IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oubli� ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous �tes nouveau sur Developpez.com ? Cr�ez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et �tre connect� pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Cr�ez-en un en quelques instants, c'est enti�rement gratuit !

Si vous disposez d�j� d'un compte et qu'il est bien activ�, connectez-vous � l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oubli� ?
Cr�er un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

IBM r�gle � l'amiable une affaire de discrimination fond�e sur l'�ge qui l'aurait oblig�e � fournir � la justice des e-mails de ses dirigeants
Le montant n'a pas �t� divulgu�

Le , par St�phane le calme

79PARTAGES

14  0 
IBM r�gle � l'amiable une affaire de discrimination fond�e sur l'�ge qui l'aurait oblig�e � fournir � la justice des e-mails de ses dirigeants,
le montant n'a pas �t� divulgu�

Moins d'une semaine apr�s qu'IBM a �t� condamn�, dans le cadre d'un proc�s pour discrimination fond�e sur l'�ge, � produire des courriels internes dans lesquels son ancien PDG et ancien vice-pr�sident des ressources humaines discutaient de la r�duction du nombre de travailleurs �g�s, la grande enseigne informatique a choisi de r�gler l'affaire pour une somme non divulgu�e plut�t que d'aller jusqu'au proc�s le mois prochain. L'ordonnance, �mise le 9 juin, dans Schenfeld c. IBM, d�crit la pi�ce � conviction 10, qui � contient des e-mails qui discutent des efforts d�ploy�s par IBM pour augmenter le nombre d'employ�s "de la g�n�ration Y" �.

En septembre 2018, une vaste enqu�te a mis en lumi�re les abus pr�sum�s de la discrimination fond�e sur l'�ge au sein de l'industrie technologique. Le rapport avait fait �tat de ce que IBM a licenci� environ 20 000 employ�s am�ricains �g�s de plus de 40 ans, ce qui repr�sente environ 60 % du total de ses suppressions d'emplois aux �tats-Unis pendant la p�riode en question. L'enqu�te a port� sur des t�moignages recueillis aupr�s de plus de 1100 anciens employ�s d'IBM. Shannon Liss-Riordan a intent� une action collective devant le tribunal f�d�ral de Manhattan au nom de trois anciens employ�s d'IBM qui affirment que l'entreprise technologique les a discrimin�s en raison de leur �ge lorsqu'elle les a licenci�s.

Les documents d�pos�s r�v�lent des �changes montrant une animosit� � l'encontre des employ�s plus �g�s de la part de hauts responsables de l'entreprise. Des courriels internes pr�sent�s dans le rapport montrent que des cadres d'IBM qualifient les travailleurs �g�s de b�b�s dinosaures et discutent de plans visant � les pousser hors des bureaux de l�entreprise � et � les transformer en une esp�ce �teinte �. Les m�mes responsables de la soci�t� se sont en sus plaints de ce que la � main-d'�uvre d�IBM date � et qu�elle doit changer tout en mettant en avant leur frustration de voir IBM employer une part beaucoup plus faible de personnes n�es entre 190 et 1990 dans sa main-d'�uvre qu'un concurrent.

Les documents d�crivent des objectifs d'embauche, tels que � faire �voluer la composition de l'effectif vers un pourcentage plus �lev� d'embauches de professionnels jeunes � et des efforts pour � financer un afflux de professionnels pr�coces afin de corriger le m�lange d'anciennet� �.

Une multiplication des affaires pour discrimination fond�e sur l'�ge

Dans l'une des nombreuses poursuites en cours contre IBM pour discrimination fond�e sur l'�ge, Big Blue a re�u l'ordre de produire des courriels internes dans lesquels l'ancienne PDG Ginny Rometty et l'ancienne vice-pr�sidente des ressources humaines Diane Gherson discutent des efforts pour se d�barrasser des employ�s plus �g�s.

Pas plus tard qu'en f�vrier, IBM a ni� toute � discrimination syst�mique fond�e sur l'�ge �, malgr� la conclusion du 31 ao�t 2020 de la Commission am�ricaine pour l'�galit� des chances en mati�re d'emploi (EEOC) selon laquelle � des messages descendants des plus hauts grad�s d'IBM ordonnant aux gestionnaires de s'engager dans une approche agressive pour r�duire consid�rablement l'effectif des travailleurs �g�s afin de faire de la place aux premi�res embauches professionnelles. �

La description par le tribunal de ces e-mails entre dirigeants contredit davantage les affirmations d'IBM et soutient les all�gations de discrimination fond�e sur l'�ge soulev�es par un rapport de 2018 de ProPublica et Mother Jones, par d'autres sources ant�rieures � cela, et par de nombreuses poursuites.

Le 9 juin, le juge de la Cour sup�rieure du New Jersey, Alberto Rivas, a accueilli la requ�te en d�couverte du demandeur dans Schenfeld contre IBM, une plainte pour discrimination fond�e sur l'�ge d�pos�e fin 2018.

L'ordonnance du juge couvre la pi�ce � conviction 10, qui � contient des e-mails qui traitent des efforts d�ploy�s par IBM pour augmenter le nombre d'employ�s "mill�nial" [ndlr l'ensemble des personnes n�es entre le d�but des ann�es 1980 et la fin des ann�es 1990] �.

� Un e-mail dat� du 10 juin 2016 a �t� envoy� par [l'ancien] employ� d'IBM Erich Clementi, SVP des ventes et de la distribution, Chairman Europe, qui contenait le terme "b�b�s dinosaures" utilis� pour d�crire les employ�s IBM plus �g�s �, indique l'ordonnance, faisant r�f�rence au p�joratif �giste qui a fait surface sans attribution en f�vrier dans le cadre d'une autre affaire de discrimination fond�e sur l'�ge, Lohnn c. IBM.

� En outre, la volont� d'augmenter le nombre d'employ�s de la g�n�ration Y et de r�duire le nombre d'employ�s plus �g�s a fait l'objet de plusieurs e-mails impliquant Ginny Rometty, l'ancienne PDG d'IBM, et Diane Gherson, qui �tait vice-pr�sidente principale des ressources humaines �.

L'ordonnance du juge se poursuit : � Les e-mails contenus dans la pi�ce � conviction 10 t�moignent d'un int�r�t au niveau du PDG de l'�poque pour modifier le profil des employ�s d'IBM afin qu'il refl�te une main-d'�uvre plus jeune. La question centrale pr�sent�e dans cette affaire est de savoir si le demandeur [Eugen Schenfeld] a �t� ill�galement s�par� d'IBM en raison de son �ge. Par cons�quent, la pertinence de ces e-mails pour ce litige est prononc�e �.

Les e-mails ont �t� envoy�s entre le 24 avril 2016 et le 30 juillet 2017, dont certains comprenaient John Kelly, SVP et directeur d'IBM Research, qui fait partie des accus�s dans le proc�s. Le plaignant, le chercheur d'IBM Eugen Schenfeld, all�gue qu'il a �t� �vinc� en 2018 dans le cadre du "Project Concord", l'une des nombreuses r�ductions d'effectifs d'IBM, que Big Blue appelle "Resource Actions".

Dans une autre plainte pour discrimination fond�e sur l'�ge, Kinney et al. v. IBM, la r�cente demande de d�couverte des plaignants r�v�le le nombre d'"actions de ressources" qu'IBM a mises en �uvre de 2014 � 2020. Au moins 71 d'entre elles ont �t� identifi�es dans un r�cent dossier judiciaire.

Les noms de code de ces licenciements sont r�pertori�s comme suit :

Citation Envoy� par nom de code des licenciements
Solitaire, Canasta, Keno, Baccarat, Saturne, Concord, River, Ruby, Acorn, Orange, Starburst, Apollo, Chrome, Juno, Occam, Oaktree, AIG 2, Draco, Cygnus, Capital One, Yellow Jacket, NAPA, Windsor, Newton , �volution, Vue sur l'oc�an, Orthos, Omega, BIE, Centricit�, Rheingold, Kindle, Ventus, Fernando, Caramel, �toile de mer, Zen, Clair de lune, Superdome, Zeus, Union, Indigo, Saphir, Wotsit, Faucon, Osprey, Picasso EY, Cenetaur , Bibliotheca, Melba, Tower, Mercurio, Miller, Norwegian, Wood, Magic, Tignanello, Amarone, Jazztel, Top, Iron Man, Touareg, Sonia, Horizon3, Horizon Reloaded, Pathfinder, DCM, Avanza, Teide, Aquila et Canon.
Rometty a d�missionn� de son poste de PDG le 1er janvier 2021 et a �t� remplac� par Arvind Krishna. Elle a ensuite �t� embauch�e comme consultante chez IBM, au tarif de 20 000 $ par jour si elle fournit quatre heures ou plus de services, ou 10 000 $ dans le cas contraire.


IBM pr�f�re r�gler � l'amiable pour �viter le proc�s

Le 14 juin, le juge a rejet� l'affaire parce qu'IBM a accept� de proc�d� � un r�glement � l'amiable. Cela emp�che que les messages dans lesquels l'ancienne PDG Ginny Rometty et l'ancienne vice-pr�sidente des ressources humaines Diane Gherson discutent de ce que le juge a d�crit comme � l'incitation � augmenter le nombre d'employ�s de la g�n�ration Y et � r�duire le nombre d'employ�s plus �g�s � ne soient rendus publics.

Lorsqu'il a �t� demand� � IBM de commenter l'affaire au d�but du mois, un porte-parole d'IBM a r�p�t� les affirmations ant�rieures selon lesquelles le plaignant dans l'affaire, Eugene Schenfeld, avait �t� licenci� l�galement :

� Les faits n'ont pas chang� : il n'y a pas eu et il n'y a pas de discrimination syst�mique fond�e sur l'�ge chez IBM et les donn�es le confirment �, a d�clar� le porte-parole d'IBM. � De plus, en ce qui concerne l'affaire Schenfeld, l'�ge n'a jou� aucun r�le dans le d�part de cet individu �.

Le porte-parole d'IBM a soulign� un article de f�vrier du directeur des ressources humaines d'IBM, Nickle LaMoreaux, insistant sur le fait qu'il n'y a jamais eu de � discrimination syst�matique fond�e sur l'�ge � chez IBM et pr�sentant des donn�es ostensiblement disculpatoires couvrant une p�riode de 2010 � 2020 - qui n'est la p�riode cit�e dans aucun des les poursuites pour discrimination fond�e sur l'�ge intent�es contre IBM.

Il a �t� demand� au porte-parole d'IBM � Est-ce qu'IBM est pr�t � partager l'�ge et le nombre de personnes licenci�es aux �tats-Unis entre 2014 et 2020. Et l'�ge et le nombre de personnes embauch�es ? � Le porte-parole a r�pondu : � Nous n'avons rien � ajouter aux points de donn�es du message de f�vrier de Nickle �.

Le prix du silence

Le montant que Schenfeld recevra n'a pas �t� rendu public et les r�glements comprennent g�n�ralement des exigences de non-divulgation. Cependant, le montant est susceptible d'�tre de plusieurs millions de dollars, sur la base de l'indemnisation demand�e dans le cadre de la plainte en cours pour discrimination fond�e sur l'�ge d'IBM impliquant huit plaignants diff�rents au Texas, Kinney et al. contre IBM.

Dans ce cas, l'indemnisation demand�e � qui, selon IBM, a �t� calcul�e de mani�re incorrecte � varie d'environ 400 000 $ � 2 500 000 $ par demandeur. Ces chiffres tentent de prendre en compte l'esp�rance de vie professionnelle d'un travailleur licenci�, les revenus attendus sur cette p�riode, les revenus r�els apr�s la s�paration, les avantages sociaux et les dommages, entre autres consid�rations.

La semaine derni�re, dans l'affaire Kinney, l'�quipe juridique des plaignants a d�pos� une requ�te s'opposant aux efforts d'IBM pour r�duire la port�e des d�positions et des preuves autoris�es au proc�s.

� IBM demande maintenant une ordonnance de protection pour emp�cher l'entreprise d'aborder quatre sujets d'enqu�te li�s � la" transformation de la main-d'�uvre d'IBM" �, indique la motion de r�ponse. � Plus pr�cis�ment, IBM cherche � emp�cher son repr�sentant d'entreprise de t�moigner sur les changements apport�s � ses effectifs que les dirigeants d'IBM ont publiquement vant�s et qui sont au c�ur de l'affaire de discrimination fond�e sur l'�ge des plaignants �.

La requ�te fait r�f�rence � 31 pi�ces � conviction qui ont �t� d�pos�es sous scell�s. L'un de ces documents d�crits dans le dossier est un rapport au conseil d'administration d'IBM : � Les dirigeants d'IBM ont pr�par� des pr�sentations pour le conseil d'administration d'IBM qui faisaient explicitement r�f�rence au plan visant � "r��quilibrer" l'�ge de la main-d'�uvre d'IBM d'ici 2020 �.

Un autre d�crit un d�cret du directeur des ressources humaines d'IBM pour immuniser les soi-disant premi�res embauches professionnelles contre les licenciements de Resource Action.

L'affaire Kinney doit �tre jug�e le lundi 23 janvier 2023. Mais si les preuves d�crites dans les documents judiciaires peuvent �tre pr�sent�es au proc�s, les r�sultats des affaires Schenfeld et Langley sugg�rent qu'IBM cherchera � r�gler ces contentieux � l'amiable d'ici l� et continuera � maintenir qu'il a agi l�galement.

Les actionnaires d'IBM semblent m�contents de la mani�re dont la soci�t� a trait� les all�gations d'inconduite pass�es.

Les deux tiers des actionnaires d'IBM votant sur des propositions lors de l'assembl�e annuelle de l'entreprise en avril ont soutenu une mesure obligeant l'entreprise � produire un rapport public sur les risques financiers d�coulant de son utilisation de clauses de dissimulation qui limitent ce que les travailleurs peuvent dire sur les fautes professionnelles.

Le m�me mois, un groupe d'investisseurs d'IBM a poursuivi IBM pour fraude en valeurs mobili�res, all�guant que la soci�t� avait mal d�clar� les ventes d'ordinateurs centraux pour gonfler les primes des dirigeants. Cette plainte a conduit � quatre poursuites similaires intent�es par des entreprises repr�sentant d'autres investisseurs.

Sources : d�cision concernant les e-mails, r�ponse � la motion

Voir aussi :

Discrimination � l'embauche : 269 personnes ont engag� un recours collectif contre Google, estimant avoir �t� �cart�es sur la base de leur �ge
Google encore poursuivi pour discrimination bas�e sur l'�ge, la plaignante rejoint un recours collectif lanc� contre la soci�t� en avril dernier
La plainte contre Google pour discrimination fond�e sur l'�ge pourrait prendre une autre proportion, si un recours d'action collective est autoris�
Trolldi : � partir de quel �ge est-il raisonnable pour un d�veloppeur de s'orienter ailleurs ?
Vous avez lu gratuitement 1 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer � vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualit� ? Signalez-nous-la !

Avatar de escartefigue
Mod�rateur https://www.developpez.com
Le 25/08/2022 � 12:36
Au contraire : une entreprise est une personne morale et �a a du sens : elle est justiciable comme une personne physique.
Si par exemple la discrimination ou le harc�lement sont av�r�s, l'entreprise peut �tre condamn�e p�nalement.
5  1 
Avatar de totozor
Expert confirm� https://www.developpez.com
Le 29/08/2022 � 12:38
Citation Envoy� par byrautor Voir le message
Votre argument s'appuie sur des lois "humaines", le mien sur des lois physiques ! C'est bien l� la diff�rence des comportements et des responsabilit�s. On n'a jamais pu mettre une entreprise en "prison" (qui sait avec ces virtualit�s 'nouvelles', la prison sera virtuelle), et croyez-vous qu'elle "ressente" quelque chose lorsqu'on "l'arr�te". C'est la force (et la d�ni) des soci�t�s anonymes dont les actionnaires ne sont responsables que de 'l'argent' qu'ils y ont plac�, et que dire des Holdings qui tiennent leurs entreprises mais ne sont pas responsables de leurs faillites et surtout de leurs escroqueries.
Relisez Fondation le premier livre d'Isaac Asimov, ce qui peut survenir sur le sujet.
J'ai de plus en plus de probl�me avec la vision carc�rale de la justice.
Je ne crois sinc�rement pas que la prison doivent presque toujours faire partie de la sentence d'un proc�s o� l'accus� est reconnu coupable. Pourquoi le mettre en prison s'il n'est pas un danger pour la soci�t�?
Une amende, des restrictions li�es au sujet devraient souvent suffire.

Peut on mettre une entreprise en prison? bien s�r que non mais on peut lui appliquer une amende suffisamment importante pour qu'elle (ses dirigeants) y r�fl�chissent � deux fois avant de recommencer. Certaines entreprises ont risqu� la faillite apr�s un proc�s.
L'amende est elle suffisante? Je ne crois pas, imposer la mise en place de proc�dure qui pr�viennent ce qu'il s'est pass� et les suivre avec des audits r�guliers pourraient aider. Si c'est bien fait (ce qui est rarement le cas, je le reconnais volontiers)

Si la politique de l'entreprise est tr�s li� � une personne alors on peut porter plainte contre elle, ce qui peut �ventuellement mener � une incarc�ration.
4  0 
Avatar de virginieh
Membre exp�riment� https://www.developpez.com
Le 29/08/2022 � 16:47
Citation Envoy� par totozor Voir le message
J'ai de plus en plus de probl�me avec la vision carc�rale de la justice.
Je ne crois sinc�rement pas que la prison doivent presque toujours faire partie de la sentence d'un proc�s o� l'accus� est reconnu coupable. Pourquoi le mettre en prison s'il n'est pas un danger pour la soci�t�?
Une amende, des restrictions li�es au sujet devraient souvent suffire.

Peut on mettre une entreprise en prison? bien s�r que non mais on peut lui appliquer une amende suffisamment importante pour qu'elle (ses dirigeants) y r�fl�chissent � deux fois avant de recommencer. Certaines entreprises ont risqu� la faillite apr�s un proc�s.
L'amende est elle suffisante? Je ne crois pas, imposer la mise en place de proc�dure qui pr�viennent ce qu'il s'est pass� et les suivre avec des audits r�guliers pourraient aider. Si c'est bien fait (ce qui est rarement le cas, je le reconnais volontiers)

Si la politique de l'entreprise est tr�s li� � une personne alors on peut porter plainte contre elle, ce qui peut �ventuellement mener � une incarc�ration.
Oui la prison ne devrait �tre qu'un dernier recours contre les individus qui sont des dangers pour la soci�t�.
Pour la plupart des d�lits mineurs des TIG assortis d'une obligation de se pr�senter un fois par semaine au commissariat pendant x temps (et/ou avec un suivi psychologique au besoin) serait largement suffisant. Ca �viterait aussi l'engrenage dans lequel certains tombent en fr�quentant d'autres d�linquant qui les font commettre des d�lits de plus en plus grave.
Ca serait aussi certainement plus efficace que des condamnation � la prison mais qui ne seront jamais effectu�es par manque de place.
Bien sur ce genre de suivi co�te beaucoup plus cher que juste enfermer les d�linquants en prison mais �a permet une meilleure r�adaptation, et des prisons moins surpeupl�es.
4  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 06/10/2022 � 8:43
D�j�, dans les ann�es 90, les salari�s les plus vieux �taient mis en pr�-retraite. La mise � mort du code du travail n'a bien entendu pas arrang� les choses. Les collaborateurs les plus �g�s partent d�sormais dans des conditions bien moins favorables qu'il y a 25-30 ans.
3  0 
Avatar de byrautor
Membre �clair� https://www.developpez.com
Le 30/08/2022 � 10:50
Citation Envoy� par totozor Voir le message
J'ai de plus en plus de probl�me avec la vision carc�rale de la justice.
Je ne crois sinc�rement pas que la prison doivent presque toujours faire partie de la sentence d'un proc�s o� l'accus� est reconnu coupable. Pourquoi le mettre en prison s'il n'est pas un danger pour la soci�t�?
Une amende, des restrictions li�es au sujet devraient souvent suffire.

Peut on mettre une entreprise en prison? bien s�r que non mais on peut lui appliquer une amende suffisamment importante pour qu'elle (ses dirigeants) y r�fl�chissent � deux fois avant de recommencer. Certaines entreprises ont risqu� la faillite apr�s un proc�s.
L'amende est elle suffisante? Je ne crois pas, imposer la mise en place de proc�dure qui pr�viennent ce qu'il s'est pass� et les suivre avec des audits r�guliers pourraient aider. Si c'est bien fait (ce qui est rarement le cas, je le reconnais volontiers)

Si la politique de l'entreprise est tr�s li� � une personne alors on peut porter plainte contre elle, ce qui peut �ventuellement mener � une incarc�ration.
D'accord avec vous pour l'amende, mais la mise en faillite d'une entreprise n'est pas un probl�me pour un business man.
D'abord les actionnaires ne risquent rien, l'un d'eux va au charbon, d'accord, mais apr�s entre eux il y a des arrangements difficiles � �tablir.
La Holding ? seul un Etat peut s'en occuper et encore : lorsque la holding devient n�cessaire au pays il y a des interpr�tations des lois (surtout avec leurs multiplicit�s telles que bient�t seuls les ordinateurs seront capables de les d�coder)
En faillite : ceux qui "payent" ce sont les fournisseurs (cr�anciers) , ainsi Tapie a rachet� (1983-86) les dettes des "fournisseurs Testut " � 30 % de leurs montants (bien sur environ tout cela, mais ici nous ne pouvons faire que des approximations).
C'est pas mal, racheter 1 euro une entreprise en faillite et ........ Mais je cesse l� mon propos.
D'accord avec vous, mais il faudrait mettre les actionnaires dans le bain, c'est bien eux qui �lisent le conseil d'administration ?
S'ils �taient impliqu� dans les pertes ce serait une autre paire de manches. (et il y aurait beaucoup moins de soci�t�s anonymes ou SARL.
Oui mais l'�conomie de la Nation en prendrait un sacr� coup, ce serait l'effondrement de presque toutes les activit�s.)
On pourrait imaginer un type de soci�t� o� les actionnaires seraient impliqu�s dans les pertes ou dettes en les faisant b�n�ficier de conditions fiscales avantageuses, mais il y en a tellement aujourd'hui.....
Mais je r�ve, comment appliquer cela alors que nous sommes immerg�s dans l'International
Je ne vois pas de solution, mais d'accord contre la prison qui ne r�sout rien que de contraindre quelques boucs �missaires ou t�tes de turcs (qui s'en sont mis souvent plein les poches !)
Merci de votre avis que je partage.
2  0 
Avatar de byrautor
Membre �clair� https://www.developpez.com
Le 06/10/2022 � 13:21
Chez HP aussi aux Ulis il y a 40 ans !
"et les donn�es le confirment" bien sur !
1  0 
Avatar de L33tige
Membre exp�riment� https://www.developpez.com
Le 19/03/2024 � 12:52
Mais, je comprends pas, ou est pass� le fameux discours "les jeunes veulent plus bosser" ?

La v�rit� c'est aussi qu'� 55 ans on risque rarement d'aller voir ailleurs sauf grosse contrainte, donc bon, compar� � ceux de mon age qui font 2 ans et se cassent faire la derni�re techno � la mode pour une grosse banque ou une assurance...
1  0 
Avatar de totozor
Expert confirm� https://www.developpez.com
Le 25/03/2024 � 9:41
Citation Envoy� par calvaire Voir le message
car les boites pr�f�rent payer des jeunes pas cher qui vont avoir un turn over de 1-2ans.
plut�t que des senior au salaire senior.
Surtout quand on compare les salaires des g�n�rations � �ge �gal... Mon salaire est bien plus bas que celui de mes coll�gues � mon �ge (on a 15-20 ans d'�cart)
sans vouloir �tre cynique, si les boites veulent pas de toi c'est que tu n'es pas comp�titif donc il faut te vendre moins cher.
si les seniors se vendaient moins cher ils auraient plus de retour positif.
�videment un salaire d�grad� signifie prestation d�grad�, un senior pay� comme un junior doit fournir une qualit� de travail d'un junior.
OK, si un senior se met � fournir la qualit� d'un junior, il se retrouve 3 mois plus tard dans le bureau d'un responsable qui lui annonce qu'il attend plus de lui parce qu'un jeune n'a pas d'enfant qui tombe malade ou � aller chercher � l'�cole t�t.
Donc se mettre � leur niveau c'est aussi se mettre en concurrence et perdre 100% du temps.
Quand j'ai fait un long ch�mage ma plus grande peur �tait la sortie des �tudiants. Je me serais instantan�ment retrouver en concurrence avec eux ce qui impliquait:
1. Accepter le salaire qu'ils prennent
2. Fournir mon niveau de comp�tence
J'ai donc signer assez vite un contrat qui n'�tait pas � mon avantage. Ils ont donc eu le travail d'un employ� pas motiv�. Et j'ai eu assez vite une convocation pour me rappeler que j'�tais encore en p�riode d'essai et qu'il fallait que rel�ve la barre.
De mon cot� je n'ai encore jamais descendu en salaire, j�entretiens bien mon r�seau linkedin (j'y alloue des heures sur mon temps de travail), je t�te le march� r�guli�rement et je r�ponds jamais non � une proposition qui semble int�ressante mais "je veux en savoir plus".
Tu as bien de la chance, j'alloue tout mon temps de travail � mon travail et j'engraine du retard chaque semaine.
J'entretiens � peu pr�s mon r�seau sur mon temps libre, ce qui permet au march� de me t�ter plus que je le t�te (et de me rendre compte que c'est pas beaucoup mieux � cot� - sauf si je vais chez des entreprises pour lesquelles je n'ai aucun respect)
Une personne qui a fait 20ans dans une boite, je suis d�sol� mais il est compl�tement � la ramasse, il n'a aucune exp�rience dans les entretiens d'embauche actuel (internet n'existait pas (pas au niveau d'aujourd'hui je veux dire) quand il est entr� dans sa boite), n'a pas vu autant de m�tier/d'organisation qu'une personne qui a changer de cr�merie. Il part avec un gros handicap, il est important de faire des entretiens d�embauche r�guli�rement (1-2 fois par ans) m�me si on sait d'avance qu'on va dire non.
Mais?
Une personnes qui a 20 ans de boite � bien d'autres choses � vendre qu'une exp�rience en entretien d'embauche... Il a un CV long comme le bras avec des succ�s r�el, des personnes capables d'en attester etc.
A 25 ans j'�tais nul en entretiens d'embauche, c'est la seule raison pour laquelle j'en fait encore r�guli�rement; pour �viter de devenir pire que nul.
Mais clairement quand je tombe sur un petit con qui veut jouer les gros bras avec moi l'entretien ne dure pas longtemps. J'ai de l'exp�rience � proposer, donc ma r�sistance � l'irrespect je te la pr�sente bien vite.
Je vois quelques "vieux" arriver dans ma boite (en tant qu'embauch�s) et ils ne vendent clairement pas une vari�t� d'exp�rience mais une grosse exp�rience solide dans un domaine qu'on ne maitrise pas.

Je ne crois pas que les vieux doivent se battre avec les armes des jeunes, ils ont perdu d'avance.
Ils doivent s'adapter un peu � la nouvelle culture mais honn�tement une boite qui refuse de me voir parce que je pr�f�re faire les entretiens en face � face ne pars pas au top.
Je connais des vieux de 55ans, ces gens la ont fait toute leurs vie dans la m�me boite, il n'ont pas de compte linkedin, rien, ils sont inexistant sur internet. Si demain ils se font virer ils vont pleurer.
Mon p�re avait peur de s'emmerder une fois � la retraite, il envisageait donc de faire un peu de consultance.
Il avait donc refait un CV/lettre de motivation qui ne respectait � peu pr�s aucune r�gle �tablie, il a pourtant pas eu de mal � avoir des entretiens.
Et il a fait �a fa�on old school : renseignement, appel direct aux RH, il avait fait un linkedin bancal parce que trop rigide � son gout et ses coll�gues sont aussi vieux que lui et autant implant�s chez eux donc pas sur linedin.
Son taux de transformation de l'appel aux RH vers l'entretien �tait proche des 100%.
C'est aussi vrai qu'il a la personnalit� qui fait que tout �a se passe bien.
Depuis il a chang� de plans donc tout �a n'a pas men� � grand chose - � part qu'il a 1000 contacts dans des entreprises locales qui l'aident dans "ses projets perso" (Impression 3D, �dition de livre, pr�t de mat�riel pro pour conf�rences etc)

La grande majorit� des coll�gues qui ont d�missionn� depuis le covid ont trouv� du boulot via leur r�seau, un bon r�seau compense facilement un entretien bancal.
Embaucher un partenaire est plut�t facile, on ne d�couvre pas le candidat.
1  0 
Avatar de calvaire
Expert �minent https://www.developpez.com
Le 19/03/2024 � 14:55
Citation Envoy� par L33tige Voir le message
Mais, je comprends pas, ou est pass� le fameux discours "les jeunes veulent plus bosser" ?

La v�rit� c'est aussi qu'� 55 ans on risque rarement d'aller voir ailleurs sauf grosse contrainte, donc bon, compar� � ceux de mon age qui font 2 ans et se cassent faire la derni�re techno � la mode pour une grosse banque ou une assurance...
car les boites pr�f�rent payer des jeunes pas cher qui vont avoir un turn over de 1-2ans.
plut�t que des senior au salaire senior.

sans vouloir �tre cynique, si les boites veulent pas de toi c'est que tu n'es pas comp�titif donc il faut te vendre moins cher.
si les seniors se vendaient moins cher ils auraient plus de retour positif.
�videment un salaire d�grad� signifie prestation d�grad�, un senior pay� comme un junior doit fournir une qualit� de travail d'un junior.

De mon cot� je n'ai encore jamais descendu en salaire, j�entretiens bien mon r�seau linkedin (j'y alloue des heures sur mon temps de travail), je t�te le march� r�guli�rement et je r�ponds jamais non � une proposition qui semble int�ressante mais "je veux en savoir plus".

Une personne qui a fait 20ans dans une boite, je suis d�sol� mais il est compl�tement � la ramasse, il n'a aucune exp�rience dans les entretiens d'embauche actuel (internet n'existait pas (pas au niveau d'aujourd'hui je veux dire) quand il est entr� dans sa boite), n'a pas vu autant de m�tier/d'organisation qu'une personne qui a changer de cr�merie. Il part avec un gros handicap, il est important de faire des entretiens d�embauche r�guli�rement (1-2 fois par ans) m�me si on sait d'avance qu'on va dire non.
Je connais des vieux de 55ans, ces gens la ont fait toute leurs vie dans la m�me boite, il n'ont pas de compte linkedin, rien, ils sont inexistant sur internet. Si demain ils se font virer ils vont pleurer.
1  1 
Avatar de calvaire
Expert �minent https://www.developpez.com
Le 25/03/2024 � 10:40
Citation Envoy� par totozor Voir le message

Je vois quelques "vieux" arriver dans ma boite (en tant qu'embauch�s) et ils ne vendent clairement pas une vari�t� d'exp�rience mais une grosse exp�rience solide dans un domaine qu'on ne maitrise pas.

ma remarque c'�tait pas que les vieux n'ont rien � vendre mais les vieux ne savent pas vendre.
si tu restes 20ans dans la m�me boite sans faire d'entretiens, tu ne sais pas te vendre ni a combien.

Je voulais juste dire, il est important d'en faire de temps en temps juste pour s'entrainer et voir un peu le march�. Savoir quoi vendre vendre, a qui et a combien.
0  0