (1984) le définit comme " l'acquisition d'un nouveau comportement à la suite d'un
entraînement particulier".
3. IMPORTANCE
L'importance que revêt l'apprentissage dans l'élaboration du comportement reste indéniable.
Notre vie est réglée par l'apparition de nouveaux comportements. L'apprentissage est la base
de nos premières expériences. Ex : parler une nouvelle langue, commencer à écrire, rouler à moto...
4. TYPES D’APPRENTISSAGE
a) Apprentissage inconscient (ou accidentel) : qui se fait sans intervention de la volonté.
Ex : - Le réflexe conditionnel.
- Apprentissage d'une langue au cours de la conversation avec les camarades.
b) Apprentissage par imitation (par suggestion) : il se fait par influence sociale, de groupe.
Ex : Albert Bandura et ses collègues ont montré que l'enfant peut apprendre l'agressivité en imitant le modèle qui lui est présenté par l'adulte. Ce
résultat a conduit à la conclusion selon laquelle la télévision et les films violents apprennent de la violence aux enfants.
e) Apprentissage intellectuel :
Qui fait intervenir la mémoire, le jugement, l’imagination.
Ex : un élève qui apprend la rédaction d'une dissertation.
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f) Apprentissage incident
" Apprentissage réalisé par l'individu accomplissant une tâche sans se proposer de la mémoriser "
Deland Sheere. Ex : un prof assimile très bien la matière à force de dispenser cours.
3. LOIS D'APPRENTISSAGE
Le psychologue Édouard THORNDIKE a mis au point deux lois : a)
Loi de l'exercice
Elle peut être expliquée clairement en termes de principes de Lamarck. Selon cette conception,
un organe qui ne s'exerce pas s'atrophie, par contre, celui qui s'exerce se développe. Bref,
l'usage renforce l'apprentissage.
Ex : un jeune adolescent qui veut développer sa musculature, ses biceps, se livre à des exercices intenses. Un enfant qui se livre à l'exercice de
sens éveille son jugement, écrit Rousseau.
b) Loi de l'effet
Un acte réussi est renforcé, encouragé (récompensé) tandis que celui échoué est combattu
(punition). Autrement dit, La réaction d'un organisme à une situation s'accroît lorsqu'elle est
suivie d'un résultat favorable (effet positif). Lorsqu'elle ne donne pas satisfaction, l'individu
l'élimine.
4. FACTEURS DE L’APPRENTISSAGE
• Intérêt (motivation) : l’intérêt facilite l’apprentissage. On apprend vite ce qui est intéressant.
• Mémoire-apprentissage : elle joue un rôle important dans l'acquisition de connaissance.
Chaque étape d'acquisition doit s'inscrire dans la mémoire pour que le sujet apprenne
véritablement (Mialaret, 1979).
• Timing : tenir compte des moments sensibles.
• Facteurs personnels : âge, maturation, expérience, quotient intellectuel.
• Attention : apprendre nécessite un effort de concentration sur l'objet d'apprentissage.
• Volonté : suppose l'engagement et l'énergie nécessaire pour arriver au but. « le
vouloirapprendre et le désir d'apprendre sont à l'origine de l'acte lui-même » (Mialaret, 1979,
20).
5. THÉORIES D'APPRENTISSAGE
Au début du XXe des études ont été réalisées sous la perspective behavioriste. Elles ont été
menées dans le laboratoire sur des animaux (chien, rat, singe...). Elles ont étudié le
comportement comme étant le résultat de l'apprentissage. Plus tard, les théories de
l'apprentissage ont été appliquées au comportement humain, en particulier des personnes
atteintes des troubles psychiques.
1. théorie du conditionnement
Établissement d'un comportement déclenché par un stimulus artificiel.
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Ce mode d'apprentissage a été découvert par Ivan Petrovich PAVLOV (1849-1936). On l'appelle
aussi conditionnement pavlovien. Dans son labo, Pavlov a utilisé les chiens comme sujets et il
s'est intéressé à la salivation comme réflexe chez le chien. Ces expériences ont conduit au
réflexe conditionnel. Selon l'exemple de Pavlov, on offre la nourriture au chien après lui avoir
sonné une cloche. Il finit donc par saliver quand il entend le son la cloche.
Les deux auteurs célèbres qui ont réalisé des recherches fouillées à ce sujet sont les américains
Edward L. Thorndike et B.F.Skinner
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D'après Albert Bandura (né en 1925), la théorie du modelage est le processus fondamental de
la personnalité. Dans cette théorie, l'individu observe les patterns comportementaux des autres
et les imite.
3. Théorie du renforcement
Stipule que les comportements qui sont récompensés sont retenus et l'individu a tendance à les
produire, ceux qui sont désapprouvés sont écartés. John Dollar (1900-1980) et Neal E. Miller
(né en 1909).
A. INTRODUCTION
L'affectivité est l'ensemble des phénomènes affectifs (affects élémentaires, émotions, sentiments et
passions).Elle constitue l’un de fondement de la vie psychique. Elle détermine notre humeur, nos
sentiments, toutes nos réponses aux stimulations du monde extérieur. Dans la vie de chaque jour, l’être
humain cherche toujours à se maintenir en équilibre, en cherchant l’agréable et en fuyant le
désagréable. Cet état d’équilibre est appelé « homéostasie ». Notre vie est déterminée dans une
certaine mesure par notre vie affective. La joie, le bonheur, le plaisir, etc. sont des catalyseurs, des stimuli
de notre activité tandis que la douleur, la tristesse…nous handicapent.
B. AFFECTS ÉLÉMENTAIRES
On appelle phénomènes affectifs ou affects, les impressions d’agréable ou du désagréable. Il s’agit des affects
suivants : aise et malaise, plaisir et douleur, joie et chagrin.
1. AISE ET MALAISE :
Sont des affects provoqués par une stimulation interne, difficilement localisable.
2.. JOIE ET CHAGRIN (PEINE) :
Sont des affects provoqués par une stimulation mentale et donnant lieu à un état affectif intense.
3. PLAISIR ET DOULEUR :
Ce sont des affects provoqués par une stimulation sensorielle et donnant lieu à un état affectif.
* Le plaisir est une impression agréable causée par la satisfaction d’un besoin. Ex : réussite à l’école.
* La douleur est une impression désagréable produite par un besoin contrarié ou non satisfait. Ex : déception
1. Plaisir et douleur d'ordre physique : Sont des effets agréables ou désagréables sur notre organisme.
Ex : - Un cuisinier est électrocuté (Par le courant) [douleur physique] -
Jacqueline consomme un fruit délicieux [plaisir physique]
2. Plaisir et douleur d'ordre moral : sont ceux qui donnent des effets agréables ou désagréables sur notre vie
mentale
Ex :- Un élève réussi avec brio aux examens, il obtient la mention distinction. Plaisir moral.
- Makizar est agressé par les injures, il se sent lésé par la douleur morale.
Loi de circonstances : L'intensité du plaisir et de la douleur dépend des circonstances du moment dans lesquelles ils se
produisent. Ex: un verre d’eau glacée produit des effets distincts quand il fait très chaud ou très froid.
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Loi de contraste : Le plaisir et la douleur se font valoir l'un, l'autre. Ex : pour un enfant choyé par ses parents, l'absence
d'une chose est considérée comme un refus.
Loi d'adaptation : Tout comme le plaisir, une douleur finit par être moins ressentie. Ex : un enfant tapé par sa
maman finit par se taire et continuer à manger.
I. L’ÉMOTION
1. EXEMPLE :
Je suis effrayer de voir un agent de la SNEL tombé du poteau et s'écraser le crâne sous mes yeux.
Une mère explose de rire lorsqu'elle apprend que son fils unique est tapé.
On annonce à un élève alité sa réussite avec 65 % aux Exetats, il se tient débout et tombe en pleurant.
2. DÉFINITION :
L'émotion vient de "emovere" : "agiter, exciter, troubler".
Une émotion est un état affectif intense, violent, passager et peu durable qui se produit en nous
suite à des circonstances graves, provoquant un choque qui trouble notre vie normale.
3. EFFETS DE L’ÉMOTION
Elle atteint l’homme dans toutes ses fonctions :
- Dans ses fonctions physiologiques : il y a changement de la circulation sanguine, du rythme
cardiaque, de la respiration, de la digestion ; il y a aussi sécrétion glandulaire (sueur, urines, salives,
larmes…)
- Dans son comportement extérieur : il y a le frisson, bouche grandement ouverte, yeux grandement
ouverts, tremblement, cris, changement de voix...
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acrophobie (peur de la hauteur, des lieux élevés, souvent accompagnée de vertige). zoophobie (peur des animaux),
thanatophobie (peur des morts). Europhobie (crainte chez le blanc de rougir).
II. LE SENTIMENT
1. EXEMPLE
Une mère reste dans un état permanent de la tristesse pour avoir perdu son fils unique.
2. DEFINITION
Le sentiment est un état affectif (agréable ou désagréable) peu intense, peu violent mais durable.
Il convient de faire remarquer que l'émotion et le sentiment sont très proches car ils sont de
même nature mais se distinguent par leur degré d'intensité, leur durée et leur état stabilité ou
les troubles qui les accompagnent.
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III. LA PASSION
1. EXEMPLE :
Un enfant ayant un don musical veut toujours jouer à la guitare, à la fanfare et imiter les
orchestres.
2. DEFINITION
La passion est une affection très vive, très forte, presqu’irrésistible, qu’on éprouve pour une chose
au point d’absorber et de concentrer toutes ses énergies intellectuelles et affectivités au seul profit
de cet objet de la passion. (Les passions naissent lentement ou brusquement.)
3. EFFETS DE LA PASSION
La passion crée un déséquilibre psychique général :
- La volonté diminue, l’affectivité pour les autres objets diminue ; -
L’intelligence réduit toute la sphère de ses intérêts ; - Le
jugement est faussé car il ne peut plus être objectif.
INTRODUCTION
La vie cognitive ou représentative est l’ensemble des fonctions qui permettent à l’homme et
même à l’animal de connaitre, de percevoir et de se représenter les objets et le milieu dans
lequel il vit afin de s’y adapter.
❖ La connaissance sensible (ou concrète) est commune à l’homme et à l’animal mais chez
l’homme il y a plus, c’est-à-dire, il a la raison, l’intelligence qui lui permet de concevoir des
idées de rapports, de relations de qualité et de quantité.
❖ La connaissance intellectuelle (ou rationnelle) est exclusivement pour l’homme qui a de
l’intelligence, la raison et la volonté.
Donc, nous verrons bien dans ce chapitre la connaissance sensible (perception, mémoire, imagination, association des
idées) et la connaissance intellectuelle (intelligence, jugement, raisonnement ainsi que la personnalité).
A. LA CONNAISSANCE SENSIBLE
I. LE SENS
1. NOTION
Le sens est une faculté qui permet à (l'homme et à l'animal) d’éprouver des impressions à
travers un organe déterminé. Son rôle est de transformer les excitations reçues en sensations
(visuelles, auditives, tactiles, gustatives ou olfactives).
2. CLASSIFICATION DE SENS
On distingue généralement 5 sens : la vue, le toucher, l’ouïe,
l’odorat et le goût. Selon l'encyclopédie (encyclopedia Britannica),
ces sens ont été énumérés par le philosophe Aristote. Parmi ces
sens, il y a en a qui sont :
▪ Impressionnables à distance (la vue, l’ouïe et l’odorat) ▪
Impressionnables par contact direct (le toucher et le goût)
Actuellement, on y ajoute d’autres (Sens internes) :
▪ Sens Kinesthésiques : relatifs au mouvement. Ex : - Même dans les ténèbres, toute personne peut mettre la bouffe
dans sa bouche ou toucher (yeux fermés) n'importe quelle partie de son corps sans se tromper. L'homme marche sans faire attention à la
position et aux mouvements des jambes.
▪ Sens statiques : relatifs à l’équilibre, dont la localisation est l'oreille interne (labyrinthe) ▪
ou vestibulaires
Sensibilité générale ou cénesthésique : (relatif à la faim, soif, fatigue, désir sexuel, la satiété).
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II. LA SENSIBILITÉ
1. NOTION
C'est l'aptitude d'un organe à réagir face à un stimulus déterminé. C’est l’aptitude de sentir.
2. FORMES DE SENSIBILITÉ
CHERRINGTON, physiologiste anglais, distingue 3 formes de sensibilité, c’est-à-dire que nous avons 3 façons d’être
sensible.
a) La sensibilité extéroceptive : c’est celle qui nous permet d’enregistrer les excitations extérieures à
notre corps. sont regroupées ici :
- Sensibilité visuelle : couleur, lumière, forme. (perte de la vue = cécité)
- Sensibilité auditive : son, bruit... (perte de l'audition = surdité [sourd])
- Sensibilité olfactive : odeurs. (Perte de l'odorat = anosmie)
- Sensibilité gustative : saveur sucrée, salée, amère, acide. (Perte du goût= agueusie).
- Sensibilité cutanée : relative à la peau. On distingue à ce niveau :
- Sensibilité tactile (toucher, contact, pressions)
- Sensibilité thermique (renseigne sur la température
- Sensibilité alginique (renseigne la douleur)
b) La sensibilité intéroceptive (coenesthésique) : c’est celle qui nous permet d’enregistrer les
Sensations intérieures à notre corps. Ex : la faim, la soif, fatigue, désir sexuel…
NB : D'autres parlent de sensibilité cénesthésique=coenesthésique : sensibilité général renseignant sur les sensations rependues dans tout le
corps. Ex : sensations sexuelles pendant l’orgasme. Effets du courant électrique sur le corps.
c) La sensibilité proprioceptive : c’est celle qui nous permet d’éprouver les sensations
Relatives à la position, au mouvement, aux muscles (sensibilité kinesthésique) et à l’équilibre (sensibilité statique).
3. MESURE DE SENSIBILITÉ
À l'aide des tests psychologiques ou appareils mis au point (camp mètre, audiomètre,
Dexterimètre), on peut mesurer la sensibilité. Ex : l'acuité visuelle, auditive, parfois même le temps de réaction.
- Acuité visuelle : est la capacité de l'œil à percevoir un objet placé à distance.
- Acuité auditive : capacité à discriminer les sons par l'oreille.
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a) Le seuil absolu : c’est le minimum d’intensité que doit posséder un excitant pour être perçu.
Il comporte à son tour 2 seuils:
- Seuil absolu inférieur : minimum d'intensité à partir duquel un excitant donne lieu à une sensation ou peut être perçu. Ex : Le
volume min (25) de la radio peut être perçu, dépassé ce niveau, on ne capte rien.
- Seuil absolu supérieur : maximum d'intensité au-delà duquel un excitant n'est plus perceptible. Ex : Le volume max de 75 de
radio est perceptible, dépassé ce niveau, il n'y a que des bruits.
b) Le seuil différentiel : c’est la plus petite variation d’intensité perceptible au cours d’une
excitation sensorielle (lorsqu'on augmente ou on réduit, l'intensité de l'excitant parfois et
grandeur). Ex : un client achète 1000 g du sucre, si on lui ajoute le pourboire de 100 g, la différence est perceptible.
III. LA SENSATION
1. EXEMPLE :
Judith voit une boule verte en forme ovale (réaction de l'œil)
Un passager entend un bruit quelconque (réaction de l'oreille)
Dans un restaurant, Oscar ressent une odeur quelconque
3. DÉFINITION :
Une sensation est un phénomène psychique élémentaire, une réaction mentale provoquée par
l'excitation d'un organe sensorielle. Pour dire autrement, c’est le fait de sentir une impression sans
identifier le stimulus.
5. STADE DE SENSATION
Dans la sensation, nous pouvons distinguer 3 stades:
a) Stade physique : stimulation (action d'un agent externe agissant sur l'organe de sens)
b) Stade physiologique : Transmission de l'influx des organes (muscles) jusqu'au cerveau.
c) Stade psychologique : sensation proprement-dite (lumière, bruits, douleurs, etc.)
TABLEAU RÉCAPITULATIF
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SENSIB S O N E S
ILITÉ ENS RGANES DE ERFS CONDUCT. XCITATIONS (objet ENSATIONS
SENS senti) FOURNIES
Visuell V Œ N C V
Auditiv O Nerf
O auditif S A
Olfacti O N N O O
Gustati G L N S G
Cutané - Tactile T
e (tactile, T P - NTempérature actiles
thermiq erf peaucier (chaud, froid)
oucher eau
ue, alginique) ( - Douleur
corpuscules)
- S O N O S
Statique tatique reille interne erf cochléaire rientation du tatiques
corps, équilibre
- K M - K
Kinesthésiqu inesthésique uscles, Position, inesthésique
e articulations, mouvement
tendons
- C O -
rganes
Générale (ou énesthésique ou Faim, soif, Internes,
interne
cénesthésiq viscérale s éjaculations (viscérales)
(
ue)
estomac, cœur,
sexe)
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IV. LA PERCEPTION
1. EXEMPLE
On peut Schématiser Cette définition comme suit : Se- Ros –Cp – C (stimulus externe – réaction de l’organe de
sens – prise de conscience – connaissance)
2.DÉFINITION
La perception est une prise de conscience d’un objet, d’un fait extérieur qui a provoqué en nous des
excitations sensorielles plus ou moins nombreuses et complexes.
- Dans la perception, il y a précision, interprétation de stimulus . Elle est plus riche, complexe et organisée
(précise).
4. IMPORTANCE DE LA PERCEPTION
C’est grâce à la perception que les connaissances sensibles (concrètes) sont accessibles à
l’homme. Elle met donc en contact avec les réalités du monde matériel qui l’entoure. Elle
constitue le point de départ de la vie psychique.
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8. PRINCIPES DE PERCEPTION
Voici les principes qui déterminent organisation d'une perception : a)
Une série proche (dans le temps ou dans l'espace) donne une impression d'unité (ensemble).
Ex : une série des points nous apparaît comme une ligne
………………………………………...
b) Loi de la similitude (ressemblance) :
Des objets semblables ont tendance à former un tout.
Ex : Ceci nous donne l’image des serpents.
.. .. ..
.. .. ..
.. .. ..
Ex2 : Ceci nous donne l'impression tout autre : l'unité est ce qui se trouve dedans.
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➢ L’enseignant doit aussi veiller à l’hygiène des organes de sens des enfants.
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V. LA MÉMOIRE
1. EXEMPLE
Un grand père structure un conte à partir des souvenirs enregistrés pour le relater à ses petits-
fils.
Partant des exemples ci- haut, il y a lieu de Schématiser la définition de la mémoire de manière que voici :
2. DÉFINITION
La mémoire est la faculté de fixer, de conserver et de reproduire les souvenirs dans le temps et
dans l’espace. L'acte propre de la mémoire est le souvenir.
3. SORTES DE MÉMOIRE
1. La mémoire sensorielle
C'est la rétention des images perçues par le sens.
Ex : - Mémoire visuel : rétention de ce qu'on a vu (œil)
- La mémoire auditive : rétention de ce qu'on a entendu
- etc.
2. La mémoire motrice
C'est la rétention des connaissances par les mouvements de main. Elle est possédée par ceux qui
retiennent mieux ce qu'ils ont écrit, copié ou étudié.
5. La mémoire de réminiscence :
C’est un souvenir vague, sans localisation spatiale ni temporelle. C'est à Platon que nous devons l'emploi de
Ce terme.
6. La mémoire de recognition (ou mémoire d'éléphant)
C’est une reconnaissance d’un souvenir seulement suite à une stimulation extérieure, à une
Cause extérieure. Ex : je ne sais plus chanter un morceau de la musique que j’ai entendue lors d’une fête, mon voisin joue une cassette
et balance justement le même morceau. Je reconnais aussitôt la chanson. Cela est venu non pas de moi-même mais plutôt d’une stimulation
externe : la cassette de mon voisin.
Elle est la vraie mémoire que celle de reproduction : nous arrivons à connaître facilement un tas
de choses que nous ne pourrions-nous souvenir ni spontanément ni volontairement.
Ex : Après 3 ans de l'inhumation de leur regretté fille, ses parents se appellent autant de choses chaque fois qu'ils voient ses amies.
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7. La mémoire de reproduction :
C’est la mémoire qui nous permet de revivre sans problème les souvenirs du passé, et bien
clairement avec localisation spatiale et temporelle et sans nécessairement avoir besoin d’une
stimulation extérieure.
La mémoire de reproduction comprend la mémoire médiate et la mémoire immédiate.
a) La mémoire immédiate: est celle qui nous permet de revivre des souvenirs récents.
Autrement dit elle permet de reproduire la matière aussitôt après la présentation de certains
nombres, chiffres, mots, etc. En général, son étendue est extrêmement restreinte et ne
dépasse guère 6 ou 7 éléments isolés (chiffres...) Ex : réciter 10 mots, juste après la présentation par
examinateur.
b) La mémoire médiate (ou à longue échéance) : est celle qui nous permet de revivre les
souvenirs conservés depuis longtemps. (Elle retient les connaissances pour les reproduire
Après un long intervalle de temps). Ex : Après l'étude d'un texte, l'élève peut répondre par écrit aux questions posées
sur ledit texte pendant l'interrogation de la fin de l'année.
b) La conservation : elle consiste à garder, stocker en soi les souvenirs qu’on a retenus. Ce qui
a été bien fixé doit normalement être bien conservé. Mais le temps efface certains souvenirs
: c’est « l’oubli » : incapacité de se rappeler les souvenirs anciens ». Cet oubli est un mal
nécessaire car il est une élimination spontanée de souvenirs et permet ainsi à la mémoire de
bien fonctionner. Sans lui la mémoire serait bourrée, surchargée.
c) la reproduction : elle consiste à faire revivre les souvenirs qu’on a fixés et conservés. Elle peut être spontanée
ou volontaire.
- Elle est spontanée : si le souvenir se présente de lui-même à la conscience, sans aucun effort.
- Elle est volontaire : quand le souvenir apparaît à la conscience qu’à la suite d’un effort de réflexion.
7. IMPORTANCE DE LA MÉMOIRE
La mémoire est la condition première de toute instruction, de tout progrès. Sans elle, nous ne pouvons
non plus connaitre le passé et nous ne pouvons avoir aucune habitude, aucune
Expérience. " Une intelligence sans la mémoire est une ville sans garnison" (Napoléon).
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9. MESURE DE LA MÉMOIRE
Pour mesurer la mémoire, on recourt aux tests. À cet effet, on peut mesurer le temps consacré
à la mémorisation, la capacité mnémonique, le degré d'oubli et fidélité.
4. L’amnésie ou perte des souvenirs : il s’agit d’un oubli partiel ou total d’une période déterminée de
la vie ou d’une certaine catégorie des souvenirs.
- l’amnésie est due à un choc physique ou psychique violent.
- l’amnésie s’observe couramment chez les personnes âgées : elles oublient plus vite les souvenirs
récents que les souvenirs anciens (c’est ce qu’on appelle amnésie sénile).
Formes d'amnésie
Il existe plusieurs formes d’amnésie :
a) Amnésie rétrograde ou de remémoration:
Perte des souvenirs anciens. Incapacité du rappel d'évènements acquis avant l'épisode pathologique.
b) Amnésie antérograde
Perte des nouveaux souvenirs, comme c'est le cas dans la démence sénile. c)
Amnésie sensori-motrice
1. Agnosie ou amnésie sensorielle : trouble de la reconnaissance des objets dû à une lésion cérébrale. Le
sujet sent mais il ne reconnaît pas ce qu'il sent.
9. CONSEILS PÉDAGOGIQUES
- Faire mémoriser à l’enfant seulement ce qui a été expliqué et compris.
- Rendre les leçons intéressantes pour faciliter la mémorisation.
- Faire répéter fréquemment les notions, faire appel aux sens.
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1. EXEMPLE
Grâce au plan d'une maison ordinaire un architecte trace le plan d'une maison à triple toiture.
S'inspirant de l'image de l'oiseau, le savant Léonard de Vinci a inventé le schéma de l'avion.
2. DEFINITION
L’imagination est la faculté qui nous permet de nous représenter mentalement les objets absents que
nous avons perçus, de les combiner et les transformer pour en créer des nouvelles images.
IA - IN (Image Ancienne - Image nouvelle)
Schématisons la définition de l’imagination
IO - IORG (Image Ordinaire - Image Originale)
3. SORTES D’IMAGES
On distingue les types d'images selon les sens, mais il faut dire que ce sont surtout la vue et l'ouïe qui
en forment fréquemment :
➢ image visuelle (paysage déjà vu, village, maison…)
➢ image auditive (morceau de la musique, son de personnes connues)
➢ image gustative : (on se représente le goût d’amer, du sucre, sel)
➢ image olfactive : (l’odeur du parfum, des fleurs…)
➢ image tactile : (on se représente le froid, la chaleur d’un être cher).
4. SORTES D’IMAGINATION
a) Imagination reproductrice (ou représentative) : c’est celle qui reproduit les objets perçus par le
Sens. Ex : j’ai été dans un village, et maintenant je me représente mentalement ses maisons, ses rivières, ses champs…
9. PATHOLOGIES DE L’IMAGINATION
1. Le rêve : ce n’est pas une maladie en soi, mais on le classe parmi les imaginations anormales
à cause du fait qu’il se caractérise par une succession inhérente et incohérente (désordonnée)
des images qui se pressent devant l’esprit et lui donnent l’illusion d’une réalité.
Il trouve ses causes dans les sources multiples :
- Causes organiques : troubles gastriques ou cardiaque, de la circulation…
- Causes sensorielles : lumière, bruits, contact…
- Causes psychologiques : idées de la veille, préoccupations intellectuelles, morales, affectives…
2. Le songe : c’est un rêve dont par hasard les images soient cohérentes Ex : je rêve que mon frère est mort et il
meurt effectivement le lendemain.
3. Le somnambulisme : c’est un rêve, une maladie qui consiste à faire des activités, des travaux
Tout en étant endormi. Le rêveur vit son rêve. Ex : quelqu'un qui rêve prendre un bain, il se lève certainement du lit et se
dirige vers la douche pour se laver.
4. Le cauchemar : est un rêve horrible, dont les images font peur. Ex : je rêve un monstre.
5. L'hallucination : c’est une perception sans objet, on prend l’image pour la réalité.
Ex : dans une perspective routière, on voit de la fumée plus loin au-devant de nous (du feu).
6. L'illusion : c’est une perception erronée d’une sensation réelle, c’est-à-dire une fausse
Perception, d’une sensation. Ex : quand on plonge la jambe dans l’eau, on a l’impression qu’elle déformée.
8. Le délire de persécution : c’est quand l’individu s’imagine qu’il est poursuivi par quelqu’un.
1. EXEMPLE :
Un prof entre dans la classe. Sans rien dire il écrit "sima" au TN, il observe ses élèves. Voilà l'élève Kizozokoto
sourit. Le mot simba comme bouton de commande lui rappelle la bière simba, la fête de nouvel an, l'ivresse,
Le port d'un tissu blanc avec une croix rouge évoque chez le tout petit l'image d'un médecin ; ce dernier à son
2. DÉFINITION :
L’association des idées est le phénomène par lequel nos états de conscience ont tendance à s’appeler,
à s’enchaîner, à se succéder automatiquement les uns les autres.
D'où le schéma: I1 - I2 - In (1ère image, 2e image ainsi de suite. ou encore chaîne d'images.
3. FORMES D’ASSOCIATION
a) Association simultanées : plusieurs états de conscience ressuscitent simultanément (au même moment),
mais fusionner en un état unique dont seule une analyse minutieuse pourrait relever les
Différents éléments. Ex : en même temps que je lis, je voie aussi les mots, j’entends les sons, le sens… image et le son à la T.V.
b) Association successive : un premier état en suggère un second, celui-ci le troisième ainsi de suite.
C’est la forme habituelle de nos associations des idées. Ex : la vue d’un homme habillé en blanc fait penser à l’ange, ce dernier au
Saint-Esprit, celui-ci au paradis
b) Loi de ressemblance ou de similitude : qui se ressemble, s’assemble dit-on ; deux choses qui se
Ressemblent ont tendance à s’associer. Ex : chien-chacal, sel-sucre, vache-buffle
6. INCONVÉNIENTS
À cause d’association, certains souvenirs extravagants (bizarres) apparaissent spontanément. Ils indisposent parfois
l’individu. Ex : individu peut avoir la nausée de croquer la viande pour avoir vu un corps humain écrasé par le train.
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7. FACTEURS
- Intérêt et attention (grands facteurs)
- Vivacité du lien entre les états de conscience
- Degré de similitude (ressemblance)
- État d’affinité et de proximité des choses
- Temps et distances séparant les évènements proches.
8. CONSEILS PÉDAGOGIQUES
- Pour créer chez les élèves des nombreux liens d’associations bien solides, il faut recourir à des répétitions fréquentes
et utiliser la méthode de centre d’intérêt (C.I).
- L'enseignant doit créer dans l’esprit des élèves, des associations favorables à l’éducation, à la morale et à la religion.
Ex : honnêteté et bonheur, charité, humilité, simplicité, devoir accompli et satisfaction du cœur.
- Révisions régulières…
NB : les grands facteurs de l’association sont l’intérêt et l’attention.
VIII. L’ATTENTION
1. EXEMPLE :
Regardez l'attitude d'un chasseur qui guette une antilope. Il peut marcher sur un serpent sans le voir,
tout son esprit est dirigé vers l'animal qu'il veut abattre.
2. DÉFINITION :
L’attention est la concentration de l’activité mentale sur un objet ou sur un problème en vue de
le connaître ou le résoudre. Il s’agit de concentrer son esprit sur ce qu’on fait, ce qu’on voit, ce
qu’on attend, ce qu’on sent.
b) L’aspect négatif : consiste à inhiber partiellement toutes les autres actions. (Il est difficile d’être vraiment
attentif à deux choses à la fois).
4. FORMES D’ATTENTION
a) Du point de vue de l’effort de l’objet, on distingue :
• L'attention spontanée : lorsqu’elle se fait sans l’intervention de la volonté. Elle se produit
naturellement et fatigue peut ou ne fatigue pas. C’est quand l’objet est très intéressant.
Elle est très fréquente chez les enfants qui observent un peu de tout et de rien.
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6. IMPORTANCE DE L’ATTENTION
Le rôle pédagogique que joue l’attention dans le processus d’acquisition et de prise de
connaissances (claires et précises) reste indéniable. Car sans la concentration de l’activité
mentale, les facultés sensorielles seront vaguement impressionnées par les objets extérieurs.
Dans la vie courante, l’attention aide l’individu à éviter des conduites maladroites (accidents).
7. INCONVÉNIENTS
Une attention prolongée sur certains objets (comme la lumière ou la couleur éclatante, parfois au
son aigu, etc.) peut avoir des conséquences néfastes sur l’organisme. Ex : la lecture des textes dont
Les écritures sont très fines ou très rapprochées peut déformer la vision.
8. FACTEURS D’ATTENTION
- Intérêt : principal facteur d’attention
- Motivation : connaissance des mobiles d’actions
- Aptitudes intellectuelles : les élèves intelligents sont généralement attentifs
- État physiologiques ou organique : fatigue (surmenage), maladies, troubles endocriniens ne permettent guère une bonne concentration.
- État affectif et psychologique : fortes émotion (peur), passion, diminuent considérablement la capacité de concentration.
9. LA DISTRACTION
a) Définition :
C’est une attention portée sur autre chose que l’objet sur lequel devait normalement porter cette
attention.
La distraction est vraiment pathologique (maladive) lorsqu’on est quasi totalement incapable de porter son attention sur n’importe
quoi. C’est le cas des idiots et imbéciles.
b) sortes de distraits :
1. Les inattentifs : qui sont incapables d’attention pour cause organique. ils relèvent de la médecine.
2. Les exubérants : qui sont toujours en mouvement, incapables de se tenir.
3. Les vrais distraits : qui se concentrent trop excessivement sur un objet ou un problème. Ils sont
monoïdéismes. Ex : Archimède, Newton, Amer, etc.
C) causes de distraction
1) causes subjectives : (liées au sujet)
-L’âge : l’enfant se concentre difficilement -
tempérament : manque d’intérêt chez l’apathique -
L’état de santé : maladies etc.
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1. EXEMPLES :
2. DÉFINITION
L’observation consiste à regarder avec attention un objet donné pour l'étudier et le connaître.
3. SORTES D’OBSERVATION
Sous l’angle pédagogique, nous distinguons :
- l’observation directe : portant sur le matériel concret (réel).
- l’observation indirecte : qui traite d’un matériel semi-concret comme les images, les dessins…
4. IMPORTANCE DE L’OBSERVATION :
L’observation constitue un moyen par excellence pour accéder aux connaissances sensibles ou
concrètes. L’observation assure le développement de sens et de l’intuition. Elle est d’une importance
capitale en psychologie et en pédagogie où on l’utilise comme méthode. Elle aide énormément les
artistes, peintres, dessinateurs, architectes à apprécier et réaliser des bonnes œuvres.
5. INCONVÉNIENTS
- L’observation directe se déroule dans la nature et exige du temps et le déplacement.
- Les images, dessins peuvent déformer la réalité.
- Insuffisance et imperfection des organes sensoriels.
- Le sens : l’œil myope ne permet pas d’observer avec exactitude et précision un objet distant.
- L’intérêt : un retient notre attention que s’il nous importe
- L’attention : toutes les facultés intellectuelles seront orientées vers l’objet
- La personnalité : aptitudes, sens, expériences, interviennent dans l’observation - Le stimulus : présence de
l’excitant susceptible d’éveiller notre attention.
X. L’INTÉRÊT
1. EXEMPLE :
3. SORTES D'INTÉRÊT
On peut distinguer autant d'intérêts que des besoins et tendances.
a) Selon les besoins physiologiques
* Intérêts physiologiques (biologiques) : assurent la satisfaction des besoins du corps.
Ex : nourriture, eau, relations sexuelles...
* Intérêts psychologiques : répondent à notre nature raisonnable.
Ex : recherche de la vérité, découverte...
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• Intérêts moraux : ils désignent tout objet d'ordre moral qui satisfait le besoin psychologique.
Ex : Éloge, réputation, assistance morale, prestige...
N.B : Les intérêts, groupés par périodes, admettent cependant des variations de sexe, tempérament,
milieu parental et social, degré de développement.
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Il est vraiment indispensable que le maître connaisse les intérêts dominants de l'enfant et de
leur évolution. Seul l'intérêt est capable de provoquer et d'entretenir chez l'enfant l'effort
spontanée, joyeux et persévérant, nécessaire à l'œuvre de sa formation personnelle.
7. RÔLES DU MAÎTRE
a. Connaître l'âge meilleur pour commencer l'étude d'une branche
b. Profiter le moment favorable : moment où le besoin se fait sentir pour présenter la connaissance
à l'enfant.
b) Susciter habilement un intérêt naturel chez l'écolier en lui montrant que la notion à acquérir
(action à exécuter) correspond à un besoin naturel.
c) Susciter un intérêt pour une matière scolaire en faisant voir à l'élève le lien intime qui unit ce
qu'on veut lui faire apprendre à une chose qui l'intéresse naturellement.
I. L’INTELLIGENCE
1. EXEMPLES
Afin d'attraper les oiseaux, l'homme utilise les techniques de piégeages.
Un chimpanzé veut cueillir une banane mais la distance étant grande, il découvre la solution de relier les bâtons pour
mieux l'atteindre.
Pour nouer les deux bouts des mois, un enseignant s'éclipse du système éducatif et se fait bradeur.
2. DÉFINITION
L'intelligence est un terme complexe, multiforme et difficile à définir. Complexe car elle est la
résultante de toutes les fonctions psychiques (perception, mémoire, imagination, esprit
critique, réflexion, intuition, observation). Multiforme puisqu'elle se présente sous diverses
formes (verbale, symbolique, sémantique, motrice, pratique). Tout ce qui précède rend le
terme très difficile à définir de manière précise et nette.
• D'après la psycho génétique, ce terme désigne le niveau mental atteint par l'individu.
• D'après SPEARMAN, l'intelligence englobe un facteur général (G) et plusieurs facteurs spécifiques (S).
En effet le facteur "G" signifie ensemble d'éléments ou caractéristiques qu'on trouve chez tous les individus et les facteur s "S" qui
montrent la différence entre les individus.
• GUILFORD présente sa conception "multifactorielle" sur l'intelligence c'est-à-dire l'intelligence est un tout formé de plusieurs
facteurs variés dans leur nature et leur fonction.
• En psycho différentielle, le concept intelligence désigne la capacité qu'ont les animaux supérieurs de résoudre des
problèmes, de trouver une issue convenable à des situations nouvelles.
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Cours de Psychologie 3éme pédagogie générale
Malgré les divergences de vues entre les auteurs sur le mot, bien des psychologues comme Stern,
Dewey, Binet, Claparède, Piaget donnent à une l'intelligence définition opérationnelle :
Une faculté de s'adapter à des situations nouvelles ; ou encore une capacité d'inventer et de
résoudre les problèmes nouveaux (Binet).
Cette définition découle du schéma ci-dessous : P -- S (Problème - Situation)
2. IMPORTANCE DE L'INTELLIGENCE
De nombreux et nouveaux problèmes qui se posent dans la vie humaine seraient
insurmontables sans l'intelligence. Cette faculté d'adaptation occupe, certes, une grande place
dans l'activité de l'homme car elle est la condition primordiale pour être accepté ou rejeté par
la société.
Le milieu :
Le bagage héréditaire a besoin d’être stimulé, excité, exercé par le milieu pour que l’intelligence se développe.
La famille, l'école, l'entourage sont de milieux qui favorisent le développement de
L’intelligence d'un enfant. Ex : Dans la famille aisée où l'enfant est bien nourri et bien logé, l'enfant s'épanouit mieux ; Les vrais jumeaux
vivent dans un même milieu physique, mais chacun dans son monde d'esprit.
c) L’apprentissage :
Quand on apprend à s’adapter, à réfléchir, à se concentrer, à mémoriser, à imaginer, à raisonner, etc.
On favorise le développement de son intelligence.
d) La maturation :
C’est le fait que l’organisme devient mûr pour exercer telle activité. C’est bien elle qui permet l’exercice,
l'observation, l'apprentissage.
6. FORMES D'INTELLIGENCE
Généralement, on distingue 3 formes d'intelligence :
a) Intelligence pratique (ou sensible, intuitive, concrète) :
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Basée sur les connaissances sensibles, elle consiste à résoudre et à s'adapter aux problèmes concrets. Ici
la découverte de la solution du problème se réalise par expérience, essais-erreurs, tâtonnements et le
hasard. C'est pourquoi Claparède l'appelle " intelligence empirique". Elle se rencontre surtout chez les
enfants, les débiles mentaux, les animaux supérieurs, artisans, artistes, mécaniciens, bricoleurs,
Etc. (Commune à l'homme et à l'animal). L’intelligence-animale est dite éthologie cognitive, initiateur : Donald Redfield GRIFFIN.
9. INSTRUMENTS DE MESURE
♥ Examens :
Il s'agit de tout travail écrit ou oral ayant pour objet la récitation ou l'application des connaissances
acquises par l'élève sans l'aide extérieur (maître, manuels, instruments).
• Les examens traditionnels favorisent le type d'intelligence verbale au détriment de l'intelligence pratique (individu créatif, ingénieux, réaliste)
• L'échec scolaire ne signifie pas toujours manque d'intelligence, cependant, il peut être dû à d'autres motifs (manque d'app lication, santé
précaire, irrégularité de fréquentation, manque d'intérêt à la tâche, difficultés familiale, vagabondages scolaires...)
• La docimologie (étude scientifique de méthodes d'examens) montre que la validité, l'objectivité des jugements établis sur les élèves pour ce qui
est des examens, est relative :
- contenu des questions : certaines s'adressent trop ou uniquement à la mémoire et d'autres dépassent le niveau moyen classe -
subjectivité des professeurs dans la correction .
♥ Observation :
L'observation continue, méthodique, objective faite par le maître expérimenté peut fournir des
éléments précieux sur la personnalité de l'élève en général, et sur les caractéristiques de son
intelligence en particulier.
Sont objets d'observation : réaction de l'élève au cours de la leçon, sa qualité d'attention, pertinence de ses questions, ses remarques, sa vivacité de
compréhension, sa rapidité dans le travail, sa méthode, sa persévérance...
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♥ Le tests
De nos jours les tests psychologiques se veulent des moyens objectifs d'évaluation
d'intelligence. Donc, c'est à l'aide des tests d'intelligence qu'on peut mesurer l'ensemble des
fonctions mentales afin de situer l'individu par rapport à son âge.
Il se définit également comme étant une épreuve psychotechnique définie, impliquant une
tâche à remplir et identique pour tous les sujets examinés, avec une technique précise pour
l’appréciation du succès ou de l’échec.
Pour Collin, le test est une « épreuve ou une série d'épreuves ayant pour but de terminer soit
développement mentale d'un individu, soit le niveau de son savoir, soit l'existence et le degré
chez lui d'une aptitude donnée ».
Sortes de tests
Il existe plusieurs sortes de tests parmi lesquels nous ne manquerons pas d'en citer :
b) Tests d'aptitudes :
Mesurent la capacité à accomplir une action quelconque. Savoir si l’enfant est mûr pour entreprendre
tel apprentissage, par exemple celui de lecture, de calcul...
c) Test de personnalité
Cherchent à déterminer les traits de la personnalité, du caractère, du tempérament.
10. EXPRESSIONS DES RÉSULTATS
Il est à noter que le premier test d’intelligence a été mis au point en 1905 par les Français Alfred
Binet et Théodore Simon. Ce test, appelé "échelle métrique de l'intelligence" est le fruit de
recherches menées à la demande de l’État sur un moyen de détecter nécessairement les élèves
en difficulté scolaire pour leur bénéficier du soutien. Les tests d’intelligence s’appliquent
habituellement aux enfants et permettent de trouver l’âge mental (A.M) ainsi que le quotient
intellectuel (Q.I) de l’enfant. Ce sont là donc les expressions de résultats aux tests.
a) L’âge mental (A.M.) : (Binet)
C’est le niveau du développement intellectuel de l’enfant :
- Un enfant normal réussit aux tests correspondant à son âge
- Un enfant doué réussit aux tests de l’âge supérieur
- Un enfant débile ou imbécile échoue aux tests de son âge, et même d’un âge inferieur au sien.
On parle aussi de l'âge de base (AB) c'est le moment où l'enfant réussit à la première épreuve
d'âge inférieur au sien. On parlera pareillement de l'âge d'addition (Add) : ce sont les autres
épreuves que l'enfant réussira (partiellement) tout au long de son épreuve; alors à chaque
épreuve il sera alors multiplié par 2 mois. D'où la formule :
A.M
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Cours de Psychologie 3éme pédagogie générale
✓ On y ajoute les tests qu’il a réussis partiellement : chaque test réussi partiellement constitue 2
mois. (Add)
b) Le quotient intellectuel (Q.I.) :
C’est l’unité principale de mesure de l’intelligence, inventé en 1912 par l'allemand Wilhelm
Stern qui a eu l’idée de faire le rapport entre les résultats obtenus au test de Binet-Simon et
l’âge réel de la personne. Le Q.I varie de 0 à 130. Sa formule est :
Age mental
Q.I
A.M
.100 Quotient Intellectuel= 𝐞
X100
A .C Age 𝐜𝐡𝐫𝐨𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞
Ex1 : un enfant de 11 ans a réussi tous les tests jusqu’au niveau de 10 ans. Il a également réussi 3 tests
de 11 ans et 1 test de 12 ans. Trouvez : a) son âge mental b) son Q.I
a) son âge mental = comme il a réussi tous les tests jusqu’au niveau de 10 ans, il a donc 10 ans.
Mais il a aussi réussi partiellement 4 tests (3 de 11 ans et 1 de 12 ans), ce qui fait 4 X 2 mois
=8 mois
A.M = 10 ans et 8 mois = 120 mois + 8 mois = 128 mois
b) son Q.I = 96
Ex2 : un enfant de 8 ans a réussi lors d’une épreuve de Binet-Simon, à tous les tests jusqu’au niveau
de 7 ans, il a également réussi 2 tests de 8 ans et 1 de 9 ans.
Déterminer son A.C, A.M, et Q.I
A.C = 8 ans
A.M = 7 ans + 6 mois
= 84 mois + 6 mois
= 90 mois
Q.I = = 93
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De 110 à 130 INTELLIGENT SUPÉRIEUR Son A.M dépasse de loin son A.C
➢ Imbécile : un imbécile parle, mais son langage n’est pas cohérent. Il est dréssable et peut acquérir
des habitudes. Mais il ne peut jamais lire ni écrire.
➢ Débile mental : un délébile mental parle et peut lire mais il ne comprend pas ce qu’il lit. Il ne peut
pas pousser plus loin ses études. Il peut recevoir une certaine formation dans des centres
spécialisés.
➢ Arriéré léger : un arriéré léger a une intelligence lente. Et il peut étudier jusqu’à un niveau mais à
un rythme lent : en doublant, en triplant, en quadruplant de classe.
NB : les enfants idiots, imbéciles, débiles mentaux, et arriérés légers sont anormaux, on les
appelle « oligophrènes » : il s’agit des enfants dont le développement intellectuel, mental,
s’arrête au lieu de continuer normalement. Les enfants doués, surdoués sont aussi anormaux
mais, ils ne sont pas des oligophrènes.
1. NOTION : L'intelligence conceptuelle ou la pensée ou la raison c’est l’intelligence par laquelle nous
pouvons voir les relations ou les rapports entre les choses.
La conception des idées est une opération mentale qui consiste à se représenter mentalement
un objet, d’une façon abstraite et générale, c’est-à-dire en retenant ce qui est commun à tous
les individus d’une même espèce. L’idée est donc la représentation mentale d’un objet général
et abstrait.
3. FORMATION DE L'IDÉE
C'est par abstraction et généralisation que nous formons nos idées. a)
Abstraction
Abstraction vient de abstrahere : "séparer" et qui veut dire se détacher du concret pour faire
l'usage des mots. L'abstraction est donc une opération par laquelle la pensée exprime une
réalité à l'aide des mots, matériel verbal, symbole et sémantique.
C'est aussi une opération d'esprit qui consiste à isoler une notion ou quelques éléments
Essentiels (en négligeant les accessoires). Ex : la "table" pour désigner cet objet-table.
b) Généralisation
Généraliser = totaliser en langage mathématique ou "dégager les traits communs".
La généralisation est l'acte par lequel la pensée dégage les caractéristiques communes à tous les
objets de même nature d'où l'appellation du concept.
Ex : La notion "table" s'applique à toutes les tables quel que soit le matériel utilisé (bois, métal, vitre). -
La notion "homme" s'applique à tous les humains comme le Noir, le Blanc, le métis...
4. PROPRIÉTÉS DE L'IDÉE
♡ Compréhension
(Comprendre = saisir le sens, la signification).
Est l'ensemble des significations et des qualités que contient l'idée, le concept.
Ex : Table : il y en a en bois, en métal, en forme ronde, rectangulaire, mais l'essentiel est le plateau et les pieds. Homme :
être, raisonnable, sensible...
♡ Extension
Nombres d'objets ou d'individus auxquels s'applique une idée ou un concept.
Ex : La notion " Homme" s'applique à tous les êtres humains (noir, métis, rouge, etc.) ou la de table, à toutes les différentes formes de table.
Ici l'accent est mis sur la quantité car étendre signifie élargir, généraliser.
N.B : Une idée n'est jamais achevée. Elle s'élargit, se restreint, se corrige par l'action et
L’expérience. Ex : l'idée de l'homme chez l'écolier et chez le savant, est-elle la même?
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~ Idées rationnelles (ou idée proprement dites) : La représentation mentale des choses d'après leurs
caractères strictement essentiels. Elles s'attachent à ce que les choses sont en elles-mêmes, à
l'essence, à la nature des choses, à ce qu'elles sont par toute la pensée objective ou
impersonnelle.
CONCLUSION PÉDAGOGIQUE
Enseigner consiste à faire passer l'esprit vie l'enfant par les différents stades du processus, de
l'abstraction et de généralisation, c'est-à-dire l'observation, l'abstraction, la compréhension et
la généralisation. Le maître aura donc intérêt à partir de l'observation qui ordonne d'aller du
concret à l'abstrait.
II. LE JUGEMENT
1. DÉFINITION :
Le jugement est une opération mentale qui consiste à établir un rapport de convenance ou de
disconvenance entre deux idées ou concepts. C'est aussi une opération par laquelle l'esprit affirme ou
nie une chose. Son expression verbale est la proposition (ou la phrase).
2. COMPOSANTES DU JUGEMENT
Un jugement est composé d’un sujet, d’une copule (ou base) et d’un prédicat (ou attribut).
Ex : Joséphine est intelligente
Sujet base prédicat
3. SORTES DE JUGEMENT
- Jugement affirmatif (ou positif) : c’est un rapport de convenance entre deux idées (concepts)
Ex : le lion est dangereux ; le chat est un animal.
- Le jugement universel : lorsque son sujet est un concept universel, c’est-à-dire qui s’étend sur
Tous les individus de l’espèce. Ex : Tous les hommes sont mortels ; les congolais sont africains ; Aucune femme
n’est fidèle.
- - Le jugement particulier : lorsque son sujet est un concept particulier, s’étendant seulement à
Quelques individus, à quelques espèces. Ex : certains hommes sont honnêtes.
- Le jugement à priori (rationnel) : c’est un jugement qui n’est pas basé sur l’expérience, on fait le rapport
sans l’avoir d’abord expérimenté (par comparaison). Ex : les rayons du cercle sont égaux.
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- Le jugement à posteriori (empirique) : c’est un jugement basé sur l’expérience, on l’abord expérimenté.
Ex : La terre est ronde.
4. IMPORTANCE DU JUGEMENT
• Dans la vie quotidienne, le jugement sert à discerner (distinguer) le vrai du faux, le bon du mauvais, le
juste de l’injuste, l’essentiel de l’accessoire.
• La valeur d’un homme se mesure par la valeur de ses jugements, c’est pourquoi il faut aider l’enfant à
porter un jugement juste sur le gens et sur les événements. Il faut former son jugement.
• Le jugement est la base de toute notre activité intellectuelle. Penser c'est juger. Tout homme vaut ce
que vaut son jugement.
5. ÉTAPES DE LA PENSÉE HUMAINE
- La connaissance concrète, sensible, commune à l'homme et à
l'animal, première connaissance, produit des sens indispensables à
toute connaissance postérieure.
- Formation des idées par abstraction exprimée par le concept (mot).
- Le jugement : exprimé par la proposition (phrase) - Le
raisonnement exprimé par l’argument (discours).
6. IMPLICATIONS PÉDAGOGIQUES
Il n'est pas question pour l'éducateur d'ignorer l'importance de jugement à ses élèves. Naturellement
l'enfant est incapable de juger par lui-même. Il ne fait que répéter ce qu'il entend, il est alors utile de
développer son jugement.
♡ Quelques directives aux maître :
- Ne pas émettre un jugement erroné devant l’enfant - Leurs apprendre à vérifier leurs idées par eux-mêmes.
- Sortir les enfants de leur égocentrisme
- Les amener à se faire juger et apprécier leur culpabilité.
- Éviter l'instruction livresque
- Donner le moins possible des solutions toutes faites, etc.
III. LE RAISONNEMENT
1. DÉFINITION
Le raisonnement est une opération mentale (de l’intelligence) qui consiste à tirer un nouveau
jugement à partir de la comparaison d’autres jugements. On tire une vérité qu’on n’aperçoit pas
à partir de l’examen des autres vérités connues. L’argument en est son expression verbale.
2. SORTES DE RAISONNEMENT
a) Raisonnement inductif (raisonnement par exercice). Elle part des cas particulier au général, du
concret à l’abstrait.
Ex : un enfant a mangé ces champignons et est mort
Un homme est également mort
Donc tous ceux qui mangent ces champignons mourront.
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d) Logique de sentiment : En dehors de ces trois seuls modes de raisonnements valables aux yeux
des logiciens, il sied d'épingler le raisonnement affectif qui est la conclusion ou le raisonnement
affectif. Contrairement au raisonnement rationnel où la série d'arguments conditionne la
conclusion, dans le raisonnement de sentiment " c'est ") la conclusion qui domine la série des
arguments". Ici, la conclusion (sous forme d'acte, d'attitude ou de jugement) est posée de façon
définitive avant toute argumentation, seulement pour des motifs d'ordre sentimental.
3. IMPORTANCE DU RAISONNEMENT
- Élargissement de nos connaissances ;
- Instrument fondamentale de la pensée
4. CAUSES DE L'ERREUR
- Du point de vue logique : Imperfection des sens, association désordonnée, précipitation et
irréflexion, ignorance de certaines lois physiques, dérèglement de l'imagination, confiance trop
aveugle au témoignage des hommes, difficultés accompagnant certaines vérités.
- Du point de vue moral : l'amour propre, l’ignorance, paresse, intérêt, la passion, mauvaise
volonté. On peut y ajouter les influences du milieu, coutume, préjugés, etc.
5. REMÈDES A L'ERREUR :
Honnêteté intellectuelle, juste défiance de nous-mêmes, réflexion, circonspection qui suspend
son jugement en attendant que l'évidence se fasse, impartialité attentive, énergique et
soutenue.
III. LE LANGAGE
1. DÉFINITION :
Le langage est un système (un ensemble ordonné) de signes destinés à exprimer, à communiquer ce
qu’on sent, ce qu’on pense.
2. SORTES DE LANGAGE
a) Le langage naturel : c’est le langage qui exprime ce qu’on sent : émotions, sentiments …
On exprime cela par des signes naturels (cris, gestes…) ce langage est instinctif et universel.
b) Le langage conventionnel (ou conceptuel) : c’est le langage qui exprime ce qu’on pense :
il exprime et communique les idées. Il est différent et varie d’un groupe à un autre, d’un peuple
à l’autre. Il est employé et compris que par ceux qui l’ont appris. Ce type de langage est propre
uniquement à l’homme qui, seul est capable de penser, d’avoir des idées.
3. NAISSANCE DU LANGAGE
- L’enfant pousse des cris, pleure et fait des gestes. Il ne le fait pas avec l’intention de signifier
quelque chose. Ces cris, gestes et pleurs sont des simples mouvements reflexes, des
réactions instinctives. Cependant, maman devine et vient à son secours, elle lui donne le sein,
le berce, lui change de linge...
- Après plusieurs répétitions, le bébé finit par établir un rapport entre ses réactions instinctives
(cris, pleurs, gestes) et l’attitude de sa mère, il finira ainsi par pousser des cris avec l’intention
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de provoquer une réaction favorable de sa mère. Dès lors, ses cris, pleurs et gestes ont une
valeur de signes, donc c’est la naissance du langage. (1 èr langage de l’enfant).
4. DÉVELOPPEMENT DU LANGAGE
Le développement du langage chez l’enfant suit les 4 étapes suivantes :
1. cris, pleurs et gestes (de 0 à ± 4 mois)
Sont le point de départ du langage de l’enfant. Le cri dominera le geste d’où la prédominance du
langage oral sur le langage gestuel.
2. La phonation (de 4 à ± 10 mois)
C’est la période de babillage et de lallation. L’enfant reproduit les sons qu’il a entendus autour de
lui, dans son entourage ou qu’il a émis lui-même. Ex : pa-pa-pa-pa… la-la-la-la… ta-ta-ta-ta-ta…
Cette lallation est importante chez l’enfant car c’est pour lui un jeu et un exercice : elle exerce
et assouplit ses organes vocaux, elle exerce aussi ses oreilles aux sons articulés et au langage
adulte.
3. Mot-phrase : de 10 à ± 12 mois
L’enfant constate que le langage est composé des mots et que chaque chose a un nom. Il va
alors prononcer les mots qu’il attend souvent, tel que « papa », « maman ». Mais chaque mot
signifie beaucoup plus des choses pour lui, il représente une ou plusieurs phrases.
Ex : quand l’enfant dit : « maman », cela peut signifier : où est maman ? Voilà maman ; maman allaite-moi…
4. Développement du vocabulaire (à partir de 18 mois)
L’enfant veut le nom de chaque chose, il va ainsi enrichir son vocabulaire grâce à sa curiosité, à
ses questions et à son imitation.
• Le milieu social : l’influence des parents, des frères et sœurs, des voisins, bref son entourage.
7. LANGAGE ET PENSÉE
✓ Le langage est un moyen d’expression de la pensée.
✓ La pensée déborde le langage. Ex : un individu déclare : " je ne sais pas comment exprimer ma pensée".
✓ Le langage influence la pensée. C'est pourquoi certains individus parlent à haute voix, même s'ils
sont seuls.
✓ Chaque individu a son style, sa manière d'exprimer sa pensée. Le style est donc l'image de la
pensée, qu'il crée.
✓ Le langage est un moyen par lequel la pensée s’élève à l’abstraction (idée) et à la généralisation.
8. CONSEILS PÉDAGOGIQUES
- Il faut exiger des réponses complètes et bien formulées dans toutes ses leçons.
- Utiliser les méthodes actives pour que l’élève sache utiliser les mots appris.
- Parents et enseignants doivent parler correctement afin de donner aux enfants un modèle correcte
du langage.
V. LA PERSONNALITÉ
1. EXEMPLE
L’enfant a peur de cet homme suite à sa corpulence
Ce gaillard a l'air d'un aventurier ou délinquant
L'habillement impeccable de notre chef lui confère de l’autorité.
2. DÉFINITION
Le mot personnalité tire ses origines de "personna" qui signifie " masque" que mettait l'acteur pendant le théâtre.
La Personnalité c’est ce qui caractérise une personne, ce qui nous différentie des autres. Bref
c’est la structure d’ensemble originale et unique de toutes les fonctions caractérisant la
personne humaine.
Pour R.B. Cattel la personnalité c'est ce qui permet un pronostic sur un comportement qu'adoptera
un individu dans telles circonstances.
Quant à G. Allpart, c'est l'association dynamique à l'intérieur d'un individu, de tous les systèmes
psychophysiques qui déterminent son comportement et ses pensées.
4. FACTEURS DE LA PERSONNALITÉ
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Facteurs sociaux
La société et toutes les influences qui émanent du milieu jouent également un rôle important dans la formation
et dans le développement de la personnalité. Elle en assure en partie l'unité et l'identité.
Comme on le constate, nous pouvons dire que la personnalité est en grande partie le produit de l’interaction entre les fact eurs
génétiques et les facteurs environnementaux.
3. COMPOSANTES DE LA PERSONNALITÉ
La personnalité est constituée de trois éléments : le tempérament, l’aptitude et le caractère.
1. LE TEMPÉRAMENT
(État corporel général, inné. fort, stable, base et support de toute personnalité).
Le tempérant est l’ensemble de traits physiologiques (et morphologiques) propres à un individu. Ces
traits sont innés et stables.
Pour Joseph Nuttin, le terme tempérament est à réserver à la composante physiologique, en grande
partie stable et héréditaire, traits affectivo-dynamique.
Importance de tempérament
En plus de la prédominance de son aspect organique, on s’accorde à dire aussi que le tempérament
est en quelque sorte immuable tandis que le caractère est changeable.
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2. LES APTITUDES
a) Définition : Les aptitudes sont des dispositions intellectuelles, sensorielles et motrices avec
lesquelles nous naissons.
Les aptitudes sont définies aussi comme étant les dispositions, capacité d’accomplir
convenablement certaines tâches.
Le terme anglais "d'ability " recouvre sans distinction les deux notions d'aptitude et de capacité.
Cependant en français, une distinction est faite entre l’aptitude qui est une disposition innée,
naturelle de la capacité qui est un savoir-faire acquis.
Ex : on est capable de compter parce qu'on possède une aptitude au calcul et sans doute car on a appris à le faire .
Mais dans quelle
mesure ? On a constaté que les aptitudes se développent sous l'effet de la maturation et de l'éducation, sans que
l'on puisse discerner la part de l'une ou de l'autre. Pour atteindre l'aptitude, il faudra éliminer le facteur éducation.
Cela est impossible si l'on considère des groupes homogènes. Ainsi pour Claparède, l'aptitude est " ce qui permet
de distinguer les individus entre eux, quand, à l'égalité de l'éducation, on les considère sous l’angle du
rendement".
b) sortes d’aptitudes :
- Aptitudes sensorielles : qui font appel à l’action de sens.
- Aptitudes motrices : faisant appel aux mouvements et gestes.
- Aptitudes sensori-motrices : qui font appel aux sens et aux mouvements.
- Aptitudes intellectuelles : font appel aux facultés intellectuelles comme la mémoire,
jugement, raisonnement…
a) Définition :
Étymologiquement le caractère tire ses origines du "karhassein" qui renvoie à la marque distincte de la personnalité.
Le caractère est l’ensemble des traits psychiques, qui permettent de distinguer un individu de
l’autre.
Sous le terme caractère, on désigne dans le langage courant la manière personnelle d’être,
d’agir, de se comporter. C’est ainsi par exemple que les parents refuseront la main de leur fille
à un garçon ivrogne, impoli, parasite … en disant : « il a un mauvais caractère ».
I. Typologies physiques
a) TYPOLOGIE DE KRETSCHMER
Le médecin et psychiatre Allemand Kretschmer établit les relations entre la constitution
physique et psychisme. Il distingue ainsi trois types physiques et deux types psychiques :
1. Le Leptosome :
Il est long et mince, ventre rentré, os faibles. Visage triangulaire, pâle et maigre.
Il est psychiquement schizothyme : il a la maîtrise de soi, les réactions lentes, il n’aime pas le
changement. (Il est prédisposé à l’épilepsie).
2. Le Pycnique :
Il est gros, trapu (ventru). Il est plus en largeur qu'en hauteur. Il est psychiquement cyclothyme:
il est d’humeur versatile (changeante) ; il aime la camaraderie et il est social. Il est prédisposé
à la psychose maniaco-dépressive.
3. L’Athlétique visqueux :
Il est fort et costaud, forme du visage ovale allongé. C’est le type intermédiaire entre le
leptosome et le pycnique. Il est calme et tranquille, mais peut parfois exploser (s’emporter).
b) TYPOLOGIE DE SHELDON
Le psychologue américain Sheldon fait le même rapport que Kretschmer. Il distingue ainsi trois
types physiques correspondant à trois types psychiques :
1. L’Endomorphique (Endomorphisme) :
Il est élancé, il se caractérise par la viscérotonie : il est inhibé et introverti (repli sur soi). Il n’exprime pas
beaucoup ce qu’il ressent, ce qu’il pense, il le garde pour lui et s’enferme sur lui-même leptosome
chez Kretschmer. 2. L’Ectomorphe (Ectomorphisme) :
Il est gros, ventru. Il est extraverti, sociable, il a les relations faciles. Il exprime ce qu’il pense. Il se
caractérise par la cérébrotonie : chez lui, l’intellect prime sur la sensibilité Pycnique chez Kretschmer.
3. Le mésomorphe (Mésomorphisme) :
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Le médecin psychophysiologiste russe Ivan Petrovich Pavlov estime comme Hippocrate trouve
que le caractère d’un individu dépend de sa physiologie, c’-à-d de façon dont fonctionne son
organisme. Il distingue 4 types de caractères comme Hippocrate.
a) TYPOLOGIE DE PAVLOV
2. L’excitable : il est très habité par les émotions et les sentiments et il acquiert facilement
des habitudes actives (colérique).
3. L’inhibé : il s’enferme trop sur lui-même, il acquiert facilement les habitudes provenant
de l’inhibition. Il est mélancolique (triste).
4. L’inerte : il n’est pas actif et il acquiert difficilement des habitudes à force de trop se
maîtriser (flegmatique).
L’idée d’établir une classification des caractères est très ancienne et remonte au savant
médecin grec de l’antiquité Hippocrate (460-375 av. J.C).
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Cours de psychologie en 3 ém pédagogie générale
Sa typologie est fondée sur trois instances (le ça, le moi et le sur-moi) qui constituent selon lui,
la personnalité de l'homme. Il distingue 3 types psychosexuels :
1. Le type érotique :
Individu dont la personnalité est dominé par le ça, les besoins instinctifs sont primés.
2. Le type narcissique :
Sujet dont le comportement est primé par le moi qui intériorise son amour à lui-même. Il est
caractérisé par l'auto-admiration, intensité excessive de s'aimer soi-même.
3. Le type obsessionnel :
Chez qui le "surmoi" manifeste une crainte d’agir. Il se conforme aux lois morales et sociales.
Explications complémentaires
Les topiques ou structures de l'appareil psychique (Freud)
1ère topique (1900) : dans cette première topique, Freud distingue 3 systèmes :
Le conscient : c'est tout ce qui est immédiatement présent en vous.
Le préconscient : tout ce qui est absent de la conscience, mais qui peut devenir conscient (actuel)
si l'on y prête l'attention.
L'inconscient : constitué des pulsions sexuelles et agressives refoulées.
✓ Le moi (ego) : instance de contrôle de sollicitations du ça (instinct, désirs, pulsions). Il joue le rôle
de censure ou de barrière entre les besoins et les actes. Il cherche à voir si ce que le ça exige est
conforme à la réalité. L'individu pose des actes conscients, personnels et volontaires.
✓ Le sur-moi : ensemble des interdits moraux et sociaux. Il est constitué des lois, normes intériorisées,
auxquelles le moi se réfère pour approuver ou désapprouver les sollicitations du ça.
Illustration : lors d'une fête, quelqu'un peut éveiller les pulsions instinctives de danser avec l'épouse de son ami intime : le ça.
C'est ainsi, une lumière apparaît dans la conscience du sujet indigne qu'il aller poser l'acte : le moi.
NB : Certaines pulsions immorales découlent du ça avec une énergie qui échappe au sur-moi et bien l’acte est
pose (moi) et l'individu commence à regretter.
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o L’extraverti : il s’extériorise facilement et est orienté vers le dehors. Il est ouvert aux autres,
joyeux, et opportuniste et social (il s’adapte aux situations). Mais irréfléchi et stupéfait.
➢ L’émotivité : l’homme émotif est celui qui est facilement troublé par des événements,
même de moindre importance. Les états affectifs (émotions et sentiments) se déclenchent
facilement chez lui. Il est susceptible et il s’indigne facilement. Il s’échauffe en parlant et il
est mécontent de tout. Tandis que l’homme non émotif est difficile à troubler.
➢ L’activité : l’homme actif est celui qui est porté à l’action. L’obstacle ne fait qu’augmenter
son activité. Il passe facilement de la décision à l’exécution. Il fait des projets précis et fait le
tout pour les réaliser. Tandis que l’inactif (non actif) est celui qui n’est pas porté à l’action et
qui se laisse décourager par l’obstacle. Il lui faut beaucoup d’efforts pour agir. Au lieu de se
faire des projets, il ne fait que rêver.
• Le primaire est l’homme qui vit le présent, l’instant et chez lui le passé ne laisse pas des
taches profondes, il oublie facilement tout ce qui lui arrive. Il n’est ni fidèle ni rancunier,
l’avenir ne le préoccupe pas non plus ; seul le présent compte.
• Le secondaire est l’homme chez qui le passé retente profondément. Il est marqué par les
événements du passé et il se préoccupe de l’avenir. Il est organisé, méthodique et fidèle.
Il est soumis à ses habitudes et n’aime pas le changement. C’est un rancunier.
En combinant ces facteurs, les auteurs ci-haut cités (Heymans et Wiersma) ont abouti à 8 types
de caractère que voici :
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Il est jovial et enthousiaste, généreux. Il aime la foule. Il a de la vitalité et il est d’une sexualité
exigeante.
Ex : Hugo, Mirabeau, Péguy
2. Passionné (E.A.S) :
Il est violent, ambitieux, homme des principes et des règles, ponctuel.
Avide de responsabilité. Il aime réaliser des œuvres puissantes et bien organisées. Il est
même prêt à se sacrifier à une œuvre, à une valeur.
Ex : Pascal, Racine, Corneille, Napoléon.
3. Nerveux (E.nA.P) :
Impulsif, méfiant, menteur.
Émotions intenses et courtes. Il est violent, susceptible mais peu ou pas rancunier. Il aime
les amitiés extérieures. Esclave du présent, Il s'adapte mal à un travail monotone.
Ex : Baudelaire, Musset, Chopin, Stendhal.
4. Sentimental (E.nA.S) :
Il est scrupuleux, rancunier. Il rumine ses malheurs et se faits des soucis. Il est sérieux et
sincère. Il aime faire des recueillements profonds et riches. Humeur changeante, homme
de rêverie, il vit rarement le présent. Il est timide et prend difficilement des décisions. Il n’a
pas de sens pratiques. Il aime la solitude et se contente d'un ou deux camarades.
Ex : Rousseau, Vigny.
5. Sanguin (nE.A.P) :
Il a le sens pratique, esprit clair, observateur, solitaire.
Il est extraverti, peu sensible aux mouvements. C’est un diplomate et un opportuniste. Il
s’adapte bien aux différentes circonstances et réussit dans le monde. Il s’intéresse souvent
aux sports et prend la vie pour un jeu. Il est superficiel mais brillant. Il est un bon gestionnaire
mais ne tient pas toujours ses promesses. Il cherche des femmes car Il est d’une sexualité
exigeante mais ne va plus loin que son plaisir.
Ex : Montesquieu, Mazarin
6. Flegmatique (nE.A.S) :
Froid, calme, solitaire, se limite à l'essentiel.
Il sérieux, profond réfléchi, persévérant. Il envisage des problèmes avec calme. Il est décisif
mais il ne prend pas des décisions inspirées sur les raisons. Il est fidèle à ses engagements
et il ment rarement. Il est propre, ordonné dans son travail qu’il accomplit lentement mais
sûrement, calmement et régulièrement.
Ex : Kant, Bergson
7. Amorphe (nE.nA.P) :
Il est indifférent et paresseux. Il se laisse conduire par les événements et les circonstances.
Il a une volonté très faible. Alors il ne fait que ce qui lui est imposé, rien de plus. Il remet à
demain ce qu'il peut faire. Son esprit ne se meuble pas (tête vide). Il n’est ponctuel nul part.
Il est conciliant mais égoïste.
Ex : La Fontaine
8. Apathique (nE.nA.S) :
Il est calme, humeur stable. Comme il n’est pas actif, il a tendance à se replier sur lui-même
(solitaire). Il est fidèle à ses engagements et il n’aime pas de changement. Il est taciturne
(parle peu). Il n’est ni compatissant ni serviable.
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Ex : Louis XIV.
5. TYPOLOGIE DE KUNCKEL
Cet auteur distingue deux attitudes fondamentales :
1. Le subjectivisme : qui considère tout en fonction du "moi".
TYPOLOGIE DE RIBOT
Elle est basée sur la sensibilité et l'activité.
▪ Sensitifs :
Impressionnables, repliés sur eux-mêmes, inquiets et pessimistes.
▪ Actifs :
Entreprenants, audacieux, mais souvent irréfléchis. D'après leur intelligence on les divise en
: actifs purs (intelligents) et actifs médiocres (peu intelligents).
▪ Apathiques :
Apathiques purs : paresseux, moins intelligents et un soucient. Circulateurs
(raisonnables) : Intelligents et pratiques.
TYPOLOGIE DE SPRANGER
Spranger distingue six grands domaines où l'homme peut déployer son activité : les idées, la production,
l'esthétique, l'action sociale, la politique, la religion. D'où six types :
- Théorique ou intellectualiste pur
- Économiste ou utilitariste
- Social ou altruiste
- Impérialiste ou dominateur - Esthétique ou artiste - Religieux ou saint.
MESURE DE LA PERSONNALITÉ
On peut mesurer la personnalité et le caractère à l’aide de tests projectifs (T.A.T, Rorschach) et
des questionnaires ou inventaires de la personnalité.
PATHOLOGIES DE LA PERSONNALITÉ
La personnalité étant l’unité consciente d’un équilibre, les maladies de la personnalité sont
donc celles qui détruisent l’équilibre de la personnalité. Elles concernent les déséquilibrés
mentaux. Les maladies mentales (de la personnalité) sont reparties en 2 volets : la psychose et
la névrose.
1. la névrose : C’est un trouble mental dont le malade lui-même est conscient (de ce qu’il
ressent, de ce qu’il fait).
2. la psychose : La psychose est un trouble mental dont le malade lui-même n’est pas
conscient. Toute sa personnalité est complètement perturbée et transformée.
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PIONNIERS DE LA PSYCHOLOGIE ET
QUELQUES GRANDS
PSYCHOLOGUES
Parmi les travaux marquant l'avènement de la psychologie scientifique dont la plupart relèvent du cadre
physiologique, il convient de faire reconnaître les auteurs ci-après :
Principaux ouvrages :
d) Psychologie et psychopathologie mentale et animale, 1903.
e) Vingt ans d'expérience sur l'étude objective de l'activité nerveuse supérieure, 1923. f)
Réflexe conditionnel, 1927.
Ouvrage :
➢ Behavior : an introduction to comparative psychology, 194.
➢ Psychology from the standard point of a behaviorist, 1919.
➢ Behaviorism, 1925.
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anormaux en vue de les orienter à suivre un enseignement spécial. Il faut saluer en lui le 1 er inventeur
de la "méthode de test" pour avoir présenté un test par ses qualités scientifiques et pédagogiques. On
lui doit aussi la notion d’âge mental (A.M).
Ouvrage :
➢ Les idées modernes sur les enfants, 1911.
➢ Étude expérimentale de l’intelligence, 1903.
7. Sigmund FREUD (1856-1939)
(Médecin et neuropsychiatre autrichien)
Il est le fondateur de la psychanalyse (science de l'inconscient). Celle-ci est née de la pratique médicale.
Il a étudié l'hystérie (névrose hystérique) avec Brueur. Après des très nombreux traitements des
malades mentaux, il établit un lien direct entre l'acte psychique et l'inconscient. Freud élabore la théorie
de la libido et celle de 3 instances de la personnalité (le ça, le moi et le sur-moi).
- Le ça = ensemble des désirs instinctives, pulsions.
- Le moi = siège de la raison, des connaissances conscientes.
- Le surmoi = ensemble des interdits moraux et sociaux (lois, normes). Ouvrages :
➢ La science des rêves, 1899
➢ Psychopathologie de la vie quotidienne, 1904.
➢ Trois essais sur la théorie de la sexualité, 1905.
➢ Totem et tabou, 1913.
➢ Introduction à la psychanalyse, 1917.
➢ Inhibition, symptôme et angoisse, 1926.
Ouvrages :
▪ Le langage et la pensée de l'enfant, 1923.
▪ La représentation du monde chez l'enfant, 1926.
▪ Naissance de l'intelligence chez l'enfant, 1936.
▪ Traité de la logique, 1949.
▪ Introduction à l'épistémologie génétique, 1950.
▪ Traité de la psychologie expérimentale.
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Disciple et dissident de Freud, ses travaux se sont orientés dans l'étude du complexe d'infériorité et sur
la loi de compensation (mécanisme de défense de compensation). Ouvrage :
3. Le tempérament nerveux, 1912.
4. Connaissance de l'homme, 1927.
5. Le sens de la vie, 1933.
Ouvrages :
➢ La première année de la vie de l'enfant, 1958.
➢ Le Non et le Oui : la genèse de la communication, 1962. ➢ De la naissance à la parole, 1968.
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