2016
Pharmacie galénique
Dr BOUDENDOUNA. A.
Département de Pharmacie,
Faculté de Médecine, université d’Alger1
ASSURANCE QUALITE
PHARMACEUTIQUE &
BPF
Ce document retrace une initiation à l’assurance qualité, une
première partie est consacré à la définition de la qualité, dans une
deuxième partie une introduction à l’assurance qualité et nous
terminerons par la qualité dans l’industrie pharmaceutique.
Sommaire :
I. Qu’est-ce que la qualité ? ................................................................ 3
1 L’enfance,.................................................................................... 4
2 L’adolescence,............................................................................. 4
3 La maturité. ................................................................................ 5
4 Définitions de la qualité :........................................................... 6
II. L’Assurance Qualité....................................................................... 7
III.La Qualité dans l’industrie Pharmaceutique........................... 11
III-1 Conception :........................................................................... 12
2 Production : ........................................................................... 14
1Système qualité pharmaceutique : ................................
16 III-2-2 Personnel : .......................................................................
17
3 Locaux et matériel : ........................................................ 17
4 Documents : ..................................................................... 18
5 Production : ..................................................................... 18
6 Contrôle : ......................................................................... 19
7 Fabrication et analyse en sous-traitance : .................... 22
8Réclamation et rappels des médicaments : ..................
24 III-2-9 Auto-inspection : .............................................................
24
IV. En Conclusion :............................................................................ 24
ASSURANCE QUALITE PHARMACEUTIQUE & BPF
Selon Albert Einstein, si vous ne pouviez pas formuler avec simplicité les
choses, c’et que vous ne les aviez pas comprises (If you can’t say it simply, you
probably don’t understand it), c’est l’esprit même de la qualité.
I. Qu’est-ce que la qualité ?
La qualité fait l’objet d’une démarche socio-économique que l’on appelle
souvent Qualitisme. Elle relève d’une science, au moins d’une technique, dite
Qualitique.
Comme le montre la figure 1, on distingue d’un premier point de vu, la qualité
traditionnelle qui correspond à la qualité de production constatée à postériori et
qui « coute » et la qualité nouvelle qui correspond à la qualité de service au
client.
Qualité
Qualité
nouvelle
Qualité
traditionnelle
Qualité de production
constatée à postériori
« qui coûte »
Qualité de service au
client
Figure 1 : La Qualité.
La qualité d’un produit ou service correspond à l’ensemble de ses
caractéristiques intrinsèques qui lui confèrent une aptitude à satisfaire des
besoins ou des attentes formulés, habituellement implicites, ou imposés.
Au IVème siècle avant J.C., Aristote distinguait les qualités premières des
choses des qualités secondes, il posait déjà les fondements d’une opposition
entre qualité objective et qualité subjective.
Pour Aristote, les qualités premières des choses ont un caractère quantifiable
et donc objectif, les qualités secondes apparaissent comme subjectives
puisque dépendantes de l’individu qui les perçoit et les apprécie selon ses
propres sens et ses propres valeurs.
On peut distinguer les trois âges de la Qualité, l’enfance, l’adolescence et
la maturité.
1 L’enfance,
La qualité est née avec la première révolution industrielle, l’individu a cessé de
fabriquer ses propres outils, de construire lui-même sa maison et de cuire son
pain. Pour confier ces tâches au forgeron, au maçon, au boulanger.
Déjà le 3 août 1664 signé par Colbert : « Si nos usines, par un travail soigné,
assurent la qualité de nos produits, il sera de l’intérêt des étrangers de
s’approvisionner chez nous et l’argent affluera dans le royaume. »
2 L’adolescence,
Période : (1920 – 1980) s’est véritablement forgée la doctrine qualité, ainsi que
les outils qu’elle emploie. Trois facteurs, tout à fait hétéroclites, ont été
décisifs :
Des grandes entreprises confrontées aux problèmes techniques de
qualité, La défaite japonaise de 1945,
Les exigences de sécurité et de sûreté.
Le tableau 1, nous dresse une liste des pères fondateurs de la qualité.
I-3 La maturité.
C’est la période actuelle. Il n’y a plus de novation majeure. Quatre faits
marquants la caractérisent.
Normalisation internationale ISO 9000 (1987),
La qualité est enseignée dans les écoles, les universités, les
instituts, La qualité est pratiquée quotidiennement dans les
entreprises,
La qualité devient l’affaire de tous.
I-4 Définitions de la qualité :
La définition de la qualité doit être liée au client et ainsi, la première approche
de la définition se base sur la relation client – fournisseur. Dans la quelle la
qualité fait intervenir rois acteurs : le fournisseur, le produit et le client. Ce qui
conduit au trinôme de la qualité fournisseur – produit – client.
La deuxième approche se base sur la généralisation, l’objet n’est plus limité au
produit mais étendu aux activités, aux processus, aux organismes et aux
personnes. Dans une société, les hommes se livrent aux activités les plus
diverses : intellectuelles, physiques. Il y’aura question de la qualité d’un
produit, d’une tâche, d’un operateur.
Dans le langage de la qualité, on parlera plus de fournisseur, d’entité et de
client. Et donc on parle plus d’entité ce qui modifie le trinôme de la
qualité en fournisseur – entité – client.
La troisième approche pose le premier postulat de la qualité qui fonde le client
comme référence unique dans toute activité socio-économique. Cette référence
est relative au produit et s’exprime sous forme de besoins explicites lorsqu’ils
sont formulés contractuellement et de besoins implicites dans tous les autres
cas. La satisfaction du client est mesurée par le rapprochement
(besoins – caractéristiques) du produit et c’est ce qui défini la qualité.
La définition internationale de la qualité est donné par ISO, la norme ISO 8402
« La qualité est l’ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confèrent
l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites ». La figure 2, nous
représente l’évolution de la qualité au cours du temps.
Evolution de la
qualité
(Les quatre phases)
1930 1950 1970
1900
Contrôle de la
qualité
Assurance
de la
qualité
La qualité
totale
Inspection
de la
qualité
Figure 2 : Les quatre phases de la qualité
II. L’Assurance Qualité
Selon Nicolas POUSSIN : «Ce qui vaut la peine d’être fait, vaut la peine d’être
bien fait». « Tout ce que coûte le fait de ne pas faire bien du premier coup! ». Ce
qui signifie que le coût non qualité comporte :
 REbuts,
 REtouches,
 REfaire,
 REtours clients
Le point de départ, c’est des clients exigeants qui voulaient être sure à l’avance
que les fournisseurs étaient capables de leur livrer le produit tel qu’ils le
voulaient, quand ils le voulaient et au prix attendu. C’est ce qui défini
l’assurance qualité.
L’assurance qualité a deux objectifs. Le premier objectif est d’assurer la
conformité du produit s’obtient en prenant toutes les mesures et précautions
nécessaires qui commencent bien avant que le produit soit fabriqué ou que le
service soit rendu.
Chaque fournisseur pourra en fonction de ses convictions et ses contraintes,
décider de:
Ne satisfaire qu’à certaines exigences
normatives, Satisfaire a toutes, par désir ou par
obligation,
Aller au-delà et satisfaire à des
exigences assurance qualité supplémentaires qu’il juge
utile ou indispensables.
Le deuxième objectif est de démontrer que la qualité peut être obtenue. Peut être
atteinte au moyen de documents décrivant de façon claire, précise et accessible
toutes les précautions et mesures prises en faveur de la qualité.
Donc les deux objectifs de l’assurance qualité, se résume comme suit, le premier
objectif est d’assurer la conformité aux exigences et le second objectif est de
démontrer que le premier objectif peut être atteint.
La figure 3 nous représente l’évolution et les différences entre le contrôle
qualité, la maitrise de la qualité et l’assurance qualité, cette dernière étant
l’entière satisfaction du client.
CONTROLE
AFFINEMENT
DU
CONTROLE
MAITRISE
DE LA
QUALITE
ASSURANCE
QUALITE
NORMATIVE
ASSURANCE
QUALITE
Respect des
CRITERES
DE
RECETTES
Respect des
CRITERES DE
FABRICATIO
N
Satisfaction à la
SPECIFICATION
Satisfaction au
BESOIN
CONTRE LES
DEFAUTS
APPARENTS
CONTRE LE
VICE CACHE
CONTRE LA
RECLAMATION
CLIENT
POUR L’ENTIERE
SATISFACTION DU
CLIENT
Figure 3 : du contrôle qualité à l’assurance
qualité
L’assurance qualité a pour but ultime de satisfaire le client même quand il ne le
sait pas ou il ne peut pas exprimer les besoins.
Il faut obligatoirement y associer :
Rigueur (c’est la fin du système D),
Ordre (il n’y a pas de désordre efficace),
Systématisme (on a toujours le temps de bien
faire), Propreté (c’est le point de départ),
Perfectionnisme (améliorer doit devenir une
routine),
Pragmatisme (le mieux peut être quand même
l’ennemi du bien).
 Les médiocres,
 Les bons éléments,
 Les techniciens purs et
durs,
 Les « pompiers »
qui attendent que le feu soit déclaré pour
commencer à agir, ou les petits futés qui
ne
rêvent que « de faire des coups »
sauf s’ils ont vraiment prouvé qu’ils pouvaient
s’arracher a leurs premières amours.
 Les vétérans du
contrôle
Figure 4 : ceux qu’il ne faut pas choisir comme responsable assurance
qualité
Les risques d’insuccès d’un système d’assurance qualité sont :
Faible implication de la Direction générale,
Choisir un responsable parmi (les médiocres, les bons éléments, les
techniciens purs et durs, les pompiers et les vétérans du contrôle comme
représenté dans la figure 4.
Laisser la fonction Responsable Assurance Qualité devenir une spécialité
un peu à part, mijotant des potions magiques dans son coin, assez
méconnue et de ce fait ou bien redoutée ou bien méprisée ou les deux a la
fois.
La mise en place d’un système d’assurance qualité doit être vécu et non subi,
construit et non imposé et du type progressif et non à rattraper le temps perdu.
III. La Qualité dans l’industrie Pharmaceutique
Dans un établissement pharmaceutique la qualité relève d’une personne
qualifiée qui doit être un Pharmacien.
La qualité selon le dictionnaire, peut avoir deux significations :
C’est la manière d’être plus ou moins caractéristique d’une chose. « ce qui
fait une chose et telle »
C’est la supériorité ou l’excellence d’une chose.
Pour le médicament, il faut se limiter à la première définition. Il n’y a pas de
qualité fine ou extra fine, ni de premier et de deuxième choix, ni même de
qualité supérieure pour le médicament.
La Qualité du médicament est bien définie, c’est celle du prototype, décrite dans
la partie Pharmaceutique du dossier de demande d’Autorisation de Mise sur le
Marché (AMM). La figure 5, la qualité se conçoit puis se fabrique, en
appliquant les référentiels correspondant à la conception ou à la production.
Qualité en conception
Qualité santé publique
=
+
Qualité commerciale.
Qualité en production
Qualité
des
médicament
s
Qualité de la spécialité
BPF
BPL
Figure 5 : Qualité des médicaments
Il est important de rappeler, comme le montre la figure 6, que dans la vie d’un
médicament il ya deux parties :
Celle de la conception qui aboutit à la réalisation d’un lot rigoureusement
défini dans le dossier d’enregistrement. C’est le « prototype », qui fera
l’objet d’une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM),
Celle de la production dont objectif est de reproduire industriellement le
prototype.
CONCEPTION
PROTOTYPE AMM PRODUCTION
AUTORITE
Figure 6 : Les deux phases de la vie du médicament,
III-1 Conception :
En conception, ***le galéniste, DESIGNER, industriel du médicament, a pour
objectif de créer un objet, la forme galénique, en partant d’un motif imposé, le
principe actif qui est souvent une poudre. Ce qui fait aboutir à partir des
données brutes à définir les paramètres critiques qui auront un impact sur
l’efficacité, l’innocuité et la stabilité.
Il est donc important de bien définir le prototype au cours de la phase de
développement. Qui peut se faire sur la base du « quality by design » pour bien
définir la qualité du modèle.
Données
brutes
Collectées
Paramètres
Critiques
Dossier
Pharmaceutiqu
e
Efficacité
Bioéquivalenc
e
Innocuit
é
Stabilité
Figure 7 : Evolution du dossier pharmaceutique,
Et ainsi crier les connaissances et le savoir en relation avec le médicament et la
construction de son dossier selon les réglementations en vigueur :
Pour être sûre de satisfaire les exigences du médicament,
Pour être capable de justifier la formulation et le procédé dans les dossiers
d’enregistrements,
Pour satisfaire aux inspections et aux audits,
Pour prévenir les réglementations contraignantes.
III-2 Production :
Une usine de fabrication des médicaments peut être considérée
schématiquement comme une enceinte dans laquelle il entre des matières
premières (MP & AC) et d’où il sort des produits de qualité définie et des
déchets.
Figure 8 : schéma de l’usine pharmaceutique,
Les produits de qualité définie sont, plus précisément des lots de médicaments :
Rigoureusement conformes aux exigences du dossier
d’AMM, Identiques entre eux;
Homogènes.
Le Pharmacien Responsable doit pouvoir assurer que dans une boite de
médicament, prise au hasard à la sortie de son entreprise, le contenu correspond
bien à la composition figurant sur l’étiquette, alors qu’il ne l’a jamais vue.
Pour pouvoir assurer une telle responsabilité il doit mettre en place un système
d’assurance de la qualité.
Système Assurance
Qualité
BPF
5M
Main-d’œuvre Matériel Méthodes Milieu Matières
Ensemble du
personnel
*Directio
n
*Encadre
ment
*Exécuti
on
*Locaux
*Equipement
*Procédés
*Procédures
Environnement
*Intérieure
*Extérieur
*MP
*AC
*Autres
Figure 8 : Système assurance qualité,
L'assurance de la qualité est un large concept qui couvre tout ce qui peut,
individuellement ou collectivement, influencer la qualité d'un produit.
Elle représente l'ensemble des mesures prises pour s'assurer que les
médicaments et les médicaments expérimentaux fabriqués sont de la qualité
requise pour l’usage auquel ils sont destinés.
Les bonnes pratiques de fabrication des médicaments constituent un des
éléments de l'assurance de la qualité qui garantit que les produits sont fabriqués
et contrôlés de façon cohérente et selon les normes de qualité adaptées à leur
emploi.
Les BPF (bonnes pratiques de fabrications) regroupent un ensemble de
directives ou recommandations à utiliser au mieux dans chaque situation
particulière. Ils donnent des lignes directrices pour la maitrise de la qualité.
Le document européen de 2015 comprend 9 chapitres représenté dans la figure
9 et 19 lignes directrices correspondant à des spécificités particulières.
L’objectif des BPF est de reproduire la qualité du produit telle qu’elle est décrite
dans le dossier d’AMM.
• Système qualité pharmaceutique;
• Personnel;
• Locaux et Matériel;
• Documentation;
• Production;
• Contrôle de la qualité;
• Activités externalisées;
• Réclamations et rappels
de médicaments;
• Auto – inspection;
Figure 9 : Chapitres des BPF,
III-2-1 Système qualité pharmaceutique :
Le pharmacien responsable de l'établissement de fabrication doit fabriquer des
médicaments adaptés à l'emploi, répondant aux exigences du dossier
d'autorisation de mise sur le marché AMM n'exposant les patients à aucun
risque lié à des carences en matière de sécurité, de qualité ou d'efficacité.
La réalisation de cet objectif de qualité engage la responsabilité de la direction
de l'entreprise et du pharmacien responsable. Elle requiert la participation et
l'engagement du personnel dans les différents départements et à tous les niveaux
de l'entreprise, de ses fournisseurs et des distributeurs.
Pour atteindre plus sûrement cet objectif, l'entreprise doit posséder un système
qualité pharmaceutique bien conçu, correctement mis en œuvre et effectivement
contrôlé, système qui inclut le concept de BPF, de contrôle de la qualité et de
gestion du risque qualité et implique une participation active des responsables et
du personnel des divers services.
Ce système doit bénéficier d'une documentation complète et être dirigé avec
efficacité. Chaque poste du système qualité pharmaceutique doit être doté de
personnel compétent et en nombre suffisant. Les locaux, le matériel et les
installations doivent convenir à leur usage.
III-2-2 Personnel :
Tout, repose sur la compétence et la disponibilité du personnel. La répartition
des responsabilités, la formation et la motivation sont des atouts de la bonne
gestion.
La délégation des responsabilités à des personnes compétentes doit se faire par
écrit. Ceci permettra de savoir à tout moment, Qui dépend de qui, Qui a autorité
sur qui, et Qui fait (ou qui a fait) quoi.
III-2-3 Locaux et matériel :
Selon les BPF, les locaux et le matériel doivent être situés, conçus, construits,
adaptés et entretenus de façon à convenir aux mieux aux opérations à effectuer.
Leur plan, leur agencement, leur conception et leur utilisation doivent tendre
Pour :
Minimiser les risques d’erreurs,
Permettre un nettoyage et un entretien faciles,
Eliminer les sources de contamination de toutes sortes, contaminations
croisées comprises.
III-2-4 Documents :
On distingue deux types de documents écrits.
Les instructions écrites ou procédures dont le rôle est de donner des
instructions précises pour produire et pour contrôler,
Les recueils de données (relevés, compte-rendu, documents dits de suivi,
enregistrement, etc.) Dont le but est de recueillir toutes les informations
sur les opérations en cours de production et de contrôle.
L’ensemble des données concernant un lot de médicament constitue son
« dossier de lot »
III-2-5 Production :
Une unité de production pharmaceutique est constituée par un ensemble de
locaux délimités, traversés par un flux de matière dont la qualité doit être
parfaitement maitrisée.
Les matières premières en provenances des fournisseurs subissent à l’intérieur
des transformations qui d’étapes en étapes, conduisent à des lots de produits
finis.
Les deux étapes clés sont le passage des fournitures (principe actifs, excipients
et articles de conditionnement) de la quarantaine aux magasins centraux ce qui
correspond à la « prise en stock pharmaceutique » et passage des produits finis
du magasin à l’expédition qui correspond à « libération des lots »
Figure 10 : Schéma des étapes de production
III-2-6 Contrôle :
Le mot « contrôle » peut être utilisé dans le sens de vérification ou dans celui de
maitrise. Pour éviter toute ambigüité, il est préférable de ne l’utiliser que dans le
premier sens et de parler de maitrise dans le second.
Selon Denise BENOIT, Le contrôle, c’est la phase mal aimée à qui l’on
reproche bien souvent de couter trop cher, oubliant quelque fois que le contrôle
est le prix de la sécurité. En effet le contrôle coute. Il ne produit pas, il
consomme de la matière et pour les produits chers, le prix de l’échantillonnage
est loin d’être négligeable. Il immobilise les produits (Matières premières et
Produits terminés) pendant un certain temps, donc augmente la durée des stocks.
Ce qui entraine un accroissement de l’immobilisation de trésorerie. Il exige des
installations et appareils de laboratoire de plus en plus sophistiqués et couteux
faisant appel à des techniques très élaborés susceptible d’exiger un personnel
spécialisé ou au maximum une formation particulière du personnel existant.
Selon ALAIN, « tous pouvoir sans contrôle rend fou ». Il faut admettre le
contrôle, mais aussi il faut admettre qu’il a un cout.
Selon Montesquieu, « les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
» Le contrôle est fondé sur les principes suivants :
Les matières premières, articles de conditionnement et médicaments sont
fabriqués par lots,
Un lot est une quantité définie fabriqué en une opération ou une série
d’opérations telle que cette quantité puisse être considérée comme
homogène,
Chaque lot est caractérisé par un numéro de lot,
Le contrôle doit être effectué sur un échantillon représentatif d’un lot.
Comme décrit dans la figure 11, qui représente l’organisation du contrôle qualité
dans une usine pharmaceutique de puis la réception des matières premières et
les articles de conditionnements, puis les différentes étapes de fabrication
jusqu’à la libération des lots.
Le contrôle s’exerce à tous les stades :
Sur les matières premières et articles de conditionnement,
Sur le produit en cours de fabrication à différents stades de la fabrication,
Sur le produit fini par rapport aux spécifications déclarées dans le dossier
d’AMM.
LABORATOIRE
DE CONTROLE
MAGASIN DE STOCKAGE
DES MATIERES PREMIERES
Matières premières contrôlées
acceptées
Matières premières refusées
Contrôles en cours de
fabrication
Contrôles sur le produit
fini
(Lot Accepté ou Refusé)
ATELIER DE FABRICATION
- Pesées,
-Différentes étapes
relatives à la préparation
des formes galéniques
Forme galénique terminée
= produit fini
= médicament conditionné
Stockage des produits finis
Figure 11 : Organisation du contrôle de qualité dans une usine pharmaceutique.
III-2-6-1 Contrôle des matières premières :
Le contrôle à réception doit tenir compte du système d’assurance de la qualité
du fournisseur. Il faut partir du fait que chaque matière est un produit fini pour
le fournisseur. Le contrôle sur échantillon n’a de sens que si les lots
sont homogènes. Le contrôle des matières premières doit être fonction des
garanties d’homogénéité des lots du fournisseur. Il est souhaitable que le
fournisseur maitrise la qualité de sa production et sa qualité soit stable.
Dans ce cas le problème d’un plan d’échantillonnage ne se pose pas.
Si les fabrications ne sont pas homogènes, il y’a pas de bon plan
d’échantillonnage.
Le développement des
audites chez les
fournisseurs
Esprit de
partenariat client –
fournisseur
Allègement du contrôle
des matières premières,
Figure 12 : intérêt de l’audit chez le fournisseur.
III-2-6-2 Article de conditionnement :
Pour un article de conditionnement primaire comme par exemple un flacon, le
fabricant du médicament, il a besoin de connaitre tous les détailles concernant
qui mène à la fabrication de ce flacon, comme le montre la figure 13, présente la
chaine de fournisseurs aboutissant aux flacons destinés aux fabricants des
spécialités pharmaceutiques. Chaque fournisseur est un fabricant d’un produit
fini qui sera un intermédiaire dans le processus de fabrication de son client.
Nous avons le Fabricant de PVC, qui est fournisseur du Fabricant de granulé ou
« compound ». le fabricant de granulé est le fournisseur en cette matière
première du Fabricant de flacons qui va à sont tour assurer la fourniture en
flacons aux Fabricants de spécialités pharmaceutiques. C’est surtout ce dernier
qui doit répondre à des exigences réglementaires, technologiques, scientifiques
et marketing.
Le fournisseur de granulés, en plus de la composition centésimale, donne la liste
des contrôles effectués sur chacune des matières premières (polymères et
périodiquement. Sur le « compound » il fait, de plus, par lot de cinq tonnes, une
vérification d’absence de monomère.
Fabricant de PVC
Fabricant de granulé ou
« compound »
Fabricant de flacons
Fabricants de spécialités
pharmaceutiques
Figure 13 : chaine de fournisseurs aboutissant aux flacons destinés
aux fabricants des spécialités pharmaceutiques.
Le fabricant de flacons fournit au pharmacien la liste des contrôles précédents
plus ceux qu’il effectue lui – même sur chaque livraison de granulés et sur
chaque lot de flacons terminé.
III-2-7 Fabrication et analyse en sous-traitance :
Toute sous-traitance doit faire l’objet d’un cahier des charges précis et
argumenté. La répartition des taches et responsabilités entre donneur d’ordre et
sous-traitant doit être bien établi dans un contrat. Des audits périodiques doivent
être effectués pour s’assurer du respect du contrat par les sous-traitants. Tout
changement susceptible d’influer sur la qualité du produit doit être indiqué par
le sous-traitant au donneur d’ordre.
III-2-8 Réclamation et rappels des médicaments :
Tout fabricant doit mettre en œuvre un système de traitement des réclamations
ainsi qu'un système de rappel rapide des médicaments présents dans le circuit de
distribution. Toute réclamation doit être enregistrée et étudiée par le fabricant.
III-2-9 Auto-inspection :
L’auto-inspection fait partie du système d’assurance qualité. Les objectifs sont :
De s’assurer du respect des BPF,
De vérifier le bon fonctionnement et l’efficacité du système qualité,
De proposer des mesures correctives si nécessaires, d’en assurer le suivi
et d’évaluer leur efficacité.
IV. En Conclusion :
L’Assurance de la qualité est un système et une organisation qui permettent la
fabrication de médicaments :
De qualité contrôlée;
Dans le respect du cadre réglementaire;
Dans des bâtiments de dimension suffisante, conçus et maintenus en
état; En utilisant du matériel qualifié;
En faisant appel à des procédés validés;
Et en utilisant une documentation préétablie et approuvée.
L’OMS et l’ISO ont fait le même constat, que la vérification de conformité des
spécifications sur échantillon, n’as de sens que pour des lots homogènes donc
bien fabriqués. Ils ont suivi la même démarche, de passer du concept des
spécifications des produits au concept de gestion de la qualité. Comme le
montre la figure 13 qui explique et compare l’approche qualité OMS et ISO.
OMS
et
PHARMACOPEES
NATIONALES ET
INTERNATIONALES
ISO
et
AFNOR, BS, CEN, etc.
OBJECTIF
QUALITE VENTE
SANTE
SPECIFICATIONS DES PRODUITS
MONOGRAPHIES
DE PRODUITS
NORMES DE
PRODUITS
BPF NORMES ISO
GESTION DE LA QUALITE
Figure 14 : Approches qualité de l’OMS et de
l’ISO
La figure 15 nous résume et explique les différences depuis le contrôle qualité
jusqu’à l’approche qualité totale.
Au départ, la qualité été jugé par le contrôle de fabrication en fin de chaine du
processus et donc qui basée sur une stratégie de contrôle. Il y’a nécessite de la
maitrise des différentes étapes par la maitrise de la qualité par la maitrise des
cinq M. Ce qui a nécessité la mise en place de l’assurance qualité dans le but
été d’apporter la preuve documentée de la maitrise de la qualité avec la mise
en place du responsable assurance qualité.
L’approche gestion de la qualité, est d’optimiser le compromis qualité, cout et
délai. Donc l’aspect économique doit être mis en valeur.
La politique qualité totale, pour laquelle, nous ne devons rien laisser au hasard.
Avec les groupes de pilotage/réflexions et progrès, l’analyse de la valeur et les
relations partenariales client/fournisseur.
CONTROLE
DE
FABRICATION
MAITRISE DES
CONDITIONS FONDAMENTALES
(Règle des 5M)
• QUALITE DES INTERVENANTS
(Main d’œuvre)
• QUALITE DES METHODES
(Méthodes)
• QUALITE DES EQUIPEMENTS
(Matériels)
• QUALITE DES APROVISIONNEMENTS
(Matières)
• QUALITE DES INFORMATIONS
(Milieu)
ORGANISATION COHERENTE
+
SURVEILLANCE
DEMONSTRATION
DE LA MAITRISE
DE LA QUALITE
PREUVE DE LA
MAITRISE DE
LA QUALITE
RESPONSABLE
D’ASSURANCE
QUALITE
CONPTABILITE
ECONOMIQUE DU
COUT DE LA
QUALITE
OPTIMISATION
DES COUTS DE
LA QUALITE
OBJECTIFS
FINANCIERS
RELATIONS ENTRE
SERVICES DU TYPE
CLIENTS/FOURNISSEUR
RELATIONS
PARTENARIALES
CLIENT/FOURNISSEUR
ANALYSE
DE LA VALEUR
GROUPE QUALITE
(PILOTAGE/REFLEXION)
PROGRES, etc
ANALYSE
SYSTEMATIQUE
Etc
STRATEGIE CONTROLE
ASSURANCE DE LA QUALITE
GESTION DE LA QUALITE
QUALITE TOTALE
MAITRISE DE LA QUALITE
Figure 15 : Evolution de la qualité dans l’entreprise
En fin, pour conclure, comme le montre la figure 16, il faut préciser les aspects
important à prendre en considération dans une entreprise pour la réussite de
cette dernière.
Le premier point c’est quelle politique doit avoir cette entreprise ?, c’est très
important, la politique de l’entreprise doit se baser sur la Qualité.
De même, pour le deuxième point, quelle stratégie doit avoir l’entreprise ?,
l’entreprise doit avoir une stratégie basée sur le personnel. C’est l’habilitation et
la qualification de la composante humaine qui est très importante dans une
entreprise.
En fin, quelle démarche devrons-nous adopter ?, la démarche doit avoir comme
base, le principe de la démo – crature, la démocratie pour la prise de décision et
dictature pour l’exécution.
TROIS MOTS CLES
POLITIQUE
STRATEGIE
DEMARCHE
QUALITE
PERSONNEL
DEMOCRATURE
DEMOCRATIE POUR LA
PRISE DE DECISION
DICTATURE
DANS L’EXECUTION
Figure 16 : les trois mots clés.

pharm5an16_indus-assurance_qualite_pharmaceutique (1).ppt

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    Sommaire : I. Qu’est-ceque la qualité ? ................................................................ 3 1 L’enfance,.................................................................................... 4 2 L’adolescence,............................................................................. 4 3 La maturité. ................................................................................ 5 4 Définitions de la qualité :........................................................... 6 II. L’Assurance Qualité....................................................................... 7 III.La Qualité dans l’industrie Pharmaceutique........................... 11 III-1 Conception :........................................................................... 12 2 Production : ........................................................................... 14 1Système qualité pharmaceutique : ................................ 16 III-2-2 Personnel : ....................................................................... 17 3 Locaux et matériel : ........................................................ 17 4 Documents : ..................................................................... 18 5 Production : ..................................................................... 18 6 Contrôle : ......................................................................... 19 7 Fabrication et analyse en sous-traitance : .................... 22 8Réclamation et rappels des médicaments : .................. 24 III-2-9 Auto-inspection : ............................................................. 24 IV. En Conclusion :............................................................................ 24
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    ASSURANCE QUALITE PHARMACEUTIQUE& BPF Selon Albert Einstein, si vous ne pouviez pas formuler avec simplicité les choses, c’et que vous ne les aviez pas comprises (If you can’t say it simply, you probably don’t understand it), c’est l’esprit même de la qualité. I. Qu’est-ce que la qualité ? La qualité fait l’objet d’une démarche socio-économique que l’on appelle souvent Qualitisme. Elle relève d’une science, au moins d’une technique, dite Qualitique. Comme le montre la figure 1, on distingue d’un premier point de vu, la qualité traditionnelle qui correspond à la qualité de production constatée à postériori et qui « coute » et la qualité nouvelle qui correspond à la qualité de service au client. Qualité Qualité nouvelle Qualité traditionnelle Qualité de production constatée à postériori « qui coûte » Qualité de service au client Figure 1 : La Qualité.
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    La qualité d’unproduit ou service correspond à l’ensemble de ses caractéristiques intrinsèques qui lui confèrent une aptitude à satisfaire des besoins ou des attentes formulés, habituellement implicites, ou imposés. Au IVème siècle avant J.C., Aristote distinguait les qualités premières des choses des qualités secondes, il posait déjà les fondements d’une opposition entre qualité objective et qualité subjective. Pour Aristote, les qualités premières des choses ont un caractère quantifiable et donc objectif, les qualités secondes apparaissent comme subjectives puisque dépendantes de l’individu qui les perçoit et les apprécie selon ses propres sens et ses propres valeurs. On peut distinguer les trois âges de la Qualité, l’enfance, l’adolescence et la maturité. 1 L’enfance, La qualité est née avec la première révolution industrielle, l’individu a cessé de fabriquer ses propres outils, de construire lui-même sa maison et de cuire son pain. Pour confier ces tâches au forgeron, au maçon, au boulanger. Déjà le 3 août 1664 signé par Colbert : « Si nos usines, par un travail soigné, assurent la qualité de nos produits, il sera de l’intérêt des étrangers de s’approvisionner chez nous et l’argent affluera dans le royaume. » 2 L’adolescence, Période : (1920 – 1980) s’est véritablement forgée la doctrine qualité, ainsi que les outils qu’elle emploie. Trois facteurs, tout à fait hétéroclites, ont été décisifs : Des grandes entreprises confrontées aux problèmes techniques de qualité, La défaite japonaise de 1945, Les exigences de sécurité et de sûreté. Le tableau 1, nous dresse une liste des pères fondateurs de la qualité.
  • 5.
    I-3 La maturité. C’estla période actuelle. Il n’y a plus de novation majeure. Quatre faits marquants la caractérisent. Normalisation internationale ISO 9000 (1987), La qualité est enseignée dans les écoles, les universités, les instituts, La qualité est pratiquée quotidiennement dans les entreprises, La qualité devient l’affaire de tous.
  • 6.
    I-4 Définitions dela qualité : La définition de la qualité doit être liée au client et ainsi, la première approche de la définition se base sur la relation client – fournisseur. Dans la quelle la qualité fait intervenir rois acteurs : le fournisseur, le produit et le client. Ce qui conduit au trinôme de la qualité fournisseur – produit – client. La deuxième approche se base sur la généralisation, l’objet n’est plus limité au produit mais étendu aux activités, aux processus, aux organismes et aux personnes. Dans une société, les hommes se livrent aux activités les plus diverses : intellectuelles, physiques. Il y’aura question de la qualité d’un produit, d’une tâche, d’un operateur. Dans le langage de la qualité, on parlera plus de fournisseur, d’entité et de client. Et donc on parle plus d’entité ce qui modifie le trinôme de la qualité en fournisseur – entité – client. La troisième approche pose le premier postulat de la qualité qui fonde le client comme référence unique dans toute activité socio-économique. Cette référence est relative au produit et s’exprime sous forme de besoins explicites lorsqu’ils sont formulés contractuellement et de besoins implicites dans tous les autres cas. La satisfaction du client est mesurée par le rapprochement (besoins – caractéristiques) du produit et c’est ce qui défini la qualité. La définition internationale de la qualité est donné par ISO, la norme ISO 8402 « La qualité est l’ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites ». La figure 2, nous représente l’évolution de la qualité au cours du temps.
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    Evolution de la qualité (Lesquatre phases) 1930 1950 1970 1900 Contrôle de la qualité Assurance de la qualité La qualité totale Inspection de la qualité Figure 2 : Les quatre phases de la qualité II. L’Assurance Qualité Selon Nicolas POUSSIN : «Ce qui vaut la peine d’être fait, vaut la peine d’être bien fait». « Tout ce que coûte le fait de ne pas faire bien du premier coup! ». Ce qui signifie que le coût non qualité comporte :  REbuts,  REtouches,  REfaire,  REtours clients Le point de départ, c’est des clients exigeants qui voulaient être sure à l’avance que les fournisseurs étaient capables de leur livrer le produit tel qu’ils le voulaient, quand ils le voulaient et au prix attendu. C’est ce qui défini l’assurance qualité. L’assurance qualité a deux objectifs. Le premier objectif est d’assurer la conformité du produit s’obtient en prenant toutes les mesures et précautions nécessaires qui commencent bien avant que le produit soit fabriqué ou que le service soit rendu.
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    Chaque fournisseur pourraen fonction de ses convictions et ses contraintes, décider de: Ne satisfaire qu’à certaines exigences normatives, Satisfaire a toutes, par désir ou par obligation, Aller au-delà et satisfaire à des exigences assurance qualité supplémentaires qu’il juge utile ou indispensables. Le deuxième objectif est de démontrer que la qualité peut être obtenue. Peut être atteinte au moyen de documents décrivant de façon claire, précise et accessible toutes les précautions et mesures prises en faveur de la qualité. Donc les deux objectifs de l’assurance qualité, se résume comme suit, le premier objectif est d’assurer la conformité aux exigences et le second objectif est de démontrer que le premier objectif peut être atteint. La figure 3 nous représente l’évolution et les différences entre le contrôle qualité, la maitrise de la qualité et l’assurance qualité, cette dernière étant l’entière satisfaction du client. CONTROLE AFFINEMENT DU CONTROLE MAITRISE DE LA QUALITE ASSURANCE QUALITE NORMATIVE ASSURANCE QUALITE Respect des CRITERES DE RECETTES Respect des CRITERES DE FABRICATIO N Satisfaction à la SPECIFICATION Satisfaction au BESOIN CONTRE LES DEFAUTS APPARENTS CONTRE LE VICE CACHE CONTRE LA RECLAMATION CLIENT POUR L’ENTIERE SATISFACTION DU CLIENT Figure 3 : du contrôle qualité à l’assurance qualité
  • 9.
    L’assurance qualité apour but ultime de satisfaire le client même quand il ne le sait pas ou il ne peut pas exprimer les besoins. Il faut obligatoirement y associer : Rigueur (c’est la fin du système D), Ordre (il n’y a pas de désordre efficace), Systématisme (on a toujours le temps de bien faire), Propreté (c’est le point de départ), Perfectionnisme (améliorer doit devenir une routine), Pragmatisme (le mieux peut être quand même l’ennemi du bien).  Les médiocres,  Les bons éléments,  Les techniciens purs et durs,  Les « pompiers » qui attendent que le feu soit déclaré pour commencer à agir, ou les petits futés qui ne rêvent que « de faire des coups » sauf s’ils ont vraiment prouvé qu’ils pouvaient s’arracher a leurs premières amours.  Les vétérans du contrôle Figure 4 : ceux qu’il ne faut pas choisir comme responsable assurance qualité
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    Les risques d’insuccèsd’un système d’assurance qualité sont : Faible implication de la Direction générale, Choisir un responsable parmi (les médiocres, les bons éléments, les techniciens purs et durs, les pompiers et les vétérans du contrôle comme représenté dans la figure 4. Laisser la fonction Responsable Assurance Qualité devenir une spécialité un peu à part, mijotant des potions magiques dans son coin, assez méconnue et de ce fait ou bien redoutée ou bien méprisée ou les deux a la fois. La mise en place d’un système d’assurance qualité doit être vécu et non subi, construit et non imposé et du type progressif et non à rattraper le temps perdu.
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    III. La Qualitédans l’industrie Pharmaceutique Dans un établissement pharmaceutique la qualité relève d’une personne qualifiée qui doit être un Pharmacien. La qualité selon le dictionnaire, peut avoir deux significations : C’est la manière d’être plus ou moins caractéristique d’une chose. « ce qui fait une chose et telle » C’est la supériorité ou l’excellence d’une chose. Pour le médicament, il faut se limiter à la première définition. Il n’y a pas de qualité fine ou extra fine, ni de premier et de deuxième choix, ni même de qualité supérieure pour le médicament. La Qualité du médicament est bien définie, c’est celle du prototype, décrite dans la partie Pharmaceutique du dossier de demande d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). La figure 5, la qualité se conçoit puis se fabrique, en appliquant les référentiels correspondant à la conception ou à la production. Qualité en conception Qualité santé publique = + Qualité commerciale. Qualité en production Qualité des médicament s Qualité de la spécialité BPF BPL Figure 5 : Qualité des médicaments
  • 12.
    Il est importantde rappeler, comme le montre la figure 6, que dans la vie d’un médicament il ya deux parties : Celle de la conception qui aboutit à la réalisation d’un lot rigoureusement défini dans le dossier d’enregistrement. C’est le « prototype », qui fera l’objet d’une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM), Celle de la production dont objectif est de reproduire industriellement le prototype. CONCEPTION PROTOTYPE AMM PRODUCTION AUTORITE Figure 6 : Les deux phases de la vie du médicament, III-1 Conception : En conception, ***le galéniste, DESIGNER, industriel du médicament, a pour objectif de créer un objet, la forme galénique, en partant d’un motif imposé, le principe actif qui est souvent une poudre. Ce qui fait aboutir à partir des données brutes à définir les paramètres critiques qui auront un impact sur l’efficacité, l’innocuité et la stabilité. Il est donc important de bien définir le prototype au cours de la phase de développement. Qui peut se faire sur la base du « quality by design » pour bien définir la qualité du modèle.
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    Données brutes Collectées Paramètres Critiques Dossier Pharmaceutiqu e Efficacité Bioéquivalenc e Innocuit é Stabilité Figure 7 :Evolution du dossier pharmaceutique, Et ainsi crier les connaissances et le savoir en relation avec le médicament et la construction de son dossier selon les réglementations en vigueur : Pour être sûre de satisfaire les exigences du médicament, Pour être capable de justifier la formulation et le procédé dans les dossiers d’enregistrements, Pour satisfaire aux inspections et aux audits, Pour prévenir les réglementations contraignantes.
  • 14.
    III-2 Production : Uneusine de fabrication des médicaments peut être considérée schématiquement comme une enceinte dans laquelle il entre des matières premières (MP & AC) et d’où il sort des produits de qualité définie et des déchets. Figure 8 : schéma de l’usine pharmaceutique, Les produits de qualité définie sont, plus précisément des lots de médicaments : Rigoureusement conformes aux exigences du dossier d’AMM, Identiques entre eux; Homogènes. Le Pharmacien Responsable doit pouvoir assurer que dans une boite de médicament, prise au hasard à la sortie de son entreprise, le contenu correspond bien à la composition figurant sur l’étiquette, alors qu’il ne l’a jamais vue.
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    Pour pouvoir assurerune telle responsabilité il doit mettre en place un système d’assurance de la qualité. Système Assurance Qualité BPF 5M Main-d’œuvre Matériel Méthodes Milieu Matières Ensemble du personnel *Directio n *Encadre ment *Exécuti on *Locaux *Equipement *Procédés *Procédures Environnement *Intérieure *Extérieur *MP *AC *Autres Figure 8 : Système assurance qualité, L'assurance de la qualité est un large concept qui couvre tout ce qui peut, individuellement ou collectivement, influencer la qualité d'un produit. Elle représente l'ensemble des mesures prises pour s'assurer que les médicaments et les médicaments expérimentaux fabriqués sont de la qualité requise pour l’usage auquel ils sont destinés. Les bonnes pratiques de fabrication des médicaments constituent un des éléments de l'assurance de la qualité qui garantit que les produits sont fabriqués et contrôlés de façon cohérente et selon les normes de qualité adaptées à leur emploi.
  • 16.
    Les BPF (bonnespratiques de fabrications) regroupent un ensemble de directives ou recommandations à utiliser au mieux dans chaque situation particulière. Ils donnent des lignes directrices pour la maitrise de la qualité. Le document européen de 2015 comprend 9 chapitres représenté dans la figure 9 et 19 lignes directrices correspondant à des spécificités particulières. L’objectif des BPF est de reproduire la qualité du produit telle qu’elle est décrite dans le dossier d’AMM. • Système qualité pharmaceutique; • Personnel; • Locaux et Matériel; • Documentation; • Production; • Contrôle de la qualité; • Activités externalisées; • Réclamations et rappels de médicaments; • Auto – inspection; Figure 9 : Chapitres des BPF, III-2-1 Système qualité pharmaceutique : Le pharmacien responsable de l'établissement de fabrication doit fabriquer des médicaments adaptés à l'emploi, répondant aux exigences du dossier d'autorisation de mise sur le marché AMM n'exposant les patients à aucun risque lié à des carences en matière de sécurité, de qualité ou d'efficacité.
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    La réalisation decet objectif de qualité engage la responsabilité de la direction de l'entreprise et du pharmacien responsable. Elle requiert la participation et l'engagement du personnel dans les différents départements et à tous les niveaux de l'entreprise, de ses fournisseurs et des distributeurs. Pour atteindre plus sûrement cet objectif, l'entreprise doit posséder un système qualité pharmaceutique bien conçu, correctement mis en œuvre et effectivement contrôlé, système qui inclut le concept de BPF, de contrôle de la qualité et de gestion du risque qualité et implique une participation active des responsables et du personnel des divers services. Ce système doit bénéficier d'une documentation complète et être dirigé avec efficacité. Chaque poste du système qualité pharmaceutique doit être doté de personnel compétent et en nombre suffisant. Les locaux, le matériel et les installations doivent convenir à leur usage. III-2-2 Personnel : Tout, repose sur la compétence et la disponibilité du personnel. La répartition des responsabilités, la formation et la motivation sont des atouts de la bonne gestion. La délégation des responsabilités à des personnes compétentes doit se faire par écrit. Ceci permettra de savoir à tout moment, Qui dépend de qui, Qui a autorité sur qui, et Qui fait (ou qui a fait) quoi. III-2-3 Locaux et matériel : Selon les BPF, les locaux et le matériel doivent être situés, conçus, construits, adaptés et entretenus de façon à convenir aux mieux aux opérations à effectuer. Leur plan, leur agencement, leur conception et leur utilisation doivent tendre Pour : Minimiser les risques d’erreurs, Permettre un nettoyage et un entretien faciles, Eliminer les sources de contamination de toutes sortes, contaminations croisées comprises.
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    III-2-4 Documents : Ondistingue deux types de documents écrits. Les instructions écrites ou procédures dont le rôle est de donner des instructions précises pour produire et pour contrôler, Les recueils de données (relevés, compte-rendu, documents dits de suivi, enregistrement, etc.) Dont le but est de recueillir toutes les informations sur les opérations en cours de production et de contrôle. L’ensemble des données concernant un lot de médicament constitue son « dossier de lot » III-2-5 Production : Une unité de production pharmaceutique est constituée par un ensemble de locaux délimités, traversés par un flux de matière dont la qualité doit être parfaitement maitrisée. Les matières premières en provenances des fournisseurs subissent à l’intérieur des transformations qui d’étapes en étapes, conduisent à des lots de produits finis. Les deux étapes clés sont le passage des fournitures (principe actifs, excipients et articles de conditionnement) de la quarantaine aux magasins centraux ce qui correspond à la « prise en stock pharmaceutique » et passage des produits finis du magasin à l’expédition qui correspond à « libération des lots »
  • 19.
    Figure 10 :Schéma des étapes de production III-2-6 Contrôle : Le mot « contrôle » peut être utilisé dans le sens de vérification ou dans celui de maitrise. Pour éviter toute ambigüité, il est préférable de ne l’utiliser que dans le premier sens et de parler de maitrise dans le second. Selon Denise BENOIT, Le contrôle, c’est la phase mal aimée à qui l’on reproche bien souvent de couter trop cher, oubliant quelque fois que le contrôle est le prix de la sécurité. En effet le contrôle coute. Il ne produit pas, il consomme de la matière et pour les produits chers, le prix de l’échantillonnage est loin d’être négligeable. Il immobilise les produits (Matières premières et Produits terminés) pendant un certain temps, donc augmente la durée des stocks. Ce qui entraine un accroissement de l’immobilisation de trésorerie. Il exige des installations et appareils de laboratoire de plus en plus sophistiqués et couteux
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    faisant appel àdes techniques très élaborés susceptible d’exiger un personnel spécialisé ou au maximum une formation particulière du personnel existant. Selon ALAIN, « tous pouvoir sans contrôle rend fou ». Il faut admettre le contrôle, mais aussi il faut admettre qu’il a un cout. Selon Montesquieu, « les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. » Le contrôle est fondé sur les principes suivants : Les matières premières, articles de conditionnement et médicaments sont fabriqués par lots, Un lot est une quantité définie fabriqué en une opération ou une série d’opérations telle que cette quantité puisse être considérée comme homogène, Chaque lot est caractérisé par un numéro de lot, Le contrôle doit être effectué sur un échantillon représentatif d’un lot. Comme décrit dans la figure 11, qui représente l’organisation du contrôle qualité dans une usine pharmaceutique de puis la réception des matières premières et les articles de conditionnements, puis les différentes étapes de fabrication jusqu’à la libération des lots. Le contrôle s’exerce à tous les stades : Sur les matières premières et articles de conditionnement, Sur le produit en cours de fabrication à différents stades de la fabrication, Sur le produit fini par rapport aux spécifications déclarées dans le dossier d’AMM.
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    LABORATOIRE DE CONTROLE MAGASIN DESTOCKAGE DES MATIERES PREMIERES Matières premières contrôlées acceptées Matières premières refusées Contrôles en cours de fabrication Contrôles sur le produit fini (Lot Accepté ou Refusé) ATELIER DE FABRICATION - Pesées, -Différentes étapes relatives à la préparation des formes galéniques Forme galénique terminée = produit fini = médicament conditionné Stockage des produits finis Figure 11 : Organisation du contrôle de qualité dans une usine pharmaceutique. III-2-6-1 Contrôle des matières premières : Le contrôle à réception doit tenir compte du système d’assurance de la qualité du fournisseur. Il faut partir du fait que chaque matière est un produit fini pour le fournisseur. Le contrôle sur échantillon n’a de sens que si les lots sont homogènes. Le contrôle des matières premières doit être fonction des garanties d’homogénéité des lots du fournisseur. Il est souhaitable que le fournisseur maitrise la qualité de sa production et sa qualité soit stable. Dans ce cas le problème d’un plan d’échantillonnage ne se pose pas. Si les fabrications ne sont pas homogènes, il y’a pas de bon plan d’échantillonnage.
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    Le développement des auditeschez les fournisseurs Esprit de partenariat client – fournisseur Allègement du contrôle des matières premières, Figure 12 : intérêt de l’audit chez le fournisseur. III-2-6-2 Article de conditionnement : Pour un article de conditionnement primaire comme par exemple un flacon, le fabricant du médicament, il a besoin de connaitre tous les détailles concernant qui mène à la fabrication de ce flacon, comme le montre la figure 13, présente la chaine de fournisseurs aboutissant aux flacons destinés aux fabricants des spécialités pharmaceutiques. Chaque fournisseur est un fabricant d’un produit fini qui sera un intermédiaire dans le processus de fabrication de son client. Nous avons le Fabricant de PVC, qui est fournisseur du Fabricant de granulé ou « compound ». le fabricant de granulé est le fournisseur en cette matière première du Fabricant de flacons qui va à sont tour assurer la fourniture en flacons aux Fabricants de spécialités pharmaceutiques. C’est surtout ce dernier qui doit répondre à des exigences réglementaires, technologiques, scientifiques et marketing. Le fournisseur de granulés, en plus de la composition centésimale, donne la liste des contrôles effectués sur chacune des matières premières (polymères et
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    périodiquement. Sur le« compound » il fait, de plus, par lot de cinq tonnes, une vérification d’absence de monomère. Fabricant de PVC Fabricant de granulé ou « compound » Fabricant de flacons Fabricants de spécialités pharmaceutiques Figure 13 : chaine de fournisseurs aboutissant aux flacons destinés aux fabricants des spécialités pharmaceutiques. Le fabricant de flacons fournit au pharmacien la liste des contrôles précédents plus ceux qu’il effectue lui – même sur chaque livraison de granulés et sur chaque lot de flacons terminé. III-2-7 Fabrication et analyse en sous-traitance : Toute sous-traitance doit faire l’objet d’un cahier des charges précis et argumenté. La répartition des taches et responsabilités entre donneur d’ordre et sous-traitant doit être bien établi dans un contrat. Des audits périodiques doivent être effectués pour s’assurer du respect du contrat par les sous-traitants. Tout changement susceptible d’influer sur la qualité du produit doit être indiqué par le sous-traitant au donneur d’ordre.
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    III-2-8 Réclamation etrappels des médicaments : Tout fabricant doit mettre en œuvre un système de traitement des réclamations ainsi qu'un système de rappel rapide des médicaments présents dans le circuit de distribution. Toute réclamation doit être enregistrée et étudiée par le fabricant. III-2-9 Auto-inspection : L’auto-inspection fait partie du système d’assurance qualité. Les objectifs sont : De s’assurer du respect des BPF, De vérifier le bon fonctionnement et l’efficacité du système qualité, De proposer des mesures correctives si nécessaires, d’en assurer le suivi et d’évaluer leur efficacité. IV. En Conclusion : L’Assurance de la qualité est un système et une organisation qui permettent la fabrication de médicaments : De qualité contrôlée; Dans le respect du cadre réglementaire; Dans des bâtiments de dimension suffisante, conçus et maintenus en état; En utilisant du matériel qualifié; En faisant appel à des procédés validés; Et en utilisant une documentation préétablie et approuvée.
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    L’OMS et l’ISOont fait le même constat, que la vérification de conformité des spécifications sur échantillon, n’as de sens que pour des lots homogènes donc bien fabriqués. Ils ont suivi la même démarche, de passer du concept des spécifications des produits au concept de gestion de la qualité. Comme le montre la figure 13 qui explique et compare l’approche qualité OMS et ISO. OMS et PHARMACOPEES NATIONALES ET INTERNATIONALES ISO et AFNOR, BS, CEN, etc. OBJECTIF QUALITE VENTE SANTE SPECIFICATIONS DES PRODUITS MONOGRAPHIES DE PRODUITS NORMES DE PRODUITS BPF NORMES ISO GESTION DE LA QUALITE Figure 14 : Approches qualité de l’OMS et de l’ISO
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    La figure 15nous résume et explique les différences depuis le contrôle qualité jusqu’à l’approche qualité totale. Au départ, la qualité été jugé par le contrôle de fabrication en fin de chaine du processus et donc qui basée sur une stratégie de contrôle. Il y’a nécessite de la maitrise des différentes étapes par la maitrise de la qualité par la maitrise des cinq M. Ce qui a nécessité la mise en place de l’assurance qualité dans le but été d’apporter la preuve documentée de la maitrise de la qualité avec la mise en place du responsable assurance qualité. L’approche gestion de la qualité, est d’optimiser le compromis qualité, cout et délai. Donc l’aspect économique doit être mis en valeur. La politique qualité totale, pour laquelle, nous ne devons rien laisser au hasard. Avec les groupes de pilotage/réflexions et progrès, l’analyse de la valeur et les relations partenariales client/fournisseur. CONTROLE DE FABRICATION MAITRISE DES CONDITIONS FONDAMENTALES (Règle des 5M) • QUALITE DES INTERVENANTS (Main d’œuvre) • QUALITE DES METHODES (Méthodes) • QUALITE DES EQUIPEMENTS (Matériels) • QUALITE DES APROVISIONNEMENTS (Matières) • QUALITE DES INFORMATIONS (Milieu) ORGANISATION COHERENTE + SURVEILLANCE DEMONSTRATION DE LA MAITRISE DE LA QUALITE PREUVE DE LA MAITRISE DE LA QUALITE RESPONSABLE D’ASSURANCE QUALITE CONPTABILITE ECONOMIQUE DU COUT DE LA QUALITE OPTIMISATION DES COUTS DE LA QUALITE OBJECTIFS FINANCIERS RELATIONS ENTRE SERVICES DU TYPE CLIENTS/FOURNISSEUR RELATIONS PARTENARIALES CLIENT/FOURNISSEUR ANALYSE DE LA VALEUR GROUPE QUALITE (PILOTAGE/REFLEXION) PROGRES, etc ANALYSE SYSTEMATIQUE Etc STRATEGIE CONTROLE ASSURANCE DE LA QUALITE GESTION DE LA QUALITE QUALITE TOTALE MAITRISE DE LA QUALITE Figure 15 : Evolution de la qualité dans l’entreprise
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    En fin, pourconclure, comme le montre la figure 16, il faut préciser les aspects important à prendre en considération dans une entreprise pour la réussite de cette dernière. Le premier point c’est quelle politique doit avoir cette entreprise ?, c’est très important, la politique de l’entreprise doit se baser sur la Qualité. De même, pour le deuxième point, quelle stratégie doit avoir l’entreprise ?, l’entreprise doit avoir une stratégie basée sur le personnel. C’est l’habilitation et la qualification de la composante humaine qui est très importante dans une entreprise. En fin, quelle démarche devrons-nous adopter ?, la démarche doit avoir comme base, le principe de la démo – crature, la démocratie pour la prise de décision et dictature pour l’exécution. TROIS MOTS CLES POLITIQUE STRATEGIE DEMARCHE QUALITE PERSONNEL DEMOCRATURE DEMOCRATIE POUR LA PRISE DE DECISION DICTATURE DANS L’EXECUTION Figure 16 : les trois mots clés.